Live Report : Taylor Swift à la Défense Arena

Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift est venue présenter sa nouvelle version du Eras Tour à La Défense Arena. Retour sur l’un des événements les plus attendus de l’année ! C’est face à 45 000 personnes par soir que Taylor Swift a fait le show pendant près de 3h15 ! Un spectacle à couper le souffle, tant par la prestance de la chanteuse américaine que par ses tenues et les chorégraphies parfaitement exécutées de ses danseuses et danseurs. Nous y étions les 4 soirs et avons encore du mal à redescendre ! The Eras Tour : la tournée fantasmée par les fans La mise en vente des billets pour le Eras Tour a fait plus de déçus que de chanceux. Il faut dire que le nombre de fans espérant obtenir leur précieux sésame était démesuré ! Selon Bathilde Lorenzetti (patronne de La Défense Arena), un million de connexions ont été recensées par concert. Une jauge bien au-delà des 45 000 places disponibles à la Défense Arena, alias, la plus grande salle couverte d’Europe. Cette très forte demande s’explique notamment par le fait que Paris soit la première ville du monde à découvrir les chansons du très attendu The Tortured Poets Department. Album sorti seulement quelques jours avant le passage de la star américaine en France. La tournée Européenne se voit donc affublée d’une nouvelle Era. Car, comme l’expliquera Taylor au début du concert, le Eras Tour a pour but de revisiter toute sa discographie, soit 18 ans de musique « One Era at a time ».  Parmi les fans de Taylor Swift à Paris, près d’un tiers des spectateurs venaient de l’étranger. De quoi faire rager les fans français de la chanteuse dont le dernier passage en France remontait à 2011. Quelques fans aux regards désespérés ont donc tenté leur chance avec des pancartes « Cherche 1 place » tout le long de la file d’attente. Pendant ce temps, d’autres – une cinquantaine – ont passé la nuit devant l’Arena, désireux de se retrouver au plus près de l’artiste. Hors de question cependant de ne pas respecter le dress code des Swifties : paillettes, sequins, chapeaux ou encore tenues selon certaines Eras. On vous l’assure, il y en avait pour tous les goûts et les couleurs ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Par amour Paris Lors du tour américain de Taylor Swift, de nombreuses étoiles montantes de la scène pop ont foulé la scène du Eras Tour. Parmi elles : Gracie Abrams, Girl in Red, Haim, Phoebe Bridgers, Beabadoobee, Muna, Gayle, Owenn et Sabrina Carpenter. Une liste d’artistes très qualitative dont certaines font parties de nos coups de coeur !  Cependant, pour l’ouverture de son show en Europe, Taylor Swift  s’est tournée vers l’une de ses amies de longue date : Hayley Williams. Une nouvelle qui a ravit les fans de Paramore. D’autant plus que le groupe n’avait pas joué en France depuis leur Olympia en janvier 2018 avec leur After Laughter Tour ! Alors merci Taylor Swift sans qui on espèrerait encore le retour du groupe. Mais après tout… Si l’on fait un mix des mots « Paramore » et « Taylor » cela donne « Partay » alors… Let’s Partay ! (faisons la fête) Lors de ces quatre soirs en première partie du Eras Tour, Paramore a principalement joué des titres très pop. Un fait sûrement dû au virage musical effectué avec de la sortie de After Laughter (2017). Soit l’album le plus pop du groupe et très loin des sons pop punk de All We Know Is Falling ou encore Riot!. En France, leur set ne comportera d’ailleurs qu’un titre de ce dernier, That’s What You Get. Parmi les titres joués, on compte aussi Brick By Boring Brick, ou encore le tant attendu (par les vampires) Decode qui sont extraits de l’album Brand New Eyes (2009). Des sons plus pop que rock tels que Still Into You ou Caught In The Middle posaient quant à eux l’ambiance pendant que Hayley Williams (chanteuse) dansait toujours aussi bien sur scène accompagnée de ses acolytes Taylor York (guitariste) et Zac Farro (batteur). Sans oublier le doux morceau, The Only Exception, qui aura permis (entre autres) à Hayley de pouvoir davantage montrer sa puissance vocale à la Défense Arena.  Ces ouvertures de concerts pendant quatre soirs de suite étant remplies d’énergie et d’entrain de la part de Paramore, le public ne pouvait qu’être ravi. Ce, qu’il soit familier ou non de Paramore ! Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Un show hors compétition Taylor Swift n’est pas connue pour faire les choses dans la mesure et le Eras Tour n’y échappe pas ! Peu avant le début des festivités, un compteur s’affiche sur l’écran principal, annonçant qu’il ne reste plus que quelques minutes d’attente ! Dans l’Arena, la tension monte et les fans se mettent à crier alors que l’on se rapproche dangereusement de zéro ! L’entrée en scène de Taylor est encore plus surprenante en vrai qu’au cinéma ! Nous étions au Grand Rex pour la diffusion du Eras Tour l’an dernier et le live n’a rien à envier aux salles obscures. Les frissons nous parcourent déjà lorsque quelques danseurs s’avancent sur la scène, portant comme des coquillages ou des pétales de fleur géantes qu’ils manient avec élégance. Se repliant tous sur eux-mêmes, ils cachent l’entrée de Taylor Swift sur scène pour ensuite la révéler aux yeux de tous, comme un bourgeon qui fleurit enfin ! Le sourire sur les lèvres de la chanteuse est communicatif. Sa présence nous fait oublier tout le reste alors qu’elle commence avec une version courte de Miss Americana & the Heartbreak Prince. Même si vous ne connaissez pas les paroles, vous serez directement happé.e tant l’ambiance et la prestance de la chanteuse sont extraordinaires ! La salle entière résonne et enchaîne directement avec Cruel Summer, dont le premier bridge de la soirée sera hurlé par tous ceux dont la chanson leur est familière ! Il faut dire que l’américaine est réputée pour ses bridges très catchy, et nous plaidons coupables car on adore tout autant ces passages ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Dès le début du

Hozier suspend le temps

Image à la une Hozier au Zénith de Paris fin novembre 2023

Hozier était de retour dans la capitale française le 29 novembre 2023 pour un passage remarqué au Zénith de Paris Après une date complète à l’Olympia le 18 juillet 2023 -où nous étions déjà présent.e.s-, Hozier est revenu dans la capitale française pour nous offrir un concert dans une salle beaucoup plus grande : le Zénith ! Deux dates jouées à guichets fermés. Retour sur la soirée ! Beauté et tourbillon Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver Hozier ainsi que ses musicien.ne.s sur la scène du Zénith de Paris le 29 novembre. Le tout, devant une fosse pleine à craquer. Cela fut d’ailleurs si impressionnant qu’on se serait presque à nouveau cru au concert de Noel Gallagher (ex Oasis) le 11 novembre dernier au même endroit. En effet, avant même son arrivée sur scène, l’audience était en feu, le sol tremblant au rythme effréné de nos coeurs. Dès les premières notes raisonnant dans le Zénith, l’atmosphère se pose. Aussitôt, on a l’impression d’être sur une autre planète, dans un lieu en dehors du temps, sans conflits externes et sans mauvaises pensées. Seulement de la bonté, de la beauté et des étoiles plein les yeux. Alors même que plus de 6 000 personnes sont présentes, l’impression d’intimité persiste. En effet, chaque fois que la voix de Hozier résonne, un tourbillon d’émotions file vers nous, nous rapprochant du chanteur. Et ce, bien que nous soyons en gradins. Les écrans géants placées derrière les musiciens nous emmènent quant à eux dans l’univers de l’artiste à chaque chanson. Tantôt, en projetant des images issues de clips. Tantôt avec des images en direct ou des illustrations de paysages. Bonté et reconnaissance. Comme à son habitude, Hozier s’est montré reconnaissant et humble envers son public. Chose qu’il fait très clairement comprendre par nombre de remerciements. Le chanteur en a également profité pour saluer la première partie, Last Dinner Party. Groupe que nous avons malheureusement manqué puisque arrivés trop tard mais que l’on espère voir l’an prochain lors de leur passage à La Maroquinerie. En effet, si vous voulez notre avis, ils ont tout pour réussir dans l’industrie musicale. Pour en revenir au concert, Hozier a invité le public français à chanter avec lui dès la quatrième chanson : From Eden (2014). Le chanteur et ses musicien.nes sont heureux d’être ici et Paris leur rend plus que bien ! D’ailleurs, lorsque l’on chante avec Hozier, c’est comme si nous étions le 10e membre du groupe. La communion est totale, intense, touchante et merveilleuse. Ici et là, les têtes se balancent. Les corps s’agitent. Puis, la voix de la foule reprenant à l’unisson « feels good, god it feels good to be alone with you » (To be alone) également issu du premier album d’Hozier. More woman and revolution. Il est très important de souligner à quel point Hozier est un artiste sain et engagé. Notamment concernant l’égalité des genres. En effet, pour l’entourer sur scène, la moitié de ses musiciens sont des femmes. Dans cette même optique, The Last Dinner Party, le groupe ayant assuré sa première partie, est un quintet féminin originaire de Londres. Par ailleurs, durant le concert, Hozier abordera le fait d’être reconnaissant envers les Sufragettes françaises car elles ont permis la révolution en Irlande, son pays natal. Il a également annoncé vouloir que ses chansons soient une part dans la « revolution of love, kindness and solidarity » (la révolution de l’amour, la gentillesse et de la solidarité). Il faut dire qu’après avoir fait tomber son micro au sol par maladresse, la salle entière a remplacé le chanteur afin de le soutenir. Public qui n’a pas hésité à scander à plein poumons «  that’s the kind of love I’ve been dreaming  » (Dinner & Diatribes). Timing parfait nous direz-vous ! Personnellement, nous pensons que rien n’arrive vraiment par hasard. Ainsi, la communion dans cette salle de concert était telle que c’était écrit que cet instant soit aussi incroyable. De plus, n’oublions pas que Hozier est si respectueux envers ses musicien.nes qu’il a fait un duo avec toutes celles-ci sur différentes chansons – Nina Cried Power par exemple -. Comme s’il leur laissait à chacune l’occasion de briller. Working funny. Le sublime être humain qu’est Hozier a une voix que l’on reconnaît entre mille. Le temps file dans cette salle jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agisse de la plus grande qu’il remplisse en France. Les titres s’enchaînent. Les blagues aussi.  Hozier nous introduit la sublime chanson Francesca (extraite de son dernier album Unreal Unearth sorti en 2023) comme une chanson d’amour entre deux êtres avant de la chanter avec une facilité déconcertante.  Puis, quelqu’un demande au chanteur de lui dessiner son prochain tatouage. Ce à quoi il a répondu en rigolant qu’il ne voulait pas prendre cette énorme responsabilité et qu’il allait demander l’aide du public. Ce qui a donné « a pig on skate paying his taxes » (un cochon sur un skateboard payant ses factures). Tout comme nous, le chanteur en ri beaucoup.  Arrivent ensuite les première notes de Cherry wine. S’arrêtant soudainement, il a ajouté : « please don’t do that » (s’il vous plait, ne faites pas ça) avant de poursuivre. Dès le premier refrain cette fameuse chanson de son premier album éponyme de 2014, Hozier laisse une nouvelle fois son public chanter le refrain seul. Encore un moment très doux.  N’oublions pas Would that I où la foule entière n’a fait plus qu’un pour entonner les chœurs. Un moment hors du temps. Les premiers accords de Eat Your Young – extraite du dernier album- résonnent. L’audience est ravie. 22h22, on touche son nez et le siège rouge sous nous pour se porter chance tout en continuant d’agiter nos portables flash allumés sur First Light. La chanson tant attendue Take me to church commence. Le public devient fou et hurle les paroles engagés du titre qui a fait le succès de Hozier il y a maintenant presque dix ans. Pendant ce temps des images du clip incroyable et marquant sont projetées simultanément. Et vous, qu’attendez vous pour vous plonger dans l’univers somptueux du grand Hozier ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You

WEST END 2022

UNE WEST END 2022

Le West End londonnien vous manque ? Voici les pièces à ne pas manquer en 2022 ! Si vous avez lu notre article sur le sujet en 2019, vous le savez, le West End est un excellent moyen de voir ses acteur•ice•s préféré•e•s sur scène. Le tout, souvent à moindre coût puisque les premiers prix des théâtres londoniens oscillent souvent avec les 10£ (≈11€). Et bien que les conditions soient encore un peu contraignantes pour se rendre au Royaume-Uni, les voyages restent possibles. On vous propose donc un petit récap des pièces auxquelles vous pourrez assister dans le West End londonien courant 2022. Quels acteurs sur scène en 2022 ? On l’avait mentionné lors de la saison 2019-2020, voir ses acteur•ice•s favori•te•s dans le West End, c’est possible ! Depuis la reprise des shows, la capitale anglaise ne laisse d’ailleurs pas en reste. Voici donc les célébrités que vous pourrez voir durant la saison 2022. Si vous avez envie de voir Eddie Redmayne danser et chanter, on ne peut que vous pousser à voir Cabaret. Il y figure notamment aux côtés de la chanteuse et actrice irlandaise Jessie Buckley (Judy, Romeo & Juliet). Mais attention, si le musical est prévu jusqu’au 2 octobre 2022, tous deux n’y figureront que jusqu’au 21 mars. Le début de l’année sera quant à lui l’occasion de voir Paapa Essiedu (I May Destroy You) et Lennie James (The Walking Dead) dans A Number. Une pièce à retrouver au Old Vic Theatre du 24 janvier au 19 mars 2022.  Eddie Redmayne dans « Cabaret » | ©Marc Brenner Mars 2022 vous donnera d’ailleurs du choix. En effet, Jonathan Bailey (Bridgerton) et Taron Egerton (Kingsman) seront à l’affiche de l’Ambassadors Theatre. Tous deux joueront du 5 mars au 4 juin 2022 un couple gay dans l’adaptation de la pièce Cock de Mike Bartlett. De son côté, Rafe Spall interprètera Atticus Finch dans l’adaptation de l’oeuvre de Harper Lee, To Kill A Mokingbird. Un rendez-vous à ne pas manquer entre les 10 mars et 14 août 2022 au Gielgud Theatre. À noter que Ralph Fiennes sera également à Londres. Vous pourrez le retrouver du 14 mars au 18 juin dans Straight Line Crazy au Bridge Theatre.  Évidemment, nous n’oublions pas les amateu•ice•s de Shakespeare. Du 11 février au 9 avril 2022, on vous recommande Henri V. En plus de Kit Harrington à l’affiche, la pièce sera jouée au Donmar Warhouse. Soit, un lieu à la capacité d’accueil d’environ 250 personnes. Qui n’a jamais rêvé d’une telle expérience ? Enfin, du 23 mai au 27 août, c’est Amy Adams (Sharp Object, Man of Steel) qui se produira dans The Glass Menagerie au Duke of York’s Theatre. En parlant de Shakespeare, Keala Settle (The Greatest Showman) se produira à partir du 29 mars 2022 dans & Juliet. L’actrice y interprétera le rôle de la nurse aux côtés de Miriam-Teak Lee et Cassidy Janson. Toutes deux ont d’ailleurs reçu pour ce musical réinterprétant Roméo & Juliette un Olivier Award. Miriam-Teak Lee en tant que meilleure actrice dans un musical et Cassidy Janson comme meilleur second rôle féminin dans un musical. Visuel promotionnel pour « The Glass Menagerie » avec Amy Adams Pluie de stars au Harold Pinter Theatre Alors que la pandémie avait obligé les théâtres à clore leurs productions, certaines pièces vont avoir droit à une seconde chance. C’est notamment le cas de deux productions mises en scène par Jamie Lloyd : Cyrano et The Seagull.  Après des débuts à guichet fermés au printemps 2020, la première vous proposera une adaptation moderne du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. James McAvoy y interprétera d’ailleurs une nouvelle fois le rôle principal. Cyrano sera à l’affiche du Harold Pinter Theatre du 3 Février au 12 Mars 2022. En suivant, c’est sa costar de His Dark Materials, Ruth Wilson, qui montera sur les planches dans The Human Voice. Une pièce de Jean Cocteau ici mise en scène par Ivo van Hove à aller voir entre les 17 mars et 9 avril 2022. Malheureusement écourtée en Mars 2021, The Seagull (La Mouette), va avoir droit à une reprise en bonne et due forme. Évidemment, Emilia Clarke (Game of Thrones) y reprendra le rôle de Nina. S’il vous vient l’envie de découvrir l’une des pièces les plus connues d’Anton Tchekhov, prenez rendez-vous avec le West End entre les 29 Juin et 10 Septembre 2022.  Outre ces deux pièces, le Harold Pinter Theatre vous proposera une rencontre avec un acteur britannique bien connu du petit écran français : David Suchet. En effet, l’homme s’est immiscé dans la peau de Hercule Poirot 13 saisons durant et à même reçu le British Academy Television Awards du meilleur acteur en 1991. Série que l’on peut encore voir sur nos écrans très régulièrement. Si vous aimez son interprétation de l’éminent détective belge, peut-être aurez-vous envie de découvrir la personne se cachant derrière. On vous donne donc rendez-vous du 4 au 22 Janvier 2022 pour son Poirot and More, A Retrospective. Enfin, au printemps, c’est Jodie Comer (Killing Eve) qui fera ses débuts sur les planches du West End. L’actrice se produira du 15 Avril au 18 Juin 2022 dans la pièce de Suzie Miller : Prima Farcie. Visuel promotionnel pour « The Seagul » avec Emilia Clarke Les Musicals Si vous cherchez une expérience en famille mais qu’une pièce semble trop complexe, quoi de mieux qu’un musical ? En effet, nul besoin d’une compréhension parfaite de l’anglais pour profiter des parties musicales rythmant ces shows. De plus, il y en a toujours pour tous les goûts, les couleurs et même les saisons. Si vous avez des enfants, sachez que le West End propose des Musicals liés à des Disney et autres animés. Le plus connu reste Le Roi Lion, mais vous pouvez également vous tourner vers Cindirella (Cendrillon) ou Disney’s Frozen (La Reine des Neiges). Et oui, Anna et Elsa ont bien droit à leur propre musical. Jusqu’au 8 Janvier 2022, il est également possible d’assister à une performance de l’adaptation du classique DreamWorks : The Prince of Egypt. Une virée à Londres peut également être l’occasion d’assister à l’excellent Hamilton de Lin-Manuel Miranda. Musical qui a reçu pas moins de 11 Tony Awards, dont celui du meilleur Musical. À noter que la gamme de prix s’étend de 20£ à 175£. Il existe cependant un tirage au sort permettant d’obtenir des

Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris

Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel.  Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour

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