Rock En Seine : Les premiers noms sont là !
Massive Attack, The Kills, PJ Harvey, Måneskin,… Découvrez les artistes présents à l’édition 2024 de Rock En Seine. Mercredi 29 novembre, le festival parisien Rock En Seine a dévoilé les premiers noms de son affiche 2024. L’édition se déroulera du 22 au 25 août 2024 sur le domaine de Saint-Cloud. Sans plus tarder, découvrez le début de la programmation ! Jeu de piste en amont Quelques jours avant l’annonce officielle, Rock En Seine nous a proposé de nous prendre pour Sherlock Holmes. En effet, depuis un mois, le festival dissimule des indices dans ses posts. Nous avons donc enquêté de notre côté ! Afin de trouver quelques noms, il fallait notamment se pencher sur le contenu de certains t-shirt. Par ce biais, il était notamment possible de trouver Massive Attack, dont leur titre Teardrop était caché dans un QR code. On pouvait également retrouver l’inscription The Kills sur une photo des Nova Twins ou encore le logo de The Offspring dans le visuel proposant de partager la prog de nos rêves. Par ailleurs, Cyrielle a eu l’oeil en découvrant la signification de chiffres ajoutés à une photo représentant Uzi Freyja. Ces derniers n’étaient autre que les coordonnées de la ville d’origine de PJ Harvey. En regardant de plus près la bio du compte Twitter de Rock En Seine, on pouvait aussi lire : « Yeah, I done it before and I can do it some more » qui est une référence au titre culte de The Hives, Tick Tick Boom. Enfin, leur « il y a des souvenirs qui donnent le Smile » impliquait la présence du trio The Smile composé de Thom Yorke et Jonny Greenwood (Radiohead) ainsi que du batteur Tom Skinner. Le Rock véritablement de retour En 2024, vous aurez à nouveau droit à 4 jours de festivité au Domaine de Saint-Cloud. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la première journée va démarrer sur les chapeaux de roues. En effet, ce sont deux bêtes de scènes qui se partagent l’affiche du jeudi 22 août : The Hives et Måneskin. Une nouvelle qui nous réjouit particulièrement ! Le samedi ne nous laisse pas non plus en reste. Pour cette troisième journée de festival, Rock en Seine recevra des pointures du rock. À commencer par The Offspring et Massive Attack. Seront également de la partie Blond Redhead et Inhaler – que nous avions découverts en première partie des Arctic Monkeys en mai dernier -. Cerise sur le gâteau, puisque leur Olympia est déjà complet, nous profiterons de The Kills sur le festival. Dimanche 25 août fera place à deux autres légendes : LCD Sound System et PJ Harvey. Graviterons autour d’eux The Smile, Róisín Murphy ainsi que la française Zaho de Sagazan. https://youtu.be/8XQYz7JKjWI?si=gNVs5-LDvR8F3vrR Un vendredi éclectique Histoire de nous donner un peu de répit, le vendredi 23 août propose un début de programmation éclectique. Au programme de cette journée, la néo-soul d’Olivia Dean ou encore la dance-funk de Jungle. Les deux étant britanniques, on admet être curieux de voir leurs performances respectives. Côté musique électroniques, vous pourrez danser au rythme des flamands Soulwax ou de Fred Again…! La mise en vente des billets aura lieu le 1er décembre à partir de 12H ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Main Square Festival : l’édition 2018 a ensoleillé les coeurs
Queens of the Stone Age, Liam Gallagher, Depeche Mode, Jamiroquai, Orelsan. Ils étaient tous au Main Square Festival entre les 6 et 8 juillet ! Sous un soleil de plomb, la 14e édition du Main Square Festival a rassemblé toutes les générations pour trois jours de fête. Retour sur notre week-end arrageois ! Main Square 2018 : un festival écologique Outre les éco-cup disponibles sur tous les festivals, le Main Square se veut plus écologique. Entre un bar à vins et petites cabanes – où il était possible de danser au rythme de plusieurs DJ -, la citadelle d’Arras a vu fleurir le bois en ses lieux. L’espace VIP s’est lui aussi paré de décors en bois allant des assises aux tables en passant par des coussins en matériaux recyclés. Même le café respectait cette volonté puisque Café Royal offre une « volonté de respect de l’homme et de la nature ». Côté merchandising, le festival a fait appel à Westford Mill afin de créer des sacs éthiques et écologiques. Un petit geste qui fait plaisir et que l’on approuve entièrement. Une édition entre musique et football Vendredi 6 juillet, match de l’équipe de France oblige, une vague de maillots bleu a déferlé sur le Main Square Festival. Évidement, pour les accompagner des chants ont résonné dans l’enceinte de la citadelle. On a donc pu entendre à plusieurs reprises La Marseillaise ou des « On est en demis ». C’était sans compter sur nos amis belges, eux aussi toujours en compétition qui ont apporté leur gaieté. Sur scène, le football était aussi présent. Affublé d’un maillot à l’effigie de la Belgique, le rappeur Rome Elvis a tenu a informer le public du premier but de son pays. Le lendemain, Liam Gallagher, fervent supporter de Manchester City, a quant à lui souhaité bonne chance à la France dans la compétition et salué la prestation de l’équipe nationale anglaise en leur dédiant un titre. Comme quoi, le week-end dernier, il n’était pas nécessaire de faire un choix entre Main Square Festival et football ! Les incontournables Comme tous festivaliers, il y a ces groupes que l’on découvre au gré de nos envies et ceux que l’on attend avec impatience. Queens of the Stone Age en faisait parti. On s’est donc dandinées sur No One Knows, Smooth Sailing, le single The Way You Use to Do et l’incontournable A Song for the Dead. Si le public attendait du OASIS, Liam Gallagher en a servi entre deux titres de son album As You Were. De Rock’n’Roll Star à Morning Glory en passant par Supersonic, Some Might Say et Live Forever, les fans ont eu de quoi se ravir. Le classique Wonderwall n’a pas non plus été oublié et immédiatement repris par la foule. On ne va pas vous le cacher, même si la setlist de Depeche Mode manquait d’un South My Soul, on apprécie toujours les petits déhanchés de Dave Gahan. Le chanteur a d’ailleurs laissé place à Martin Gore pour l’interprétation de Somebody. Évidemment, le Main Square a dansé sur les intemporels Personal Jesus, Enjoy The Silence et Just Can’t Get Enough. Dimanche, bon nombre de nostalgiques du rap français des 90’s ont dansé et fredonné les refrains de ces morceaux qui bercent encore les générations avec IAM avant d’apprécier le funk des anglais Jamiroquai. En clôture, Orelsan a immédiatement emporté la foule avec son titre Basique. Ils ne nous ont pas déçu ! Drapeau rastafari flottant dans les airs, Damian « Jr. Gong » Marley nous a offert un voyage d’une heure. Oscillant entre rap, hip-hop et reggae, ses morceaux n’ont rien à envier à ceux de son père, alias l’iconique Bob Marley. On valide d’ailleurs son discours sur la marijuana et son usage médicinale. Un morceau, c’est ce qu’il leur aura fallut à Courteeners pour nous faire traverser la Manche. Malgré peu d’échange avec un public statique, les mancuniens ont donné le ton de la journée avec un indie rock dansant. Lors de l’annonce de la programmation, nous avions déclaré notre amour pour Nothing But Thieves. Dimanche après-midi, on a vu la poussière décoller du sol au rythme du gimmick survolté de Live Like Animals. On a aussi été agréablement surprises par leur reprise d’Immigrant Song (Led Zeppelin). Main Square Festival 2018 : Nos coups de coeur En tant qu’amatrices de rock, on a littéralement été hypnotisées par la performance des Black Foxxes. Les morceaux prennent aux tripes alors que la voix du chanteur, Mark Holley, nous fait tantôt penser à Asaf Avidan, tantôt à Thom York (Radiohead). Inconnu au bataillon avant leur passage sur la Green Room, The Hunna nous a charmé. Dans la même veine que Nothing But Thieves, ils débordent d’une telle énergie que le public ne peut que les suivre. Appréciable aussi, la prestation des Okay Monday que l’on manquait sans cesse ces derniers mois. On a d’ailleurs adoré leur reprise de Like A Virgin (Madonna). Dans un tout autre registre, le belge Loïc Nottet nous a surprises avec un spectacle sans fioritures équivalant bien celui d’une SIA ou d’un Justin Timberlake. Chanteur et danseur, sa bonne humeur s’est répercutée sur toute la Main Stage. Même si l’on est pas fan absolu de ce qu’il produit, son show nous a donc bluffé. Et vous, comment avez-vous trouvé cette 14e édition du Main Square Festival ?
[INTERVIEW] Rencontre à Londres avec Mademoiselle K
« Ma référence c’est vraiment ces mecs qui sont un peu dans la merde, dans la banlieue grise et noire, qui ont un truc super dark et glauque et qui arrivent à faire un truc magnifique et un peu fragile. » Dans le cadre de la 50e édition du Paris Is Burning c’est Mademoiselle K qui est venue jouer le 12 juillet 2014 au Lexington. Au coeur de la nuit londonienne, nous avons profité de cette venue pour la rencontrer et discuter de son quatrième album à venir. Les Insouciants : Pour ton quatrième album studio, tu as fais le choix de t’exprimer en anglais. Cependant, ce n’est pas la première fois que tu écris dans cette langue puisque l’on pouvait trouver In English dans les bonus de Ça Me Vexe. Si ce texte se moquait à l’époque des français qui écrivaient des morceaux sur « rien », aujourd’hui, tu es tout de même la preuve qu’il est encore possible de véhiculer des messages par le biais de l’anglais. Mademoiselle K : Ouais, c’était une blague In English ! En fait, j’ai fais ce choix parce que j’avais rien à dire ! (rires) Non, si j’ai fais ce choix, c’est parce que j’avais vraiment une « ENVIE DE CHANGEMENT ». C’est con, mais c’est la meilleure explication que je puisse donner parce que ça fait vraiment un changement dans la manière de faire. Une autre langue ça chamboule beaucoup de choses et ça fait appel à la création d’un nouveau monde. C’est à dire que ta pensée passe non plus par ta langue maternelle – sachant que j’en avais deux, le français et le polonais -, ce qui est déjà pas mal, mais par une autre langue qui n’est pas la tienne avec toujours pour but de faire passer tes émotions les plus primitives comme en français. C’est vraiment un changement. Un vrai kiffe de se mettre en danger en sortant de la zone de confort qui est le français. Pourquoi ne pas avoir fait le choix d’écrire en polonais alors par exemple ? C’est sympa le polonais mais j’aime mieux l’anglais. (rires) Je voulais vraiment ce que je connaissais pas. J’aime beaucoup l’espagnol effectivement aussi, mais je le maîtrise moins que l’anglais. Le fait de passer à l’indépendance t’as permis non seulement d’avoir la main sur ton album, mais également sur l’esthétique puisque tu as pu réaliser ton premier clip avec Glory. Le visuel je l’ai toujours géré moi-même. Même en maison de disques. Et globalement, c’est quand même à toi de le gérer en major pour savoir où tu vas. Puisque si la major t’aide et te donne les moyens pour ça, c’est quand même bien de savoir ce dont tu as envie et où tu vas. Le fait de le faire en indé, c’est aussi lié au fait que je passe à l’anglais. La maison de disque m’a dit « si tu fais pas au moins la moitié de ton album ou les 3/4 en français, nous ça nous intéresse pas. On pense à ton public« , etc. Donc concrètement, j’ai monté ma boite. Je le fais effectivement en indé et j’ai signé une distribution avec Believe. Ils font pas mal de groupes. C’est la grosse tendance actuelle, donc je suis une artiste tendance ! En parlant de maisons de disques, tu abordais déjà la difficulté à entrer dans l’une d’entre elle avec Ça Me Vexe. Et aujourd’hui, Glory s’impose en disant que tu t’en fous qu’ils te rient au nez, non ? C’est pas faux ! Il y a des cycles comme ça qui reviennent. C’est vrai qu’il y a un truc. Glory, c’est un peu plus global. C’est sur la gloire, tout ça. Mais c’est vrai qu’il y a un truc un peu comme ça, ouais ! Quant à ton public, on a pu voir sur la pré-tournée et encore ce soir que malgré tout, tes fans continuent à te suivre. Comment vis-tu cela ? Est-ce une motivation pour continuer à te battre contre ceux qui ont voulu te mettre des bâtons dans les roues ? En fait, ce qui est marrant, c’est que je pense qu’il y a d’abord eu un premier discours de quelques personnes qui ont dit : « Alors ça y est, tu veux t’exporter dans le monde entier ? Tu veux faire du business. » Et quand ils ont entendu que je m’étais faite virée de ma maison de disques parce que je chantais en anglais, il se sont dit : « Ah ouais, la meuf elle a persisté. Elle s’est fait virée, et maintenant, elle est à la rue parce qu’elle a voulu faire son truc en anglais. » Quelque part, il y a une espèce de double mouvement. D’abord, c’était « ah ouais, d’accord, tu nous lâche… Putain c’est notre langue…« . Et ça continue encore. Je comprends tout à fait, parce qu’ils y en a qui me disent aussi qu’ils comprennent plus ce que je dis et qui doivent faire un effort. Mais tout le monde doit faire des efforts dans la vie ! (rires) Mais je comprends qu’on ait pas envie de faire des efforts quand on écoute de la musique. Je pense aussi que j’ai tout à fait conscience de ce qu’est l’habitude par rapport à quelqu’un. Par exemple, c’est vraiment avec quelqu’un que t’aimes hein ! T’es avec quelqu’un, t’as l’habitude de cette personne, et finalement, tu la regardes plus. T’as l’habitude de la voir, tu vois une représentation de cette personne, mais c’est pas sûr que tu regardes. Est-ce que t’aimes cette personne là ? Est-ce qu’elle est toujours ce que j’ai aimé quand je l’ai rencontré à un moment ? Ou est-ce que cette personne là est toujours l’image de celle que j’ai aimé il y a 5 ans mais l’image est restée… Bon, elle sort des albums, c’est cool. J’aime ce qu’elle fait, mais est-ce que ça me secoue ? Je prends pas les gens pour des cons, mais j’ai conscience aussi de la puissance de ce qu’est l’habitude pour eux : une meuf