Mignonnes : Une bande de filles en quête de liberté
Mignonnes suit cinq pré-adolescentes en quête d’émancipation. Une première réalisation signée Maïmouna Doucouré en salle depuis le 19 août 2020
Sex Education : la série Netflix sur le sexe positif
Sex Education, la nouvelle série de Netflix sur le sexe positif signée Laurie Nunn. Avec Sex Education, Netflix signe sa première réussite de 2019. Disponible depuis le 11 Janvier, cette nouvelle série britannique entremêle vie lycéenne et thérapie sexuelle. Le sexe positif Vous l’aurez compris, Sex Education a pour but de changer les mentalités en démystifiant les questionnements sur la sexualité. Comment ? Tout simplement en montant un cabinet de sexologie au sein même d’un lycée. Et qui de mieux placé que Otis Milburn (Asa Butterfield), fils de la sexologue Jean Milburn (Gillian Anderson) pour donner des conseils à ses camarades de classe ? Grâce à lui, les personnages – tout comme les spectateurs -décomplexent face à leurs problèmes. Sont notamment abordées les questions autour de l’impuissance, de l’apprivoisement de soi via la masturbation, la prise en considération d’autrui, du consentement ou encore du vaginisme. Ce dernier nous a d’autant plus touchée que l’une d’entre nous le connaît bien. En dehors du cadre lycéen, se révèlent les propres problèmes d’Otis dont l’ascendance est psychologique. Dans un premier temps, il fait face à l’impossibilité de se masturber, puis à des pollutions nocturnes. Vous saurez également pourquoi avoir un rapport sexuel peut lui déclencher une crise d’angoisse. Mais Otis n’est pas le seul à prodiguer des conseils. Son meilleur ami, Eric Effiong (Ncuti Gatwa) va profiter d’une soirée pour expliquer aux adolescent(e)s la bonne manière de faire une fellation sans craindre de vomir. On vous le garanti, Sex Education met en valeur avec un humour décapant le fait que le sexe ne soit pas du porno. Et pour cela, on leur tire notre chapeau. Sex Education et le féminisme Au cours des huit épisodes, Sex Education met en avant des personnages féminins aux caractères bien trempés. À commencer par Maeve (Emma Mackey). En plus d’être une brillante élève, elle est également féministe. Ses lectures ? Sylvia Plath, Virginia Woolf, Roxane Gay ou encore Charlotte Brontë dont elle a lu tous les livres enfants. Bonus : Sex Education montre un intérêt de Jackson pour ce genre littéraire, prouvant que le féminisme n’est pas réservé aux femmes. Cette série est aussi l’occasion de découvrir Ola. Interprétée par Patricia Allison, l’adolescente est pleine de surprises et ressources. Indépendante, les fuites d’évier ne lui font pas peur. Quant à son choix de costume trois pièces pour le bal, on approuve totalement. Tout à l’heure, nous mentionnions divers problèmes abordés dans la série. Sachez que ceux-ci ont aussi une portée féministe puisque Otis va apprendre à l’une des lycéennes qu’il est important de prendre du plaisir. Chose qu’elle n’avait absolument pas assimilée puisqu’elle simulait tous ses rapports et trouvait la masturbation solitaire honteuse. Masturbation que vous verrez d’ailleurs de manière suggérer. En parlant de rapports à l’écran, la série montre un couple lesbien en pleine action. Une série LGBT+ Sex Education se démarque par sa véritable liberté autour des questions d’identités et de genres. Traité à équité, les LGBT+ sont représentés à la fois dans la communauté estudiantine et l’entourage adulte. Là encore, leur sexualité n’est pas hétéronormé. On a d’ailleurs adoré les problèmes rencontrés par un couple lesbien qui ouvre complètement l’esprit sur ce qui peut se passer dans leur lit. En parlant de lesbien, la série nous montre un couple adulte sous les traits des mères de Jackson Marchetti (Kedar Williams-Stirling). Continuant sur sa bonne lancée, Sex Education prouve que le travestissement n’a rien de spécifique aux homosexuels. En effet, si Eric – ouvertement gay – aime se travestir, Otis se prête également au jeu afin qu’ils aillent ensemble voir un film LGBTI. Oui, LGBTI, car la série n’hésite pas à mettre en avant les intersexes dont on ne parle que très rarement. Par ailleurs, si leurs camarades pourraient se montrer sournois à leur égard, ce n’est pas le cas. Idem pour le père d’Otis, qui, s’il semble ne pas accepter ses choix, se révèle être un réel soutien pour son fils. Tout cela pour dire que cette normalisation fait un bien fou. Une bande sonore géniale Histoire de rester dans un cadre LGBTI, Laurie Nunn a fait le choix de mettre en avant la musique d’Ezra Fruman. En plus de plusieurs titres présents tout au long de la série, le chanteur queer apparaît sur scène durant l’épisode 7. À ces morceaux aux résonances actuelles, Sex Education oscille entre musique 60’s et 80’s. De Mannish Boy (Muddy Waters) à Take on Me (A-Ha) en passant par New Sensation (INXS), Road To Nowhere (Talking Heads) ou encore Boys Don’t Cry (The Cure), on ne peut s’empêcher de fredonner. Mention spéciale pour l’utilisation de This is the day des anglais The The dont on ne se lasse pas. Côté récent, ce sont Beth Dito, Génération X ou encore SLØFACE qui côtoient les compositions d’Ezra Fruman. https://www.youtube.com/watch?v=uX2i9sLP39U Et vous, qu’avez-vous pensez de cette série ? Pas encore vu, comptez-vous la regarder ? EDIT : La saison 2 débarquera sur Netflix le 17 janvier 2020!
Betrayal : L’ombre de soi-même vue par Pinter !
Un peu plus de 40 ans après sa première anglaise, Betrayal revient sur les planches du Harold Pinter Theatre du 6 mars au 1er juin 2019 avec une mise en scène de Jamie Lloyd. Le West End londonien regorge de pépites mais c’est sur Betrayal que nous avons jeté notre dévolu. Mise en scène de manière contemporaine et minimaliste par Jamie Lloyd, cette pièce revient non sans émotions sur les relations humaines et leurs non-dits. La pièce Betrayal – Trahisons en français – est une pièce directement inspirée de l’expérience personnelle d’Harold Pinter. En effet, il a lui-même eu des relations extra-conjugales qui se reflètent à travers cette oeuvre un peu particulière. En effet, elle débute deux ans après qu’Emma et Jerry aient mis un terme à leur liaison pour se clore aux origines de celle-ci. Mais ne dit-on pas qu’un « vrai livre se termine là où il doit commencer » ? À travers des mots simples et vifs, Betrayal s’attarde sur la relation des deux amants et de leur entourage. Son omniprésents l’importance de la famille, l’amitié indéfectible de Jerry pour Robert – le mari d’Emma -, ainsi que la désillusion de ce dernier face aux trahisons. Le tout, en eviron 90 minutes. Pour interpréter Emma, Jamie Lloyd a porté son choix sur Zawe Ashton. Récemment apparue dans la série Netflix Velvet Buzzsaw aux côtés de Jake Gyllenhaal, elle a aussi joué dans St Trinian 2. Le duo de meilleurs amis est quant à lui interprété par Chalie Cox (Une merveilleuse histoire du temps | Daredevil ) dans le rôle de Jerry et Tom Hiddleston (Crimson Peak | Only Lovers Left Alive) dans celui de Robert. Décor minimaliste pour une superbe mise en scène En restreignant les décors à deux chaises, une table, un plateau tournant et un mur, Jamie Lloyd oblige le spectateur à faire preuve d’imagination. Si ce fait peut être déroutant pour certains, il ne l’est pas pour nous qui avons l’habitude de ce genre de choix. Seul objet délimitant la scène, le mur se fait aussi oppressant que libérateur. En limitant les comédiens dans leur espace de jeu au moment clé, il resserre l’atmosphère, ne permettant plus qu’une concentration sur les corps tendus, tandis qu’en reprenant sa place initiale, il libère les ombres. Et les ombres parlons en justement. Les jeux d’ombres soignés sont superbes, habillant chaque scène d’une atmosphère à la fois singulière et intime. Tantôt, ils nous renvoient l’impression que la présence de Robert plane autour des deux amants. Tantôt c’est la solitude de cet homme qui transparaît alors que l’ombre d’Emma est projetée non loin de lui, tel un lointain souvenir de leur relation. Visibles ou ombragés, chaque corps a une disposition spécifique traduisant les non-dits du trio et la présence continuelle de chacun dans les esprits. Appréciable aussi le plateau tournant tel les aiguilles du temps filant au gré des liaisons et trahisons. On retient notamment une scène. Tandis qu’Emma et Jerry discutent au centre du plateau, assis sur une chaise, Robert, son enfant dans les bras, tourne autour d’eux, semblant complètement impuissant face aux événements. Ainsi, il semble vouloir coûte que coûte se raccrocher à ce qui représente le mieux sa famille. Charlie Cox (Jerry) ainsi que Tom Hiddleston (Robert) & Zawe Ashton (Emma) sous forme d’ombres dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal : une pièce tout en émotion Quelle plus belle manière d’intensifier les émotions que d’impliquer l’absent dans les scènes des autres ? Ainsi, Jamie Lloyd implique davantage le personnage de Robert. Peu présent dans l’oeuvre originale, son omniprésence l’oblige ici à devenir le propre spectateur des trahisons de sa femme et son meilleur ami. Ce choix donne d’ailleurs l’impression de découvrir la relation d’Emma et Jerry à travers les yeux de Robert, et inversement. Poussant sa réflexion plus loin encore, le metteur en scène inclut parfois Robert dans les scènes où les deux amants batifolent. Une situation quelque peu comique puisque, si l’on est parfaitement conscient de son absence, lui brille par sa présence. Évidemment, Tom Hiddleston a parfaitement compris ce qu’on attendait de lui et n’hésite pas à réagir aux paroles de ses compères. Colère, aversion, tristesse, tout se manifeste à travers son regard ou un geste sans qu’il n’ait à ouvrir la bouche. Zawe Ashton et Charlie Cox sont exactement dans la même posture, jouant tantôt d’expressions faciales, tantôt de réactions physiques. En somme, le trio fonctionne parfaitement, nous faisant passer du rire aux larmes en un claquement de doigt. Zawe Ashton (Emma) and Tom Hiddleston (Robert) dans Betrayal | © Marc Brenner Betrayal c’est aussi différentes phases de l’amour. Avec Emma et Jerry, on retombe dans l’insouciance d’une relation naissante. À l’opposé, Emma et Robert déchantent et se déchirent. Les corps se cherchent, puis se repoussent. Les visages se tendent. Le désir s’évanouit. On le voit d’ailleurs explicitement lors d’une transition où le couple s’embrasse, cherchant précipitamment le contact de l’autre avant d’y mettre brutalement fin. À noter que le consentement implicite entre les comédiens, apporte une certaine douceur à cet instant déconcertant. Enfin, les silences du trio en disent long sur les non-dits de chacun face aux événements. Nos Conseils On préfère vous mettre en garde sur le fait que les oeuvres d’Harold Pinter sont influencées par le travail de Samuel Beckett. Il se peut donc qu’apprécier la pièce à sa juste valeur soit difficile car les nombreuses pauses dans les dialogues peuvent engendrer des longueurs. Dans le cas contraire, si vous êtes amateur•ice du théâtre de l’absurde, foncez car nous ne nous sommes pas ennuyées une seule seconde. Par ailleurs, si vous n’êtes pas bilingue, n’hésitez pas à vous procurer la pièce avant votre voyage. Bien que le texte soit en anglais courant, la lire en amont permet d’éviter les problèmes de compréhension. En plus, elle est très courte et se lit en un rien de temps, et ce, notamment grâces aux courtes répliques permettant un enchaînement agréable. Pour notre part, nous l’avons lu en français – non bilingue – et avons tout compris sur place. Avis aux lillois qui comptent faire le voyage, si vous ne souhaitez pas vous ruiner, Trahisons est disponible (en VF) dans deux médiathèques de la MEL. Images issues du n° spécial de : « L’avant-scène théâtre » | 1982 | Médiathèque Jean-Lévy, Lille Betrayal : Récompenses & nominations Si la pièce dirigée par Jamie Lloyd a récemment
Nos bandes-annonces de la Semaine #6
Bird Box. Une femme d’exception. Vox Lux. The Front Runner. Découvrez nos bandes-annonces de la semaine #6. Féminisme, thriller, action et biopic sont au rendez-vous dans nos bandes-annonces de la semaine #6. Accrochez vous, on démarre ! Hunter Killer Débutons nos bandes-annonces de la semaine avec une adaptation du roman Hunter Killer de Don Keith et George Wallace. Derrière les manettes, Donovan Marsh nous entraîne dans les profondeurs de l’Océan Arctique et c’est loin d’être pour en observer l’habitat. Tout comme Kursk, ce film d’action se déroule dans un sous-marin. Mais là où ce dernier s’attarde sur un désastre, Hunter Killer nous mène au coeur d’un complot russe menaçant l’ordre mondial. Le commandant Joe Glass (Gerard Butler) devra donc faire appel à une équipe d’élite de Navy Seal pour venir en aide au Président Russe. À noter que Gary Oldman fait également parti du casting dans le rôle de l’amiral Charles Donnegan. EN SALLE LE 12 DÉCEMBRE 2018 Vox Lux Cette semaine, le deuxième long-métrage de Brady Corbet a dévoilé sa première bande-annonce. L’intriguant Vox Lux révèle le destin de Celeste. Rescapée d’une fusillade dans un lycée en 99, la jeune fille interprétée par Raffey Cassidy voit son destin basculer après avoir chanté à une cérémonie commémorative suivant la tragédie. Grâce à sa soeur (Stacy Martin) et son manager (Jude Law), l’adolescente va devenir une icône. La seconde partie du film nous dévoilera le présent de Celeste. Star internationale de la pop, la chanteuse, sous les traits adultes de Natalie Portman, apparaît aussi extravagante que tourmentée. Pourtant, derrière son look excentrique et ses yeux cernés de noirs et blancs pailletés, la diva ne parvient plus à allier célébrité et famille. Un film qui promet de nous plonger une nouvelle fois dans l’envers du décor comme a pu le faire récemment Bradley Cooper avec A Star Is Born. Et on l’avoue, on espère qu’il sera tout aussi percutant. Malheureusement, si nos amis américains auront la chance de le découvrir en salle le 7 décembre prochain, la France passe encore à côté de la plaque. PAS DE SORTIE FRANÇAISE Une femme d’exception Voici une bande-annonce qui ne nous a pas laissé indifférentes ! Après le documentaire RBG (2018), c’est la réalisatrice Mimi Leder qu’a inspiré l’icône de la pop-culture Ruth Bader Ginsburg. Une femme d’exception nous plonge dans les années 50 afin de suivre le parcours de cette avocate et membre de la Cour Suprême. Profondément féministe, la jeune femme campée par la britannique Felicity Jones devra lutter contre une société sexiste aux lois absurdes. Parmi elles, l’interdiction pour une femme d’avoir une carte bancaire à son propre nom. On ne vous en dit pas plus et on vous laisse déguster la bande-annonce ! EN SALLE LE 2 JANVIER The Front Runner Alors qu’auront lieu les Midterms – élections de mi-mandat – le 6 novembre aux U.S.A, The Front Runner vient de se doter d’une nouvelle bande-annonce. Porté à l’écran par le formidable Hugh Jackman, le sénateur américain Gary Hart a lui aussi droit à son biopic. À travers ce film, le spectateur pourra ainsi en apprendre davantage sur le favori à la prise de tête du parti démocrate U.S en 1988 forcé de se retirer suite à des révélations sur sa vie privée. Sont également de la partie J.K Simmons, Vera Farmiga, Alfred Molina, Sara Paxton, Ari Graynor ou encore Kaitlyn Dever. EN SALLE LE 16 JANVIER L’empereur de Paris Nos choix manquent cruellement de cinéma français ? Vous avez certainement raisons. Attardons-nous donc un peu sur L’empereur de Paris. Un titre non anodin puisque, si à cette époque, Napoléon était Empereur de la France, il n’était pas celui de Paris. Dans cette nouvelle production mettant en scène l’une des légendes des bas-fond parisiens, Jean-François Richet retrouve son acteur fétiche, Vincent Cassel, afin de nous proposer une nouvelle vision de Eugène-François Vidocq. L’histoire sera donc celle de cet homme réputé pour s’être échappé des plus grands bagnes du pays. Un homme, qui, suite à un marché avec le chef de la sureté est même parvenu à rejoindre les rangs de la police afin de combattre contre la pègre. D’ailleurs, saviez-vous que Vidocq avait inspiré à Victor Hugo le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables ? EN SALLE LE 19 DECEMBRE Bird Box On termine notre tour d’horizon avec la première bande-annonce de Bird Box. Adaptation du roman éponyme de Josh Malerman réalisée par l’oscarisé Susanne Bier (Revenge), la nouvelle production Netflix ne sera autre qu’un thriller horrifique. Mère de deux enfants, Malori (Sandra Bullock) se retrouve confrontée à une chose mystérieuse ayant visiblement la capacité de se transformer en vos plus grandes peurs. Allez savoir pourquoi, on a étrangement pensé aux épouvantards de J.K Rowling. Afin de lui survivre, une seule solution : se bander les yeux. Autant dire qu’en plus de rassembler Sarah Paulson, John Malkovich et Jacki Weaver autour de Sandra Bullock, la bande-annonce promet de tenir les spectateurs en haleine. EN LIGNE LE 21 DECEMBRE Maintenant, dites-nous tout sur les bandes-annonces qui ont marqué votre semaine !
Comic Con de San Diego : les bandes annonces immanquables
Glass, Les Animaux Fantastiques, Nightflyers, Projet Blue Book . Quelles bandes annonces cinéma et séries ont été révélées lors du Comic Con de San Diego ? Moment propice aux révélations, le Comic Con de San Diego offre depuis jeudi 19 juillet de quoi réjouir les fans de petits et grands écrans. Les Insouciantes vous proposent de découvrir celles qui nous ont le plus marqué. Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald Lors de son panel au Comic Con de San Diego samedi 21 juillet, Warner Bros a révélé plusieurs bandes annonces. L’une des plus attendue(s) était évidemment celle des Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald. Les premières images nous renvoient vers un lieu familier : Poudlard. Vous y découvrirez un jeune Newt Scamander (Joshua Shea) et un Albus Dumbledore (Jude Law) enseignant. Le teaser nous fait ensuite transplaner entre ministère de la magie, Paris et bien d’autres lieux dans lesquels Newt et ses amis vont évoluer. Bonus, Nicolas Flamel fera bien parti de l’aventure sous les traits de Brontis Jodorowsky. GLASS Pour son nouveau thriller, M. Night Shymalan fait le pari fou de réunir ses deux plus grands succès : INCASSABLE (2000) et SPLIT (2016). La bande annonce s’ouvre sur la psychiatre Ellie Staple (Sarah Paulson) expliquant qu’elle a pour habitude de travailler sur des sujets se prenant pour des super-héros. À partir de là se dessine le chemin de ce film où Bruce Willis (David Dunn), Samuel L. Jackson (Elijah Price) et James McAvoy (Kevin Crumb) reprennent leurs rôles respectifs. Soit, un homme incassable, un second souffrant d’un syndrome d’os de verre et le dernier capable d’endosser 23 personnalités. Avec son casting cinq étoiles et son teaser prenant, Glass s’annonce déjà comme un incontournable de 2019. Aquaman Côté super-héros DC, nous avons eu droit entre autres à une bande-annonce (enfin) de Aquaman. Après avoir entre-vu le personnage de Jason Momoa dans Batman VS Superman et découvert dans Justice League, on le retrouve pour son film solo. On y découvre une partie de la jeunesse du super héros, et la guerre actuelle qu’engendre son demi-frère entre les terrestres et les Atlantes. Avec l’aide de Mera (Amber Heard), il va devoir faire face à son demi-frère et reprendre le trône d’Atlantis qui lui revient de droit. Les images sous l’eau et le graphisme de la cité de l’Altantis sont stupéfiantes. Bien sûr, l’humour est aussi au rendez-vous. Sorti du film 19 décembre 2018. Origin Côté séries, Youtube Originals a profité du Comic Con de San Diego pour dévoiler le premier teaser de Origin. En plus de signer les retrouvailles entre Natalia Tena et Tom Felton, cette nouvelle série est ni plus ni moins produite par les producteurs de The Crown et Lost. À l’instar de Passengers (2016), Origin envoie un groupe de personnes vers une nouvelle planète. Malheureusement, à leur éveil, ils se rendent compte que le vaisseau, en plus d’avoir été abandonné est endommagé. Si l’on comprend par le biais des images que les passagers cherchaient un nouveau départ, la réalité va vite les rattraper et les obliger à trouver le moyen de survivre dans l’espace. Nightflyers Possédant déjà son adaptation cinématographique, Nightflyers (Le Volcryn) de George R.R. Martin (Game of Thrones) à cette année droit à sa déclinaison en série. Réalisé par Jeff Buhler, Nightflyers apparaît comme un thriller psychologique sur fond de voyage dans l’espace. À travers ce trailer un poil angoissant se dessine le destin d’un équipage visant à intercepter un vaisseau spatial extraterrestre qui pourrait bien détenir la clé de la survie de la planète. Encore une série qui devrait ravir les fans de SF ! Project Blue Book On reste dans le surnaturelle avec le Projet Blue Book de Robert Zemeckis (Retour vers le futur, Contact,…). Basée sur des faits réels, cette série nous transportera dans les années 50 et 60 avec pour thématique des investigations autour d’OVNIS. La bande annonce révèle d’ailleurs que la série porte tout simplement le nom de code du programme top secret de l’US Air Force concernant ces apparitions suspectes. Afin de mener à bien les enquêtes, l’armée décide de faire appel à un brillant scientifique : le professeur J. Allen Hynek (Aidan Gillen). Prometteuse autant sur le plan psychologique que historique, Projet Blue Book risque d’être l’une de nos séries à sensation de l’hiver. Doctor Who Depuis la régénération du 12ème docteur, la – très – ancienne série Doctor Who ne cesse de nous réserver des surprises. La dernière en date : le prochain docteur sera une femme. Une première pour cette série originellement créé en 1963. Lors du Comic Con de San Diego, le public a donc enfin pu découvrir la bande annonce de la saison 11. Rempli de suspens, le trailer met en scène l’éveil de la nouvelle docteur et invite à la suivre pour de nouvelles aventures avec ses compagnons de route. Les plus attentifs auront surement remarqué que le nouveau logo de Doctor Who rappelle fortement celui d’un certain Docteur Strange. Il vous faudra cependant patienter jusqu’à octobre 2018, date de diffusion anglaise. Titans Attendu déjà pour ce printemps mais décalé à cet automne, Titans sera l’adaptation live du dessin animé DC Teen Titans, qui réunissait le célèbre acolyte de Batman, Robin, avec Cyborg, l’extra-terrestre Starfire, la télékinésite Raven et Changelin. On y voit la troupe combattant le crime la nuit, mais également une Raven perdu demandant de l’aide. Si aucune date de sortie n’est encore connue, la première saison devrait être diffusée cet automne sur la chaîne de streaming lancé par DC, DC Universe. Désenchantée On termine notre tour d’horizon avec le petit dernier de Matt Groening : Désanchantée. Avec pour slogan, « la vie, c’est pas un conte de fées« , le créateur des Simpsons et de Futurama propose de suivre la princesse Bean et ses deux acolytes, un elfe hédoniste nommé Elfo et son propre démon, Luci. Mais attention, Bean n’est pas une princesse comme les autres. En plus d’être alcoolique, elle compte bien nous faire suivre ses mésaventures. En attendant la diffusion de la série à partir du 17 août prochain sur Netflix, on vous laisse regarder cette bande annonce pleine d’humour. https://www.youtube.com/watch?v=v2AvnJ1rw9k&t=6s&frags=pl%2Cwn Si nous nous avons pris le parti de
Super Bowl 2018 : Les bandes annonces qu’il ne fallait pas manquer
Avengers Infinity War, Mission Impossible, Jurassic World, Star Wars. Quelles bandes annonces ont été révélées lors du Super Bowl 2018 ? Événement sportif le plus attendu de l’année aux États-Unis, le Super Bowl n’est pas seulement un match. Entre hymne national interprété par la chanteuse Pink et le show de Justin Timberlake, le Super Bowl est avant tout l’occasion pour les cinéphiles de découvrir pas moins de neuf nouvelles bandes annonces. Les Insouciantes vous disent tout ! Mission Impossible : Fallout Il y a quelques mois le tournage de Mission Impossible posait ses valises à Paris, intriguant les passants. Aujourd’hui, le Super Bowl nous a permis d’en découvrir les premiers extraits. Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 février, c’est donc un Tom Cruise dans la peau du désormais célèbre Ethan Hunt que nous avons retrouvé sur nos écrans. Au menu de cet opus intitulé Fallout : des courses poursuites, une avalanche de cascades et un voyage à travers le monde. Hâte de le découvrir dans les salles obscures ? L’attente risque d’être un peu longue jusqu’au 1er Aout 2018. Avengers : Infinity War C’est bien le Super Bowl que les studios Marvel et Disney ont choisi pour dévoiler la seconde et très courte bande annonce d’Avengers : Infinity War. Cette fois-ci, l’émotion est moins palpable, mais on sent la lutte contre le titan Thanos proche. Évidemment, tous nos vengeurs favoris ainsi que les Gardiens de la Galaxie sont de la partie dans une sorte de préparation au combat. En attendant la sortie d’Avengers : Infinity War le 25 Avril, les fans de Marvel pourront patienter avec Black Panther dès le 14 Février. À noter que ce dernier règne déjà sur le Box-Office américain en surclassant Captain America : Civil War et Batman VS Superman rien qu’en terme de préventes. Jurassic World 2 : Fallen Kingdom Pour ce cinquième volet de la série à succès américaine Jurassic Park, Jurassic World : Fallen Kingdom, Owen Grady (Chris Pratt) s’apprête à faire face à une nouvelle menace. Comme le révélait le premier teaser, Owen Grady et Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) organisent une expédition sur la Isla Nublar afin de sauver les dinosaures restants d’une éruption volcanique. On y voyait d’ailleurs Owen retrouver Blue, le raptor qu’il avait élevé. À travers cette seconde bande annonce sortie durant le Super Bowl, les dinosaures débarquent en Angleterre ou Benjamin Lockwood (James Cromwell) les a fait transférer dans sa propriété. Mis aux enchères, ils pénètrent les foyers. La panique se lit sur tous les visages et on a hâte d’en apprendre davantage. Librement adapté des romans de Michael Crichton, Jurassic World : Fallen Kingdom sortira le 6 Juin prochain. The Cloverfield Paradoxe Avec la diffusion de la bande annonce de The Cloverfield Paradoxe, Netflix s’est offert un véritable coup de pub. En effet, la plateforme de streaming a surpris tout le monde en annonçant la sortie imminente de son film dès la fin du Super Bowl sans passage en salle. Autant dire qu’avec 40 millions de dollars de budget, c’est du jamais vu à Hollywood. Troisième film de l’univers Cloverfield, ce nouveau long-métrage produit par J.J Abrams mêle science-fiction, épouvante et horreur. Reste maintenant à savoir si The Cloverfield Paradoxe vaut réellement le coup d’oeil ou s’il ne s’agissait là que d’un subterfuge de la part de Netflix pour faire parler d’eux. A Quiet Place Les films d’horreur ont eux aussi droit à leur promotion lors du Super Bowl, et cette année, c’est A Quiet Place (Sans un bruit) de John Krasinski qui s’est faufilé entre les publicités pour nous effrayer. Prenons donc la direction d’une ferme reculée dans le Midwest des États-Unis où vit une famille harcelée par un fantôme. Pas de cadre plus idéal pour une histoire de ce genre n’est-ce pas ? Oui, parce qu’il est bien question d’une présence venant perturber les habitants de la maison au moindre bruit. Pour les amateurs de films d’horreur, Sans un bruit sera à l’affiche à partir du 18 Avril. Juste au cas où, on vous déconseille de boire ou manger quoi que ce soit pendant la séance. Red Sparrow Adaptation du roman de Jason Matthews au titre éponyme, Red Sparrow (Le Moineau Rouge) s’attarde sur le destin de Dominika Egorova (Jennifer Lawrence), une jeune danseuse de ballet recrutée contre son gré par les services secrets russes. Au vu de la bande annonce, Red Sparrow s’annonce comme un thriller prometteur. Reste à savoir si les deux autres tomes de la trilogie auront eux aussi droit à leur déclinaison en film. En attendant, rendez-vous le 21 mars pour découvrir Jennifer Lawrence dans le rôle d’une espionne. À noter que Matthias Schoenaert et Jeremy Irons sont eux aussi au casting. https://www.youtube.com/watch?v=k0CcpKKUZoY Solo : A Star Wars Story Impossible d’évoquer les bandes annonces diffusées lors du Super Bowl sans évoquer le prochain Star Wars. Comme l’indique le titre, cette nouvelle production Disney sera centré sur le personnage de Han Solo. Le film reviendra sur ses jeunes années, et notamment, sur sa rencontre avec Chewbacca et Lando Calrissian. Avec ce spin-off, les fans de la franchise devraient être ravis de revoir ce personnage mythique à l’écran. Skyscraper Le Super Bowl nous offre une nouvelle dose d’action avec Skyscraper dont la première scène nous montre un Dwayne Jonhson cerné par un hélicoptère sur le toit d’un immeuble duquel il va sauter. Signé Rawson Marshall Thurber, Skyscraper s’annonce déjà comme un film d’action digne de La Tour Infernale ou Die Hard. L’histoire ? Will Ford (Dwayne Johnson), ancien membre du FBI et vétéran de guerre reconverti en responsable de sécurité des gratte-ciels est affecté en Chine. Malheureusement, ce qui s’annonçait comme un emploi tranquille va rapidement dégénérer et lui faudra alors rétablir sa réputation et tenter de sauver sa famille. Concernant la sortie française, nos amis américains auront le privilège de le découvrir un peu avant nous puisqu’il sera dans nos salles le 25 juillet. Dundee : la blague australienne Avec son casting 5 étoiles 100% australien, Dundee s’annonçait quelques semaines avant le Super Bowl comme une suite de la célèbre saga Crocodile Dundee. Mais voilà, si l’engouement autour du film réunissant Chris Hemsworth, Margot Robbie, Hugh Jackman ou encore Danny McBride dans le rôle du rejeton du