Qui voir au Printemps de Bourges en 2024?
Qui dit Printemps, dit Printemps de Bourges. Découvrez les artistes programmés en 2024 ! Du 24 au 28 avril 2024, le Printemps de Bourges ouvrira la saison des festivals français. Entre artistes bien installés, révélations et Inouïs, on revient avant le début des festivités sur ce que vous pourrez entendre durant le festival. Les Inouïs Désormais, le Printemps de Bourges est indissociables des Inouïs. Chaque année, nous attendons même impatiemment les sélections dans l’espoir de découvrir de nouveaux artistes. Que cela soit dans notre propre région, mais également à l’échelle nationale. Pour rappel, les Inouïs du Printemps de Bourges ont notamment permis de révéler Christine and The Queen, Eddy de Pretto, Feu! Chatterton, Hervé, ou plus récemment, Lysistrata, Silly Boy Blue et Zaho de Sagazan. On vous recommande donc d’aller faire un tour du côté du 22 Est & Ouest afin de découvrir le cru 2024 composé de 33 artistes. En plus, il y en aura pour tous les goûts : chansons pop, rap, electro, Groove ou encore rock. Vous trouverez forcément votre bonheur à l’écoute de l’un des artistes sélectionnés. D’ailleurs, en cas de coup de coeur, vous avez jusqu’au 27 avril pour soutenir votre artiste favori en votant ! Parmi eux, vous pourrez notamment profiter de la pop du duo originaire de Nouvelle Aquitaine, Kokopeli dont le titre Seahorses s’adapte parfaitement à des envies d’été. Vous pourrez également compter sur la présence de la nordiste Anaysa et ses textes poétiques. En attendant de l’y découvrir, vous pouvez d’ors et déjà découvrir son EP, Désacoeurdé. Enfin, nous avons eu un coup de coeur pour la pop-folk onirique de Nina Versyp dont l’EP Paralysed est sortie en février 2024. https://www.youtube.com/watch?v=-6tpr2qFUrM Les anciennes révélations Inouïs. En parlant des Inouïs, d’anciennes révélations seront de passage par le Printemps de Bourges tout au long des festivités. À commencer mercredi 24 avril par par Santa et Zaho de Sagazan qui se produiront au W. Cette dernière jouera également au Palais d’Auron dans le cadre de la création « Messages Personnels » Françoise Hardy par Sage. Y apparaîtront d’autres anciens Inouïs tels que Voyou et P.R2B. La même journée, vous retrouverez aussi Raphaëlle Lannadère au MCB Gabriel Monnet ou encore Nikola et Oete au Palais Jacques Coeur. Le lendemain, 7 anciens seront de la partie dont Eddy de Pretto au Palais d’Auron. Dans la soirée, Eloi et Danyl seront quant à eux sur la scène dédiée aux Inouïs au 22 Est & Ouest. Oh Yeah! Oh Yeah ! proposeront également un concert Jeune Public au Théâtre Jacques Coeur. Lieu où se produira un peu plus tard dans la soirée François Atlas, Aghiad et Pierre Guénard. Vendredi 26 avril, seuls 3 artistes révélés par les Inouïs feront partis de la programmation. Silly Boy Blue (Le W), Youv Dee (MCB Gabriel Monnet) et les excellents Lysistrata (22 Est & Ouest). Le lendemain, vous pourrez retrouver quatre autres talents : Bekar (Le W), Calling Marian (Palais d’Auron) ainsi que Brique Argent et Joanna au 22 Est & Ouest. https://www.youtube.com/watch?v=E0g7mvfqsLQ Programmation scène par scène Le W Dès mercredi, en plus de Santa et Zaho de Sagazan, vous pourrez danser aux sons de Mika et Martin Solveig ou vous prendre une dose de nostalgie avec Kyo. Le lendemain sera plus pop-rock puisque le lieu accueillera Olivia Ruiz, Hoshi, Matmatah et Shaka Ponk. Vendredi 26 avril, Le W se parera majoritairement d’influences electro en programmant Trinix, Worakls Orchestra, Mezerg et Bon Entendeur. Luidji, PLK insuffleront quant à eux une part de hip-hop. En parlant de rap, les amateurs de ce genre, notamment français, seront servis samedi 27 avril. En effet, le W accueillera le temps d’une soirée Josman, Niska, SDM, Werenoi, Bekar, H Jeunecrack ou encore Bianca Costa. De quoi largement réjouir la jeunesse ! En guise de clôture, le Printemps de Bourges ne proposera qu’un seul et unique concert le dimanche. Un concerts aux allures pop puisque ce sont NEJ et Matt Pokora qui s’en chargeront. Si on a une préférence pour le rock, on admet que ce dernier est à ajouter à la liste des artistes à voir une fois dans sa vie. Le Palais d’Auron Nous vous en parlions plus haut, Sage mènera mercredi 24 avril une création nommée « Messages Personnels » Françoise Hardy. Un instant fait pour célébrer la chanteuse en se rassemblant autour de ses chansons. Pour cela, Sage a fait appel à d’autres artistes tels que Zaho de Sagazan, Thomas Dutronc, Clara Luciani, Voyou, P.R2B, Alex Kapranos, Alex Montembault, Albin de la Simone, November Ultra ou encore Clara Ysé. Jeudi, 25, le Palais d’Auron mettra le rap et la pop à l’honneur avec Nuit Incolore, Eddy de Pretto, Luther et Rounhaa. Le lendemain sera bien plus pop avec la venue de Yamê, Thomas de Pourquery, Clara Ysé et Solann. Solann que nous avions d’ailleurs découverts il y a quelques mois grâce à Louis Albi ! Pour finir en beauté samedi 27, le Printemps de Bourges vous promet une soirée Electric Palace. Vous pourrez y retrouver Trym, Creeds Live, TDJ, Dimension Bonus, Vanille ainsi que Calling Marian. https://www.youtube.com/watch?v=a9cKwuGkE-k Qui avez-vous hâte de voir au Printemps de Bourges ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Interview : Louis Albi se livre avant sa tournée
« Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde.« Le 20 octobre 2023, Louis Albi a dévoilé son premier album, Pleurer de Joie. Avant son passage par La Bulle Café à Lille le 10 novembre prochain, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec lui. Un entretien particulièrement inspirant autour de son projet mais aussi un peu de culture. Pour toi, tout a changé très vite après la Star Academy. Y a-t-il eu une prise en charge après l’émission ou tu t’es retrouvé livré à toi-même ? (ce qui peut causer du stress) Louis : J’ai eu beaucoup de stress, parce qu’on a toujours peur de se tromper, de faire les mauvais choix. Après j’avais quand même un contact avec les équipes de casting qui nous ont suivi et un peu materné tout au long de l’aventure. Donc je savais que je pouvais avoir ce soutien là. Même au niveau des professeurs, beaucoup ont continué à nous encadrer, nous aider un petit peu dans notre voie. Moi, j’avoue que j’ai mon avocate que j’avais pris avant l’aventure qui a continué, m’a aiguillé. Ensuite, Sony a pris le relais très très vite. De manière plus générale, aujourd’hui il est impossible de communiquer sans passer par les réseaux sociaux. Alors que beaucoup d’artistes ont des Community Manager pour les gérer, tu sembles t’en occuper toi-même. Est-ce une volonté de ta part? C’est une volonté de ma part parce que je trouve que c’est plus humain. Plus vivant. C’est plus moi, tout simplement. J’ai un projet qui est très personnel, donc ne pas se donner soi, ce serait un peu hypocrite je trouve (rires). Mais c’est du travail supplémentaire. Après, j’ai aussi des gens chez Sony qui m’aident parfois pour les grosses grosses échéances à faire un petit planning ou à préparer certaines choses. Mais tout vient de moi parce que j’ai besoin de cette authenticité. De créer un lien sincère avec les gens. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Louis Albi (@albilouis) Si on ne se trompe pas, tu es le premier de la saison 2022 à sortir ton album. Comment as-tu géré cette pression? Y a pas eu de pression d’être le premier, parce que pour moi l’aventure était terminée. C’est juste que chacun fait ses projets. Prend le temps qu’il a besoin, etc… Après je vais pas mentir, j’ai eu vachement de déferlement de haine parce que j’étais le premier. Dans le sens où beaucoup de personnes, qui étaient dans la fanbase de la gagnante (Anisha, ndlr) par exemple, ou d’autres personnes, ne me trouvaient pas légitime de sortir mon projet en premier parce qu’ils ont du mal à comprendre que la compétition est terminée. J’ai fait mon aventure et maintenant je suis artiste en fait. Je suis artiste. J’ai mon propre projet. Donc c’est plus là où il y a eu un petit peu de mélancolie qui s’est installée face à la haine un peu gratuite des gens et leur incompréhension. Parce que à l’époque, il y avait une idée de priorité sur le premier. Aujourd’hui ça n’existe plus. Et heureusement parce qu’on fait des projets tellement différents et aussi enrichissant que ce serait dommage de se priver de travailler juste pour laisser certains en priorité. Je trouve que c’est bien cette idée qu’on prenne tous le temps qu’on veut, et voilà. En parlant de ton album, dès ton premier single, Que Tu te mentes, on a tout de suite compris que tu allais jouer la carte personnelle. C’est plutôt rare pour une première réalisation. Qu’est-ce qui t’as donné envie de te livrer de cette façon? Déjà mes idoles – enfin, mes idoles -, les personnes dont je respecte énormément le travail, c’est des gens qui partagent et qui ont peut-être presque une non pudeur sur leur vie perso. Et qui partagent beaucoup. C’est ça que je trouve hyper riche chez les artistes. Donc je voulais en faire de même pendant l’aventure. J’étais quelqu’un mis à nu très facilement face aux autres, aux caméras, au public. Et je trouvais bien de rester dans cette continuité là. Continuer à leur donner de moi. Leur donner ma sincérité, mes larmes, mes rires, et qui je suis personnellement. On est aussi de grands hypersensibles. Du coup, Pleurer de joie nous a fait beaucoup de bien. Si tu l’as écrite comme pied-de-nez aux personnes critiquant ta sensibilité, est-ce que tu espères libérer, ne serait-ce qu’un peu, la parole sur ce sujet grâce à ce titre ? Totalement. Enfin, ce titre et l’album en général. Je parle à toutes ces personnes qui se sentent un petit peu seules, différentes. Que ce soit pour leurs émotions, leur sexualité, ou plus globalement, l’ethnie, la religion. Je parle à tout le monde. À tous les gens qui sont un petit peu à côté et pas forcément représentés ou écoutés. Et leur dire juste qu’ils ont le droit d’être comme ils sont. De vivre pleinement et d’être juste fier de qui ils sont. De leur chemin, leur travail. Donc oui, Pleurer de Joie, c’est une chanson sur l’hypersensibilité. Sur la mienne, mais aussi celle que des milliers, voir des millions de gens vivent au quotidien. Et voilà, c’est pour dédramatiser. Dire qu’on a le droit d’être comme on est. Et c’est beau. Nos larmes sont belles. Nos rires sont beaux. Toutes nos émotions doivent être vécues pleinement sans avoir besoin d’être bridées. https://www.youtube.com/watch?v=VZPZGOBNmZI D’ailleurs, tu joues la carte de la sensibilité à 100 % en incluant des mouchoirs dans l’un des packs proposés à la vente. Comment est venue cette idée très originale ? Alors l’idée vient pas de moi ! (rires) C’est mon avocate qui l’a eu. Et on trouvait ça vraiment super drôle. Avec mon équipe on s’est dit, pourquoi pas jouer le truc à fond ? Du coup, je leur ai dit, on pourrait faire ça et c’est moi qui