Retour sur l’incroyable concert de Blanks
Le 19 septembre nous avons eu la chance d’assister au concert de Blanks qui se produisait pour la seconde fois à La Boule Noire. 3 ans que les fans de Blanks attendaient le groupe. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas été déçus. Retour sur ce concert exceptionnel qui a réjoui une foule en extase et en communion avec le chanteur. Jude Todd : une première partie qui met tout le monde d’accord ! Afin d’ouvrir les festivités c’est Jude Todd qui s’est lancé en première partie de Blanks. Ancien participant de The Voice, il interprète des chansons franco-anglaises aux airs pop folk. Les rythmes entraînants et la joie de Jude Todd (accompagné d’un batteur) ont directement ambiancé le public. Cela a donc donné le ton pour la suite. Le public a tant apprécié les morceaux proposés que tout le monde a allumé les lumières des portables lors d’un titre. Ambiance intimiste garantie ! De plus, la foule s’est pris au jeu, chantant et les accompagnant avec leur cœur. D’ailleurs, à la fin du concert des roses ont été données au chanteur et son musicien. Indéniablement, Jude Todd est un artiste interprète complet à suivre de très près ! Judd Todd et son musicien en première partie de Blanks | © Mélanie Pierrat Qui est Blanks ? Le moment fatidique arrive : Simon de Wit, alias Blanks monte sur scène. Le grand néerlandais passe donc de YouTube à la scène. Et qu’il est bon dans les deux domaines ! Mais revenons d’abord sur ses prémices. Peut être que certains d’entre vous ne connaissent pas encore Blanks. Comme nous le mentionnions ci-dessus, le jeune homme n’a pas fait ses débuts sur scène mais sur Youtube. Sur sa chaine, on retrouve notamment des covers en tout genre. Par exemple, si Someone you loved (Lewis Capaldi) était de Blink 182. Ou encore si Another Love de Tom Odell était une chanson joyeuse au Ukulélé. Par la suite, Blanks a créé ses premiers morceaux. Le tout, de manière participative. En effet, il laissait les gens voter via des sondages Instagram afin de déterminer les préférences de sa communauté. On découvre alors l’univers aux sonorités plus pop et entrainantes. Une pop un poil kitsch agrémentée de synthés. Un concert attendu Ā peine arrivé vêtu de la même tenue que celle qu’il porte sur l’affiche de sa tournée, soit, un costume et des converses, Blanks est acclamé par la foule. Il ne faudra d’ailleurs pas longtemps pour que tout le monde s’emballe sur chacun de ses titres. C’est ça quand on sait mettre l’ambiance ! D’ailleurs, il s’agit d’un concert « reporté » puisque le chanteur aurait du se produire à Paris il y a quelques années. Malheureusement, sa venue avait été compromise en raison du COVID. Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie PierratPublic durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Public durant Blanks à la Boule Noire | Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Blanks à la Boule Noire | © Mélanie Pierrat Un artiste reconnaissant Tout le long du concert, Blanks interagit avec son public, ne cessant de répéter à quel point il est heureux et reconnaissant de faire ce concert. Les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Évidemment, le chanteur va jouer ses titres phares telles que la reprise de Better now (Post Malone), en passant par I’m not scared anymore et bien sûr Breathe in breathe out où le public reprend les paroles. N’oublions pas de citer LE morceau avec lequel Banks s’est fait connaître au moment du confinement : Dance Alone. Un morceau participatif au rythme joyeux qui l’a propulsé sur le devant de la scène. Et, dans notre cas, nous a bercé durant le confinement. Le concert se passe comme une grosse soirée à la maison entouré de personnes bienveillantes et heureuses d’être là. Toutes profitent de chaque instant. Histoire de garder cette proximité, Blanks a également annoncé qu’il viendrait à la rencontre du public suite à son set. https://www.youtube.com/watch?v=Z4DEi1-t2sI Et vous, avez-vous découvert Blanks pendant le confinement ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Banned Books Week : La semaine dédiée à l’interdit
Du 23 au 29 septembre 2018, les États-Unis célèbrent les livres interdits durant la Banned Books Week ! Cette semaine, la communauté littéraire américaine se rassemble autour de la Banned Books Week. Un événement dont on ne parle que très peu en France, et qui pourtant, vaut le coup d’oeil ! Qu’est-ce que la Banned Books Week ? Créé en 1982, la Banned Books Week est un événement annuel qui se déroule généralement la dernière semaine de septembre. Son but ? Dénoncer les méfaits de la censure qui augmente considérablement aux États-Unis dans les écoles, librairies et bibliothèques. Lors de cette semaine particulière, la communauté littéraire (bibliotécaires, libraires, éditeurs, journalistes, enseignants, lecteurs,…) fait le nécessaire pour mettre en avant la volonté de pouvoir accéder librement aux livres. La censure aux États-Unis Deux sortes de censures bien distinctes s’appliquent aux États-Unis : les banned books (livres censurés) et les challenged books (livres contestés). Là où l’interdiction est « légale » sur les premiers, ce n’est pas le cas des seconds. Une fois contesté, un livre peut voir son accès restreind dans des bibliothèques ou écoles par exemple. Autant dire que cela s’oppose directement au 1er Amendement de la Constitution des États-Unis qui prône la liberté d’expression. Parmi les motifs de censures récurrent reviennent les notions de violence, les points de vues religieux, la sexualité, l’éducation sexuelle ou encore le racisme. Et que dites vous du un-american ? Oui oui, en 2018, il est possible de faire interdire l’accès d’un livre s’il n’est « pas assez américain ». Affolant n’est-ce pas ? En 2017, ce sont 416 livres qui se sont vus bannis d’écoles, librairies et bibliothèques américaines pour diverses raisons. Parmi eux, notre dernier coup de coeur de l’année : The Hate U Give (Angie Thomas). Ses motifs vont de « langage offensant » à utilisation de drogue en passant par « caractère profane ». Au Texas par exemple, il est nécessaire de donner un accord parental pour qu’un enfant emprunte le livre. Le roman Thirteen Reasons Why de Jay Asher à lui aussi été censuré car abordant le suicide. Les livres les plus contestés aux U.S.A Pour nous rendre compte du nombre d’oeuvres censurées, on a fait un tour sur le site de ALA (American Library Association) qui il donne accès à plusieurs listes recensant les livres contestés. Notre petit côté féministe a immédiatement tiqué sur Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage (Maya Angelou), La Servante Écarlate (Margaret Atwood) et La Couleur Pourpre (Alice Walker). Les classiques littéraires sont aussi aux rendez-vous avec L’Attrape-Coeurs (J.D Salinger), Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Harper Lee) ou Gatsby le Magnifique (Francis Scott Fitzgerald). Plus étonnant encore, alors qu’un parc consacré au sorcier s’est implanté aux U.S.A, la saga Harry Potter de J.K Rowling a ses détracteurs. Les motifs ? Sorcellerie évidemment. S’y ajoute les termes « occulte », « satanique », anti-famille » et « violence ». On ne sait pas vous, mais on en ri encore. Banned Books Week : Quel programme ? Durant cette période la communauté littéraire fait particulièrement preuve d’inventivité. Alors que les libraires dédient des vitrines aux livres bannis et contestés, d’autres organisent des débats et conférences. On avoue avoir complètement craqué pour la vitrine du Skylight Books (Los Angeles) qui a carrément mis en scène un bûcher. Si pour l’occasion les américains sont bien décidés à montrer leur soutien à la liberté d’expression, et ce, qu’elle soit peu orthodoxe ou impopulaire, la France ne suit pas le mouvement. Pour vivre l’événement au plus près, il vous faudra donc vous rendre aux États-Unis, ou, profiter de l’une des conférence donnée – au plus près – en Angleterre. View this post on Instagram Banned Books Week #bannedbooksweek A post shared by Skylight Books (@skylightbooks) on Sep 29, 2017 at 3:52pm PDT Bien sûr, la Banned Books Week ne se déroule pas uniquement dans les rues. Sur les réseaux sociaux, les croisillons #BannedBooksWeek et #BannedBooksWeek2018 permettent à tous de participer à sa propre échelle. Pour cela, il vous suffit simplement de partager une oeuvre bannie ou contestée. Si vous manquez d’inspiration, pas d’inquiétude, les organisateurs ont tout prévu en lançant cette année la thématique Banning Books Silences Stories. Speak Out ! Une trame qui implique la nécessité de parler ouvertement d’histoires que d’autres veulent faire taire. Alors, prêt(e)s à lire et partager des livres interdits ?