Placebo : Découvrez le nouveau single et la date de sortie de l’album
Placebo livre la date de sortie de Never Let Me Go avec un nouveau single : Surrounded By Spies. Annoncé le 2 novembre 2021 via leurs réseaux sociaux, Surrounded By Spies est désormais disponible à l’écoute. Ce nouveau titre est accompagné par la date de sortie du huitième album de Placebo intitulé Never Let Me Go ainsi que les dates européennes de leur tour 2022. Surrounded By Spies : le nouveau single Avec Surrounded By Spies, Placebo renoue clairement avec les sonorités de Meds (2005) ou Sleeping With Ghosts (2003). Un fait qui n’est pas pour nous déplaire puisque moins électronique que ce à quoi nous avait habitué le groupe depuis B3 et Loud Like Love (2013). Bien que le groupe ait prévenu que le processus d’écriture ait changé pour ce nouvel album, on retrouve tout de même certains codes distinctifs à Placebo. En effet, l’aspect répétitif des paroles est déjà présent dans de nombreuses chansons comme English Summer Rain. D’ailleurs, si ce fait peut vous donner l’impression que la chanson n’a pas de sens, nous en sommes bien loin. Un simple coup d’oeil aux paroles prouve combien Surrounded By Spies est profondément encrée dans l’actualité. S’y reflète l’insécurité en Europe avec les attentats, crises d’angoisse liées au climat général, l’abandon, la drogue,… https://www.youtube.com/watch?v=N17TEw__Iog Never Let Me Go : une pré-commande particulière Placebo a profité de la sortie de son second single, Surrounded By Spies pour dévoiler la date de sortie de son huitième opus, Never Let Me Go. Ce sera donc le 25 Mars 2022 ! Par ailleurs, le groupe vous propose une pré-commande exclusive sur son site officiel : Placeboworld. Plusieurs packs y sont mis en vente dont : des vinyles, des CD et des cassettes avec des couleurs différentes. En effet, cette dernière, disponible au prix de 9€ vous est proposée en rouge, bleu ou verte. Le vinyle est quant à lui disponible en deux versions : rose ou noir. À noter que parmi les disponibilités vous trouverez aussi des packs avec une carte dédicacé ainsi qu’un T-Shirt. Box CD « Never Let Me Go » | ©Placeboworld Enfin, en passant commande sur le site de Placebo avant le dimanche 14 Novembre, 14h, vous obtiendrez un code donnant accès à la une prévente pour le Tour Européen qui se déroulera à l’automne 2022. Il passera notamment par le Zénith de Nancy le 10 Novembre, l’AccorHotels Arena (Paris) le lendemain ainsi qu’à l’Arkea Arena (Bordeaux) le 13 Novembre et La Liberté 14 Novembre 2022. La prévente se tiendra quant à elle le 15 Novembre 2021 à partir de 10H ! Si vous souhaitez attendre la mise en vente générale, elle aura lieu le 17 Novembre 2021. CONTENU EN LIEN AVEC PLACEBO READ MORE NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin
Dark Waters : Des lobbys intouchables
Inspiré de faits réels, Dark Waters revient sur l’empoisonnement de la population par l’entreprise DuPont. Une réalisation signée Todd Haynes avec Mark Ruffalo dans le rôle de Robert Bilott.
Maléfique : le Pouvoir du Mal, une quête de liberté et de paix
Maléfique fait son retour au cinéma le 16 octobre pour un second opus intitulé Le Pouvoir du Mal. Un rendez-vous immanquable pour les amateurs de La Belle au bois Dormant. Réalisé par Joachim Rønning, Maléfique : Le Pouvoir du Mal arrive sur nos écrans le 16 octobre. Un film creusant à la fois la complexité des relations entre la sorcière et Aurore et explorant de nouvelles alliances. On vous dit tout sur ce film que l’on a pu découvrir en avant-première le 9 octobre dernier ! Un conflit maternel Si les liens entre Maléfique (Angelina Jolie) et la princesse Aurore (Elle Fanning) se sont renforcés et apaisés au fil du temps, ils n’en demeurent pas moins complexes. En effet, dans ce second volet Maléfique s’oppose farouchement à la future union de sa filleule et du Prince Philippe (Harris Dickinson), arguant que l’amour sincère n’existe pas, tout comme la paix entre les deux royaumes. Du côté d’Ulstead, la reine Ingrith (Michelle Pfeiffer), future belle-mère d’Aurore, n’est pas en reste et va jusqu’à provoquer la colère de Maléfique. Comment ? Tout simplement en déclarant qu’elle considère désormais la princesse Aurore comme sa propre fille. S’en suit alors un conflit entre les deux femmes, mêlant jalousie et désir avide de pouvoir sur les décisions d’Aurore. Évidemment, se dessine aussi la relation entre une mère et son fils. Relation qui n’est pas des plus saines puisque la reine Ingrith cherche à le manipuler afin qu’il prenne son parti. Deux femmes en quête de paix (ou presque) Bien que Maléfique émette des craintes quant à la sincérité des sentiments du Prince Philippe envers sa filleule, son désir le plus cher reste la paix définitive entre le monde de la Lande et celui des Humains. Malheureusement, avec la reine Ingrith dans les parages, cela semble impossible. Tout comme Maléfique, la reine Ingrith révèle une femme blessée, trahie par beaucoup d’hommes sans jamais se détourner de son but. Sous ses airs bienveillants, la reine Ingrith cherche en effet à anéantir le monde des fées par un moyen aussi radical qu’effrayant. Et pour cela, quel meilleur prétexte que la cérémonie de mariage entre son fils et la princesse Aurore ? Tout est alors soigneusement mis en oeuvre par la reine afin de montrer Maléfique sous un mauvais jour et l’éloigner d’Aurore. Dans ce rôle d’antagoniste, Michelle Pfeiffer est parfaite. À la fois égoïste, élégante et glaciale par moment, elle nous offre un personnage tout aussi humain qui fait que l’on adore la détester. Une vision pas si manichéenne que ça… Ce deuxième opus est aussi l’occasion pour Maléfique de retrouver ses semblables. Blessée par une sbire du roi (Jenn Murray), elle est secourue par Conall (Chiwetel Ejiofor). Grâce à ce personnage mystérieux, elle fait connaissance avec une bande de créatures ailées et cornues chassées jadis par les humains. Attirée par l’esprit de groupe et leur solidarité, Maléfique est alors tiraillée entre le désir de vengeance exprimée par certains membres de la tribu et son attachement pour les humains, de part son histoire avec Aurore. Au sein de la communauté, certaines Fées Noires, comme Borra (Ed Skrein), ont l’intime conviction que la violence est l’unique solution. Elles espèrent donc pouvoir tirer profit des pouvoirs de Maléfique. En effet, déterminés à protéger leur environnement et la nature, ces êtres sont en guerre contre l’espèce humaine. En somme, les deux camps ont chacun des choses à se reprocher. Choses qu’ils devront corriger s’ils veulent un jour cohabiter en paix. « Les humains sont des vautours qui pillent la Terre » – Borra Et vous, avez-vous envie de découvrir Maléfique : Le Pouvoir du Mal ?
L’ingénieux Aladdin est de retour !
Après deux ans d’absence, Guy Richie revient à la réalisation avec une adaptation de l’un des chefs-d’oeuvre animés de Disney : Aladdin. Les Insouciantes ont eu l’honneur d’assister à son avant-première le 8 mai dernier.
Naviguer en eaux troubles avec Le Goût Amer de l’Abîme
Grâce à son livre Le Goût Amer de l’Abîme, Neal Shusterman nous fait entrer dans la tête d’un jeune schizophrène. Un somptueux roman paru le 30 août derniers chez les éditions Nathan. National Book Award 2015, Le Goût Amer de l’Abîme est disponible en France depuis le 30 août. Inspirée de l’histoire réelle de son auteur, Neal Shusterman, ce roman jeunesse est une véritable plongée dans les eaux troubles de la schizophrénie. Un livre pour comprendre la schizophrénie Chose non négligeable à la lecture, Neal Shusterman aborde dans Le Goût Amer de l’Abîme un sujet qui le touche directement. Son fils, Brendan, étant schizophrène, le roman s’inspire directement des sensations qu’il lui a rapporté. L’auteur explique d’ailleurs avoir expérimenté la médication de son fils en se trompant de cachet. Le roman contient également quelques esquisses de l’adolescent ainsi que des phrases issues de ses poèmes. Un savant mélange permettant au lecteur d’immédiatement se sentir plus proche de ce garçon vivant sous les traits de Caden Bosch. Grâce au point de vue interne, on se glisse doucement dans les méandres du cerveau de l’adolescent afin d’en comprendre le fonctionnement. De l’anxiété croissante à la paranoïa en passant par des absences répétées ou un manque flagrant de concentration, rien n’est oublié et très bien décrit. Et croyez-nous, alors que nous ne raffolons pas des romans à la première personne, celui-ci nous a tout simplement percuté. Car si tout porte à croire que Caden est un adolescent comme les autres, c’est loin d’être le cas. Au fil des pages, nous découvrons les signes avant coureurs de la maladie jusqu’à son hospitalisation. On ressent également la peur de ses parents face à la perte d’appétit ou une baisse de résultats scolaire. Des adultes qui ne comprennent pas mais restent aux côtés de ce garçon qui veut autant rester seul qu’il a peur de l’abandon. Tout ce qu’on a pour déterminer ce qui est réel, c’est l’esprit… Alors que se passe-t-il quand l’esprit se change en menteur pathologique ? Une réflexion sur les maladies mentales Le Goût Amer de l’Abîme ne vous laissera pas ressortir sans nouvelles connaissances, et ce, que cela concerne la schizophrénie ou l’univers hospitalier. On a tout particulièrement apprécié la réflexion de Caden énonçant que la vision des maladies mentales a changé au fil des siècles. Il aborde notamment le fait d’être considéré comme un prophète pour les amérindiens lorsque d’autres populations préféraient vous enfermer dans des asiles. On retient aussi l’évocation de Van Gogh et son oreille coupée et une histoire autour du David de Michel-Ange. Avec tant de connaissances dans divers domaines, l’adolescent prouve ainsi qu’il n’est pas dépourvu d’intelligence. Le roman dénonce aussi certaines méthodes hospitalières telles que les thérapies de groupes amenant la colère des parents. Sont aussi abordés la surveillance des patients laissant à désirer suite à un suicide et l’exclusion de membre du personnel compétant. Autant de faits qui ne font qu’ôter des points de repaires plutôt que d’aider les enfants à s’en sortir. Tu te demandes quel crétin fini a décidé que ce serait une bonne idée de torturer des ados perturbés en les obligeant à écouter les cauchemars éveillés des autres. Évidemment, Le Goût Amer de l’Abîme n’oublie pas de mentionner les composants du traitement médicamenteux de Caden en mentionnant certains effets secondaires parfois violents. Parce que soigner la schizophrénie n’est pas chose aisée. Il est nécessaire de trouver le bon cocktail pour la bonne personne, signifiant que toute personne en étant atteinte n’a pas le même traitement. Voyage en terres inconnues Neal Shusterman nous présente un univers ou le réel et hallucinations se confondent. Un IRM lui donnera ainsi l’impression d’être enfoncé tête la première dans un canon martelé de coups. Chaque protagoniste tient quant à lui un rôle spécifique dans le voyage de Caden à bord de son vaisseau pirate. À partir de l’instant ou il embarque, l’adolescent devra affronter ses démons et trouver des solutions pour revenir à la réalité. Ici, le perroquet et le Capitaine sont borgnes. Les cocktails sont étranges. La figure de proue, Calliope, est retenue prisonnière du navire. Le tatouage d’un marin parle et des cerveaux s’échappent des crânes pour être balayés par Carlyle sur le pont. Autant d’absurde qui nous fait penser à Camus ou Vian tout en s’accrochant à la réalité. Et vous, avez-vous lu Le Goût Amer de l’Abîme ?
Les Heures Sombres : Gary Oldman endosse le costume de Churchill
Littéralement transformé en Winston Churchill, Gary Oldman excelle dans Les Heures Sombres de Joe Wright. En salle depuis le 3 Janvier 2018. Mai 1940, l’Europe est marquée par ses défaites consécutives face à l’Allemagne nazie. Non épargné, le Royaume-Uni voit son Premier Ministre, Neville Chamberlain, démissionner du Parlement Britannique sous la pression du parti opposant. Incombe alors à Winston Churchill d’endosser la lourde tâche de rassembler le pays durant les heures sombres à venir. Seul contre tous Alcoolique. Fumeur de cigares. Tantôt acerbe, tantôt divertissant. Voilà comment Les Heures Sombres nous dépeignent le quotidien d’un Winston Churchill peu apprécié. Même le roi George VI ne lui accorde aucune confiance. C’est donc dans cette atmosphère tendue que l’homme politique endosse, le 10 Mai 1940, le rôle de Premier Ministre. Contre vents et marrées, Churchill mènera un véritable combat. D’un côté, contre son propre parti et le roi qui cherchent à le discréditer au plus vite. De l’autre, à l’encontre d’Hitler pour qui il voue un profond dégoût. À l’heure où les négociations sont de rigueurs et préconisées par le Vicomte d’Halifax, Churchill refuse de capituler. La raison ? Le Premier Ministre anglais n’imagine pas une seule seconde Hitler capable de respecter ses propres contrats. Autant dire que sa propre citation : « N’abandonnez jamais. Jamais. Jamais » est plus que de rigueur. Ainsi, pas une seconde Churchill n’hésitera à faire front à ses homologues, prenant des décisions conséquentes seul. Résultat, son coup de génie Dynamo aura permis de rapatrier pas moins de 300 000 soldats sur le sol anglais par le biais de bateaux de tous types (Royal Navy, ferry, plaisanciers,…) Les femmes de l’ombre Malgré les doutes persistant, Churchill peut compter sur le soutien indéfectible de figures féminines. Parmi elles, son épouse, Clémentine Hozier, qui, malgré les problèmes financiers de la famille – dus au fort tabagisme et l’alcoolisme de Churchill -, lui restera fidèle. Interprétée par la talentueuse Kristin Scott Thomas, celle que son mari surnommait affectueusement Clemmie, est la preuve vivante que « derrière chaque grand homme se cache une femme« . Une femme qui a accepté sans broncher de passer au second plan. Et ce, depuis le début de sa relation avec l’homme politique. Second soutien et pas des moindres, celui de sa dactylo : Elisabeth Layton (Lily James). En dépit d’un départ tumultueux, la jeune femme se fraie un chemin dans la vie du Premier Ministre qu’elle accompagne aussi bien à domicile qu’à Westminster. Les Heures Sombres la présente comme une personne déterminée, enjouée et sensible dont le frère militaire est quelque part entre Calais et Dunkerque. Avec elle, surviennent donc aussi bien les rires que les pleurs, la rendant d’autant plus sympathique. Entre tensions et humour Bien que Les Heures Sombres nous plonge dans l’une des périodes les plus angoissante de l’histoire du Royaume-Uni, le film garde un trait d’humour « so British ». En effet, qu’importe la situation plus qu’incertaine du pays, Churchill a toujours le mot pour détendre l’atmosphère. Rien n’arrête le Premier Ministre anglais. Rire de son propre alcoolisme face au roi George VI ; désamorcer la tension de londoniens intimidés en plein métro. Tout cela semble instinctif pour Winston Churchill. Humble, l’homme surpasse les événements, apportant une pointe d’humour dans toute cette agitation. La question persistant sans cesse tant : faut-il négocier un traité de paix avec Hitler ou se battre jusqu’au bout ? Gary Oldman époustouflant Acteur caméléon par excellence, Gary Oldman excelle une fois encore en se glissant à la perfection dans le rôle de Winston Churchill. Autant par les discours de son personnage – dont il a dû apprendre les mimiques – que par sa gestuelle, sa performance est brillante. Nommé pour le première fois à la 75e Cérémonie des Golden Globes, l’acteur britannique a justement été récompensé pour son rôle en décrochant le titre du meilleur acteur. Film sur la seconde Guerre Mondiale qui va de paire avec Dunkerque de Christopher Nolan, Les Heures Sombres de Joe Wright s’attarde sur l’envers du décor de cette période difficile de l’histoire anglaise. N’attendez plus, courrez en apprendre davantage sur Winston Churchill et assister à la superbe prestation de Gary Oldman.