Deux jours au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand

Pour son quarantième anniversaire, le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand s’est mis sur son 31. Les Insouciantes y étaient et vous racontent leurs pérégrinations. Le Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand est un véritable marathon sportif et intense. Choisir une séance. Renoncer à une autre. Attendre une heure et demie pour s’assurer une place. Digérer les films, et surtout, enchaîner les séances du matin au soir. Les aficionados qui sont au rendez-vous chaque année, vous le diront. On a profité des deux derniers jours pour visionner quelques court-métrage. Une aventure de festival centré sur l’International  Pendant ces deux jours d’exploration, nous avons pris l’ascenseur émotionnel de la vie, passant du rire à l’éblouissement, de l’ennui aux larmes. Ce qui nous amène à parler du touchant Photo Jaunie, de la québécoise Fanie Pelletier. À l’aide d’archives personnelles, la réalisatrice raconte la vie de son père entre désillusions et combat contre les maladies. Le rire a ensuite pris le dessus sur la tristesse avec Wibble Wobble de Daphné Do, autour d’une histoire de gelée d’ananas dans un déménagement. On reste dans la compétition internationale avec deux coups de cœur supplémentaires. Le premier, Une Nuit Douce (Xiao Cheng Er Yue) de Yang Qiu a d’ailleurs été primé au dernier Festival de Cannes. Frappant, il raconte l’errance et les inquiétudes d’une mère suite à la fugue de sa fille. Le second, Wave de Benjamin Cleary et TJ O’Grady Peyton, résume les aventures d’un homme parlant une langue incompréhensible à sa sortie d’un profond coma. Outre les films concourant pour les différentes récompenses, le festival accueillait l’intrépide bande venu du Groland, pour célébrer un autre anniversaire : les 25 ans du cinéma grolandais. Pour l’occasion, Benoît Delépine – Michael Kael – est venu en personne pour introduire la séance, qui est un documentaire d’une heure trente avec Bertrand Tavernier, baptisé L’Histoire du Cinéma Grolondais en version Intégrale ponctué de courts ayant marqué l’histoire du cinéma du pays fictif. Une fois les films visionnés, nous avons pu assister à la fameuse séance de clôture. Même si nous n’avons pu assister à toutes les projections, on vous recommande Vilaine Fille d’Ayce Kartal, sacré Grand Prix dans la catégorie nationale.

Aller au contenu principal