Nos bandes-annonces de la Semaine #6

Bird Box. Une femme d’exception. Vox Lux. The Front Runner. Découvrez nos bandes-annonces de la semaine #6. Féminisme, thriller, action et biopic sont au rendez-vous dans nos bandes-annonces de la semaine #6. Accrochez vous, on démarre ! Hunter Killer Débutons nos bandes-annonces de la semaine avec une adaptation du roman Hunter Killer de Don Keith et George Wallace. Derrière les manettes, Donovan Marsh nous entraîne dans les profondeurs de l’Océan Arctique et c’est loin d’être pour en observer l’habitat. Tout comme Kursk, ce film d’action se déroule dans un sous-marin. Mais là où ce dernier s’attarde sur un désastre, Hunter Killer nous mène au coeur d’un complot russe menaçant l’ordre mondial. Le commandant Joe Glass (Gerard Butler) devra donc faire appel à une équipe d’élite de Navy Seal pour venir en aide au Président Russe. À noter que Gary Oldman fait également parti du casting dans le rôle de l’amiral Charles Donnegan. EN SALLE LE 12 DÉCEMBRE 2018 Vox Lux Cette semaine, le deuxième long-métrage de Brady Corbet a dévoilé sa première bande-annonce. L’intriguant Vox Lux révèle le destin de Celeste. Rescapée d’une fusillade dans un lycée en 99, la jeune fille interprétée par Raffey Cassidy voit son destin basculer après avoir chanté à une cérémonie commémorative suivant la tragédie. Grâce à sa soeur (Stacy Martin) et son manager (Jude Law), l’adolescente va devenir une icône. La seconde partie du film nous dévoilera le présent de Celeste. Star internationale de la pop, la chanteuse, sous les traits adultes de Natalie Portman, apparaît aussi extravagante que tourmentée. Pourtant, derrière son look excentrique et ses yeux cernés de noirs et blancs pailletés, la diva ne parvient plus à allier célébrité et famille. Un film qui promet de nous plonger une nouvelle fois dans l’envers du décor comme a pu le faire récemment Bradley Cooper avec A Star Is Born. Et on l’avoue, on espère qu’il sera tout aussi percutant. Malheureusement, si nos amis américains auront la chance de le découvrir en salle le 7 décembre prochain, la France passe encore à côté de la plaque. PAS DE SORTIE FRANÇAISE Une femme d’exception Voici une bande-annonce qui ne nous a pas laissé indifférentes ! Après le documentaire RBG (2018), c’est la réalisatrice Mimi Leder qu’a inspiré l’icône de la pop-culture Ruth Bader Ginsburg. Une femme d’exception nous plonge dans les années 50 afin de suivre le parcours de cette avocate et membre de la Cour Suprême. Profondément féministe, la jeune femme campée par la britannique Felicity Jones devra lutter contre une société sexiste aux lois absurdes. Parmi elles, l’interdiction pour une femme d’avoir une carte bancaire à son propre nom. On ne vous en dit pas plus et on vous laisse déguster la bande-annonce ! EN SALLE LE 2 JANVIER The Front Runner Alors qu’auront lieu les Midterms – élections de mi-mandat – le 6 novembre aux U.S.A, The Front Runner vient de se doter d’une nouvelle bande-annonce. Porté à l’écran par le formidable Hugh Jackman, le sénateur américain Gary Hart a lui aussi droit à son biopic. À travers ce film, le spectateur pourra ainsi en apprendre davantage sur le favori à la prise de tête du parti démocrate U.S en 1988 forcé de se retirer suite à des révélations sur sa vie privée. Sont également de la partie J.K Simmons, Vera Farmiga, Alfred Molina, Sara Paxton, Ari Graynor ou encore Kaitlyn Dever. EN SALLE LE 16 JANVIER L’empereur de Paris Nos choix manquent cruellement de cinéma français ? Vous avez certainement raisons. Attardons-nous donc un peu sur L’empereur de Paris. Un titre non anodin puisque, si à cette époque, Napoléon était Empereur de la France, il n’était pas celui de Paris. Dans cette nouvelle production mettant en scène l’une des légendes des bas-fond parisiens, Jean-François Richet retrouve son acteur fétiche, Vincent Cassel, afin de nous proposer une nouvelle vision de Eugène-François Vidocq. L’histoire sera donc celle de cet homme réputé pour s’être échappé des plus grands bagnes du pays. Un homme, qui, suite à un marché avec le chef de la sureté est même parvenu à rejoindre les rangs de la police afin de combattre contre la pègre. D’ailleurs, saviez-vous que Vidocq avait inspiré à Victor Hugo le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables ? EN SALLE LE 19 DECEMBRE Bird Box On termine notre tour d’horizon avec la première bande-annonce de Bird Box. Adaptation du roman éponyme de Josh Malerman réalisée par l’oscarisé Susanne Bier (Revenge), la nouvelle production Netflix ne sera autre qu’un thriller horrifique. Mère de deux enfants, Malori (Sandra Bullock) se retrouve confrontée à une chose mystérieuse ayant visiblement la capacité de se transformer en vos plus grandes peurs. Allez savoir pourquoi, on a étrangement pensé aux épouvantards de J.K Rowling. Afin de lui survivre, une seule solution : se bander les yeux. Autant dire qu’en plus de rassembler Sarah Paulson, John Malkovich et Jacki Weaver autour de Sandra Bullock, la bande-annonce promet de tenir les spectateurs en haleine. EN LIGNE LE 21 DECEMBRE Maintenant, dites-nous tout sur les bandes-annonces qui ont marqué votre semaine !

Banned Books Week : La semaine dédiée à l’interdit

Du 23 au 29 septembre 2018, les États-Unis célèbrent les livres interdits durant la Banned Books Week ! Cette semaine, la communauté littéraire américaine se rassemble autour de la Banned Books Week. Un événement dont on ne parle que très peu en France, et qui pourtant, vaut le coup d’oeil ! Qu’est-ce que la Banned Books Week ? Créé en 1982, la Banned Books Week est un événement annuel qui se déroule généralement la dernière semaine de septembre. Son but ? Dénoncer les méfaits de la censure qui augmente considérablement aux États-Unis dans les écoles, librairies et bibliothèques. Lors de cette semaine particulière, la communauté littéraire (bibliotécaires, libraires, éditeurs, journalistes, enseignants, lecteurs,…) fait le nécessaire pour mettre en avant la volonté de pouvoir accéder librement aux livres. La censure aux États-Unis Deux sortes de censures bien distinctes s’appliquent aux États-Unis : les banned books (livres censurés) et les challenged books (livres contestés). Là où l’interdiction est « légale » sur les premiers, ce n’est pas le cas des seconds. Une fois contesté, un livre peut voir son accès restreind dans des bibliothèques ou écoles par exemple. Autant dire que cela s’oppose directement au 1er Amendement de la Constitution des États-Unis qui prône la liberté d’expression. Parmi les motifs de censures récurrent reviennent les notions de violence, les points de vues religieux, la sexualité, l’éducation sexuelle ou encore le racisme. Et que dites vous du un-american ? Oui oui, en 2018, il est possible de faire interdire l’accès d’un livre s’il n’est « pas assez américain ». Affolant n’est-ce pas ? En 2017, ce sont 416 livres qui se sont vus bannis d’écoles, librairies et bibliothèques américaines pour diverses raisons. Parmi eux, notre dernier coup de coeur de l’année : The Hate U Give (Angie Thomas). Ses motifs vont de « langage offensant » à utilisation de drogue en passant par « caractère profane ». Au Texas par exemple, il est nécessaire de donner un accord parental pour qu’un enfant emprunte le livre. Le roman Thirteen Reasons Why de Jay Asher à lui aussi été censuré car abordant le suicide. Les livres les plus contestés aux U.S.A Pour nous rendre compte du nombre d’oeuvres censurées, on a fait un tour sur le site de  ALA (American Library Association) qui il donne accès à plusieurs listes recensant les livres contestés. Notre petit côté féministe a immédiatement tiqué sur Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage (Maya Angelou), La Servante Écarlate (Margaret Atwood) et La Couleur Pourpre (Alice Walker). Les classiques littéraires sont aussi aux rendez-vous avec L’Attrape-Coeurs (J.D Salinger), Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Harper Lee) ou Gatsby le Magnifique (Francis Scott Fitzgerald). Plus étonnant encore, alors qu’un parc consacré au sorcier s’est implanté aux U.S.A, la saga Harry Potter de J.K Rowling a ses détracteurs. Les motifs ? Sorcellerie évidemment. S’y ajoute les termes « occulte », « satanique », anti-famille » et « violence ». On ne sait pas vous, mais on en ri encore. Banned Books Week : Quel programme ? Durant cette période la communauté littéraire fait particulièrement preuve d’inventivité. Alors que les libraires dédient des vitrines aux livres bannis et contestés, d’autres organisent des débats et conférences. On avoue avoir complètement craqué pour la vitrine du Skylight Books (Los Angeles) qui a carrément mis en scène un bûcher. Si pour l’occasion les américains sont bien décidés à montrer leur soutien à la liberté d’expression, et ce, qu’elle soit peu orthodoxe ou impopulaire, la France ne suit pas le mouvement. Pour vivre l’événement au plus près, il vous faudra donc vous rendre aux États-Unis, ou, profiter de l’une des conférence donnée – au plus près – en Angleterre. View this post on Instagram Banned Books Week #bannedbooksweek A post shared by Skylight Books (@skylightbooks) on Sep 29, 2017 at 3:52pm PDT Bien sûr, la Banned Books Week ne se déroule pas uniquement dans les rues. Sur les réseaux sociaux, les croisillons #BannedBooksWeek et #BannedBooksWeek2018 permettent à tous de participer à sa propre échelle. Pour cela, il vous suffit simplement de partager une oeuvre bannie ou contestée. Si vous manquez d’inspiration, pas d’inquiétude, les organisateurs ont tout prévu en lançant cette année la thématique Banning Books Silences Stories. Speak Out ! Une trame qui implique la nécessité de parler ouvertement d’histoires que d’autres veulent faire taire. Alors, prêt(e)s à lire et partager des livres interdits ?

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