[ANNULÉ]14 nouveaux noms pour le Main Square Festival
Le Main Square Festival nous gâte avec 14 nouveaux noms ! C’est avec une grande surprise que 14 nouveaux noms sont tombés pour l’édition 2020 du Main Square Festival d’Arras ! On vous dévoile les artistes qui rejoindront la première vague. Vendredi Le premier jour, graviteront autour de Sting, les Pas-de-calaisiens Marcel et son orchestre ainsi que le DJ Henri PFR. Après deux venues en 2016 et 2018, Nekfeu réinvestira le Main Square Festival cette année encore. Seront également présents YUZMV et la fille de feu Jacques Higelin : Izia, que nous avions eu le plaisir de voir il y a quelques années aux Francofolies de La Rochelle. Samedi Après -M- et The Pixies, le samedi dessine des contours un peu plus rock avec Larkin Poe et la talentueuse Jenny Beth. Si le nom de cette dernière ne vous dit rien, vous l’aurez peut-être déjà vu sur le festival en 2017 avec son groupe : Savages. Rejoindront également les Black Eyed Peas le collectif d’artiste Brass Against et le DJ Madeon qui était déjà passé par le festival courant 2013. Dimanche Si la clôture du Main Square Festival 2019 avait été confiée à Jain, 2020 sera plus rock. Pour notre plus grand plaisir, ce sont les canadiens SUM 41 qui viendront déverser leur riffs sur la Main Stage. Groupe qui n’était d’ailleurs pas venue sur le festival depuis 2005. Seront également de la partie les rockeurs américains de Cage The Elephant, le trio australien Rüfüs Du Sol, l’américain Alec Benjamin et Last Train. Nous vous rappelons que les places pour le Main Square sont toujours disponibles dans tous vos points de ventes habituels ainsi que sur le site du festival. Alors vous aussi vous avez hâte de vous rendre à l’édition 2020 du Main Square Festival ?
Parée pour percer : Immersion dans le rap
Parée pour percer, le second roman autour du rap d’Angie Thomas. Dans Parée pour percer, Angie Thomas prolonge le plaisir de son premier roman. Après Starr, c’est au tour de Bri de faire entendre sa voix. Au programme, rap et une importante dose de harcèlement envers les minorités. Le rap au coeur du roman Premier très bon point de Parée pour percer : son traitement du rap. Angie Thomas maîtrise le sujet et nous montre comment Bri décompose tout ce qui lui arrive en mots et syllabes. Cela passe d’ailleurs par l’inclusion de vers dans le récit, ce que nous avons trouvé très rafraîchissant. L’objectif de Bri ? Percer dans le milieu, et ce, coûte que coûte. Et la musique, elle l’a dans le sang, puisqu’on lui rabâche sans cesse qu’elle est la digne héritière de son père. Parée de paroles percutantes, l’adolescente va cependant être rapidement confrontée aux limites de compréhensions de la société. En parallèle, l’adolescente fait affaire avec un manager peu scrupuleux affirmant qu’il faut « toujours être acteur pour réussir ce qu’on veut« . Évidemment, avec un personnage comme Bri, les références au rap sont quotidiennes. Désireuse de rejoindre la programmation du Ring où ont lieu des battles, la jeune fille suit le parcours des artistes s’y produisant via les réseaux. Grâce à sa tante, elle a également une très bonne culture musicale concernant le rap US. Et on ne parle pas essentiellement des pointures masculines puisque la demoiselle est aussi fan de Cardi B et Nicki Minaj. Au coeur de la pauvreté Si Angie Thomas nous avait proposé de suivre le parcours d’une adolescente dont les parents n’avaient aucune difficultés financières dans son premier roman, elle s’attaque ici à son opposé. Nous sommes d’ailleurs mis en garde dès le premier chapitre qui nous explique que « le gaz a été coupé » la semaine précédente, qu’il leur faut « faire bouillir de l’eau pour prendre un bain » ou qu’ils ont du « ajouter des couvertures dans leurs lits ». Avec cela, les bases sont posées. Ajoutez à cela que Jay, la mère de Bri est une ancienne toxico et vous comprendrez comment les choses ne peuvent que s’envenimer. En effet, après avoir perdu son emploi, il est difficile pour elle de joindre les deux bouts. L’aîné, Trey, a préféré un emploi dans une pizzeria plutôt que la poursuite d’études prometteuses et Bri deal des bonbons dans l’espoir de pouvoir acheter une nouvelle paires de chaussures. Avec Parée pour percer, vous n’aurez donc pas affaire à un livre tout gentillet sur une adolescente rêvant de devenir une star. Parce que si Bri, rêve de gloire, c’est aussi dans le but de promettre à sa mère un avenir où l’argent n’est plus un souci. Un avenir ou les coupures de gaz et d’électricité n’existent pas et où la nourriture ne manque jamais. Récurrence des thèmes En lisant Parée pour Percer on se rend compte d’à quel point ce nouveau roman s’inscrit dans la continuité de The Hate U Give. Mais pas d’inquiétude, si un écho est fait à certains événements, le récit est complètement indépendant. Vous pouvez donc vous y plonger sans avoir lu – ou vu – The Hate U Give. À nouveau, Angie Thomas nous entraîne à Garden Heights. Et qui dit Garden Heights dit guerre des gangs. Là où nous avions découvert les Crowns avec King, l’oncle de Starr, cette fois, c’est du côté des Garden Disciples que les choses se passent. En effet, Pooh, la tante de Bri étant dealeuse pour les GD, tous vivent dans la peur qu’elle se fasse arrêter ou tuer. Le rapport aux armes et lui aussi remit sur le tapis. Outre les mentions au meurtre du meilleur ami de Starr, la question revient sous une nouvelle forme : son utilisation par des civiles. Ainsi, Angie Thomas nous confronte frontalement à la distinction faite selon la couleur de peau d’une personne en usant. Harcèlement des minorités Tranchant, Parée pour Percer évoque avec justesse le traitement des minorités au sein même du système éducatif. Un fait important puisque, malgré la non présence de policier – comme c’est le cas dans certains établissements -, Bri et ses camarades se font quotidiennement malmenés. De l’obligation à repasser sous le détecteur à la fouille récurrente des sacs en passant par des exclusions de cours, voir, de l’établissement pour des motifs insignifiants, Bri subit une oppression constante. Sans parler du fait que l’école préfère se positionner du côté de ses employeurs plutôt que d’avouer la vérité. Un fait qui va encore une fois causer du tord au minorité au lieu de condamner un comportement persécuteur. « Pendant que certains et certaines parmi nous ont peur de l’impact que des chansons pourraient avoir sur nos enfants, d’autres parents sont terrifiés à l’idée que ceux et celles qui sont censés protéger leurs enfants pourraient leur faire du mal. » Jay(p356-357) Vous avez-lu Parée pour Percer, qu’en pensez-vous ? Si ce n’est pas le cas, ce livre vous tente-t-il ? Vous avez Pinterest ? N’hésitez pas à partager l’article !
Skip The Use de retour à domicile !
Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?