Découvrez ce que vous réserve la saison 2023 du West End
La Saison 2023 du West End est lancée ! Découvrez quelles pièces voir à Londres cette année ! La Saison 2023 du West End annonce encore de bons moments à passer dans les théâtres londoniens. Puisque nous aimons tant leurs productions, on vous fait un petit topo sur les pièces dans lesquelles joueront vos acteur•ice•s favoris mais aussi sur les immanquables ! Qui voir sur scène en 2023? Lors de cette saison 2023, le West End va faire peau neuve. Du 15 janvier au 16 avril, Steven Moffat (Doctor Who, Sherlock) présentera sa première création, The Unfriend, au Criterion Theatre. Écrite avec l’aide de Mark Gatiss (Sherlock, La Favorite), la pièce a été acclamée et sold-out dès sa première au Chichester Festival Theatre. De plus, elle compte à son casting Reece Shearsmith (Coup de Théâtre, Good Omens), Amanda Abbington (Sherlock) et Michael Simkin (V pour Vendetta, Mamma Mia!). Nul doute qu’il s’agit de la production à ne pas manquer en ce début d’année ! Par ailleurs, Josie Rourke dirigera la première pièce du scénariste Sam Steiner. Jouée du 18 janvier au 18 mars au Harold Pinter, Lemons Lemons Lemons Lemons Lemons mettra en scène Aidan Turner (Poldark, Le Hobbit) et Jenna Coleman (Sandman, Le Serpent). Puis, Lenny Henry (The Witcher, Broadchurch) foulera les planches du Bush Theatre dans August In England. Et contrairement au titre de la pièce, les représentations auront lieux au printemps : du 28 avril au 10 juin. The Unfriend de Steven Moffat avec Amanda Abbington, Michael Simkin et Reece Shearsmith L’année sera également l’occasion de voir des acteurs de renoms. Par exemple, Sir Ian McKellen joue dans Mother Goose aux côtés de John Bishop (Footloose) jusqu’au 29 janvier. Les amateurs de séries ne seront pas non plus en reste. En effet, Zachary Quinto (Star Trek, AHS) et David Harewood (Supergirl, Homeland) sont à l’affiche de Best Enemies au Noel Coward Theatre jusqu’au 18 février. La suite de la saison 2023 accueillera en ce même lieu Patriots du 26 mai et 19 août. L’occasion de (re)voir Tom Hollander (The Night Manager, Pirates des Caraïbes), Will Keen (His Dark Materials, La Ruse) et Luke Thallon (La Favorite) dans cette pièce autour de la chute de l’Union Soviétique. Si vous aimez Sam Mendes (American Beauty, 1917), il revient dans le West End avec la pièce de Stefano Massini, The Lehman Trilogy. Une pièce que le réalisateur et metteur en scène avait déjà dirigé en 2019. Cette année, la pièce investira le Gillian Lynne Theatre du 24 janvier au 20 mai. Et en tête d’affiche, ni plus ni moins que Hadley Fraser (Les Misérables, Coriolanus). En parlant de retour, Andy Karl (Into The Wood, Jersey Boys) reprendra le rôle de Phill Connors qui lui a valu un Olivier Award dans Groundhog Day. Les performances auront lieu au Old Vic du 20 mai au 12 août. L’été permettra également de découvrir Lilly Allen dans le revival de Martin McDonagh, The Pillowman. Les représentations auront lieu au Duke of York’s Theatre du 10 juin au 2 septembre. Emma Corrin dans l’adaptation du roman de Virginia Woolf, Orlando. Depuis le 10 mars 2022, le West End offre également une adaptation du roman d’Harper Lee, To Kill A Mokingbird. Cette fois, c’est Matthew Modine (Stranger Things) qui y interprète Atticus Finch. Vous aurez jusqu’au 23 juillet 2023 pour en profiter au Gielgud Theatre. Enfin, du 25 mars au 18 juin, c’est un casting 4 étoiles qui foulera les planches du Harold Pinter pour jouer A Little Life. En effet, ce sont James Norton (Happy Valley, Guerre et Paix), Luke Thompson (Bridgerton, Dunkerque), Omari Douglas (It’s a Sin) et Zach Wyatt (The Witcher) qui vous permettront de découvrir le second roman de Hanya Yanagihara. Ou voir du Shakespeare? Évidemment, qui dit West End, dit Shakespeare à foison. Cette année, la Saison 2023 débute sur les chapeaux de roue avec Othello et As You Like It (Comme il vous plaira). Ce dernier est mis en scène par Josie Rourke (Marie Stuart, reine d’Ecosse) sera au Soho Place jusqu’au 28 janvier 2023. Parmi les membres du casting, Alfred Enoch (Murder, Harry Potter), Tom Mison (Watchmen, Sleepy Hollow) ou encore Martha Plimpton (The Good Wife). En parallèle, Othello se jouera au Lyttelton Theatre jusqu’au 21 janvier. Côté casting, vous pourrez retrouver Giles Terera (Hamilton) et Rosie McEwen (L’Alliéniste). Vous pouvez aussi vous laisser tenter par Much Ado about Nothing du 7 au 10 février 2023 au Duke York’s Theatre. Quitte à vivre l’expérience comme à l’époque, pourquoi ne pas vous rendre au Globe ? En effet, en plus de visiter le lieu, il est possible d’y assister aux pièces de Shakespeare là où elles étaient jouées. Lors de sa saison hivernale 2022-2023, le théâtre propose notamment Titus Andronicus, The Winter’s Tale et Henri V. Cette dernière verra d’ailleurs Oliver Jonstone (Un espion ordinaire, Skyfall) dans le rôle titre. Si vous êtes prêts à rester debout, vous n’aurez qu’à débourser 5£. Les places assises sont quant à elles disponibles à des prix variants entre 25£ et 62£. Pour plus d’infos, on vous conseille de vous rendre directement sur le site du Globe ! Les Incontournables Le West End foisonnant de théâtres, certains shows sont visibles d’une année sur l’autre. C’est notamment le cas de bon nombre de musicals. Ainsi, vous pouvez assister sans mal à des représentations de Wicked, Les Misérables ou encore The Phantom of the Opera. & Juliet s’est également fait une place de choix. Actuellement, ce musical est joué jusqu’au 25 mars 2023 au Shaftesbury Theatre. Il est cependant fort probable qu’elle soit reconduite dans un autre lieu passé cette date. Le succès a aussi permis à d’autres pièces de s’installer durablement à Londres. Si vous êtes Potterheads, il est toujours possible de découvrir Harry Potter & The Cursed Child. Pièce que l’on vous recommande car, si le livre ne casse pas trois pattes à un canard, Jack Thorne a créé une mise en scène absolument magique. On en oublie alors complètement la faiblesse de l’histoire. Actuellement, les réservations sont ouvertes jusqu’au 1er octobre 2023. La pièce s’étant exportée aux USA, en Australie, au Japon et dernièrement en Allemagne, il est désormais possible de booker facilement ses places via le site officiel. Malheureusement, aucune adaptation n’est encore prévue en France. Dans un autre genre, la saison hivernale voit désormais revenir A Christmas Carol au Old Vic. Si vous comptez profiter des Christmas Lights, pourquoi ne pas faire un petit arrêt
Avengers : Infinity War. Entre tensions, vengeances et pop culture.
Sorti le 25 avril 2018, le dix-neuvième film de la franchise MARVEL, Avengers : Infinity War fait carton plein dans le monde. /!\ SPOILER en fin d’article ! Meilleur démarrage pour une sortie mondiale, Avengers : Infinity War n’aura pas mis longtemps à dépasser Black Panther. Dominant le box office mondial depuis sa sortie le 25 avril 2018, le petit dernier de la franchise MARVEL livre une histoire entre tensions et vengeances. Un « crossover » inédit dans l’histoire du cinéma Pour la première fois en dix ans, les Studios MARVEL ont réussi le pari fou de réunir 22 super-héros. Ce « crossover » inédit dans l’histoire du cinéma intègre les Avengers originaux, les Gardiens de la Galaxie, Docteur Strange, et Black Panther. Sont aussi présents les petits nouveaux arrivés lors des différents films : Vision, Scarlett Witch, Falcon, Spider-Man, War Machine ainsi que le Soldat de l’Hiver. Bien que Ant-Man (Paul Rudd) et Hawkeye (Jeremy Renner) soient physiquement absents, tous deux ne sont pas tombés dans l’oubli. Vous saurez donc où ils se trouvent et pourquoi ils n’interviennent pas dans Infinity War. Point positif, le film ne s’attarde pas seulement sur les héros. On aurait même pu dédier ce film à Thanos (Josh Brolin), leur nouvel opposant tant l’obtention des pierres d’infinité est importante. Bien qu’un long-métrage d’une telle envergure puisse s’avérer problématique, Avengers : Infinity War passe le test haut la main en mettant chacun en avant d’une manière ou d’une autre. Certes, parfois il ne s’agit que de quelques secondes, mais on s’en contente très bien. MARVEL poursuit sa mise en valeur des Femmes Si Black Panther mettait largement les Femmes en avant, Infinity War poursuit sur cette voie. Certes, elles sont moins souvent à l’écran que leurs partenaires masculins mais leur peu de présence est parfois remarquable. De Black Widow à Scarlett Witch, en passant par Okoye, Mantis ou Gamora, toutes sont prêtes à en découdre avec Thanos et son Ordre Noir. Ordre Noir comptant dans ses rangs la guerrière extraterrestre Proxima Midnight (Carrie Coon). Seule Shuri (Letitia Wright) se fait plus discrète que ses comparses. Malgré sa très courte apparition, ce personnage qui avait fait forte impression dès sa première apparition dans Black Panther continue de briller par son intelligence. Et même si l’échange tant espéré entre elle et Tony Stark (Robert Downey Jr.) n’a finalement pas lieu, on se satisfait parfaitement de celui avec le Docteur Banner. On aspire désormais à la voir davantage dans le prochain volume. On dénote tout de même une grande absente : la Valkyrie (Tessa Thompson). Apparue dans Thor : Ragnarok on s’attendait à la voir apparaître aux côtés de Thor, Loki et Hulk. Il n’en est rien. Puisque les frères Russo ont déclaré qu’elle serait toujours en vie, on espère la retrouver à l’écran dans la suite des aventures. Avec l’apparition au cinéma dans les mois à venir de la Guêpe (Evangeline Lilly) et de Captain Marvel (Brie Larson), les deux héroïnes pourraient également rejoindre le casting. Attendez bien la scène post-générique et pour avoir un petit indice (mais on ne vous a rien dit) ! Gamora et Wanda au centre de l’intrigue Si les figures masculines sont au centre de l’intrigue, Thanos en première ligne, on ne peut pas reprocher aux frères Russo de ne pas avoir essayé de donner plus de temps aux personnages féminins. Car oui, Avengers : Infinity War met deux femmes au centre de l’intrigue : Wanda et Gamora. La première, incarnée par Elisabeth Olsen crève l’écran à chacune de ses apparitions. Elle, dont nous avions fait la connaissance dans l’Ère d’Ultron se montre un véritable atout pour les Avengers. Plus puissante et survoltée que jamais, elle est prête à tout pour protéger Vision (Paul Bethany), dont la gemme de l’Esprit orne le front et avec qui elle entretient une relation. Mention spéciale à Okoye (Danai Gurira) qui soulignera même ses capacités en demandant pourquoi elle n’avait pas pris part à la bataille depuis le début. La seconde, permet d’explorer le passé qu’elle a en commun avec Thanos, son père adoptif. Membre à part entière des Gardiens de la Galaxie, Gamora (Zoe Saldana) révèle une facette de sa personnalité qui n’a plus rien à voir avec la femme antipathique des débuts. Vulnérable, elle s’inquiète pour le secret qu’elle porte sur ses seules épaules et dont Thanos souhaiterait s’emparer. Autant vous dire qu’avec ce personnage intervient un fort sentiment de compassion qui ne nous quittera plus. Entre tensions et humour D’entrée de jeu, le spectateur se retrouve propulsé dans un univers à la tension aussi palpable qu’inquiétante. Là où Thor : Ragnarok laissait le Dieu du Tonnerre et ses compères en proie à une menace imminente, Avengers : Infinity War scelle leur destin dès les premières minutes. Massacrés par l’Ordre Noir accompagnant Thanos, les Asgardiens croulent sur le sol, Thor (Chris Hemsworth) inclus. S’installe dès lors le climat global qui oscillera entre anxiété et instants dé légèreté. L’Ordre Noir aide notamment à ressentir cette sensation de chaos avec ses extraterrestres près à tout pour aider Thanos. Parce qu’un MARVEL sans humour ne serait plus un MARVEL, parlons d’un sujet plus léger. Bienvenue, il offre au spectateur la possibilité de se remettre de ses émotions. On regrette cependant que la quasi totalité des personnages au potentiel humoristique ait été mis dans le même panier. De ce fait, hormis Bruce Banner dont l’interprétation de Mark Ruffalo nous fait mourir de rire depuis deux films, les scènes sur terre manquent cruellement de cette touche permettant de désamorcer la tension. En parlant de Banner, son alter égo, Hulk, sera autant un apport humoristique qu’une compréhension de la faiblesse du Big Guy. Avengers : Infinity War et la Pop Culture Omniprésentes, les références à la Pop Culture interviennent aussi bien dans les choix esthétiques faits par les frères Russo que dans les dialogues. Impossible notamment d’ignorer les clins d’oeil à Harry Potter tant ils sont nombreux. Entre Tony Stark comparant ouvertement Ebony Maw à Voldemort, un échange rappelant curieusement celui entre Dumbledore et Harry dans Les Reliques de la Mort, ou, un personnage – dont nous tairons le nom – ressemblant étrangement à un détraqueur, il était invraisemblable de ne pas mentionner l’univers de J.K
Festival International Series Mania : Retour sur une première édition réussie
Du 27 avril au 5 mai, Lille est devenue le point de rendez-vous de tous les amateurs de séries. Palmarès, coup de coeurs, informations à retenir. Voici ce qu’il ne fallait pas manquer lors de cette première édition nordiste du Festival International Séries Mania. Rendez-vous immanquable de cette fin avril, début mai, le Festival International Séries Mania a attiré plus de 55 000 curieux dans les différentes enceintes lilloises. Une première en province qui réjouit autant les organisateurs que la ville. Retour sur le palmarès et nos coups de coeur de cette édition 2018. Il Miracolo et Kiki and Kitty dominent le palmarès Samedi 5 mai, la première édition lilloise du Festival International Séries Mania s’est clôt au Nouveau Siècle avec la remise des différents prix. Le jury présidé par le co-créateur de Narcos, Chris Brancato, a salué dans la compétition internationale la performance de l’actrice russe Anna Mikhalkova (An Ordinary Woman) avant de déclarer la série Israëlienne On The Spectrum Grand Prix du Jury. Les grands vainqueurs de cette édition 2018 sont cependant Il Miracolo et Kiki and Kitty qui repartent chacun avec deux prix. Le premier, qui est sorti mardi en Italie, a été salué par le jury dans le cadre de la compétition internationale en recevant le Prix Spécial du Jury ainsi que le Prix d’Interprétation Masculine pour la performance de Tommaso Ragno. Le second a enthousiasmé les plus jeunes en remportant le Prix des Lycéens et le Prix des Étudiants. Côté compétition française, le jury composé de membres de la presse internationale a élu sans surprises Ad Vitam meilleure série. Respectivement, Anne Charrier (Maman a tort), Bryan Marciano (Vingt-cinq) et Roschdy Zem (Aux Animaux la guerre), ont reçu les prix de meilleurs.e actrice et acteurs dans une série française. Ont également été attribués des prix à First Love (Formats Courts) et Kiri (Prix de la Meilleure Série). Le Prix du Public a quant à lui félicité la série américaine The Marvelous Mrs Maisel. Un lieu d’expositions et de rencontres Parce que Séries Mania, ce n’est pas uniquement du visionnage de séries non stop, nous nous sommes rendues au Tripostal afin de voir le festival sous un autre angle. Au menu, expositions, exploration de décors recréés par les équipes du festival, escape game et même la possibilité de tester la réalité virtuelle. Certains auront également pu y rencontrer leurs acteurs favoris. On a apprécié de pouvoir retrouver les décors issus de Stranger Things, Orange Is The New Black ou Le Bureau des Légendes avant de commencer notre détour par les expositions. Expositions dont on retiendra les fabuleux visuels de la chaîne FX (American Horror Story, Fargo, The American). À l’étage, le photographe Blake Morrow nous a directement renvoyé dans l’univers emblématique de Twin Peaks (David Lynch) avant que notre voyage se poursuivent à travers le monde avec les deux fangirls finlandaises, Tiia & Satu. Avec elles, on découvrent les décors originaux de nombreuses séries comme Supernatural, Sherlock, Sense8, Game of Thrones et bien plus encore. Côté extérieur, certains auront peut-être suivies via Instagram nos déambulations à travers Lille afin de retrouver les oeuvres de street art dissimulées dans toute la ville par le Collectif Renart. The Handmaid’s Tale du côté du vieux-Lille. Sheldon de The Big Bang Theory près du Sébastopol. Eleven de Stranger Things sur la façade du Tripostal. Kad Merad pour Baron Noir à Grand Place et même Wonder Woman dans une vitrine du quartier de Wazemmes. Un questionnement sur la société Que cela soit autour de tables rondes ou dans les séries, le Festival International Séries Mania a mis l’accent sur la société, et plus particulièrement les minorités. Ainsi, The Good Doctor, nous entraîne dans le quotidien de Shaun Murphy, un jeune chirurgien brillant et autiste interprété avec brio par Freddie Highmore (Bates Motel, Neverland). On fait ensuite un détour par le South-Side de Chicago avec The Chi, avant une halte à la table ronde dédiée aux minorités dans les séries américaines à l’ère de la présidence Trump. Avec elle, on s’attarde sur le fait que les séries puissent jouer un rôle éducatif. On évoque le #BlackLivesMatter ainsi que le phénomène du black face. Parler minorité implique également l’évocation de discriminations dues à son orientation sexuelle. On retrouve également la questions des femmes dans les séries ainsi que leurs représentations parfois particulièrement misogynes (Twin Peaks). Notre retour vers les salles obscures s’opère avec Kiri. Dramaturge reconnu outre Manche, Jack Thorne pointe cette fois-ci du doigt les adoptions inter-raciales et ce qu’elles peuvent amener. Une série de quatre épisodes que nous aurions grandement apprécier voir dans son intégralité. Des Femmes fortes au coeur de Séries Mania Des femmes fortes, le Festival International Séries Mania n’en a pas manqué. Avec An Ordinary Woman, série russe actuellement en tournage, c’est une femme à la fois fleuriste et proxénète que l’on découvre à l’écran. Joué par Anna Mikhalkova, le personnage de Marina se révèle avoir les mêmes préoccupations que tout le monde. Sont notamment évoquées les thématiques propres à la famille telles que le harcèlement scolaire ou le manque de présence des parents pour leurs enfants. Déjà dans notre collimateur avant le début du festival, American Woman ne nous a pas déçu. Créée par John Wells (Urgences, A la Maison Blanche, Shameless) et John Riggi (30 Rock), American Woman nous entraîne au coeur d’un Los Angeles des années 70 où les femmes se révoltent doucement. On suit plus particulièrement le quotidien de Bonnie Nolan (Alicia Silverstone), une mère de famille qui va devoir se battre pour élever seule ses deux enfants. On a d’ailleurs apprécié l’accentuation sur le fait que les Hommes ne considéraient pas les Femmes comme leurs égaux à cette époque. Aux dernières nouvelles, la série devrait être lancée sur Paramount Network à partir du 7 juin. Au fil de ces neuf jours de festival, nous sommes aussi tombées sous le charme d’Insoupçonnable. Adaptation française par Virginie Brac de la série britannique The Fall, Insoupçonnable met en scène Emmanuelle Seigner et Melvil Poupaud. Elle, en tant que femme forte dans le rôle du commandant de police Chloé Fisher. Lui, en tant que père de famille aimant le jour et tueur en série la nuit. Autant dire qu’avec son