Avengers : Infinity War. Entre tensions, vengeances et pop culture.

Sorti le 25 avril 2018, le dix-neuvième film de la franchise MARVEL, Avengers : Infinity War fait carton plein dans le monde. /!\ SPOILER en fin d’article ! Meilleur démarrage pour une sortie mondiale, Avengers : Infinity War n’aura pas mis longtemps à dépasser Black Panther. Dominant le box office mondial depuis sa sortie le 25 avril 2018, le petit dernier de la franchise MARVEL livre une histoire entre tensions et vengeances. Un « crossover » inédit dans l’histoire du cinéma Pour la première fois en dix ans, les Studios MARVEL ont réussi le pari fou de réunir 22 super-héros. Ce « crossover » inédit dans l’histoire du cinéma intègre les Avengers originaux, les Gardiens de la Galaxie, Docteur Strange, et Black Panther. Sont aussi présents les petits nouveaux arrivés lors des différents films : Vision, Scarlett Witch, Falcon, Spider-Man, War Machine ainsi que le Soldat de l’Hiver. Bien que Ant-Man (Paul Rudd) et Hawkeye (Jeremy Renner) soient physiquement absents, tous deux ne sont pas tombés dans l’oubli. Vous saurez donc où ils se trouvent et pourquoi ils n’interviennent pas dans Infinity War. Point positif, le film ne s’attarde pas seulement sur les héros. On aurait même pu dédier ce film à Thanos (Josh Brolin), leur nouvel opposant tant l’obtention des pierres d’infinité est importante. Bien qu’un long-métrage d’une telle envergure puisse s’avérer problématique, Avengers : Infinity War passe le test haut la main en mettant chacun en avant d’une manière ou d’une autre. Certes, parfois il ne s’agit que de quelques secondes, mais on s’en contente très bien. MARVEL poursuit sa mise en valeur des Femmes Si Black Panther mettait largement les Femmes en avant, Infinity War poursuit sur cette voie. Certes, elles sont moins souvent à l’écran que leurs partenaires masculins mais leur peu de présence est parfois remarquable. De Black Widow à Scarlett Witch, en passant par Okoye, Mantis ou Gamora, toutes sont prêtes à en découdre avec Thanos et son Ordre Noir. Ordre Noir comptant dans ses rangs la guerrière extraterrestre Proxima Midnight (Carrie Coon). Seule Shuri (Letitia Wright) se fait plus discrète que ses comparses. Malgré sa très courte apparition, ce personnage qui avait fait forte impression dès sa première apparition dans Black Panther continue de briller par son intelligence. Et même si l’échange tant espéré entre elle et Tony Stark (Robert Downey Jr.) n’a finalement pas lieu, on se satisfait parfaitement de celui avec le Docteur Banner. On aspire désormais à la voir davantage dans le prochain volume. On dénote tout de même une grande absente : la Valkyrie (Tessa Thompson). Apparue dans Thor : Ragnarok on s’attendait à la voir apparaître aux côtés de Thor, Loki et Hulk. Il n’en est rien. Puisque les frères Russo ont déclaré qu’elle serait toujours en vie, on espère la retrouver à l’écran dans la suite des aventures. Avec l’apparition au cinéma dans les mois à venir de la Guêpe (Evangeline Lilly) et de Captain Marvel (Brie Larson), les deux héroïnes pourraient également rejoindre le casting. Attendez bien la scène post-générique et pour avoir un petit indice (mais on ne vous a rien dit) ! Gamora et Wanda au centre de l’intrigue Si les figures masculines sont au centre de l’intrigue, Thanos en première ligne, on ne peut pas reprocher aux frères Russo de ne pas avoir essayé de donner plus de temps aux personnages féminins. Car oui, Avengers : Infinity War met deux femmes au centre de l’intrigue : Wanda et Gamora. La première, incarnée par Elisabeth Olsen crève l’écran à chacune de ses apparitions. Elle, dont nous avions fait la connaissance dans l’Ère d’Ultron se montre un véritable atout pour les Avengers.  Plus puissante et survoltée que jamais, elle est prête à tout pour protéger Vision (Paul Bethany), dont la gemme de l’Esprit orne le front et avec qui elle entretient une relation. Mention spéciale à Okoye (Danai Gurira) qui soulignera même ses capacités en demandant pourquoi elle n’avait pas pris part à la bataille depuis le début. La seconde, permet d’explorer le passé qu’elle a en commun avec Thanos, son père adoptif. Membre à part entière des Gardiens de la Galaxie, Gamora (Zoe Saldana) révèle une facette de sa personnalité qui n’a plus rien à voir avec la femme antipathique des débuts. Vulnérable, elle s’inquiète pour le secret qu’elle porte sur ses seules épaules et dont Thanos souhaiterait s’emparer. Autant vous dire qu’avec ce personnage intervient un fort sentiment de compassion qui ne nous quittera plus. Entre tensions et humour D’entrée de jeu, le spectateur se retrouve propulsé dans un univers à la tension aussi palpable qu’inquiétante. Là où Thor : Ragnarok laissait le Dieu du Tonnerre et ses compères en proie à une menace imminente, Avengers : Infinity War scelle leur destin dès les premières minutes. Massacrés par l’Ordre Noir accompagnant Thanos, les Asgardiens croulent sur le sol, Thor (Chris Hemsworth) inclus. S’installe dès lors le climat global qui oscillera entre anxiété et instants dé légèreté. L’Ordre Noir aide notamment à ressentir cette sensation de chaos avec ses extraterrestres près à tout pour aider Thanos. Parce qu’un MARVEL sans humour ne serait plus un MARVEL, parlons d’un sujet plus léger. Bienvenue, il offre au spectateur la possibilité de se remettre de ses émotions. On regrette cependant que la quasi totalité des personnages au potentiel humoristique ait été mis dans le même panier. De ce fait, hormis Bruce Banner dont l’interprétation de Mark Ruffalo nous fait mourir de rire depuis deux films, les scènes sur terre manquent cruellement de cette touche permettant de désamorcer la tension. En parlant de Banner, son alter égo, Hulk, sera autant un apport humoristique qu’une compréhension de la faiblesse du Big Guy. Avengers : Infinity War et la Pop Culture Omniprésentes, les références à la Pop Culture interviennent aussi bien dans les choix esthétiques faits par les frères Russo que dans les dialogues. Impossible notamment d’ignorer les clins d’oeil à Harry Potter tant ils sont nombreux. Entre Tony Stark comparant ouvertement Ebony Maw à Voldemort, un échange rappelant curieusement celui entre Dumbledore et Harry dans Les Reliques de la Mort, ou, un personnage – dont nous tairons le nom – ressemblant étrangement à un détraqueur, il était invraisemblable de ne pas mentionner l’univers de J.K

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