Coach Party enflamme le Café de la Danse à Paris !
Véritable étoile montante du rock indépendant anglais, Coach Party s’est produit au Café de la Danse à Paris, le 3 novembre dernier. Après avoir assuré la première partie d’Indochine – dont cet été lors du Nancy Open Air -, Coach Party déboule avec un tout premier album, Killjoy. 10 titres déchaînés sur lesquels il est impossible de ne pas sauter ! Retour sur leur concert au Café de la Danse le 3 novembre 2023. Un moment suspendu en première partie Après s’être installés dans une salle cosy et agréable, la première partie commence sur les coups de 20 heures avec Lya!. Accompagnée à la batterie, l’artiste se défend plutôt bien avec de jolis riffs de guitare et une voix qui nous suspend sur des airs indie-rock. Notamment sur des morceaux tels que So Tired et Where I’m Going. Dans la salle, le public se prête au jeu, lui réservant un bel accueil. Lya! nous transporte rapidement dans son univers. Et ce, bien que l’on distingue une légère timidité qui donne le ton. Si certaines chansons sont douces en apparence, d’autres, plus rock, échauffent le public pour la suite ! Malgré un léger moment de panique dû à un problème technique – vite éclipsé par un solo de batterie -, Lya! aura révélé de belles chansons émouvantes. Une superbe entrée en matière qui donne envie de la découvrir davantage. Lya!, Café de la Danse, Paris | © Mélanie Pierrat Place à Coach Party Après un léger retard, Coach Party entrent en scène sur Scandalous des Mis-teeq. Le Café de la Danse n’est pas tout à fait complet, mais bon nombre de personnes se sont rassemblées pour la venue des britanniques. Quoi de mieux pour prédire une bonne ambiance ? D’ailleurs, le groupe ouvre la soirée avec l’un de leurs single issus de Killjoy : Micro Aggression. La découverte en live de cette première réalisation se poursuit avec What’s The Point In Life et Born Leader. D’excellents choix permettant de faire monter l’ambiance crescendo. À noter que lors de leur set, Coach Party a quasiment joué l’album dans son intégralité puisque 9 titres sur 10 font partis de la setlist. Bien sûr, les britanniques n’oublient pas leurs précédents EP. Le groupe interprétera 3 titres issus de Nothing Is Real (2022) et 4 de After Party (2021). Parmi eux, Flag (Feel Like A Girl), Everybody Hates Me, I’m Sad ou encore Can’t Talk, Won’t. Sous les vibrations des guitares et de la batterie, les gradins tremblent. Le groupe est déchaîné. Le public aussi. Dans la fosse, le centre n’est plus que pogos. Tout comme eux, on se laisse porter par les différents morceaux résonnant dans la salle. Coach Party, Café de la Danse, Paris | © Mélanie Pierrat Un groupe proche de son public S’il est une chose que l’on ne peut reprocher à Coach Party, c’est sa proximité avec le public. En effet, les membres du groupe interagissent avec le public pratiquement entre chaque chanson. Ce, que ce soit pour des remerciements, de petites anecdotes ou même des discussions. Le tout, en anglais puisque seul le batteur – et producteur – Guy Page parle un peu français. En parlant de proximité, Coach Party nous a fait bonne impression avant même son entrée en scène. Plus tôt dans la soirée, alors que les fans attendaient devant la salle, le groupe est venu remercier les fans attendant devant le Café de la Danse. Ils ont également fait une apparition dans la fosse avant le début de la première partie afin de pouvoir saluer d’autres personnes. Des échanges qui vaudront au groupe de recevoir un très bel accueil, le public se déchaînant au rythme de l’énergie des Coach Party. Un vrai bonheur pour les yeux… et les oreilles! Au bout d’une heure et demie, le groupe joue ses dernières chansons, les enchaînant sans interruption. Break-down conclura le set. Après des saluts acclamés par une assistance survoltée, le groupe part, laissant place à ce qu’on pensait être un rappel. Cependant, la régie lance la version originale d’Il en faut peu pour être heureux du Livre de la Jungle. Peut-être le choix parfait pour résumer cette soirée ? Et vous, allez-vous voir Coach Party sur scène ? ELISA Rédactrice MES ARTICLES MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Måneskin galvanise l’Accor Arena !
Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,
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