Ant-man & la Guêpe : Quantumania (Avis avec SPOILER)
Ant-Man et la Guêpe : Quantumania pose les bases de la Phase 5 sans jamais décoller ! Le 15 février 2023 est sortie dans nos salles obscures Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Un film qui pose les bases de la Phase 5 du MCU sans trop se risquer. Attention, SPOILERS ! Une famille soudée Si Quantumania possède un scénario plutôt creux, il a au moins le mérite de présenter une famille unie. En effet, depuis le Blitz, Scott Lang (Paul Rudd) mène une vie bien rangée et n’a pas eu à ressortir son costume. Du moins, pas pour combattre des super-vilains. C’est donc un Scott heureux et ayant sorti son autobiographie que l’on découvre. De son côté, Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) a repris les rênes de l’entreprise Pym et développe de nouvelles technologies. Pour leur part, Hank (Michael Douglas) et Janet (Michelle Pfieffer) semblent avoir leurs plus beaux jours devant eux. Se greffe à eux la fille de Scott, Cassie (Kathryn Newton). Parfaitement intégrée à la famille, elle considère désormais Hank et Janet comme ses propres grands-parents. Elle travaille même à leurs côtés. Si bien que c’est son projet qui va les mener dans l’espace quantique. Malgré le fait que Janet ait caché ce qu’elle a vécu, les liens familiaux ne s’effritent jamais. Par exemple, Hank ne reproche pas à sa femme d’avoir eu une aventure pendant son absence. D’autant plus que lui aussi en a eu une. Plutôt que de les séparer, chaque nouvelle épreuve semble au contraire les rapprocher. Idem pour Scott dont l’amour profond pour sa fille lui ferait faire n’importe quoi. L’inverse est aussi vrai. On sent également combien la jeune femme compte pour Hank, Janet et Hope. D’ailleurs, le lien entre les cinq membres de la famille est d’autant plus important qu’il permet de résoudre leurs problèmes. Janet Van Dyne (Michelle Pfieffer) et Hank Pym (Micheal Douglas) Des personnages féminins décevants Bien qu’elles soient représentées dans Quantumania, aucune ne brille à l’écran. Notons que c’est loin d’être la faute des actrices, mais plutôt d’un scénario ne leur donnant pas l’occasion d’exprimer leurs talents. Au regard de ce dernier, seule Michelle Pfeiffer sort légèrement du lot. En effet, dès les premières minutes, on comprend que Janet va être le fil conducteur de ce volet. Pourtant, là où on pourrait en avoir davantage sur la première guêpe, l’effet tombe à plat. Après 30 ans passés dans l’espace quantique, on espérait un peu plus qu’une anecdote sur d’anciennes relations sexuelles avec Lord Krylar (Bill Murray) et une intrigue sur une amitié avortée en raison de la véritable nature de Kang. Prenons ensuite le cas de Hope. Si le nom de la Guêpe est bien sur l’affiche, le personnage n’a jamais été aussi creux. Hope semble seulement enfiler son costume pour lancer ses piqûres sur ses ennemis et apparaître durant le plot-twist final pour sauver les fesses de Ant-Man. Moment qu’on avait vu venir à des kilomètres. Rien de bien glorieux donc. Par ailleurs, Cassie est présentée comme ayant une grande intelligence et étant activiste – elle se bat pour les droits des « réfugiés du Blitz » -. Malheureusement, c’est à peu près tout. On sent que l’on se trouve dans les prémisses de cette nouvelle super-héroïne qui n’a pas encore de nom. Car si elle enfile un costume aux mêmes capacités que Ant-Man et la Guêpe, le nom de Stature n’est jamais évoqué. Logique nous direz-vous, puisqu’elle n’est censé prendre ce nom qu’en rejoignant les Young Avengers. Pourtant, les Studios Marvel assurent qu’aucun projet les concernant n’est au programme. Enfin, on passe le sujet de Jentorra qui apparaît à peine à l’écran pour se battre auprès des super-héros. S’il y avait du potentiel, il n’a absolument pas été exploité. Scott Lang (Paul Rudd), Cassie Lang (Kathryn Newton) et Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) Kang : Un conquérant pas si terrifiant Précédemment révélé dans la première saison de Loki, l’arrivée de Kang dans le MCU était très attendue. Apparu sous les traits de Celui qui Demeure, Jonathan Majors avait fait une très bonne impression. Malheureusement, ça ne suffit pas dans Quantumania. En effet, si Kang le Conquérant annonçait un antagoniste à la hauteur de Thanos, il a été aussitôt expédié aux oubliettes. Car, à moins que la première scène post-génerique n’évoque la mort de Celui-qui-demeure, Kang le Conquérant serait bien mort. Dans la mesure ou il a fallu une armée de super-héros pour venir à bout de Thanos, quelques fourmis ne devraient pas suffire à arrêter Kang. Autrement dit, on aurait préféré que Kang parvienne à s’échapper de l’espace quantique pour se retrouver sur Terre. De ce fait, la suite du programme aurait été des plus intéressante. Mais que voulez-vous, Marvel semble bien dans son schéma de toujours faire gagner le héros à la fin ! Toutefois, rien à dire sur la performance de Jonathan Majors. On a donc hâte de le revoir dans cette Phase 5. D’autant plus qu’avec Kang, l’acteur va pouvoir endosser plusieurs costumes. Jonathan Majors alias Kang Le Conquérent Dans l’ensemble, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania se laisse regarder mais n’offre pas grand chose à se mettre sous la dent. Espérons que ce premier aperçu de la Phase 5 est une mise en bouche un peu à part pour poser les bases de l’ère Kang. Et vous, qu’avez-vous pensez de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
MCU : La phase 4 dévoilée au San Diego Comic Con
Black Widow, Thor 4, The Eternals, What if… ? Le 20 juillet, Kevin Feige est revenu sur la phase 4 du MCU lors d’un panel donné au San Diego Comic Con.
Avengers Endgame : Entre émotions et déception
Un peu plus de dix ans après les débuts d’Iron Man (2008), Avengers Endgame boucle la boucle. Réalisé par Anthony et Joe Russo, cet opus réunit vos héros favoris dans l’espoir de vaincre Thanos. Un an après Infinity War, Avengers Endgame est dans nos salles. Que vaut la 22ème production des Studios Marvel sortie le 24 avril ? Voici notre avis AVEC SPOILER ! Avengers Endgame : La secousse émotionnelle Contrairement à ses prédécesseurs, Avengers Endgame verse dans l’émotion plutôt que l’action. Dès les premières minutes, le film se concentre sur des héros meurtris par la disparition de trillion de personnes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun gère la défaite à sa façon. Clint Barton baigne dans le sang. Natasha Romanoff a du mal à gérer ses émotions. Thor est anéanti. Steve Rogers, malgré son chagrin, cherche à faire le bien autour de lui. Bruce Banner est en paix avec lui-même. Quant à Tony, il coule des jours paisibles dans un chalet avec Pepper. Qui dit émotion, dit performance. Et à ce petit jeu, Robert Downey Jr fait un sans faute. Une fois encore, l’interprète de Tony Stark nous attendrit autant qu’il nous émeut aux larmes par la justesse de son jeu. Mention spéciale pour le travail physique de l’acteur dont l’amaigrissement nous a fait frissonner. Mais il n’est pas le seul à briller. Paul Rudd offre un Scott Lang en plein détresse. À ses côtés, on vit crainte, douleur et soulagement. Quant à Natasha Romanoff (Scarlett Johansson), l’espionne ne nous est jamais apparue si ébranlée que dans Avengers Endgame. Ici, seule sa relation fraternel avec Clint Barton (Jeremy Renner) prime, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Seule ombre au tableau, celle que l’on nomme désormais Captain Marvel (Brie Larson) ne semble absolument pas affectée par la disparition de ses pairs. Un fait étonnant puisqu’elle demandait immédiatement des nouvelles de Fury dans la scène post-générique de son film. Pourtant, rien ne transparaît à l’écran. La raison ? La demoiselle à bien d’autres préoccupation que la souffrance terrienne. Pas présomptueuse du tout cette Carol Danvers. Poursuite d’une phase féministe Vous le savez, depuis quelques années maintenant, les Studios Marvel et Disney ont décidé de mettre les personnages féminins en avant. Évidemment, Avengers Endgame ne déroge pas à la règle. Après Infinity War et son temps accordé à Gamora (Zoe Saldana) et Scarlett Witch (Elizabeth Olsen), c’est au tour de Black Widow et Nebula (Karen Gillan) d’avoir leur heure de gloire. Cette dernière nous fait la surprise d’être au coeur même de l’intrigue. Une chose à laquelle on ne s’attendait pas une seconde et qui nous a fait le plus grand bien. L’arc de Black Widow nous a quant à lui touché tout au long du film, nous la présentant aussi secouée qu’indomptable. Tout aussi étonnant, le fait d’avoir survendu Captain Marvel (Brie Larson) pour finalement la reléguer au second plan. Okoye (Danai Gurira) voit également son temps de jeu se résumer à de brèves apparitions. Quant au snap volontaire de Shuri (Letitia Wright), on le regrette franchement. En effet, la jeune femme aurait probablement pu aider les Avengers à trouver une solution sans faire patauger le film. Évidemment, on ne pouvait vous parler des femmes du MCU sans évoquer la bataille finale. La scène réunissant les héroïnes en un seul et même endroit à eu l’effet escompté puisque largement applaudie dans notre salle. On avoue pourtant lui préférer un instant centré sur Scarlet Witch. Désireuse de venger Vision, elle compte bien en découdre avec ses opposants. Ou plutôt avec Thanos. Et franchement, elle est absolument badass comparée à une Captain Marvel mis à mal par le titan en moins de deux. Des personnages risibles On l’avoue, après Ragnarok et Infinity War, on espérait un Thor (Chris Hemsworth) à son apogée. Pourtant, de divin et mature, il n’est plus que misérable et idiot. Même sa nouvelle apparence drôle sur le coup de la surprise devient lourde – sans mauvais jeu de mot – et lassante. Ainsi, au lieu de profiter d’un Dieu du Tonnerre admirable sur le champ de bataille, on tremble à l’idée de le voir tomber au combat tant il est incapable de briller. Avengers Endgame nous permet aussi de renouer avec le côté extravagant de Bruce Banner (Mark Ruffalo)… en pire. D’homme en conflit permanent avec Hulk, il devient rapidement un mélange des deux. Soit, le Professeur Hulk. Sur le papier, l’idée est bonne mais c’est la douche froide. Comme le dit si bien la Valkyrie (Tessa Thompson), on préfère ses deux autres apparences. Après cela, quasiment plus rien ne va. Lui autrefois si sérieux n’est aujourd’hui plus qu’objet comique. Heureusement, sa rencontre avec l’Ancien (Tilda Swinton) permet de renouer un peu avec le scientifique qu’on aime tant. On retient également son geste de bravoure afin de ramener les disparus à la vie. Quant au redoutable et conquérant Thanos (Josh Brolin), il n’a plus rien de tel. Il devient même tellement passif qu’on en vient à se demander s’il y a bien un vilain avant la bataille finale. Une virée dans les scènes cultes du MCU Vous en rêviez ? Marvel l’a fait. En compagnie d’Iron Man, Captain America et Ant-Man, on se replonge gaiement dans Avengers (2012). Pour notre plus grand plaisir, on découvre l’envers de l’arrestation de Loki (Tom Hiddleston). Une scène qui ne manque pas de piquant, signant un nouvel instant culte du MCU. Avengers Endgame fait également un clin d’oeil au Soldat de l’Hiver (2014) en détournant la scène de l’ascenseur. Toujours la même année, on file ensuite dans l’univers pré Docteur Strange pour un moment très agréable. Et cette fois, c’est Tilda Swinton alias l’Ancien qui revient à l’écran. Rocket et Thor nous ramènent quant à eux sur Asgard. Détruite durant le Ragnarok, la cité offre au Dieu du Tonnerre un instant avec sa mère, Frigga (Rene Russo). On revoit aussi rapidement Loki emprisonné ainsi que Jane Foster (Natalie Portman). Toujours dans l’espace, War Machine (Don Cheadle) et Nebula