Live Report : Taylor Swift à la Défense Arena

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift est venue présenter sa nouvelle version du Eras Tour à La Défense Arena. Retour sur l’un des événements les plus attendus de l’année ! C’est face à 45 000 personnes par soir que Taylor Swift a fait le show pendant près de 3h15 ! Un spectacle à couper le souffle, tant par la prestance de la chanteuse américaine que par ses tenues et les chorégraphies parfaitement exécutées de ses danseuses et danseurs. Nous y étions les 4 soirs et avons encore du mal à redescendre ! The Eras Tour : la tournée fantasmée par les fans La mise en vente des billets pour le Eras Tour a fait plus de déçus que de chanceux. Il faut dire que le nombre de fans espérant obtenir leur précieux sésame était démesuré ! Selon Bathilde Lorenzetti (patronne de La Défense Arena), un million de connexions ont été recensées par concert. Une jauge bien au-delà des 45 000 places disponibles à la Défense Arena, alias, la plus grande salle couverte d’Europe. Cette très forte demande s’explique notamment par le fait que Paris soit la première ville du monde à découvrir les chansons du très attendu The Tortured Poets Department. Album sorti seulement quelques jours avant le passage de la star américaine en France. La tournée Européenne se voit donc affublée d’une nouvelle Era. Car, comme l’expliquera Taylor au début du concert, le Eras Tour a pour but de revisiter toute sa discographie, soit 18 ans de musique « One Era at a time ». Parmi les fans de Taylor Swift à Paris, près d’un tiers des spectateurs venaient de l’étranger. De quoi faire rager les fans français de la chanteuse dont le dernier passage en France remontait à 2011. Quelques fans aux regards désespérés ont donc tenté leur chance avec des pancartes « Cherche 1 place » tout le long de la file d’attente. Pendant ce temps, d’autres – une cinquantaine – ont passé la nuit devant l’Arena, désireux de se retrouver au plus près de l’artiste. Hors de question cependant de ne pas respecter le dress code des Swifties : paillettes, sequins, chapeaux ou encore tenues selon certaines Eras. On vous l’assure, il y en avait pour tous les goûts et les couleurs ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Par amour Paris Lors du tour américain de Taylor Swift, de nombreuses étoiles montantes de la scène pop ont foulé la scène du Eras Tour. Parmi elles : Gracie Abrams, Girl in Red, Haim, Phoebe Bridgers, Beabadoobee, Muna, Gayle, Owenn et Sabrina Carpenter. Une liste d’artistes très qualitative dont certaines font parties de nos coups de coeur ! Cependant, pour l’ouverture de son show en Europe, Taylor Swift s’est tournée vers l’une de ses amies de longue date : Hayley Williams. Une nouvelle qui a ravit les fans de Paramore. D’autant plus que le groupe n’avait pas joué en France depuis leur Olympia en janvier 2018 avec leur After Laughter Tour ! Alors merci Taylor Swift sans qui on espèrerait encore le retour du groupe. Mais après tout… Si l’on fait un mix des mots « Paramore » et « Taylor » cela donne « Partay » alors… Let’s Partay ! (faisons la fête) Lors de ces quatre soirs en première partie du Eras Tour, Paramore a principalement joué des titres très pop. Un fait sûrement dû au virage musical effectué avec de la sortie de After Laughter (2017). Soit l’album le plus pop du groupe et très loin des sons pop punk de All We Know Is Falling ou encore Riot!. En France, leur set ne comportera d’ailleurs qu’un titre de ce dernier, That’s What You Get. Parmi les titres joués, on compte aussi Brick By Boring Brick, ou encore le tant attendu (par les vampires) Decode qui sont extraits de l’album Brand New Eyes (2009). Des sons plus pop que rock tels que Still Into You ou Caught In The Middle posaient quant à eux l’ambiance pendant que Hayley Williams (chanteuse) dansait toujours aussi bien sur scène accompagnée de ses acolytes Taylor York (guitariste) et Zac Farro (batteur). Sans oublier le doux morceau, The Only Exception, qui aura permis (entre autres) à Hayley de pouvoir davantage montrer sa puissance vocale à la Défense Arena. Ces ouvertures de concerts pendant quatre soirs de suite étant remplies d’énergie et d’entrain de la part de Paramore, le public ne pouvait qu’être ravi. Ce, qu’il soit familier ou non de Paramore ! Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Un show hors compétition Taylor Swift n’est pas connue pour faire les choses dans la mesure et le Eras Tour n’y échappe pas ! Peu avant le début des festivités, un compteur s’affiche sur l’écran principal, annonçant qu’il ne reste plus que quelques minutes d’attente ! Dans l’Arena, la tension monte et les fans se mettent à crier alors que l’on se rapproche dangereusement de zéro ! L’entrée en scène de Taylor est encore plus surprenante en vrai qu’au cinéma ! Nous étions au Grand Rex pour la diffusion du Eras Tour l’an dernier et le live n’a rien à envier aux salles obscures. Les frissons nous parcourent déjà lorsque quelques danseurs s’avancent sur la scène, portant comme des coquillages ou des pétales de fleur géantes qu’ils manient avec élégance. Se repliant tous sur eux-mêmes, ils cachent l’entrée de Taylor Swift sur scène pour ensuite la révéler aux yeux de tous, comme un bourgeon qui fleurit enfin ! Le sourire sur les lèvres de la chanteuse est communicatif. Sa présence nous fait oublier tout le reste alors qu’elle commence avec une version courte de Miss Americana & the Heartbreak Prince. Même si vous ne connaissez pas les paroles, vous serez directement happé.e tant l’ambiance et la prestance de la chanteuse sont extraordinaires ! La salle entière résonne et enchaîne directement avec Cruel Summer, dont le premier bridge de la soirée sera hurlé par tous ceux dont la chanson leur est familière ! Il faut dire que l’américaine est réputée pour ses bridges très catchy, et nous plaidons coupables car on adore tout autant ces passages ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Dès le début du
Soirée nostalgique avec Kyo

Pour la seconde fois lors de cette tournée, Kyo a réussi à remplir le Zenith de Paris et ce à guichets fermés. Le 17 mars dernier, la tournée Le Chemin, 20 ans de Kyo s’est arrêtée au Zénith de Paris. Retour sur une soirée d’exception et de nostalgie ! Alice et nous Afin d’ouvrir la soirée, c’est Alice et Moi qui a performé sur la scène du Zénith de Paris. Autrice, compositrice et interprète française, elle a su nous transporter dans son univers aux sonorités électro-pop dès son arrivée. À noter que la jeune femme est une véritable touche à tout puisqu’elle supervise elle-même sa direction artistique, la réalisation de ses clips et son style vestimentaire. Si elle a débuté en 2017, c’est véritablement l’année dernière que l’artiste parisienne se fait remarquer avec son second album, Photographie (2023). On a également pu la retrouver lors d’un concert le 8 mars 2024 à la Cigale en tête d’affiche. N’oubliez donc pas le nom d’Alice et Moi car il s’agit là d’une grande artiste en devenir. Une entrée fracassante Avant que Kyo ne fasse son apparition sur scène, la tension monte grâce à des images rétrospectives de ces vingt dernières années. Images qui mettent clairement le public en haleine. Ainsi, leur entrée sur scène est fracassante ! Dès les trois premiers titres, le groupe pose les bases. Et quelles bases ! Trois titres, trois tubes. Le chemin, Je cours, et Dernière danse. On vous l’assure, le retour dans les années 2000 et bel et bien là. Mettre des mots sur l’émo (les maux) N’est-ce pas à travers les chansons que nous réussissons, pour la plupart, à extérioriser nos sentiments ? À nous sentir moins seuls ? Kyo l’avait parfaitement compris et a marqué une génération entière grâce à cela. Mettre des mots sur des maux donne un tout autre sens aux chansons. Aujourd’hui, c’est indéniable, Kyo est un groupe emo français. Surtout au niveau des textes. Leur premier album éponyme sorti en 2000 n’avait pourtant à l’époque pas connu un franc succès… Cependant, le second album, Le chemin (2003) va faire exploser leur carrière jusqu’à ce qu’ils restent graver dans nos mémoires. C’est d’ailleurs cet album que Kyo a choisi de célébrer en l’interprétant en entier lors de cette tournée anniversaire. La soirée des duos Bien évidemment, lorsqu’on parle de duo, on ne parle pas de nous lorsqu’on se se filme en concert et que l’on chante aussi fort que les artistes filmés. « Problème » que l’on a tous connu au moins une fois… Paris oblige, Kyo nous a réservé plusieurs duos de qualité au cours de cette soirée d’exception. À commencer par l’arrivée de Nuit Incolore afin d’interpréter la nouvelle version de Je Cours. Cloud a également rejoint le groupe sur la scène du Zénith pour chanter Je Saigne Encore. Enfin, la dernière invitée n’était pas des moindre puisque c’est Sita qui est venue surprendre la Kyosphère pour une version acoustique de Le Chemin. Kyo a proposé un concert rempli de surprises placé sous le signe de la nostalgie. Désormais, on se demande ce qu’ils vont pouvoir nous réserver pour leur Accor Arena le 7 juin 2025 ! @insouciantesmag Retour en images sur le concert de @Kyo (Officiel) au @Zénith Paris – La Villette le 17 mars dernier ! #kyo #dernieredanse #music #tiktokmusic #live #show #concertphotography #concert #zenithparis ♬ Dernière danse – Kyo RAINE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : James Arthur au Trianon

Le Bitter Sweet Love World Tour de James Arthur est passé par Paris début février. L’occasion parfaite pour découvrir l’album éponyme en live ! Le jour de la sortie de son dernier album Bitter Sweet Love, James Arthur est parti sillonner les routes pour débuter sa tournée mondiale, en commençant par l’Europe. Il s’est produit le 8 février au Trianon pour son unique date française. Retour sur une soirée riche en émotions ! Petite introduction… Vous connaissez probablement James Arthur comme le grand gagnant de X Factor (saison 9) en 2012. Pourtant, l’artiste écrit et enregistre ses chansons depuis ses 15 ans. En solo ou dans divers groupes. Aujourd’hui, il en est à son 5ème album solo, et en tournée dans le monde entier ! Bitter Sweet Love est un projet très personnel qui alterne entre la pop, l’indie mais aussi le rock. Le chanteur ayant enregistré cet album dans une période où il se sentait un peu déprimé, ce n’est donc pas surprenant d’y retrouver des thèmes assez sombres, mais toujours avec mots très accrocheurs ! Pour la première moitié de ses dates européennes, James Arthur a invité Neve à ouvrir ses shows. Nous avions découvert cette artiste il y a tout juste un an, en première partie de Ryan Mack aux Étoiles (Paris). Elle nous avait subjugués en quelques secondes ! Sa puissance vocale incroyable et ses chansons pop entraînantes restent en tête, si bien qu’elle a percé sur TikTok avec Want U Back quelques mois plus tard. Nous avons eu l’occasion de la revoir en première partie de Henry Moodie au Badaboum (Paris), puis pour son premier concert en headliner au Grace (Londres, UK) en septembre dernier. Et notre petit doigt nous dit qu’elle sera très bientôt de retour à Paris ! Restez à l’affut car son ascension va être rapide et nous sommes persuadés que son nom va être sur toutes les lèvres bientôt ! https://youtu.be/Zx7bA2M1Uow?si=37OHFPR_XGtEZt38 Une setlist variée pour un artiste très généreux Il est 20h30 pile lorsque le public accueille chaleureusement James Arthur sur scène. Celui-ci arrive avec une guitare électrique et des sons très rock, ce qui nous surprend très agréablement ! Le concert commence avec la chanson qui porte le nom de son album, Bitter Sweet Love. Le ton est tout de suite donné et le public est très enthousiaste. Les mélodies des chansons qui l’ont fait connaître plus d’une décennie plus tôt sont vite oubliées pour laisser place à tout un groupe de musiciens très en forme. Bitter Sweet Love à peine terminée, le chanteur en profite pour remercier son public, ce qu’il fera à de nombreuses reprises tout au long de la soirée. En effet, l’ayant annoncé quelques heures plus tôt sur ses réseaux sociaux, il a maintenu son concert contre avis médical. Souffrant d’une infection respiratoire, il nous prévient qu’il risque de perdre sa voix durant la soirée et qu’il va avoir besoin de notre aide ! Le concert reprend avec Blindside, très appréciée par le public mais un peu moins par la régie ! Le sol tremble à cause du public et les régisseurs sont obligés de maintenir leurs ordinateurs en fond de fosse ! S’enchaînent ensuite des titres de ses albums précédents, Empty Space (You, 2019) puis Can I Be Him (Back From The Edge, 2016). Il présente d’ailleurs ce titre comme étant sa chanson d’amour préférée ! La chanson qui suit a probablement fait partie de l’une de nos préférées de la soirée ! En effet, en la présentant comme étant une reprise qu’il a faite en compagnie de la chanteuse Anne-Marie, nous comprenons qu’il s’agit de Rewrite the Stars ! Cette chanson a été écrite par Pasek and Paul, originalement chantée par Zendaya et Zac Efron pour The Greatest Showman en 2017. Mais ce soir là, c’est Neve qui revient sur scène pour l’accompagner ! Et la performance de la chanteuse est à couper le souffle ! Un pur moment de magie. Naked et Train Wreck sont les deux prochaines à être interprétées. On sent que la voix du chanteur s’affaiblit un peu mais son public est toujours aussi motivé à l’aider ! Sa voix casse notamment sur Train Wreck. Les fans chantent alors les notes trop hautes à sa place. La seconde reprise de la soirée sera A Thousand Years (Christina Perri) ! Que de nostalgie en entendant cette chanson en live (qui nous rappelle notre passion pour Twilight !)… Mais l’émotion sera encore plus intense sur la chanson qui suit car James invite l’une de ses fans, Milly Kirk, sur scène afin d’interpréter Just Us. La jeune fille de 19 ans, originaire de Harlow (Essex), suit le chanteur depuis son passage à X Factor et l’a vu en concert près d’une centaine de fois ! Après que celui-ci ait accepté qu’elle chante à ses côtés, elle le rejoint pour la première fois sur la scène parisienne. Très émue, elle parvient toutefois à placer sa voix et le duo nous donne des frissons ! La dernière partie du concert est consacrée aux hits du chanteur : Cars Outside, Impossible, New Generation (coup de cœur), Lasting Lover et pour finir Say You Won’t Let Go. Après nous avoir remerciés une énième fois, il nous rappelle qu’il vit son rêve aujourd’hui grâce à notre soutien et notre amour ! Ne pensant pas réussir à finir ce concert, il termine en nous annonçant qu’il reviendra bientôt mais pour jouer dans des plus grandes salles ! Et nous serons très probablement de la partie. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, avez-vous écouté le nouvel album de James Arthur ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Live Report : Dylan au Trabendo
Dylan a enflammé le Trabendo le 3 février dernier ! Retour sur le concert de la nouvelle étoile montante. C’est à guichet fermé que la date parisienne du Rebel Child Tour s’est tenue le week-end dernier. Malheureusement, tou.te.s les fans n’auront pas eu la chance d’assister au concert de Dylan. Mais il n’y a aucun doute sur le retour de la chanteuse dans les années à venir ! Une artiste à surveiller de (très) près. Qui est Dylan ? Âgée de 24 ans, Dylan – de son vrai nom Natasha Woods – nous vient tout droit d’Angleterre, où elle a grandi entourée par la musique. Son nom de scène n’est autre que le prénom qu’aurait voulu lui donner son père si celle-ci avait été un garçon ! Fans de AC/DC, Guns’n’Roses ou encore Rainbow, ses parents l’initient très tôt au rock’n’roll. Elle est diagnostiquée à l’âge de 14 ans du syndrome d’Irlen (complexité à donner un sens à l’information visuelle), ce qui lui engendre beaucoup de difficultés à l’école. Elle préfère alors s’orienter vers la musique, observant son frère jouer de la guitare pour ensuite s’entraîner à son tour. Ben Weston, son ancien professeur de musique, fut un vrai mentor pour elle. Ils se sont rencontrés après qu’elle ait gagné une session d’enregistrement du haut de ses 11 ans. Mais ce n’est que quelques années plus tard, lorsqu’elle croisa à nouveau son chemin après avoir changé d’école, qu’il la prit sous son aile. Envoyant dans son dos un CD de sa musique au producteur Will Hicks (Ed Sheeran, Lily Allen), il permit à la jeune artiste de se faire un nom dans le monde de la musique. Purple, son premier EP, sort en 2019 et est suivi rapidement par un second, Red, en 2020. Dylan écrit sur ses expériences amoureuses, sur l’amitié : la passion, la colère, l’abandon. En 2022, elle revient avec un EP No Romeo, puis une mixtape, The Greatest Thing I’ll Never Learn qui atteint la 19e place du UK Albums Chart ! L’année dernière, elle sort le titre Liar Liar, en collaboration avec le groupe Bastille, qui compte plus de 5 millions d’écoutes sur Spotify ! Son dernier single, Rebel Child, donne son nom à une tournée mondiale qui a débuté fin janvier en Allemagne. https://youtu.be/SG6A59MW34o?si=AxaazUutBauT755N The Rebel Child Tour Après avoir performé en première partie de Bastille, Tate McRae, Ed Sheeran et Gayle, Dylan repart sur les routes mais en headliner cette fois ci ! Une seule et unique date est prévue en France : le Trabendo le 3 février. Pas étonnant que celle-ci affiche complet rapidement. Ayant écouté pendant des mois ses singles, nous ne pouvions faire l’impasse sur cette soirée ! En arrivant dans la salle parisienne, nous pouvons d’ores et déjà voir que le public (jeune et essentiellement féminin) est très en forme ! La fosse est pleine à craquer et chante à tue tête Born This Way de Lady Gaga. Le ton est donné, et on adore ! La première partie, assurée par Sody, est malheureusement déjà terminée à notre arrivée. C’est à 21h pile que les musiciens entrent en scène. Rosie Botterill à la guitare et Connor Hopkins à la batterie commencent seuls devant des fans en ébullition. Les paroles du premier titre de la setlist, qui n’est autre que Rebel Child, résonnent dans la salle avant même que Dylan ne fasse son apparition ! Lorsque l’artiste arrive enfin, les cris redoublent pour l’accueillir comme il se doit. En choisissant son dernier single pour débuter son show, la jeune anglaise impose tout de suite son assurance. La scène est petite mais la présence de Dylan en est tout l’inverse ! Rosie Botterill, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Les sonorités pop laissent place sur certains titres à des morceaux plus rock, notamment avec Girl Of Your Dreams, qui nous rappelle que Dylan ne veut pas seulement être une pop star ! La diversité dans sa musique est rafraîchissante et, bien qu’elle nous rappelle Taylor Swift ou Gwen Stefani à certains moments, on prend vite conscience de son originalité. Même si la jeune femme semble plus heureuse que jamais sur scène, elle n’en oublie pas moins son public. Tout au long du concert, les échanges se font nombreux ! Elle demande à ceux qui sont venus la voir comment ils vont, prend la main de certains, offre des mediators à d’autres… La communion s’opère très facilement et le public est comblé ! Elle prend notamment le temps d’expliquer la naissance de sa prochaine chanson, qui sortira ce vendredi, intitulée Alibi. Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine Dylan, Trabendo, Paris | © Raine On retiendra notamment de ce concert sa reprise de Unholy (Sam Smith, Kim Petras) ainsi que son titre Someone Else, que nous avons directement ajouté à nos playlists ! Et, même si elle nous a répété que « nothing last forever » dans sa dernière chanson, nous espérons que sa musique continuera encore longtemps à nous faire chanter ! Retrouvez nos photos de la soirée @insouciantesmag Retrouvez nos photos de @DYLAN au @Trabendo (paris) prises par @Raine Photographie ! #concertphotographer #musiclife #musiclive #gigphotography #insouciantesmag #paris #dylan #concert #concertphotography #livemusic ♬ Nineteen – Dylan La nouvelle chanson de Dylan, Alibi, sort ce vendredi ! Vous allez tenter ? CYRIELLE Rédactrice MES ARTICLES RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
The Vaccines électrisent le Trabendo!

The Vaccines offrent un concert mémorable au Trabendo ! Retour sur l’incroyable concert donné par le groupe londonien, The Vaccines au Trabendo à Paris le 30 janvier. Une soirée placée sous le signe du rock’n’roll pour notre plus grand bonheur ! Du rock venu tout droit du pays des kangourous. Avant l’arrivée des rockers britanniques, la soirée s’est ouverte avec les quatre jeunes australiennes de Teen Jesus and the Jean Teasers. Et quelle arrivée… L’ambiance rock prend directement avec le public. Les titres s’enchaînent et on ne s’en lasse pas. La découverte fait plaisir aux oreilles et à voir. Point bonus : Teen Jesus and the Jean Teasers est un groupe 100% féminin. Et ça, on adore ! Parmi les titres interprétées ce soir, on compte AHHHH!, Treat Me Better, I Don’t Want It ou encore Lights Out. On se doit aussi de souligner leur superbe reprise du Happier Than Ever de Billie Eillish. Une chose est sûre… nous allons suivre de près ces rockeuses. Teen Jesus and the Jean Teasers, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Un début de show qui pose le rythme En attendant The Vaccines, le public du Trabendo se montre chaud et impatient. Lorsque 21 heure sonne, les quatre musiciens entrent en scène. À peine les premières notes de Love to walk away, le public s’électrise et l’ambiance devient explosive. Le groupe enchaîne avec Wreckin’ Bar (Ra Ra Ra). Chanson que l’on retrouve dans l’un des épisodes de la mythique série britannique Skins. Pour les curieux, il s’agit de l’épisode 5 de la saison 1. Encore une fois, l’ambiance monte d’un cran. Troisième titre, troisième chanson phare : Your love is my favourite Band. Les chansons défilent et on reste hypnotisé par la voix et la présence scénique de Justin Young. Ce soir, The Vaccines sont heureux d’être sur scène, de partager ce moment avec nous. Ça se voit, mais surtout, ça se ressent. Puis, la chanson qui a permis au groupe de connaître le succès est jouée. On parle bien évidemment de l’excellent Post break up sex. Comme sur toutes les chansons, le public chante en choeur avec Justin. Le chanteur n’hésite d’ailleurs absolument pas à partager des petits instants avec le public en nous regardant droit dans les yeux. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Efficace et mémorable Le temps passe, l’ambiance ne redescend pas. Les titres s’enchaînent et font plaisir. En un claquement de doigt : c’est déjà l’heure du rappel. Les trois derniers titres sont là mais pas des moindres : Sometimes I swear (single mais aussi première chanson du dernier album Pick full of Pink carnations), Lunar Eclipse, et All my friends are falling in love. Sincèrement, à la fin de ce concert exceptionnel, c’est nous qui sommes tombés amoureux de The Vaccines. À peine sortis de la salle, on a déjà qu’une envie, les revoir sur scène. The Vaccines, Le Trabendo | © Mélanie Pierrat Et vous, aimeriez vous (re)voir The Vaccines sur scène ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Les Nuits de L’Alligator sont de retour !

Après trois ans d’absence, Les Nuits de l’Alligator sont de retour avec une programmation particulièrement réjouissante. Depuis le 23 janvier, Les Nuits de l’Alligator ont repris du service pour une 18e édition. Si janvier aura permis de partir à la rencontre dans diverses salles de France de Robert Finley et Nat Myers, février sera le moyen de partir à la rencontre de quatre nouveaux artistes. Gyasi et The Courettes En programmant Gyasi et The Courettes ensemble, Les Nuits de l’Alligator nous promettent une soirée des plus rock’n’roll. Gyasi (à prononcer Jassi) nous renverra tout droit dans les années 70. Période où le Glam Rock était roi, cassant tous les codes. Notamment grâce à David Bowie qui est l’une des sources d’inspirations du chanteur. En parallèle, le groupe brésilo-danois The Courettes profite de leur passage en France pour jouer en intégralité leur deuxième album Back in Mono (2021). Eux aussi insufflent un rock 60’s intemporel donnant envie de les découvrir en live. Venir écouter cet album pourrait bien donner envie d’entendre le prochain dont la sortie est prévue à l’automne 2024. Les deux groupes seront de passage par le Crossroad (La Rochelle) le 2 février, La Maroquinerie (Paris) le 7 ou encore au 106 (Rouen) le 9 février. Les Hauts-de-France sont particulièrement gâtés puisque l’Aéronef (Lille) les recevra le 8 février et La Lune des Pirates (Amiens) le 10 février prochain. D’ailleurs, The Courettes connaît déjà Lille car ils s’étaient produits à L’Imposture courant 2021. https://www.youtube.com/watch?v=NESESc22O8c Gypsy Mitchell et Muddy Gurdy Les Nuits de l’Alligator seront également un bon moyen de (re)découvrir l’un des pionniers du gospel funk psychédélique. Car s’il est aujourd’hui en solo, Gypsy Mitchell a fait ses gammes dans les années 70 en tant que guitariste et arrangeur de The Relatives. À ses côtés, vous replongerez dans tout ce qui fait le bonheur de la soul. Pour l’accompagner, le festival s’est tourné vers le groupe français Muddy Gurdy. Malgré leurs divergences musicales, le trio s’est tourné vers le blues. Un genre musical qui leur permet de conter des histoires où se mêlent territoires, paysages, époques, lieux et hommes. Cela étant dit, Tia Gouttebel (chant-guitare), Marco Glomeau (percussions) et Gille Chabenat (vieille à roue) n’auront certainement aucun mal à vous transporter dans leur univers. En plus de passages par La Vapeur (Dijon) le 30 janvier et La Maroquinerie (Paris) le lendemain, Gypsy Mitchell et Muddy Curdy auront encore 3 dates en France début février. Vous pourrez donc aller les applaudir à La Nef (Angoulême) le 1er, au Rocher de Palmer (Bordeaux) le 2, ainsi qu’au 106 (Rouen) le 3. https://www.youtube.com/watch?v=vKB_osLrSp0 Comptez-vous vous rendre à l’une des soirées des Nuits de l’Alligator en France ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
One Night of Queen, quand Gary Mullen imite Freddie Mercury

Le public du Zénith de Paris à été conquis par un véritable show le 16 janvier 2024 Freddy Mercury est-il toujours en vie ? Gary Mullen & The Works ont créé One Night of Queen, un tribute qui nous donne presque l’impression d’une résurrection. En 2000, Mullen a remporté le concours de talents Stars in Their Eyes avec son imitation vocale et visuelle de Freddie Mercury. Il joue aujourd’hui avec David Brockett à la guitare, Jon Halliwell à la batterie, Alan McGeoch à la basse et Malcolm Gentles aux claviers. Ensemble, ils ont performé au Zénith de Paris le 16 janvier 2024. De fan à imitateur, il refait vivre Queen sur scène Gary Mullen est un chanteur écossais de 50 ans. Admirateur de Queen depuis sa tendre enfance, il a créé un véritable hommage à ses idoles. Aujourd’hui, il transporte les fans de Queen à travers une véritable expérience musicale avec son spectacle One Night Of Queen. Au cœur de sa performance, il offre un contact authentique avec le public. Mullen ne se contente pas de chanter les classiques de Queen. La soirée devient inoubliable pour les fans grâce à ces petites interactions avec le public. Il échange des « tcheks » chaleureux et n’hésite pas à donner son écharpe au premier rang. Les couleurs LGBT prennent vie à plusieurs reprises au cours du spectacle. Freddie Mercury est une icône queer. C’est un des premiers LGBTQ+ à s’afficher ouvertement sur scène. Jouant entre 100 et 150 fois par an, Gary Mullen & The Works offrent un véritable show qui va bien au-delà de la simple reproduction musicale. Le spectacle ne se limite pas à la voix de Mullen. Les moments où d’autres membres du groupe prennent le devant de la scène sont aussi acclamé, que ce soit pour un solo de batterie ou pour des riffs de guitare emblématiques. C’est un hommage collectif à la virtuosité de Queen et à l’impact de leur musique. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Un spectacle a kind of magic, magic… Au moment où les premières notes de la deuxième chanson résonnent, la foule se lève. Pourtant, chaque spectateur est initialement installé dans un siège. L’ambiance commence fort. Le spectacle fait échos à de nombreux live de Queen. Les fameux « Ay – Oh » résonnent à travers la salle et le public répond en chœur comme lors du Live Aid de 1985. L’utilisation d’accessoires et de tenues emblématiques crée l’illusion d’un retour sur scène de Freddie Mercury. C’est réussi : l’expérience est immersive. Quelques minutes plus tard, lors de son interprétation de Love of My Life, la scène s’illumine de nuances bleues. La foule, balance la lumière de leur téléphone de gauche à droite. Le public participe à cette atmosphère mélancolique. Mullen conclut la chanson avec un touchant « Paris, je t’aime« . Il enchaîne avec Bohemian Rhapsody, encourageant le public à laisser les lumières allumées : « Ne filmez pas, allumez les lumières !« . L’humour est également au rendez-vous tout au long du spectacle. Gary Mullen apporte une touche légère et comique à la soirée. Il se met à faire des abdos sur Another One Bites the Dust. Plusieurs fois, il montre ses fesses au caméraman. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Le rappel offre les musiques les plus cules Alors que le spectacle atteint son apogée et que les dernières notes résonnent dans la salle, certains spectateurs commencent à se diriger vers la sortie. Ils anticipent le mouvement de foule imminent. Cependant, ceux qui restent sont récompensés par un retour sur scène avec 3 chansons emblématiques : Show Must Go On, We Will Rock You et We Are the Champions. Dans la foule, les smartphones continuent à filmer, capturant chaque instant de cette expérience inoubliable, confirmant que la magie de Queen ne faiblit jamais. Le départ de la scène est accompagné d’un feu d’artifice. Pendant que la foule le réclame encore, Gary Mullen réapparaît avec la couronne et la cape, saluant le public avec une élégance royale. Freddie Mercury avait utilisé cette tenue tout au long de la tournée Magic en 1986. Plus qu’un costume, cette tenue montrait son dévouement aux fans. Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Gary Mullen lors du « One Night of Queen » | © Welloma Une tournée en France pour profiter d’une nuit avec Queen Pour bien commencer l’année 2024, One Night of Queen est en tournée française jusqu’à la fin du mois de janvier. Après la tournée 2022-2023 et ses 250 000 billets vendus en France, Gary Mullen revient conquérir la France avec un nouveau spectacle et une nouvelle scénographie. Depuis 2006, One Night of Queen se produit en France. Dix-huit ans plus tard, ils sont encore présents sur les scènes françaises avec la Société de production de concerts, Richard Walter production qui a à son actif plus de 3000 concerts produits avec les plus grands artistes tels que U2. Gary Mullen, avec son hommage passionné à Queen, réussit à capturer l’esprit et la magie intemporelle du groupe. Il offre aux spectateurs une expérience musicale qui restera gravée dans les mémoires bien après que le dernier accord a retenti. Avez vous déjà vu One Night Of Queen ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Pick-up Full Of Pink Carnations : un bouquet mélancolique

The Vaccines sort un nouvel album, Pick-up Full of Pink Carnations, fleurit d’une guitare classique inspirée des 60’s, d’un peu d’Indie-Rock et de New Wave. Le sixième album studio du groupe The Vaccines, intitulé Pick-up Full Of Pink Carnations, est sorti le 12 janvier. Sur un fond mélancolique, The Vaccines servent une guitare classique inspirée par les années 60 qui conserve un savant mélange de New Wave et d’Indie-Rock. Andrew Wells aux manettes À l’écoute de Pick-up Full Of Pink Carnations, on sent les codes classiques de The Vaccines : Un air et un refrain qui restent en tête et donnent envie de danser. La question qui brûle à présent les lèvres des fans est de savoir si cet opus réussira à détrôner What Did You Expect from The Vaccines?(2011). Album qui les avait propulsés à la quatrième place des classements musicaux britanniques ! Pour ce sixième disque, le premier depuis le départ du guitariste, Freddie Cowan, le groupe londonien a confié la production à Andrew Wells. Producteur habitué aux réalisations plus pop puisqu’il a collaboré avec des artistes tels que Phoebe Bridgers et Halsey. Cette décision montre ainsi l’évolution du groupe vers de nouveaux horizons musicaux. https://www.youtube.com/watch?v=nIplJnJLre0 Désillusion et acceptation : le message profond de l’album Pick-up Full Of Pink Carnations s’affirme comme un disque traitant de la désillusion. Justin Young souligne d’ailleurs le fait qu’il cherche à accepter la perte, non pas en la pleurant, mais en tentant d’en acquérir une nouvelle compréhension. Quant au titre de l’album, il vient d’une parole mal mémorisée du morceau American Pie de Don McLean. Une chanson qui évoque la mort de l’innocence et le rêve américain. À ce sujet, The Vaccines ont réussi à rendre encore plus poétique “With a pink carnation and a pickup truck” du morceau original en remplissant le pickup de fleurs roses. Dans la mesure où Heartbreak Kid a été présentée pour la première fois à l’occasion d’un concert secret à Londres, ces circonstances de diffusion ont ajouté du mystère au disque. À propos de cette chanson, le chanteur, Justin Young explique : « Il y a deux sortes de personnes dans le monde : celles qui ont eu le cœur brisé et celles pour qui cela n’a pas été le cas ». Cette réflexion donne un avant-goût de l’ambiance mélancolique qui caractérise l’ensemble de l’album. On retrouve cette atmosphère dans le dernier morceau de l’album Anonymous in los Feliz où le chanteur semble hanté par la perte d’une relation passée. Ses souvenirs l’empêchent de dormir, il ne parait pourtant pas y avoir de fautif. Il semble essayer de comprendre, le cœur empli de mélancolie. https://www.youtube.com/watch?v=ncS6WWSWguI The Vaccines va enflammer les scènes européennes Arborant une pochette d’album qui évoque le voyage, The Vaccines se lance dans une tournée européenne. Deux ans après leur dernier album Back In Love City (2021), le groupe londonien prévoit un passage dans la ville de l’amour avec Pick-up Full Of Pink Carnations. Le 3O janvier, ils fouleront les planches du Trabendo, une scène parisienne renommée pour la proximité qu’elle offre entre public et musiciens. Pour ceux qui hésitent encore, les paroles de Discount De Kooning (Last One Standing) semblent indiquer qu’il faut aller les voir en concert. « Maybe we should keep on dancing » (peut-être qu’on devrait continuer à danser) » i feel like something good is gonna happen. » (j’ai l’impression quelque chose de bien va arriver). Comptez-vous aller découvrir Pick-up Full Of Pink Carnations en live ? WELLOMA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Un concert 5 étoiles pour Hot Milk!

Le 16 novembre 2023, Hot Milk était sur la scène des Étoiles (Paris). Retour sur un show placé sous le signe du pop/punk emo et des pogos. Originaires de Manchester, Hot Milk compte 4 membres : Hannah Mee (chant), Jim Shaw (guitare), Tom Paton (basse) et Harry Deller (batterie). Après avoir atteint plus de 50 millions de streams en 3 EP, nos 4 Mancuniens ont sorti en août dernier leur premier album : A call to the Void. Nos petits coeurs d’emo n’ont donc pas pu rester de marbre face à leur concert incroyable aux Étoiles le 16 novembre dernier ! Une première partie qui donne le ton ! Tout droit venus de Bristol, Superlove ouvre le bal dans cette salle intimiste que sont Les Étoiles. C’est avec des sons oscillants entre résonnances pop/punk et métal que le groupe fait monter l’ambiance. Au vu de leur style musical et de leur ville d’origine, autant vous dire qu’ils auraient clairement pu jouer dans des Skins Party. Ce qu’avaient notamment fait Foals ou encore Crystal Castle. Durant leur set, Superlove a interprété une dizaine de titres issus de leur dernier opus, Follow : Noise, sorti en juin 2023. Parmi eux : Go !, Easier ou encore Something Good. Sur scène, les trois garçons ne cachent pas leur plaisir de faire la première partie de Hot Milk. Ils ne cessent d’exprimer leur joie d’être là et le public leur rend si bien. Même si la salle n’était pas complète, le groupe n’en a pas tenu rigueur, nous chauffant parfaitement pour la suite. Si vous voulez notre avis, nul doute que nous retrouverons prochainement Superlove sur une scène parisienne. Superlove, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Hot Milk met le feu aux poudres À peine la salle assombrit, des jeux d’ombres et lumières laissent apparaître la grosse caisse de la batterie ornée d’une brique de lait et de flammes. Déjà déchainé, le public semble impatient de retrouver Hot Milk sur scène. Certains ont même fait le déplacement depuis leur pays natal – l’Angleterre – pour venir les voir à Paris ! D’autres sont, comme nous, des rescapés du Main Square Festival où ils étaient programmés l’été dernier. Quel soutien infaillible ! Pour leur arrivée sur scène, le quatuor entre sur scène au son introductif de Welcome To The… avant de laisser place à leur premier titre Horror Show. Comment vous dire que nous étions ravis de rejoindre cet « Horror show » ? Immédiatement, le public s’est enflammé pour ne jamais cesser. Alors que les pogos s’intensifient, le groupe les interrompt de temps à autre afin de lancer des wall of death. Dans la fosse, les gens se poussent, chantent, hurlent, dansent. L’ambiance est incroyable ! On se prend une immense claque, notamment grâce au public à la hauteur du groupe. Côté setlist, les titres s’enchaînent. De Bloodstream à Alice Cooper’s pool house en passant par Zoned Out ou encore Party on My Death Bed. Tout est là pour nous faire plaisir. Le son, le public, le groupe, l’ambiance ! Hot Milk, Les Etoiles, Paris | © Mélanie Pierrat Des mots sur les maux Hot Milk vibre à l’intérieur de nous-mêmes et nous vibrons aussi. Tout nous fait plaisir, réchauffant nos petites âmes emo en quête de sons qui réussiront à nous toucher et à mettre des mots sur nos maux. C’est avec des titres comme Teenage Runaway et I Think I hate Myself, que Hot Milk fait passer des messages pour toutes les personnes souffrant d’anxiété ou de mal-être mental. D’ailleurs, Hannah s’est servie de sa propre expérience ainsi que ses ressentis pour écrire I Think I Hate Myself courant 2021. Avant de débuter le titre, elle demandera alors un support émotionnel au public qui lui rendra si bien. Si bien qu’elle finira émue tout en tentant de cacher plus ou moins cette émotion. Hot Milk nous a offert un concert incroyable dont on se souviendra très longtemps. Nous avons déjà hâte de les retrouver à nouveau en France. Retrouvez toutes nos photos du concert de Hot Milk Que diriez-vous de voir Hot Milk en live ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Coach Party enflamme le Café de la Danse à Paris !

Véritable étoile montante du rock indépendant anglais, Coach Party s’est produit au Café de la Danse à Paris, le 3 novembre dernier. Après avoir assuré la première partie d’Indochine – dont cet été lors du Nancy Open Air -, Coach Party déboule avec un tout premier album, Killjoy. 10 titres déchaînés sur lesquels il est impossible de ne pas sauter ! Retour sur leur concert au Café de la Danse le 3 novembre 2023. Un moment suspendu en première partie Après s’être installés dans une salle cosy et agréable, la première partie commence sur les coups de 20 heures avec Lya!. Accompagnée à la batterie, l’artiste se défend plutôt bien avec de jolis riffs de guitare et une voix qui nous suspend sur des airs indie-rock. Notamment sur des morceaux tels que So Tired et Where I’m Going. Dans la salle, le public se prête au jeu, lui réservant un bel accueil. Lya! nous transporte rapidement dans son univers. Et ce, bien que l’on distingue une légère timidité qui donne le ton. Si certaines chansons sont douces en apparence, d’autres, plus rock, échauffent le public pour la suite ! Malgré un léger moment de panique dû à un problème technique – vite éclipsé par un solo de batterie -, Lya! aura révélé de belles chansons émouvantes. Une superbe entrée en matière qui donne envie de la découvrir davantage. Lya!, Café de la Danse, Paris | © Mélanie Pierrat Place à Coach Party Après un léger retard, Coach Party entrent en scène sur Scandalous des Mis-teeq. Le Café de la Danse n’est pas tout à fait complet, mais bon nombre de personnes se sont rassemblées pour la venue des britanniques. Quoi de mieux pour prédire une bonne ambiance ? D’ailleurs, le groupe ouvre la soirée avec l’un de leurs single issus de Killjoy : Micro Aggression. La découverte en live de cette première réalisation se poursuit avec What’s The Point In Life et Born Leader. D’excellents choix permettant de faire monter l’ambiance crescendo. À noter que lors de leur set, Coach Party a quasiment joué l’album dans son intégralité puisque 9 titres sur 10 font partis de la setlist. Bien sûr, les britanniques n’oublient pas leurs précédents EP. Le groupe interprétera 3 titres issus de Nothing Is Real (2022) et 4 de After Party (2021). Parmi eux, Flag (Feel Like A Girl), Everybody Hates Me, I’m Sad ou encore Can’t Talk, Won’t. Sous les vibrations des guitares et de la batterie, les gradins tremblent. Le groupe est déchaîné. Le public aussi. Dans la fosse, le centre n’est plus que pogos. Tout comme eux, on se laisse porter par les différents morceaux résonnant dans la salle. Coach Party, Café de la Danse, Paris | © Mélanie Pierrat Un groupe proche de son public S’il est une chose que l’on ne peut reprocher à Coach Party, c’est sa proximité avec le public. En effet, les membres du groupe interagissent avec le public pratiquement entre chaque chanson. Ce, que ce soit pour des remerciements, de petites anecdotes ou même des discussions. Le tout, en anglais puisque seul le batteur – et producteur – Guy Page parle un peu français. En parlant de proximité, Coach Party nous a fait bonne impression avant même son entrée en scène. Plus tôt dans la soirée, alors que les fans attendaient devant la salle, le groupe est venu remercier les fans attendant devant le Café de la Danse. Ils ont également fait une apparition dans la fosse avant le début de la première partie afin de pouvoir saluer d’autres personnes. Des échanges qui vaudront au groupe de recevoir un très bel accueil, le public se déchaînant au rythme de l’énergie des Coach Party. Un vrai bonheur pour les yeux… et les oreilles! Au bout d’une heure et demie, le groupe joue ses dernières chansons, les enchaînant sans interruption. Break-down conclura le set. Après des saluts acclamés par une assistance survoltée, le groupe part, laissant place à ce qu’on pensait être un rappel. Cependant, la régie lance la version originale d’Il en faut peu pour être heureux du Livre de la Jungle. Peut-être le choix parfait pour résumer cette soirée ? Et vous, allez-vous voir Coach Party sur scène ? ELISA Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin