14 nouveaux noms pour le Main Square Festival
Zara Larsson, Tom Odell, Eddy de Pretto. Découvrez les 14 artistes qui se produiront au Main Square Festival pour la 20e édition. Le Main Square Festival boucle la programmation de la Main Stage et de la Green Room en étoffant sa programmation de 14 nouveaux noms. Découvrez les artistes qui se produiront à la Citadelle d’Arras du 4 au 7 juillet 2024. Nouvelle annonce éclectique Måneskin, Foo Fighters,… les pronostiques étaient engagés pour découvrir la dernière tête d’affiche à se produire au Main Square Festival jeudi 4 juillet prochain. Malheureusement, ce n’est pas du côté du rock qu’il fallait chercher puisque c’est le chanteur jamaïcain de dancehall et reggae Sean Paul qui rejoint la programmation. On l’avoue, notre connaissance de sa discographie se limite à The Trinity (2005) où apparaissaient Temperature et Give It Up to Me. Le même jour, le producteur est chanteur belgo-marocain Dystinct rythmera la soirée avec sa pop-rap. Le lendemain, la Main Stage débutera la journée avec le chanteur américain Nathaniel Rateliff & The Night Sweats. Un bon moyen de s’échauffer en écoutant un peu de folk-rock. Dans un tout autre registre, Eddy De Pretto sera présent sur le festival samedi 6 juillet. Si nous avions manqué son passage en 2019, nous ne comptons pas refaire la même erreur cette année. En début de journée, le chanteur canadien Talk, dont le nom est inspiré du titre de Coldplay ouvrira la Green Room tandis que les écossais The Snuts inaugureront la Main Stage. Dimanche 7 juillet, une autre pointure rejoindra la Main Stage : Tom Odell. Le chanteur anglais qui avait fait fondre nos coeurs avec son titre Another Love (2012) viendra présenter son superbe nouvel album, Black Friday, sorti le 26 janvier dernier. On espère notamment pouvoir entendre en live The End, titre qui évoque notamment le décès de Taylor Hawkins (batteur des Foo Fighters). Un peu plus tôt dans la journée vous pourrez également profité des excellents Bombay Bicycle Club et des autraliens Psychedelic Porn Crumpets. https://www.youtube.com/watch?v=fiM4ZNN0YPw Encore du travail sur la parité Sur 41 artistes programmés tout au long des 4 jours du Main Square Festival seules 10 femmes répondent à l’appel. Dont 3 font partis de groupes mixtes. Pourtant, l’industrie musicale ne manque pas de femmes de talents. Si vous désirez voir des femmes sur scène jeudi 4 juillet, il vous faudra prendre la direction de la Green Room où joueront l’une à la suite de l’autre Gaumar et Bianca Costa – que nous avions déjà annoncée précédemment -. Gaumar est une autrice-compositrice française à l’inspiration éclectique. En venant l’écouter, il faudra s’attendre à un mélange de rap, pop urbaine et chanson française. À noter que la jeune artiste est une habituée des scènes – petites et grandes – puisqu’elle a eu l’occasion de se produire en première partie de Coldplay au Stade de France en 2022. Elle a aussi eu l’occasion d’ouvrir pour d’autres artistes tels Patrice et Deluxe qui sont à la programmation du Main Square. Le lendemain, il faudra à nouveau se rendre du côté de la Green Room pour profiter du rock mexicain de The Warning. Le trio formé de trois soeurs promet d’envoyer du lourd puisqu’elles se sont fait connaître grâce à leur reprise de Enter Sandman (Metallica). Depuis leurs débuts en 2013, le groupe s’est forgée une solide réputation. On a donc hâte de les découvrir en live. Un peu plus tôt dans la journée, c’est Yonaka qui ouvrira le bal. Ce groupe d’alternatif-rock originaire de Brighton mené par Theresa Jarvis au chant va clairement permettre à cette journée de débuter sur les chapeaux de roues. https://www.youtube.com/watch?v=5IS53CZjT6o Il faudra attendre samedi 6 juillet pour que deux artistes féminines aient l’occasion de fouler la scène de la Main Stage : Zara Larsson et Liliboy avec son groupe, Deluxe. D’ailleurs, Zara Larsson se revendique féministe. Peut-être la connaissez vous grâce à Talang (version suédoise de La France à un incroyable talent) qu’elle a remporté à l’âge de 10 ans. Irène Drésel donnera quant à elle son set sur la Green Room. Dimanche 7 juillet, seule Avril Lavigne aura l’honneur de jouer sur la Main Stage. En même temps, on voyait mal l’une des icônes des années 2000 se produire sur la Green Room. En revanche, Ronisia et la nouvelle sensation française, Zaho de Sagazan, sont remisées sur la Green Room. Les horaires En plus d’ajouter des noms à sa programmation, le Main Square a dévoilé les heures de passages de chaque artiste sur la Main Stage et la Green Room. Ne restera donc plus qu’à attendre la programmation du Bastion pour que la programmation soit bouclée. Concernant la répartition, nous sommes quelques peu étonnés de constater qu’Eddy de Pretto se produira samedi 6 juillet sur la Green Room. On vous prévient, tout comme ça avait été le cas pour le passage d’Angèle en 2019, la Green Room risque d’être bondée. Autre petit regret, nous devrons certainement partir avant la fin pour pouvoir assister au début du show de Sam Smith. Le même problème se pose vendredi 5 juillet avec l’enchaînement Nothing But Thieves et The Warning. Si vous souhaitez voir certains concerts dans leur intégralité, il vous faudra donc manquer le début d’autres puisqu’à peine une scène ayant terminé, la seconde enchaînera sans laps de temps. On espère donc pour vous que vos artistes favoris ne joueront pas sur deux scènes différentes s’enchaînant car vous devrez obligatoirement faire des choix. Bien sûr, certains d’entre vous connaissent forcément les raccourcis pour passer d’une scène à l’autre sans trop de difficultés ! Que pensez-vous de la programmation des 20 ans du Main Square Festival ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Rencontre avec Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy
Mathilde Bourneuf répond à nos questions autour de la Nana Academy ! Ecole du girl power, la Nana Academy offre la parole auxNanas d’Paname, un collectif dont fait partie Mathilde Bourneuf, responsable de la Nana Academy. En cette journée internationale des Droits des Femmes, découvrez son univers. En quoi consistent les Nanas d’Paname ? C’est un collectif de femmes solidaires avec des femmes leaders dans leur domaine et surtout porteuses de projets. Le but est de créer un réseau de femmes fortes et influentes et de défendre des valeurs telles que l’entraide, le partage, la sororité, la démarche d’accomplissement de soi… Le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. Ceci est une alerte Je suis une description. Cliquez sur le bouton modifier pour changer ce texte. × Rejeter l’alerte Comment as-tu rejoint le collectif ? Assez jeune, j’ai su que je voulais faire de la communication et de l’événementiel. J’ai eu un parcours assez simple et normal : une école de pub. J’ai fait deux ans là-bas et une amie a eu l’idée de passer le CELSA. On a fait une prépa mais on n’a pas eu le CELSA. J’ai fini par faire un BTS Sup, une année de fac en L2 et une licence pro chef de projet à l’université Paris Descartes. Ça m’a donné un nouveau regard sur la communication avec trois principes : le bon sens, la logique et la créativité. Dans le cadre de cette année de licence pro, j’ai atterri chez les Nanas d’Paname pour un stage de 6 mois. En passant l’entretien, on m’a proposé un poste de social media manager. Un truc auquel j’avais jamais touché. Je me suis dit qu’il y avait un énorme potentiel dans le collectif. Mathilde Bourneuf – responsable de la Nana Academy – © Les Nanas d’Paname Je suis rentrée en janvier 2019 chez les Nanas d’Paname. À la fin de mon stage on m’a proposé de m’occuper de la Nana Academy. Je m’y occupe de tout sauf de la partie administrative. Depuis septembre 2019, j’en suis responsable. Qu’est-ce que la Nana Academy ? Quelle est son histoire après que tu aies repris les rênes ? C’était une idée que les directeurs des Nanas d’Paname, Édouard Couturier et Chloé Bonnard avaient en tête depuis très longtemps. Ils m’ont proposé de m’en charger à la fin de mon stage. L’histoire a été de dire que le collectif est un écosystème d’entraide où les femmes se soutiennent, échangent, se rencontrent. À la Nana Academy, on veut rendre cet écosystème d’entraide accessible. Nous sommes très présentes sur Instagram. La Nana Academy passe du virtuel au réel et rassemble la communauté autour de rendez-vous inspirants. Cela fait parti de nos quatre mots-clés : s’inspirer (grâce à des talks), apprendre (avec des masterclass), créer (avec des ateliers cuisine) et se rencontrer (grâce aux apéros-réseaux). La Nana Academy veut pouvoir faire intervenir des femmes des Nanas d’Paname et des femmes expertes dans leur domaine afin de vous offrir les meilleures pour vous inspirer. Le but ne s’arrête pas au féminisme. Celles qui ont besoin de se sentir écoutées, se sont les femmes. Et sur un large panel de sujets : de la confiance en soi à la charge mentale, en passant par comment se libérer des relations toxiques, l’écologie, octobre rose, le self-love ou plus récemment le plaisir féminin… Vous dites qu’il y a des sujets non-féministes, quels sont-ils ? En réalité les sujets sont très larges. Aujourd’hui les Nanas d’Paname, c’est avant tout un collectif basé sur cette force humaine. Ses relations humaines nous amènent à aborder de nombreux sujets comme : les relations toxiques, la question du harcèlement de rue, le harcèlement scolaire – et toutes formes de harcèlement -. Mais également le handicap, le racisme… On a vraiment envie de diffuser des valeurs de bienveillance et d’entraide avant tout et ça vaut autant pour les relations hommes-femmes, femmes-femmes ou hommes-hommes. Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. Vous dites que les Nanas d’Paname est un lieu d’entraide et de bienveillance. Le collectif est-il ouvert aux personnes transgenre, non binaires, intersexe,… ? Une future Nana d’Paname, qu’elle soit trans, non binaire ou cisgenre, ça n’a pas d’importance. On recrute des personnes inspirantes, porteuses de projets et qui ont envie de contribuer à un projet humain avant tout. Les Nanas d’Paname sont une “safe place” où il n’y aura aucun jugement, aucune discrimination par rapport à la différence puisque, justement, nous avons envie de cultiver cette différence. D’inciter les femmes du collectif à embrasser cette différence. À en faire une force. Ce, que ce soit par rapport à leur orientation sexuelle ou si elles ont envie de prendre la parole. Le but est d’avoir des personnes ouvertes à l’idée d’en parler. Nous, on les accompagne pour donner de la force à leur message. Ça peut aussi être des personnes avec des particularités physiques. Je pense notamment à Julie Bullier – fondatrice du compte Instagram La fille qui a des tâches -. En ce moment, elle sensibilise au harcèlement dans les écoles. La question du genre ne se pose donc pas dans le recrutement aux Nanas d’Paname, en tant que Nana d’Paname ou dans notre équipe. Sur le site des Nanas d’Paname une citation dit : « Notre force réside dans nos différences ». Qu’est que cela signifie pour vous ? C’est notre mantra. Elle veut dire que ce sont les différences qui font nos forces collectivement et individuellement. Chez nous, la différence signifie la diversité et la différence des standards de beauté imposés par la société. Quelle est la femme qui vous inspire ? J’en ai même trois ! D’abord un duo : « Elise et Julia ». Elles sont hyper badass. Elles ont eu la capacité de créer le média « Fraîches », puis, leur agence et d’affirmer leurs idées haut et fort. Enfin, Audrey Contino. C’est la dernière à avoir rejoint le collectif même si, en réalité, elle connait Les Nanas d’Paname depuis le début. Elle a son agence de com et travaillait avant dans le textile. Elle a un cœur gigantesque. C’est sincèrement une