Voyou au Trianon de Paris

Image à la une pour le live report de Voyou au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat

Voyou s’est produit à guichets fermés au Trianon pour un concert attendu. Retour sur la soirée ! Mardi 17 mai, nous étions au Trianon à Paris afin d’assister au concert du jeune artiste français, Voyou. En pleine tournée française, cette date à guichets fermés a attiré un public de tout âge et même de l’étranger avec la présence de fans londoniens. Un début de voyage Avant l’arrivée de Voyou sur scène, le concert a débuté avec le brésilien Diogo Strausz. Ce compositeur de dance music nous a emmené avec lui – et son accent – jusqu’à Sao Paulo le temps de son passage. Accompagné de ses percussions, son clavier et sa boîte à musique, il nous a incité à nous déhancher grâce à ses sons entraînants digne du festival de Rio.  Diogo Strausz nous a même proposé sa version de la Lambada, ce hit de Kaoma qui a rythmé l’année de sa sortie en 1989. Le Trianon était sa seule date en tant qu’invité. En effet, les autres dates de sa tournée sont des DJ-set. Il aura tout de même su en quelques minutes nous donner envie de se retrouver en bord de plage à boire des cocktails. Et ce, avant de rejoindre Voyou au royaume des minuscules. Diogo Strausz au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat En immersion totale L’heure arrive. Les quatre musiciens de Voyou montent sur scène un par un. Et quel bonheur de découvrir que la moitié des musiciens sont des femmes ! Car évidemment, nous voulons More Women on Stage! ( plus de femmes sur scène!) Ce soir, Voyou est donc entouré de Laure Sanchez à la basse et de Laura Etchegoyhen au clavier et saxophone. L’immersion est totale grâce aux décors présents. D’immenses dessins de paysages ainsi que des insectes plus grand que nature habillent la scène. L’univers est enfantin. Digne d’un conte. On pourrait presque se prendre pour Alice aux Pays des Merveilles alors que nous sommes avec Voyou au Royaume Minuscule – comme le dit si bien son album. On s’y prend à rêvasser rien qu’avec les yeux. Alors imaginez donc cela en plus d’un voyage auditif. Une fanfare champêtre Une batterie, un clavier, une basse, une guitare, un saxophone et une trompette : ce sont les clefs de l’expédition musicale avec Voyou au chant. Une fanfare à l’allure champêtre dans un décor immersif. C’est le résumé de notre périple. Sourire aux lèvres qui ne disparaît pas. Les yeux émerveillés et émus quelque fois, Voyou nous transporte dans son univers dès son entrée sur Les Insectes. Une chanson qui pose encore plus le décor. Puis, s’enchaînent des morceaux tous aussi entraînants qu’entêtant les uns que les autres. Voyou, ce grand homme à l’allure loufoque avec un costume qui parait trop grand et des chaussures vertes à côté desquelles notre regard ne peut échapper, anime la scène. La salle, elle, ne le quitte pas des yeux. Voyou au Trianon le 17 mai 2023 | ©Mélanie Pierrat Une réunion d’amis Quelques invités surprises sont arrivés sur scène afin d’accompagner Voyou dans son monde. Tout d’abord, Jaklin Baghdasaryan l’a rejoint pour un duo sur Hypra-Sensoriel. Titre joué pour la toute première fois en live. Puis, c’est au tour de November Ultra – Révélation Féminine 2023 aux Victoires de la Musique – et Guillaume Ferran (musicien de Lomepal) d’entrer en scène. Ce trio d’une douceur rare interprète alors Il Neige. Durant cette chanson, le temps et comme suspendu. En lévitation à l’unisson de leurs voix.  Dans cet univers jazzy rempli de bienveillance et d’humour qui fait chaud au coeur, le concert se passe. Comme si nous nous retrouvions à une réunions de vieux amis qui semblent désormais former une famille soudée. Concert qui se termine sur cette sensation puisque tous les invités se retrouverons sur scène pour un moment solennel sur la chanson Soleil Soleil. Un duo de Voyou et November Ultra. C’est d’ailleurs sur cette réunion que nous nous apprêtons à quitter l’île de Voyou et ses minuscules. Nous en profitons pour vous rappeler que Voyou est en tournée dans toute la France avec un nouveau passage par Paris le 31 janvier 2024 à l’Olympia. MELANIE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Maisie Peters au Trianon

Maisie Peters au Trianon, Paris, en 2023 | © Cyrielle Poilpré

Le 3 mai 2023 s’est tenue une battle impressionnante au Trianon : Maisie Peters vs. son public. Qui chantera le plus fort ? Dans le cadre de sa toute première tournée européenne intitulée “Maisie takes Europe”, la chanteuse britannique Maisie Peters s’est produite au Trianon le 3 mai dernier. Le concert était sold out et le public semblait l’attendre comme le Messie. Récit d’un concert collectif. Mia Wray, une première partie à la voix puissante et captivante Chanteuse australienne multifacette, Mia Wray a été choisie afin d’assurer les premières parties des concerts européens de Maisie Peters. Une chose est sûre, cette artiste autodidacte en aura surpris plus d’un ce soir. En effet, sa voix profonde vient nous saisir et nous accrocher jusqu’à la fin de son set. Accompagnée de ses deux musiciens, la jeune femme aux yeux cernés de paillettes arrive sur la scène du Trianon avec un sourire communicatif. Il s’agit d’ailleurs de son premier concert à Paris et elle ne manquera pas de nous faire savoir à quel point elle est heureuse d’être ici. En guise d’ouverture, elle nous propose son premier single, Work for me (2020). Et dès le début, sa puissance vocale fait l’unanimité dans le public. Les regards sont tous posés sur elle tandis qu’elle se déhanche au rythme de la musique, se baladant sur tout l’espace que la scène lui offre.  Alors qu’elle s’apprête à jouer son troisième morceau, Needs, Mia précise qu’elle souhaite dédier ce titre à toutes les personnes ayant souffert de partenaires sexuels « pas très doués ». Fou rire assuré! D’ailleurs ses interventions sont nombreuses. Elle demandera notamment un peu plus tard si l’on pouvait voir ses tétons. Alors même qu’elle portait des cache-tétons et bien que cela lui soit égal.  Le public participe lui aussi, venant l’accompagner avec enthousiasme lorsqu’elle le demande ou allumant les flashs des téléphones lorsqu’elle présente Monster Brain, son dernier single sorti le 19 avril. Mia terminera son set avec Happy. Chanson qui nous a tant marquée que nous en avons encore des frissons ! Les applaudissements retentissent tandis qu’elle reste incrédule devant nous, répétant des « This is insane ! ». Elle quittera finalement la scène après avoir pris une photo avec le public, souvenir de son premier passage en France ! Mia Wray au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Des fans dévoués pour Maisie Peters Alors que seulement quelques chanceux ont été sélectionnés pour assister aux balances (durant lesquelles Maisie Peters a repris The Louvre de Lorde !), la salle comble est désormais débordante d’énergie. Et pour cause, le concert prévu aux Étoiles le 30 mars 2020 avait dû être annulé. Cela fait donc plus de 3 ans que les fans attendaient cette nouvelle date. Devant nous, Célia et Alix patientent elles aussi. Toutes les deux âgées de 25 ans, elles se sont rencontrées en faisant du RP (Role Play) sur la même plateforme. Célia a connu Maisie il y a plusieurs années sur YouTube avec ses chansons tristes qu’elle adore. Surtout Favourite Ex. Elle ajoute que ces chansons l’inspirent pour ses écrits ainsi que pour beaucoup de ses personnages de RP.  Alix l’a quant à elle découverte en première partie de Ed Sheeran au Stade de France l’an passé. Elles nous recommandent d’aller écouter Nina Nesbitt, une artiste écossaise dont l’univers musical est similaire à celui de Maisie. C’est d’ailleurs à son concert qu’elles se sont vues pour la première fois, alors qu’elles ne savaient pas qu’elles y assistaient chacune de leur côté ! La patience de tous finit par être récompensée puisque la chanteuse arrive peu après 20h30. Sur scène elle est accompagnée de sa guitare et de ses musiciens Joel, Tina et Jeezy. Le concert démarre et les fans n’attendent pas une seconde pour chanter avec elle, certains connaissant probablement la totalité de son répertoire. Alors qu’elle interprète Love Him I Don’t, des roses atterrissent à ses pieds et elle ne manquera pas de remercier son public pour l’attention. Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Maisie et Paris, une histoire d’amour Bien qu’elle se soit produite à plusieurs reprises à Paris, Maisie Peters fait sa grande première en tête d’affiche. En effet, auparavant elle était venue assurer les premières parties de Tom Walker (2018) et Ed Sheeran(2022). C’est donc dans sa ville préférée d’Europe qu’elle nous offre un show d’un tout petit peu plus d’une heure.  Vêtue d’un crop top noir « what about wendy » et d’un pantalon de sirène, elle est acclamée par son public durant tout le concert. Et elle nous le rend bien puisque, après nous avoir dit se sentir très connectée à notre capitale (allant même jusqu’à nous déclarer « You have rats, I am one !« ), elle interprétera exceptionnellement The List. Une chanson qui compte beaucoup pour elle. D’ailleurs c’est un gros coup de cœur pour nous aussi !  Ce soir, les fans sont au cœur du concert et chantent presque plus fort qu’elle ! La salle entière est debout et les gradins ne se reposeront pas une seule fois non plus. Les plus fervents chantent à plein poumons, ce qui fait sourire Maisie. Pour Brooklyn, elle s’amuse à changer les paroles afin de nous faire chanter « if you’re looking for the girl of your dreams, she’s in Paris with me« .  Maisie Peters au Trianon, Paris | © Cyrielle Poilpré Une symphonie de cœurs brisés Si vous connaissez Maisie Peters, vous savez probablement que ses chansons abordent souvent les thèmes des relations amoureuses, des ruptures, des cœurs brisés… Tout ce qu’on aime ! Son prochain album, The Good Witch, sortira le 23 juin ! À cette occasion, elle nous présente l’un de ses titres, You’re Just A Boy (And I’m Kinda The Man), et on est tout de suite convaincus ! Quelques chansons plus tard, elle lance son medley acoustique composés des chansons qu’elle considère comme les plus traumatisantes. On y retrouve notamment Glowing Review, Favourite Ex ainsi qu’une reprise de Dear John (Taylor Swift).  La communauté queer n’est pas oubliée puisqu’elle nous dédiera la chanson John Hughes Movie en fin de concert, avant de terminer par son dernier single, Lost The Breakup. Maisie reviendra pour le

TOUR D’HORIZON #4

Image à la une pour le Tour d'Horizon #4 parlant des Gardiens de la Galaxie 3, de congé menstruel, de l'Eurovision et du single "Overcome" de Nothing but Thieves

Nothing But Thieves, Les Gardiens de La Galaxie et bien d’autres font partis de notre Tour d’Horizon #4 ! On poursuit le mois de Mai avec un Tour d’Horizon #4 ! Parmi nos actus de la semaine, on reviendra sur le dernier Marvel mais aussi de la musique ou encore le congé menstruel. Nothing But Thieves – Overcome On débute ce Tour d’Horizon #4 par un énorme coup de coeur musical ! Découverts il y a quelques années avec leur excellent Amsterdam, Nothing But Thieves s’est depuis fait une place dans nos coeurs. Cette semaine, les britanniques sont de retour avec un nouveau single : Overcome.  Dès la première écoute, on comprend que le titre va devenir un incontournable de l’été. En effet, la musique est entraînante et donne des envies de voyages. Même le clip nous emmène en road trip, c’est pour dire ! Côté paroles, on retrouve la patte Nothing But Thieves. Une touche d’espoir en plus ! Désormais, nous avons hâte de pouvoir entendre l’intégralité de Dead Club City dès le 7 juillet 2023. https://www.youtube.com/watch?v=TzTv976ghws Les Gardiens de la Galaxie 3 Mai est également synonyme de sortie du dernier volume des Gardiens de la Galaxies. Et à nouveau, James Gunn signe une très bonne réalisation. Dans ces nouvelles aventures, les Gardiens doivent venir en aide à l’un des leurs, conférant à l’équipe un véritable esprit de famille. On a également apprécié que le film revienne sur le passé de Rocket. De plus, comme toujours, les choix musicaux sont impeccables. Oui, on s’est permis de fredonner dans le cinéma, mais que voulez-vous, on ne peut pas s’en empêcher ! Concernant Adam Warlock (Will Poulter), nous avons d’abord été déçus par sa candeur. Puis, nous avons compris où voulait en venir James Gunn. Étant considéré comme une « création parfaite », il n’est autre qu’un enfant dans un corps d’adulte. Il se doit donc d’apprendre. Cela en tête, son évolution paraît donc intéressante. Désormais, on espère pouvoir le retrouver prochainement chez Marvel. https://www.youtube.com/watch?v=07a5jW2mEU0 Eurovision Ce samedi 13 mai avait lieu la 67e édition de l’Eurovision. Un événement à côté duquel nous ne pouvons décidément pas passer ! Certains d’entre vous se diront peut-être que c’est absolument ridicule mais on y déniche souvent des talents insoupçonnés. À titre d’exemple, nous avons pu y découvrir Duncan Laurence, Rosa Linn ou encore Måneskin ! N’oublions pas non plus que c’est grâce à l’Eurovision qu’ABBA a connu un succès planétaire. Si l’Ukraine a remporté l’édition 2022, il était impossible d’organiser le concours à domicile. Ce, pour des raisons de sécurités évidentes. C’est donc à Liverpool (Angleterre) que l’Eurovision a posé ses valises. D’ailleurs, si la soirée ne s’est pas tenue en Ukraine, le pays était bien au coeur de l’évènement. D’une part grâce à l’une des présentatrice, elle-même ukrainienne. La seconde, de part le choix des tenues vestimentaires. Et enfin, grâce au public et autres artistes qui n’ont pas hésité à assurer leur support. Alors pas de doutes, cette année encore, certains sont sortis du lot ! Parmi nos favoris comptait l’Italie, la Suisse ou encore la Suède. On a également apprécié My Sister’s Crown, l’hymne féministe des Tchèques Vesna. Un titre qui collait parfaitement à l’ambiance Eurovision avec sa superbe mise en scène. La Norvège nous a aussi tapé dans l’oeil avec le Queen of Kings de l’italo-norvégienne Alessandra. https://www.youtube.com/watch?v=ag8qxpvTTy0 Lille rejette le congé menstruel Impossible de poursuivre ce Tour d’Horizon #4 sans aborder ce qui se passe au sein de notre propre ville. Et oui, alors que l’expérimentation d’un congé menstruel pour les fonctionnaires de la ville avait été abordé, le conseil municipal de Lille l’a refusé. La raison ? Un congé menstruel renforcerait les discriminations à l’égard des femmes. Par ailleurs, Charlotte Brun, coprésidente du groupe majoritaire et adjointe au maire a tenu des propos loin d’être féministes. Selon elle, un tel congé amènerait « à donner raison aux hommes qui nous ramènent à notre condition naturelle en prenant le risque de renforcer les discriminations à l’embauche« .  Des propos qui nous choquent puisque d’autres pays ont déjà instauré le congé menstruel sans que cela ne pose problème. Le fait que Madame Brun ait ajouté qu’un tel congé « invisibiliserait certaines femmes durant cette période et les amènerait à une rupture de soins » nous laisse également sans voix. Car par là, on cherche à nouveau à mettre en compétition des femmes 100% valides à d’autres ayant des soucis de santé. Et personnellement, cela nous met dans une colère noire. Pour rappel, selon un sondage IFOP de 2022, 53% des salariées seraient victimes de règles douloureuses. Parmi elles, 35% affirment que cela les gêne durant leur travail. Étant nous-même concernée, on admet que travailler avec des crampes, migraines, fatigue et sensation de perte de connaissance, c’est le top ! Mais bon, ne frustrons pas les femmes à 100% de leur capacité pour 2 jours de congés ! Et vous, qu’elles actus ont fait votre Tour d’Horizon ? LA REDACTION SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris

Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel.  Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour

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