Miles Kane : un véritable One Man Band !

Miles Kane a enflammé l’Aéronef de Lille pour son anniversaire dimanche 17 mars 2024 ! Seul en scène, Miles Kane a prouvé dimanche 17 mars 2024 qu’il se suffisait à lui-même. Retour sur cette soirée survoltée dans le club de l’Aéronef (Lille). Ten Tonnes Les premières parties sont toujours l’occasion de dénicher de nouveaux talents. Ce soir, c’est Ten Tonnes qui nous a tapé dans l’oeil ! Après une arrivée timide sur scène, le chanteur embraye avec Born To Lose. Extrêmement souriant et reconnaissant, il semble plus que ravi de se produire à l’Aéronef. D’ailleurs, il a même appris à prononcer Lille correctement pour l’occasion !  L’enchaînement de ses titres et très bien pensé, laissant entrevoir ses différentes influences. On a même l’impression de discerner du Nirvana à l’écoute des premiers accords de (trouver le titre). À l’écoute des paroles de Monday Morning, c’est un véritable coup de coeur qui se dessine. Prenant doucement confiance, Ten Tonnes nous présente ses morceaux, rappelant que certains sont issus de son nouvel album, Dancing Alone (2023). Alors qu’une pancarte est brandie dans les premiers rangs, annonçant qu’une fille s’est fait plaquer par son mec une semaine plus tôt, il lance un « oh no, so sad » couplé d’un « fuck him« . Jouant sur ce fait, il ajoute que sa prochaine chanson est de circonstance pour elle puisqu’il s’agit de Dancing Alone. On vous parlait de découverte mais Ten Tonnes fait déjà sensation Outre-Manche. En effet, il s’est classé dans le Top 40 des Charts à la sortie de son premier album, sobrement intitulé Ten Tonnes en 2019. On souligne tout de même le fait que quelques personnes dans la salle connaissaient déjà le chanteur, fredonnant les paroles de quelques chansons, dont la plus streamée sur Spotify : Lucy. Si vous aimez The Kooks, Circa Waves ou The Amazon, on vous conseille de tendre une oreille à ses chansons. Petit fun fact, Ten Tonnes n’est autre que le frère de George Ezra. Comme quoi, le monde de la musique est vraiment tout petit ! Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine La jeunesse au rendez-vous ! Le nouvel album de Miles Kane s’intitulant One Man Band, quoi de mieux qu’une tournée solo pour prouver qu’il n’a besoin de personne pour assurer le show ? Évidemment, nous n’allions pas manquer cette parfaite occasion de le découvrir seul en scène ! Surtout dans de telles conditions puisque l’Aéronef a proposé ce concert en format Club. Soit 300 personnes. Le tout à tout petit budget puisque les places étaient disponibles entre 3 et 6€. Pour cette superbe action, on remercie l’Aéronef ! Si nous pensions que la salle accueillerait majoritairement des trentenaires, nous avons été surpris de constater que c’est en réalité la Gen Z qui s’est déplacée en masse. Les voyant grossir les premiers rangs du club, impossible de ne pas repenser à la première fois où nous avons nous-même découvert Miles Kane en live. C’était en 2012, à l’Olympia (Paris). On avait à peu près leur âge et on se prenait une énorme claque tant le chanteur a une prestance sur scène. On imagine qu’ils ont ressenti la même chose ! Proche de son public, Miles n’hésite pas à aller à leur contact. Il est même sincèrement touché lorsque le public scande un Happy Birthday. Plus tard, il ajoutera qu’il s’agit de son meilleur concert de la semaine. Ce dont on ne doutait pas connaissant parfaitement l’énergie du public lillois. Avant de clore le show, il viendra également saluer ses fans de chaque côté de la scène, apposant même son front contre l’une des personnes présente au premier rang. C’est dans ces conditions que l’on se rend compte à quel point Miles est reconnaissant envers son public. Il a beau avoir des milliers de fans et une réputation solide dans le milieu musical, il ne semble pas avoir pris la grosse tête. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Un concert mémorable Bien qu’assez court – 15 titres -, Miles Kane a su offrir un concert inoubliable. Piochant dans sa discographie, le chanteur débute avec le titre ouvrant One Man Band (2023), Troubled Son. De quoi faire chanter et danser l’Aéronef qui connait parfaitement les paroles. S’enchaînent ensuite Better Than That, l’excellent The Wonder et Cry on My Guitar avant que ne retentissent les premiers accords de Rearrange. Un morceau qui vieillit aussi bien que du bon vin. Tout comme le reste de Colour of The Trap si vous voulez notre avis. On continue avec One Man Band et Baggio. Là encore, Miles est impeccable, prouvant qu’il n’a besoin de personne d’autre pour assurer le show. Le simple fait de le voir jouer suffit à affirmer son talent. On sent également combien dans l’attitude, le chanteur a tout d’un Mod – période qu’il affectionne particulièrement -. La soirée atteint son premier pic avec Inhaler et Coup de Grace. Histoire de souffler un peu, Miles Kane s’empare d’une guitare acoustique le temps de deux titres. Le premier n’est autre qu’un cover de Dealer (Lana Del Rey). Le second un titre qui a réjouit l’ensemble de la salle : Standing Next to Me (The Last Shadow Puppets). Titre que nous n’avions pas ré-entendu en live depuis le concert des Arctic Monkeys à l’Olympia en 2012. Autant vous dire que l’émotion était palpable. Ne reste plus que quatre titres avant la fin du set. Pas n’importe lesquels puisque Miles nous offre Colour of the Trap, suivi de Never Taking Me Alive. Évidemment, nous ne pouvions passer à côté de l’indémodable Come Closer que l’Aéronef à chanter à plein poumon. Le chanteur en a même profiter pour faire durer un peu le plaisir, proposant au public lillois de répondre à ses ah-ah par des whoa-whoa. Le concert aurait pu se terminer sur cette très bonne note mais Miles repart de plus belle pour un dernier titre : Don’t Forget Who You Are. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Et vous, avez-vous profité

Trois choses à savoir sur le White Album des Beatles

50 ans après sa sortie, les Beatles nous enchantent toujours avec leur White Album. Découvrez les trois choses à savoir sur le neuvième album d’un groupe intemporel. Loin d’être nées au moment de sa sorti il y a 50 ans, le White Album des Beatles est aujourd’hui l’un de nos disques favoris. Que faut-il retenir de ce neuvième album paru un 22 novembre 1968 ? On vous dit tout. L’album de la discorde Si le White Album est le troisième plus gros succès commercial des Beatles, sa conception n’a pas été des plus simple. Pas moins de trois studios ont été utilisés par le groupe. Comprenez par là que chacun avait en quelque sorte son espace pour composer en solo avant de demander le renfort des autres. L’année 68 marque donc le début des tensions. De la présence de Yoko Ono aux départs de Geoff Emerick – leur ingénieur du son – et George Martin – producteur – en passant par la remise en question de Ringo Starr, rien ne semble aider les Beatles. Pour la petite anecdote, à son retour en studio, le batteur retrouvera son instrument couvert de roses par les trois autres membres. La présence d’Eric Clapton aidera également à apaiser un peu l’électricité ambiante. Au final, malgré cette discorde, c’est pas moins de 30 morceaux qui verront le jour. Parmi eux : Back in the U.S.S.R, Happiness Is a Warm Gun, Mother Nature’s Son, While My Guitar Gently Weeps ou encore Helter Skelter. Un invité prestigieux pour The Beatles Impossible d’évoquer le White Album sans une pensée pour While My Guitar Gently Weeps. Écrit et composé par George Harrison, ce titre est particulier au sens où il est inspiré du Yi-King. Ce livre chinois des transformations consistant à se fonder sur le hasard, le musicien a choisi un livre et décidé d’écrire une chanson après avoir lu les mots « gently weep » (pleure gentiment). Côté enregistrement, la première version mêla une guitare acoustique à la voix d’Harrison. Version que vous pouvez d’ailleurs écouter sur Anthology 3 (1996). Peu convaincu par cette première prise, George Harrison chercha le moyen de littéralement faire pleurer sa guitare. Pour cela, il tenta de passer le solo à l’envers mais n’en fut pas satisfait. 44 prises plus tard, le musicien décide d’inviter son ami Eric Clapton afin de jouer le solo de While My Guitar Gently Weeps. Clapton est le premier musicien étranger au groupe à avoir eu l’honneur de poser ses guitares sur un titre des Beatles. Il laissa également la guitare utilisée pour l’enregistrement à Harrison qui la nomma affectueusement « Lucy ». The White Album et Charles Manson Saviez-vous que les paroles du White Album avaient été interprétées d’une manière particulière par le criminel Charles Manson ? Le leader de la « Manson Family » voit en effet en cet album une Bible comptant une guerre apocalyptique entre Noirs et Blancs. The Beatles sont quant à eux considérés comme les quatre cavaliers de l’apocalypse. Parmi ses favoris, I Will, Blackbird, Revolution 9, Honey Pie, Piggies ou encore Helter Skelter. En 1969, ce dernier apparaîtra d’ailleurs sur un réfrigérateur orthographié Healter Skelter avec le sang d’une victime. Piggies, donnera quant à elle une bonne excuse pour « mettre une sacrée bonne raclée » à ses victimes. Vous l’aurez compris, les paroles du White Album auront servi à provoquer, puis, à justifier les meurtres commis par Manson et sa communauté. Et pour vous, que représente le White Album ?

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