Rock En Seine : 19 noms s’ajoutent à l’affiche
Qui sont les nouveaux artistes qui rejoignent Måneskin, Lana Del Rey, The Offspring,… à la programmation de Rock En Seine ? Jeudi 1er février, Rock En Seine a ajouté 19 noms à son édition 2024. Entre inclusivité et rock, découvrez tous les artistes ajoutés à la programmation du festival qui se déroulera les 21, 22, 23, 24 et 25 août au Domaine de Saint-Cloud. Un festival inclusif D’artistes queer à handicapé, Rock en Seine ne laisse personne de côté. Tout le monde le sait, il n’y a jamais eu besoin d’être valide pour faire de la musique. Jeudi, c’est Lucky Love qui aura l’occasion de nous proposer ses compositions oscillant entre chanson française et électro. D’ailleurs, la musique n’est pas le premier amour de l’artiste né avec un seul bras puisque qu’il a d’abord fait ses armes en tant que danseur et artiste au cabaret transformiste Madame Arthur. Samedi 24 août, Astéréotypie bouleversera les clichés liés aux personnes en situation de handicap avec un rock tirant sur le post-punk. À noter que certains membres du groupes font également de la rédaction du journal Le Papotin. En parlant post-punk, le collectif nantais Soyuuz viendra présenter des morceaux de leur premier album sur le festival dimanche 25 août. Un projet porté par HandyArtMix et Artis Facta. Côté queer, les festivaliers pourront se rassembler devant Gossip, Måneskin ou encore les Destroy Boys jeudi 22 août. Nous aurons également droit à une touche de féminisme avec le duo américain Sleater-Kinney. Considérées comme héroïnes du mouvement Riot Grrrl, elles déverseront leurs valeurs entre féminisme, humanisme et rebellion samedi 24 août. Ce sera aussi l’occasion d’écouter leur onzième album, Little Rope en live. https://www.youtube.com/watch?v=TMXf5mhDfW0 Un jeudi pour les amateurs de rock Il y a quelques années, nombreux étaient ceux à reprocher à Rock En Seine de n’avoir de rock plus que le nom. Cette année, le festival ne pourra pas se targuer de perdre ses influences car le rock est définitivement au coeur de la programmation. Fait que l’on avait déjà pu constater lors de la première vague annoncée en Novembre 2023. Jeudi 22 août, le domaine de Saint-Cloud se transformera en véritable temple du rock mené par la déferlante italienne Måneskin, et les incontrôlables The Hives. En renfort, Frank Carter & The Rattlesnakes viendront présenter leur excellent nouvel album, Dark Rainbow. Le punk sera aussi représenté par les Destroy Boys. Histoire de nous rappeler qu’on prend doucement de l’âge, Gossip, fera cette année son grand retour sur scène après 12 ans d’absence. On pourra aussi compter sur Kasabian. Deux groupes qui ont bercé nos adolescences et vies de jeunes adultes. Pour compléter cette journée déjà riche en émotions, Rock en Seine joue la carte de la jeunesse. Notamment en programmant l’un des groupes qui s’arrache en ce moment : The Last Dinner Party. Seront aussi de la partie Dead Poet Society et The Psychotic Monks. https://www.youtube.com/watch?v=nVQjzru4Id8 Une programmation plus éclectique Après un jeudi sous le signe du rock, Rock En Seine proposera un peu de douceur avec la soul de Sampha, Elmiene et Say She She. Ces dernières ont d’ailleurs choisi ce nom en hommage à Chic – groupe mythique de Niels Rodgers -. Vous pourrez profiter de leurs chansons disco-soul-grouve aux mélodies pailletées vendredi 23 août. Histoire de contenter tout le monde un peu de rap s’est glissé dans la programmation du festival. Jeudi, c’est Teezo Touchdown qui entamera les hostilités. Cet artiste texan n’a pas de frontières musicales. Vous retrouverez donc des guitares indie-rock, des mélodies pop ou encore du trap et R&B dans ses morceaux. Le lendemain, le britannique Doyle Carter prendra le relais avec des titres hip-hop autobiographiques et fédérateurs. Durant le weekend, Rock en Seine mettra aussi à l’honneur l’électro. Notamment par le biais de 2manyDJs (ex membres de Soulwax) et de Canblaster. Les premiers sont connus pour leurs mashup. Quant au douaisien Canblaster, il enflammera le festival avec son album Liberosis. La pop sera quant à elle représentée par Baxter Bury. https://www.youtube.com/watch?v=2V6MbhNd1_Q En revanche, il faudra faire preuve d’un peu de patience afin de connaître les artistes qui se produiront avec Lana Del Rey le mercredi 21 août. Un fait qui ne dérange visiblement personne puisque cette première journée de festival annonce déjà complet. Êtes-vous satisfaits de cette nouvelle annonce ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Hozier suspend le temps
Hozier était de retour dans la capitale française le 29 novembre 2023 pour un passage remarqué au Zénith de Paris Après une date complète à l’Olympia le 18 juillet 2023 -où nous étions déjà présent.e.s-, Hozier est revenu dans la capitale française pour nous offrir un concert dans une salle beaucoup plus grande : le Zénith ! Deux dates jouées à guichets fermés. Retour sur la soirée ! Beauté et tourbillon Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver Hozier ainsi que ses musicien.ne.s sur la scène du Zénith de Paris le 29 novembre. Le tout, devant une fosse pleine à craquer. Cela fut d’ailleurs si impressionnant qu’on se serait presque à nouveau cru au concert de Noel Gallagher (ex Oasis) le 11 novembre dernier au même endroit. En effet, avant même son arrivée sur scène, l’audience était en feu, le sol tremblant au rythme effréné de nos coeurs. Dès les premières notes raisonnant dans le Zénith, l’atmosphère se pose. Aussitôt, on a l’impression d’être sur une autre planète, dans un lieu en dehors du temps, sans conflits externes et sans mauvaises pensées. Seulement de la bonté, de la beauté et des étoiles plein les yeux. Alors même que plus de 6 000 personnes sont présentes, l’impression d’intimité persiste. En effet, chaque fois que la voix de Hozier résonne, un tourbillon d’émotions file vers nous, nous rapprochant du chanteur. Et ce, bien que nous soyons en gradins. Les écrans géants placées derrière les musiciens nous emmènent quant à eux dans l’univers de l’artiste à chaque chanson. Tantôt, en projetant des images issues de clips. Tantôt avec des images en direct ou des illustrations de paysages. Bonté et reconnaissance. Comme à son habitude, Hozier s’est montré reconnaissant et humble envers son public. Chose qu’il fait très clairement comprendre par nombre de remerciements. Le chanteur en a également profité pour saluer la première partie, Last Dinner Party. Groupe que nous avons malheureusement manqué puisque arrivés trop tard mais que l’on espère voir l’an prochain lors de leur passage à La Maroquinerie. En effet, si vous voulez notre avis, ils ont tout pour réussir dans l’industrie musicale. Pour en revenir au concert, Hozier a invité le public français à chanter avec lui dès la quatrième chanson : From Eden (2014). Le chanteur et ses musicien.nes sont heureux d’être ici et Paris leur rend plus que bien ! D’ailleurs, lorsque l’on chante avec Hozier, c’est comme si nous étions le 10e membre du groupe. La communion est totale, intense, touchante et merveilleuse. Ici et là, les têtes se balancent. Les corps s’agitent. Puis, la voix de la foule reprenant à l’unisson « feels good, god it feels good to be alone with you » (To be alone) également issu du premier album d’Hozier. More woman and revolution. Il est très important de souligner à quel point Hozier est un artiste sain et engagé. Notamment concernant l’égalité des genres. En effet, pour l’entourer sur scène, la moitié de ses musiciens sont des femmes. Dans cette même optique, The Last Dinner Party, le groupe ayant assuré sa première partie, est un quintet féminin originaire de Londres. Par ailleurs, durant le concert, Hozier abordera le fait d’être reconnaissant envers les Sufragettes françaises car elles ont permis la révolution en Irlande, son pays natal. Il a également annoncé vouloir que ses chansons soient une part dans la « revolution of love, kindness and solidarity » (la révolution de l’amour, la gentillesse et de la solidarité). Il faut dire qu’après avoir fait tomber son micro au sol par maladresse, la salle entière a remplacé le chanteur afin de le soutenir. Public qui n’a pas hésité à scander à plein poumons « that’s the kind of love I’ve been dreaming » (Dinner & Diatribes). Timing parfait nous direz-vous ! Personnellement, nous pensons que rien n’arrive vraiment par hasard. Ainsi, la communion dans cette salle de concert était telle que c’était écrit que cet instant soit aussi incroyable. De plus, n’oublions pas que Hozier est si respectueux envers ses musicien.nes qu’il a fait un duo avec toutes celles-ci sur différentes chansons – Nina Cried Power par exemple -. Comme s’il leur laissait à chacune l’occasion de briller. Working funny. Le sublime être humain qu’est Hozier a une voix que l’on reconnaît entre mille. Le temps file dans cette salle jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agisse de la plus grande qu’il remplisse en France. Les titres s’enchaînent. Les blagues aussi. Hozier nous introduit la sublime chanson Francesca (extraite de son dernier album Unreal Unearth sorti en 2023) comme une chanson d’amour entre deux êtres avant de la chanter avec une facilité déconcertante. Puis, quelqu’un demande au chanteur de lui dessiner son prochain tatouage. Ce à quoi il a répondu en rigolant qu’il ne voulait pas prendre cette énorme responsabilité et qu’il allait demander l’aide du public. Ce qui a donné « a pig on skate paying his taxes » (un cochon sur un skateboard payant ses factures). Tout comme nous, le chanteur en ri beaucoup. Arrivent ensuite les première notes de Cherry wine. S’arrêtant soudainement, il a ajouté : « please don’t do that » (s’il vous plait, ne faites pas ça) avant de poursuivre. Dès le premier refrain cette fameuse chanson de son premier album éponyme de 2014, Hozier laisse une nouvelle fois son public chanter le refrain seul. Encore un moment très doux. N’oublions pas Would that I où la foule entière n’a fait plus qu’un pour entonner les chœurs. Un moment hors du temps. Les premiers accords de Eat Your Young – extraite du dernier album- résonnent. L’audience est ravie. 22h22, on touche son nez et le siège rouge sous nous pour se porter chance tout en continuant d’agiter nos portables flash allumés sur First Light. La chanson tant attendue Take me to church commence. Le public devient fou et hurle les paroles engagés du titre qui a fait le succès de Hozier il y a maintenant presque dix ans. Pendant ce temps des images du clip incroyable et marquant sont projetées simultanément. Et vous, qu’attendez vous pour vous plonger dans l’univers somptueux du grand Hozier ? MÉLANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You