StageCon : Londres s’offre sa première convention dédiée au théâtre
Les 3 et 4 Novembre 2018, Londres lancera sa première Stage Con au Shoreditch Town Hall. Une convention entièrement consacrée au théâtre. Cette année, les anglais se lancent pour défi l’organisation d’une convention célébrant la « magie du théâtre » : la StageCon. Un événement qui devrait réjouir les férus européens de théâtre. StageCon : le nouvel événement londonien Fraichement annoncée, la StageCon compte déjà devenir l’un des immanquables de la capitale anglaise. Pour James Yeoburn (directeur général du R-U), cet événement est « une opportunité excitante de rassembler les amateurs anglais et du reste de l’Europe » autour du théâtre. Ce principe pré-existant aux États-Unis (BroadwayCon) proposera de nombreuses activités dont des discussions, panels, meet and greets, showcase, ateliers, jeux, et bien, sûr des exclusivités. Cette convention sera aussi l’excellente occasion d’assister à des performances regroupant vos spectacles favoris du West End et d’ailleurs. Les premiers invités Qui dit convention dit invités de prestige. Pour sa première édition, la StageCon recevra l’actrice Samantha Bond (Golden Eye, Mansfield Park, Downton Abbey) ou encore de l’auteure de Ce que je sais (enfin!), Carrie Hope Fletcher. Côté théâtre, l’actrice et chanteuse interprétera l’héroïne du musical Heathers au Theatre Royal Haymarket à partir du 3 Septembre. L’acteur et chanteur Michael Xavier sera également de la partie, tout comme Christina Bennington, Cameron Blakely, Sharon D Clarke, Louise Dearman, Sophie Evans, Alice Fearn, David Hunter, Debbie Kurrup, Scott Paige, Steph Parry, Stuart Matthew Price, Caroline Sheen, Cherrelle Skeete et Charlotte Wakefield. Les exposants Comme dans toute convention, vous pourrez déambuler à travers des stands divers et variés. Vous seront proposés du merchandising ainsi qu’une backstage experience. Parmi les exposants, ont déjà confirmé leur présence Zeat Art, SIMG Records, WhatsOnStage, The Royal Theatrical Fund, Theatrical Rights Worldwide, MX Academy ou encore The Theatre Café. Il devrait aussi être possible de se procurer quelques livres sur le sujet grâce au stand du National Theatre Bookshop. À noter que la StageCon reversera une partie de ses fond à l’association The Royal Theatrical Fund (RTF), une structure qu’il est important d’aider au sens où elle apporte son soutien à toute personne ayant travaillé dans l’industrie du divertissement et étant désormais en mauvaise passe. Alors, prêt(e)s à faire le déplacement ?
Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris
Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel. Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour