Dire Straits Experience au Zénith de Lille

Les amateurs de riffs de guitares se sont retrouvés au Zénith de Lille le 9 novembre pour The Dire Straits Experience. Un groupe hommage formé par le saxophoniste Chris White. Samedi 9 novembre 2024, The Dire Straits Experience s’est produit au Zénith de Lille dans le cadre de leur tournée Shiver in the dark. Retour sur une soirée sous le signe des riffs de guitares. Gaëlle Buswel Avec déjà quatre albums au compteur, l’artiste Gaëlle Buswell a été choisie pour ouvrir les dates françaises de The Dire Straits Experience. Un choix judicieux puisqu’elle propose un set d’une petite demie-heure seule en scène avec sa guitare. De quoi attirer l’attention entièrement sur sa performance. Tout au long de son set, la chanteuse interprètera des titres telles que Lya (issu de son album Black To Blue) ou encore Jealousy. Pour clore son passage, Gaëlle interprète Save My Soul avec en guise d’accompagnement son pied et ses mains pour battre le rythme. De quoi nous rappeler les premieres heures du blues ou aucun instrument n’était nécessaire pour vous prendre aux tripes. Car c’est ce qu’elle a réussi à faire ce soir. D’ailleurs, le public n’a pas hésité à donner de la voix, reprenant le refrain à chaque signe de la chanteuse. Nul doute que ce soir, Gaëlle Buswel est repartie de Lille avec de nouveaux fans à son compteur. Si vous ne la connaissez pas encore, la chanteuse a déjà eu l’occasion d’ouvrir des concerts pour Ringo Starr (The Beattles) et ZZ Top. Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie Gaëlle Buswell, Zenith de Lille | ©RainePhotographie The Dire Straits Experience : la musique au premier plan Au premier abord, The Dire Straits Experience donne l’impression d’assister à un buff entre musiciens. Si vous êtes venus dans l’espérance d’entendre note pour note les versions albums des titres phares de Dire Straits, ce concert n’est pas fait pour vous. Ici, la musique est au premier plan. Si l’on retrouve les riffs intemporels du groupe, les 7 musiciens s’autorisent quelques écarts afin de faire durer les morceaux. Ce qui permet également de les faire vivre d’une nouvelle manière tout en respectant les codes Dire Straits. Bien sûr, tout comme les fans présents ce soir, nous sommes ravis d’avoir pu entendre en live Walk of Life, Romeo & Juliet, Brothers In Arms ou encore Sultans of Swings et l’incontournable Money For Nothing. Des titres attendus au Zénith de Lille au vue de la réaction du public. D’ailleurs, parmi les spectateurs certains ont fait le voyage depuis l’étranger puisque devant la salle et derrière nous dans le public, de l’anglais résonnait dans nos oreilles. Comme quoi, même s’il s’agit d’un Tribute Band, The Dire Straits Experience fait se déplacer les foules. À noter que The Dire Straits Experience n’est pas n’importe quel tribute band puisque le saxophoniste Chris White été l’un des membres de Dire Straits entre 1985 et 1992. De quoi réjouir les fans qui ont pu le voir passer du saxophone à différents cuivres durant le concert. L’occasion également de découvrir sur scène le chanteur et guitariste Terence Reis dont la performance nous a subjugué. Car si Mark Knopfler a laissé une marque indélébile de sa voix et ses guitares, Terence n’a rien à lui envier. Terence Reis, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Terence Reis, Richard Barrett et Yoyo Buys, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Chris White, DSE, ZénIth de Lille | ©RainePhotographie Un public en demi teinte En termes d’ambiance, le Zénith de Lille n’était pas paré de son ambiance des grands soirs. De ci de là, quelques personnes se levaient et dansaient, mais globalement, c’est un public lillois particulièrement sage et venu se détendre en musique qui était présent ce soir. Il aura fallu attendre Sultans of Swings pour que certains décident de quitter leurs sièges et se rendent devant la scène afin de se déchaîner. Soit 2 titres avant la fin du concert. Qu’on se le dise, si aujourd’hui les jeunes sont largement critiqués pour leur utilisation massive des téléphones lors de concerts, on peut vous assurer que ce soir, alors qu’ils ne faisaient pas partis de l’audience, de nombreux écrans étaient visibles depuis le public. Comme quoi, il ne s’agit pas d’une affaire de génération ! Richard Barrett, DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie DSE, Zénith de Lille | ©RainePhotographie Chris White et John Maul, DSE, ZénIth de Lille | ©RainePhotographie Et vous, avez-vous assisté à un concert de The Dire Straits Experience ? Raine Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin