Mademoiselle K de retour à l’Aéronef!

Mademoiselle K lors de son concert à l'Aéronef (Lille) fin janvier 2023

Fin janvier, Mademoiselle K était de passage par l’Aéronef pour sa tournée au nom éponyme. Retour sur une soirée indie-rock ! Après avoir fêté les 15 ans de Ça me vexe en 2021, Mademoiselle K est de retour sur scène avec un sixième album. Vendredi 27 janvier 2023, nous nous sommes donc rendus à l’Aéronef de Lille afin de découvrir ces nouveaux titres en live. Et on vous l’assure, la soirée était loin d’être gâchée ! Ravage Club Fraîchement annoncés à l’affiche du Main Square Festival 2023, Ravage Club a ouvert pour Mademoiselle K vendredi soir. Avec un tel nom, autant dire que l’on sait à peu près à quoi s’attendre : un groupe brut et dévastateur.  Originaire de Boulogne-Sur-Mer, ce duo insuffle un rock qui n’est pas sans nous rappeler les Wampas ou Noir Désir tout en s’inspirant des Libertines. Mais peut-être connaissiez-vous déjà Vincent et Claudia ? En effet, tous deux sont dans la musique depuis 15 ans et se sont notamment fait connaître avec un autre groupe d’indie punk : Jack’On Fire. Au fil de leur set, on découvre les titres de leur premier EP, C’est L’Enfer, sorti en décembre 2022, dont leur reprise en français de l’un des classiques des Runaways : Cherry Bomb. Et quoi de mieux que le titre éponyme de leur EP pour clore leur performance ? Morceau d’ailleurs réclamé par un membre du public ! Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Précédent Suivant Mademoiselle K Ce soir, Mademoiselle K ne fait pas dans la demie-mesure. En effet, le set comporte pas moins de 20 titres, dont l’intégralité de son nouvel opus. Afin de nous mettre directement dans l’ambiance, la chanteuse à carrément fait installer un lit en milieu de scène. Une référence directe à son clip Chloroforme où on la voyait dans un lit sur une plage. Ne manquerait plus qu’un coucher de soleil en fond de scène et le clip aurait été recréé à la perfection. Mais pourquoi vouloir en faire de trop quand la chanteuse se suffit à elle-même ? C’est donc Chloroforme qui ouvre le set, rapidement suivi de Nos Intensités et R U Swimming? Trois titres appréciés du public qui reprend immédiatement les paroles. Avec une telle ambiance, nul doute que la soirée va être bonne. Et elle le fut ! Entre des titres qui s’enchaînent harmonieusement, les petites anecdotes de Katerine et le public qui donne de la voix, tous les éléments étaient rassemblés pour passer un bon moment. En parlant d’anecdotes, Katerine évoque une vidéo découverte un peu plus tôt. Vidéo montrant apparemment un mur d’escalade avec des prises plutôt… sexe. Évidemment, l’histoire fait rire tout le monde. On n’aurait d’ailleurs pas pu choisir meilleure introduction à Vercors Hardcore dont les paroles sont pleines de sous-entendus ! Les Trains n’est pas mal non plus dans son genre. En l’écoutant, nous avons même pensé à un autre morceau qu’on adore : Enjoliveur (Jamais La Paix).  Est également évoqué la polémique autour des M&M’s. Si vous n’êtes pas au courant, la FOX et le parti conservateur se sont insurgés de l’arrivée d’un M&M’s violet en soutien à la communauté LGBT. Une histoire qui va si loin que l’intégralité des personnages vont au final disparaître des publicités. En réponse, Mademoiselle K déclare qu’elle peindra des M&M’s en violet et les postera sur son Instagram. Et parce que la chanteuse est politisée, on retient J’rêve d’un CRS ou elle déclare vouloir d’un CRS « moins lacrymo » ou qui « la soutiendrait dans sa quête du plaisir non violent » . Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Peter, Aéronef, Lille | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Précédent Suivant Parce que Mademoiselle K c’est aussi une bonne dose d’humour, elle plaisante sur le fait qu’elle va faire ses deux titres les plus péchus. Comprenez bien évidemment… l’inverse. Après une version guitare-voix de Sous mon Pull, la chanteuse est rejoint sur scène par ses compères afin d’interpréter Gâché. La soirée se déroulant, le titre qui a fait le succès de la chanteuse fait son apparition. On parle évidemment de Ça Me Vexe. Dès les premiers accords, le public s’emporte, déjà prêts à déclarer sa flamme à celle qu’il n’est pas prêt à laisser tomber de sitôt. De son côté, Katerine joue sur le fait qu’ »on ne l’appelle toujours pas« . Après un pont, elle continue sur sa lancée, lançant à tour de bras les réflexions reçues : « tu fais encore de la musique ?« , « on te vois pas à la TV » ou encore, « tu vieillis bien pourtant« . Avouez qu’il y a de quoi vexer !  Deux chansons plus tard, elle demande à son public s’il reviendra. Habitude prise grâce à Final où elle se demande ce que faisaient les gens juste avant son show, s’il à plu, et bien sûr, s’il reviendra. Evidemment, ce sont de multiples OUI qui montent de la foule. Une bonne nouvelle pour la chanteuse à qui l’on garanti le succès aussi longtemps qu’elle fera de la musique. En guise de premier rappel, Mademoiselle K nous offre Gratin de Tendresse. Morceau qu’elle nous avait déjà offert lors de sa dernière venue à l’Aéronef. Cette fois-ci, elle décide de faire monter l’une de ses fans sur scène. C’est donc Lilou qui aura droit à son instant de partage avec le groupe. Car, que ce soit avec Peter, Pilou ou Katerine, la jeune fille a pleinement profité de son moment en dansant énergiquement. Enfin, avant de clore la

Maroon 5 en exclusivité au Main Square Festival

Image promotionnelle du groupe Maroon 5 pour sa tournée UK-Europe 2023

Maroon 5 s’arrêtera au Main Square Festival d’Arras le 30 juin 2023. Une date en festival exclusive en France! La machine à tubes Maroon 5 sera de passage en France en 2023. Ami•e•s nordistes et d’ailleurs, réservez votre 30 juin 2023 car le groupe va enflammer le Main Square Festival! Une exclusivité française pour le Main Square Si vous cherchez Maroon 5 dans un festival cet été, n’allez pas plus loin que le Main Square Festival. Et oui, le festival arrageois a dégoté l’exclusivité nationale. Le groupe américain viendra donc mettre le feu à la Citadelle d’Arras le 30 juin 2023. Une nouvelle qui nous réjouit d’autant plus qu’elle rafraîchit la programmation du Main Square. En effet, si nous sommes toujours fidèles au rendez-vous depuis notre arrivée dans le Nord, on admet que ces dernières années, les annonces nous faisaient un peu moins vibrer. Cependant, la programmation de Maroon 5 annonce déjà un bon cru 2023.  On a donc hâte de vous retrouver au coeur de la Citadelle pour chanter à tue-tête This Love, Moves Like Jagger et bien évidemment le magnifique She Will Be Loved. Côté billetterie, la mise en vente des places et pass aura lieu le 30 novembre à 10H. Il vous suffira donc de vous rendre sur le site officiel du festival ou dans vos points de vente habituels. Impossible de vous rendre au Main Square ? Impossible de vous rendre au Main Square ou envie de doubler le plaisir ? Dans le cadre de sa tournée UK | Europe, Maroon 5 se produira également le 29 juin à La Défense Arena (Nanterre). La venue du groupe reste donc malheureusement dans la partie Nord de la France. La billetterie générale pour ce dernier aura lieu le vendredi 18 novembre. Bonne chances à toutes et tous !   Et pour vous, se sera une ou deux dates de Maroon 5 en 2023 ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME READ MORE READ MORE READ MORE NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin

Main Square Festival : La programmation est complète !

Une article Main Square, programmation complète

Le Main Square Festival se tiendra du 30 juin au 3 Juillet 2022 à Arras. Les derniers noms annoncés, la programmation est désormais complète ! L’édition 2022 du Main Square Festival tient sa programmation complète. Retour sur les nouveaux noms ainsi qu’une exclusivité ! Les nouveaux noms Jeudi 30 juin, le Main Square Festival accueillera le trio des Hauts-de-France Charbon sur la scène du Bastion. Ils auront d’ailleurs l’honneur d’ouvrir les festivités avec leurs ambiances post-rock !  Deux noms viennent également compléter la programmation du samedi 2 juillet. C’est en effet nos chouchous, Edgär qui auront l’honneur d’inaugurer la Main Stage. Ils seront suivis par les américains The Regrettes qui viendront insuffler un air de punk rock sur la journée. CL en exclusivité Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Et pas des moindres puisque le dernier nom n’est autre qu’une exclusivité. En effet, c’est au Main Square Festival que CL a choisi de poser ses valises cet été. La sud-coréenne viendra donc enchanter le public de la GreenRoom jeudi 2 juillet avec ses titres aux influences variées. Avec pas moins de 65 noms, cette édition du Main Square Festival offrira quatre jours de sons éclectiques. Autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts et que nous avons déjà hâte d’être sur place avec vous ! Serez-vous de la partie pour ce retour du Main Square Festival ? Zelophe SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME SUJET READ MORE READ MORE READ MORE Newsletter Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin

Découvrez les premières parties du Central Tour

Premières Parties Central Tour, Indochine 2022

Avant le début de son Central Tour dans quelques mois, Indochine révèle les noms de ses premières parties. Ce vendredi 25 février 2022, Indochine a levé le voile sur les artistes qui joueront en première partie du Central Tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la plupart sont des pointures depuis des années dans leur domaine. On vous dit tout sur les artistes qui ouvriront cette tournée anniversaire. Coach Party au Stade de France Avec le Central Tour, Indochine ne déroge pas à sa volonté de promouvoir de jeunes artistes. En atteste la première date de la tournée au Stade de France le 21 mai 2022 qui donnera sa chance à Coach Party. Bien sûr, si vous suivez Indochine sur les réseaux sociaux, Coach Party doit vous être familier. En effet, depuis 2019, pas moins de 7 titres issus de leurs deux EP ont été partagé dans la « Playlist d’Indo ». Mais revenons tout de même un peu sur le groupe. Originaire de l’Ile de Wight, Coach Party est un quatuor constitué de Jess, Steph, Joe et Guy. Depuis leur premier titre, Oh Lola en 2019, le groupe a sorti deux EP : Party Food (2020) et After Party (2021). Nul doute qu’avec un tel début de carrière Coach Party devrait atteindre les sommets sous peu. Ce qui serait d’ailleurs amplement mérité au vue de leurs titres à la voix parfaitement posée et aux instruments entraînants. Amateurs d’indie rock, Coach Party est fait pour vous !  Mansfield.TYA au Matmut Atlantique Le 4 juin 2022, le Central Tour accueillera à Bordeaux le duo iconique français Mansfield.TYA. Si vous n’avait encore jamais entendu parlé d’elles malgré leur début de carrière il y a 20 ans, vous connaissez forcément la chanteuse. En effet, Julia Lanoë n’est autre que Rebecca Warrior (Sexy Sushi).  Avec elles, c’est une plongée dans un univers sombre et mélancolique ponctué de diverses influences qui vous attend. Hannes Bieger au Vélodrome Marseille accueillera le 11 juin Hannes Beiger. Ce musicien et producteur allemand est loin d’être inconnu de la scène internationale. Et oui, en 2015, il a été classé n°4 des 11 personnes les plus influentes pour la scène musicale berlinoise. Rien que ça ! Il faut dire qu’il a travaillé avec bon nombre d’artistes dont : Tales Of Us, Stephan Bodzin, Ellen Allien ou encore Monika Kruse. Hannes Bieger est également reconnu pour donner des cours, lectures et masterclass. Tout cela, dans son propre studio ou aux quatre coins du monde. Parmi ses collaboration compte par exemple l’Abbey Road Institute ou l’Insound Academy. Indochine vous laissera donc entre les mains d’un des hommes les plus calé sur les musiques électroniques pour un DJ set autour de ses productions solos. Clara 3000 au Groupama Stadium Originaire de Versailles, Clara 3000 sera au rendez-vous du Central Tour à Lyon le 25 juin. Si comme nous son nom ne vous dit rien, sachez que la jeune femme se produit déjà partout dans le monde. D’ailleurs, bien avant Indochine, c’est Justice qui avait eu du flair en la programmant en première partie de leur tournée en 2008. Pour aller un peu plus loin, Clara 3000 a même eu l’occasion d’être modèle pour Balenciaga ainsi que responsable des bandes son de leurs défilés. Aucun doute que l’artiste a une longue carrière devant elle et saura vous plaire par sa réinvention de la musique électronique. Superbus et Vitalic à Pierre Mauroy Histoire de terminer cette tournée des stades en beauté, Indochine investira le stade Pierre Mauroy les 2 et 3 juillet 2022. Et oui, il vous faudra choisir entre Main Square, Rock Werchter et les 40 ans d’Indochine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les premières parties sont loin d’être inconnues au bataillon. En effet, le samedi 2 juillet 2022, Indochine confiera les rennes à un groupe qu’on apprécie particulièrement ici. D’ailleurs, rien que la nouvelle de leur présence nous a directement ramené à 2006 où nous chantions Wow à tue-tête dans nos chambres. On parle évidemment de Superbus. Depuis, le groupe à fait du chemin et a même dernièrement délaissé le rock pour… l’électro. Alors même si nous avons très envie de pouvoir fredonner Lola, Travel The World ou encore Apprends-Moi, on imagine que le set sera plutôt centré sur les titres issus de XX(2020). C’est donc à l’une des pointures de la musique électronique actuelle que reviendra l’honneur de conclure le Central Tour le 3 juillet 2022. En effet, l’auteur-compositeur français Vitalic vous fera danser au rythme d’un DJ set prometteur. À noter que plusieurs de ses compositions ont été utilisées dans des pubs, films,… Notamment Trahison dans la bande-annonce du film de Céline Sciamma, Naissance des Pieuvres. Pour notre part, on a encore un excellent souvenir de son passage au Main Square 2017. Qui avez-vous hâte de découvrir ou retrouver en live ? Raine ARTICLES SIMILAIRES NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin

[ANNULÉ]14 nouveaux noms pour le Main Square Festival

Le Main Square Festival nous gâte avec 14 nouveaux noms ! C’est avec une grande surprise que 14 nouveaux noms sont tombés pour l’édition 2020 du Main Square Festival d’Arras ! On vous dévoile les artistes qui rejoindront la première vague. Vendredi Le premier jour, graviteront autour de Sting, les Pas-de-calaisiens Marcel et son orchestre ainsi que le DJ Henri PFR. Après deux venues en 2016 et 2018, Nekfeu réinvestira le Main Square Festival cette année encore. Seront également présents YUZMV et la fille de feu Jacques Higelin : Izia, que nous avions eu le plaisir de voir il y a quelques années aux Francofolies de La Rochelle. Samedi Après -M- et The Pixies, le samedi dessine des contours un peu plus rock avec Larkin Poe et la talentueuse Jenny Beth. Si le nom de cette dernière ne vous dit rien, vous l’aurez peut-être déjà vu sur le festival en 2017 avec son groupe : Savages. Rejoindront également les Black Eyed Peas le collectif d’artiste Brass Against et le DJ Madeon qui était déjà passé par le festival courant 2013. Dimanche Si la clôture du Main Square Festival 2019 avait été confiée à Jain, 2020 sera plus rock. Pour notre plus grand plaisir, ce sont les canadiens SUM 41 qui viendront déverser leur riffs sur la Main Stage. Groupe qui n’était d’ailleurs pas venue sur le festival depuis 2005. Seront également de la partie les rockeurs américains de Cage The Elephant, le trio australien Rüfüs Du Sol, l’américain Alec Benjamin et Last Train. Nous vous rappelons que les places pour le Main Square sont toujours disponibles dans tous vos points de ventes habituels ainsi que sur le site du festival. Alors vous aussi vous avez hâte de vous rendre à l’édition 2020 du Main Square Festival ?

Skip The Use de retour à domicile !

Skip The Use - Aéronef, Lille - 2019 [Photo by Raine]

Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?

The Inspector Cluzo : un groupe touchant et profondément humain

Le groupe de rock farmers, The Inspector Cluzo, a répondu à nos questions lors du Brussels Summer Festival. Tantôt en tournée à travers le monde, tantôt fermiers, The Inspector Cluzo nous ont intrigué. Nous avons profité de leur passage au Brussels Summer Festival le 15 août dernier pour aller à la rencontre du chanteur et guitariste, Laurent Lacrouts. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ? Laurent : On est Inspector Cluzo, un duo de blues rock, pour faire dans les grandes lignes, originaires de Mont de Marsan. Cela fait 24 ans qu’on joue ensemble et 10 ans qu’on existe. On a une structuration particulière car on est autonome. On est nos propres producteurs et on possède une ferme bio. On se projette au niveau international aussi avec nos fonds propres. Vous avez enregistré un nouvel album. À quoi peut-on s’attendre ? On va en jouer pas mal ce soir. C’est un album qui est un reflet de la vie qu’on mène, comme tous nos albums d’ailleurs. Depuis 2 ans on bosse énormément à la ferme, et il n’y a rien d’autre que le silence à part le bruit des animaux et les tracteurs. C’est donc un album très connecté à la terre. L’air s’entend dans notre album, on n’a pas peur du blanc ni du silence. C’est la particularité de la musique rurale. Évidemment, l’album reste électrique car on fait quand même du rock. « Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. Là où on vit c’est un autre pays. » C’est très différent de ce qu’on entend en France actuellement. No comment ! (sourire) Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. En terme de tout. Là où on vit c’est un autre pays. C’est un endroit très accueillant avec une mentalité anglaise et un humour pourri – que vous comprenez très bien d’ailleurs. Les vieux sont énormes chez nous. Avec l’accent qui va avec, la phrase qui reste en suspend : « tu voulais dire quoi ? ben je sais pas ». Pour enregistrez, vous êtes allés jusqu’aux États-Unis afin de travailler avec Vance Powell. Que vous a apporté cette collaboration ? Est-ce que cela a changé quelque chose par rapport à ce que vous vouliez faire ? Non, les maquettes étaient déjà faites. Mais c’est la première fois qu’on a un regard extérieur. On a toujours tout fait tout seuls. Vance est fan de notre musique et nous a dit qu’il était notre homme si on voulait, qu’il adorerait nous enregistrer. Alors, on s’est bien préparé car c’était à l’ancienne, sur bande. Et tout s’est bien passé. En 4 jours on avait fini. C’est un producteur pas trop intrusif. Sa devise est :  » I’m here to take the best version of yourself « . Donc c’est génial. Après il ne prend que des gens qui ont un univers qui sonnent et il en retient la meilleure facette. Il ne dit pas : là c’est ton défaut on va le travailler. Il se concentre sur le positif. J’ai noté tout de même que vous travaillez sans basse. Je ne comprends pas c’est vital pourtant ! Je dis ça parce que je suis bassiste évidemment. (rires) Ah d’accord ! Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Depuis le 1er album on a fait une chanson, Fuck the bass player, qui nous a permis de voyager dans le monde entier. En fait le bassiste ne s’est jamais pointé aux repets. Et on a vu qu’il n’y avait pas de place entre nous deux donc on a fait sans. Du coup, on a adopté un coté un peu jazz et le batteur a changé son jeu. Il est très percusif. Passons à l’agriculture. Vous avez une ferme bio. Comment gérez vous cela avec vos concerts et vos déplacements ? Hé ben c’est la merde ! Ça demande de l’organisation pour nous et beaucoup d’aide. On a ma femme qui bosse à la ferme, nos voisins qui sont là. Après on ne part jamais sur de grandes périodes ni sur des périodes clefs. On ne part pas sur la récolte du blé mi juillet ni en janvier pour le gavage. Pour le moment ça se goupille super bien. Nous avons également vu que vous avez joué dans des salons de l’agriculture mais en même temps vous vous retrouvez dans un grand festival comme celui-ci. Comment vous décidez du lieu de vos représentations ? C’est quand ça nous tient à cœur et quand c’est cohérent. On a des propos avec des convictions fortes dans nos chansons. Et il y a des endroits avec de vraies valeurs. C’est très consensuel. Au salon de l’agriculture il y avait une acoustique super intéressante et on joue devant des vaches. C’est original.  Par exemple quand c’est un festival avec Live Nation, on prend le cachet et on le reverse. Là on attend une réponse pour jouer en Argentine et au Brésil. Par contre il y a des endroits où on ne veut pas aller car il y a des conflits d’intérêts, où si la programmation ne nous correspond pas. On vient de jouer au festival Le bout du monde en Bretagne. C’est un festival magnifique et c’est cohérent. Type africain avec du bon son. On est du rock donc de la world music pour eux. On a emmené 20 000 personnes et c’était formidable. « C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. » Et quand vous jouez à l’étranger, en profitez-vous pour échanger des savoirs agricoles avec les locaux ? Oui on le fait souvent, dès qu’on peut. On aime bien discuter avec les locaux. C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. Eux savent exactement comment faire là où ils sont, et cela n’aura rien à voir avec le régime alimentaire. Ici on mange du poisson à telle période, puis un autre aliment à une autre période, et c’est logique, fluide. C’est des endroits où tu te sens Humain avec la preuve qu’on arrive à s’adapter, qu’on n’est pas que négatif. Je vais vous donner un exemple.

Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris

Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel.  Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour

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