Banned Books Week : La semaine dédiée à l’interdit

Du 23 au 29 septembre 2018, les États-Unis célèbrent les livres interdits durant la Banned Books Week ! Cette semaine, la communauté littéraire américaine se rassemble autour de la Banned Books Week. Un événement dont on ne parle que très peu en France, et qui pourtant, vaut le coup d’oeil ! Qu’est-ce que la Banned Books Week ? Créé en 1982, la Banned Books Week est un événement annuel qui se déroule généralement la dernière semaine de septembre. Son but ? Dénoncer les méfaits de la censure qui augmente considérablement aux États-Unis dans les écoles, librairies et bibliothèques. Lors de cette semaine particulière, la communauté littéraire (bibliotécaires, libraires, éditeurs, journalistes, enseignants, lecteurs,…) fait le nécessaire pour mettre en avant la volonté de pouvoir accéder librement aux livres. La censure aux États-Unis Deux sortes de censures bien distinctes s’appliquent aux États-Unis : les banned books (livres censurés) et les challenged books (livres contestés). Là où l’interdiction est « légale » sur les premiers, ce n’est pas le cas des seconds. Une fois contesté, un livre peut voir son accès restreind dans des bibliothèques ou écoles par exemple. Autant dire que cela s’oppose directement au 1er Amendement de la Constitution des États-Unis qui prône la liberté d’expression. Parmi les motifs de censures récurrent reviennent les notions de violence, les points de vues religieux, la sexualité, l’éducation sexuelle ou encore le racisme. Et que dites vous du un-american ? Oui oui, en 2018, il est possible de faire interdire l’accès d’un livre s’il n’est « pas assez américain ». Affolant n’est-ce pas ? En 2017, ce sont 416 livres qui se sont vus bannis d’écoles, librairies et bibliothèques américaines pour diverses raisons. Parmi eux, notre dernier coup de coeur de l’année : The Hate U Give (Angie Thomas). Ses motifs vont de « langage offensant » à utilisation de drogue en passant par « caractère profane ». Au Texas par exemple, il est nécessaire de donner un accord parental pour qu’un enfant emprunte le livre. Le roman Thirteen Reasons Why de Jay Asher à lui aussi été censuré car abordant le suicide. Les livres les plus contestés aux U.S.A Pour nous rendre compte du nombre d’oeuvres censurées, on a fait un tour sur le site de  ALA (American Library Association) qui il donne accès à plusieurs listes recensant les livres contestés. Notre petit côté féministe a immédiatement tiqué sur Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage (Maya Angelou), La Servante Écarlate (Margaret Atwood) et La Couleur Pourpre (Alice Walker). Les classiques littéraires sont aussi aux rendez-vous avec L’Attrape-Coeurs (J.D Salinger), Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Harper Lee) ou Gatsby le Magnifique (Francis Scott Fitzgerald). Plus étonnant encore, alors qu’un parc consacré au sorcier s’est implanté aux U.S.A, la saga Harry Potter de J.K Rowling a ses détracteurs. Les motifs ? Sorcellerie évidemment. S’y ajoute les termes « occulte », « satanique », anti-famille » et « violence ». On ne sait pas vous, mais on en ri encore. Banned Books Week : Quel programme ? Durant cette période la communauté littéraire fait particulièrement preuve d’inventivité. Alors que les libraires dédient des vitrines aux livres bannis et contestés, d’autres organisent des débats et conférences. On avoue avoir complètement craqué pour la vitrine du Skylight Books (Los Angeles) qui a carrément mis en scène un bûcher. Si pour l’occasion les américains sont bien décidés à montrer leur soutien à la liberté d’expression, et ce, qu’elle soit peu orthodoxe ou impopulaire, la France ne suit pas le mouvement. Pour vivre l’événement au plus près, il vous faudra donc vous rendre aux États-Unis, ou, profiter de l’une des conférence donnée – au plus près – en Angleterre. View this post on Instagram Banned Books Week #bannedbooksweek A post shared by Skylight Books (@skylightbooks) on Sep 29, 2017 at 3:52pm PDT Bien sûr, la Banned Books Week ne se déroule pas uniquement dans les rues. Sur les réseaux sociaux, les croisillons #BannedBooksWeek et #BannedBooksWeek2018 permettent à tous de participer à sa propre échelle. Pour cela, il vous suffit simplement de partager une oeuvre bannie ou contestée. Si vous manquez d’inspiration, pas d’inquiétude, les organisateurs ont tout prévu en lançant cette année la thématique Banning Books Silences Stories. Speak Out ! Une trame qui implique la nécessité de parler ouvertement d’histoires que d’autres veulent faire taire. Alors, prêt(e)s à lire et partager des livres interdits ?

[FEMMES INSPIRANTES] Emma Watson : De Harry Potter à l’ONU

Image à la UNE article Emma Watson

Femme de valeur, Emma Watson a parcouru du  chemin depuis Harry Potter. Actrice, mannequin et féministe, Emma Watson est aujourd’hui l’une des femmes les plus en vogue. On vous explique pourquoi elle est l’une de nos inspirations quotidiennes. Emma Watson : Des rôles de femmes fortes. À travers chacun de ses rôles, Emma Watson s’est rapidement forgée l’image d’une femme forte et inspirante. En incarnant à l’écran Hermione Granger, Emma a influencé de nombreuses petites filles – dont celles que nous étions, on l’avoue-. Suivant les aventures de la sorcière et ses amis, nous avons appris que l’intelligence n’est pas une honte et qu’elle permet de se tirer de situations périlleuses. Les années s’écoulant, l’enfance à laissé place à l’adolescence avec Le Monde de Charlie (2012) et The Bling Ring (2013). Suivant toujours son parcours, nous sommes à notre tour devenues adultes et avons évolué au gré de ses films. Tantôt, nous avons été compatissante pour Ila (Noé) et sa stérilité. Tantôt, nous avons éprouvé de la méfiance à l’égard de la technologie et des réseaux sociaux (The Circle). Évidemment, nous sommes retombées en enfance avec Belle et son amour des livres dans La Belle et La Bête. Qui d’autre aurait pu tenir le rôle aussi bien qu’elle ? Daniel Brühl & Emma Watson dans « Colonia » Plus mature et désireuse d’interpréter des femmes fortes à l’écran, Emma nous a bluffé avec Colonia (2016). Dans la peau de Lena, elle nous renvoie l’image d’une jeune femme prête à tout pour sauver son petit ami (Daniel Brühl), retenu prisonnier par la police secrète de Pinochet. Avec Régression, elle impressionne également par son interprétation d’Angela, fille accusant son père d’agression sexuelle. Un combat pour l’égalité des droits Réputée pour ses prises de positions féministes depuis quelques années, Emma Watson a su montrer qu’il ne s’agissait pas d’un mouvement engendrant la haine. Comme elle l’explique si bien, le féminisme n’est pas une détestation des hommes mais une attitude positive vers l’égalité des sexes. Ces mots nous ont d’ailleurs conforté dans notre vision du féminisme. Nommée ambassadrice de bonne volonté par l’ONU Femmes (Un Women) en 2014, Emma Watson a appelé hommes et femmes à faire de l’égalité des sexes une priorité lors d’un discours donné au siège des Nations Unies (Washington). Ce discours donné dans le cadre de la campagne HeForShe a d’ailleurs été approuvé par Malala Yousafzai, la jeune prix Nobel de la Paix. Préoccupée par la question de l’éducation des jeunes filles dans le monde, l’actrice n’a pas hésité à se rendre en Afrique et au Bengladesh, mais aussi en Uruguay où elle a incité les femmes à prendre part à la vie politique. Dernièrement, Emma Watson a montré son soutien à Time’s Up, une initiative visant à lutter contre le harcèlement sexuel, à Hollywood, mais aussi dans le reste des corps de métiers. Elle s’est notamment présentée vêtue de noir en présence de l’activiste britannique Marai Larasi sur le tapis des Goldens Globes. Côté Royaume-Uni, Emma a reversé 1,4 million de dollars au Fonds pour la justice et l’égalité mis en place à l’occasion des Bafta, et qui est nul autre que l’équivalent anglais de Time’s Up. Emma Watson et Marai Larasi lors de la cérémonie des Golden Globes Son club de lecture féministe Emma Watson, est, tout comme certains des personnages qu’elle incarne une férue de lecture. De cette passion, né en janvier 2016 son club de lecture dédié à la littérature féministe. Nommé Our Shared Shelf, il permet à l’actrice de partager avec ses fans ses lectures faites dans le cadre de son développement personnel. Aujourd’hui, il compte plus de 21 000 membres venus des quatre coins du monde. Parmi les lectures sélectionnées par l’actrice se trouvent Les Argonautes (Maggie Nelson), Persepolis (Marjane Satrapi), Le Pouvoir (Naomi Alderman), La Couleur Pourpre (Alice Walker) ou encore Les Monologues du Vagin (Eve Ensler). En complémentarité de ce club de lecture, Emma Watson est aussi devenue une Book Fairies. Ainsi, dès qu’elle en a l’occasion, elle cache des livres un peu partout dans le monde. Peut-être vous souvenez-vous de La Servante Écarlate (Margaret Atwood) déposée dans les rues de Paris lors de sa venue pour la promotion de son dernier film en date : The Circle. Emma Watson lisant « Les Monologues du Vagin » Chaque jour, Emma Watson nous donne envie d’ouvrir un nouveau livre afin d’en apprendre davantage sur nos sociétés. Page après page, elle insuffle une détermination dans nos actions et nous donne envie de montrer au monde qui nous sommes. Et vous, que retenez-vous d’Emma Watson ?

Series Mania : Compétitions, invités, avant premières, on vous dit tout

Le 28 Mars, le Festival Séries Mania qui se déroulera du 27 avril au 5 mai, a dévoilé sa programmation lors d’une conférence au Nouveau Siècle de Lille.  30 jours avant le lancement, l’équipe de Séries Mania s’est réunie au Nouveau Siècle pour nous faire part du programme des festivités. Séries en compétitions, jurys, projections en avant première, invités d’honneur : Les Insouciantes vous disent tout ce qu’il faut retenir de cette première édition lilloise. Présence d’un jury international Séries Mania sera un lieu de compétition. Évidemment, qui dit compétition, dit jury international. À la présidence de cette édition 2018, c’est Chris Brancato (X-Files, Hannibal, Narcos) qui fait l’honneur de sa présence. Il sera accompagné par la co-créatrice et productrice Maria Feldman (False Flag, Absentia), l’actrice, scénariste et réalisatrice Maria Schrader, l’acteur Clovis Cornillac (Central Nuit, Chefs) et le romancier Pierre Lemaître (Au revoir là haut). Les séries en compétition Lors du festival, les compétitions se déclineront sous plusieurs formes : Compétition Officielle, Compétition Française, Panorama International, Marathon Comédies, Formats Courts et Prix du Public. La Compétition Officielle verra s’affronter dix séries en provenance du monde entier et jamais diffusées. Ont été choisi : Ad Vitam (France), American Woman (U.S.A), An Ordinary Woman (Russie), Autonomies (Israël), II Miracolo (Italie/France), Mystery Road (Australie), On the Spectrum (Israël), The Rain (Danemark), The Split (Royaume-Uni) et Warrior (Danemark). https://www.youtube.com/watch?v=-xlzZDgjPS8 La France regorgeant de séries, Séries Mania en a sélectionné huit qui s’affronteront dans une compétition nationale. Parmi elles, deux adaptations de romans : Aux Animaux la guerre (Nicolas Mathieu) et Maman à tort (Michel Bussy). Tirée de la série britannique The Fall de Allan Cubitt, Insoupçonnable mettra quant à elle en scène Melvil Poupaud et Emmanuelle Seigner. Quand au Ad Vitam de Thomas Cailley avec Yvan Attal et Niels Schneider jouera sur deux fronts, concurrents à la fois dans la catégorie officielle et nationale. Seront également de la partie Kepler(s), Vingt-Cinq et Nu. Cette dernière risque d’ailleurs de vous déstabiliser. Et pour votre plaisir, Thanksgiving sera diffusée en intégralité ! Grâce au Panorama International, ce sont dix-huit séries, dont trois en première mondiale qui seront jugées par des blogueurs. On retient notamment la présence de Kiri, série créé par le scénariste et dramaturge anglais Jack Thorne (Monstre Sacré) dont nous avions vu l’adaptation de A Christmas Carol au Old Vic Theatre en décembre dernier, ainsi que la diffusion en intégralité de la série anglaise Come Home de Danny Brocklehurst. Coté formats courts, neuf séries seront soumises à un juré professionnel constitué de Sophie Côté, Simon Bouisson, Philippe Buchet et Sophie Deloche, tandis que le panorama des formats courts sera jugé par un jury formé par des lycéens résidants dans la région Hauts-de-France. Les étudiants appelés à participer  Au terme d’une nuit marathon qui se déroulera au théâtre Sébastopol, les étudiants présents seront invités à voter pour leur série favorite. Cette soirée dédiée à la comédie vous proposera : Vingt-Cinq, Action Team (Royaume-Uni), A.P Bio (USA), Future Man (USA), High and Dry (Royaume-Uni), Idiomatic (Finlande), Kiki and Kitty (Australie) et Significant Other (Israel). Acteurs, créateurs, producteurs : ils seront présents C’est probablement la partie qui vous intéresse le plus, alors on cesse le suspens tout de suite. Lors d’un « Fan Club » qui se tiendra au Tri Postal durant toute la durée du festival, il vous sera possible de rencontrer vos acteurs favoris. Seront notamment de la partie le 28 avril l’équipe du Bureau des Légendes et le lendemain l’équipe de Skam France et Corinne Masiero (Capitaine Marleau). Le 3 mai, c’est Kad Merad (Baron Noir) qui se prendra au jeu des rencontres, puis, le 5 mai, l’équipe de Plus Belle La Vie prendra le relais. En assistant à des séances de projection de la compétition officiel, Emma De Caunes, Nathalie Baye, Géraldine Nakache, Dominique Besnehard, Eric Judor ou encore Jalil Lespert vous présenteront en amont leurs séries préférées. Séries Mania, c’est aussi des invités d’honneur. Pour l’occasion, le réalisateur Jeremy Podeswa (Game of Thrones, True Detective, Homeland, Borgia, Dexter) sera présent le 28 avril. Carlton Cuse (Lost, Bates Motel, The Strain, Colony) présentera sa nouvelle série pour Amazon Prime Video, Tom Clancy’s Jack Ryan le 30 avril. Viendront à votre rencontre la suédoise Sofia Helin (The Bridge) le 1er mai ainsi que la scénariste et actrice britannique Charlie Covell (The End of the Fucking World) viendra à vous le 3 Mai. Les amateurs de Dallas seront ravis d’apprendre que les 40 ans de la série n’ont pas été oubliés puisque Patrick Duffy (alias Bobby) aura droit à sa carte blanche le 2 mai. En votre compagnie, l’acteur reviendra sur sa carrière et présentera ses épisodes préférés de Dallas et L’homme de l’Atlantide. À noter que la projection d’ouverture, Succession, se fera en présence de Jesse Armstrong et Brian Cox et que bien d’autres personnalités telles que Bernard Kouchner, Melvil Poupaud, Emmanuelle Seigner, Lou de Laâge, Pasca Elbé, Marc Lavoine, Camille Lou ou encore Sofia Essaïdi font partis des invités. Des projections inédites  Ces quelques jours consacrés aux séries donneront aux festivaliers la possibilité de visualiser certains épisodes en avant première. Vous pourrez ainsi découvrir en exclusivité l’épisode 12 de la SAISON 1 de Capitaine Marleau : Double Jeu et l’épisode 22 de la SAISON 2 des Petits Meurtres d’Agatha Christie : Meurtre en Solde. Toujours côté français, vous pourrez déguster deux épisodes de la SAISON 6 de Candice Renoir. Pour avoir lu La Servante Écarlate (The Handmaid’s Tale) de Margaret Atwood, Les Insouciantes sont ravies de vous annoncer que ce n’est pas, un, mais les deux premiers épisodes de la SAISON 2 qui seront diffusés lors du festival. Il en sera de même pour  la SAISON 4 de Bron (The Bridge) et la SAISON 2 de Westworld. Les États-Unis à l’honneur grâce au Best of USA Séries Mania, c’est aussi la possibilité de mettre un pays à l’honneur tout en restant dans l’actualité. Ainsi, vous pourrez découvrir les deux premiers épisodes de 9-1-1, Barry, Here and Now, The Chi, The Good Doctor, The Looming Tower, The Marvelous Mrs Maisel, et, une série que l’on est impatientes de voir en raison de l’interprétation d’un double rôle pour J.K Simons, The Counterpart. Femmes et sociétés au coeur des préoccupations

Aller au contenu principal