Les Crimes de Grindelwald : un second volet brouillon pour Les Animaux Fantastiques

Le 8 novembre, l’UGC Ciné Cité Bercy de Paris accueillait l’avant-première mondiale du second volet de Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald.  Événement immanquable, l’avant première du spin off de la saga Harry Potter, Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald a réuni pas moins de 1500 personnes à Paris. Mais que vaut l’un des films les plus attendus de l’année ? On vous dit tout ! Un scénario brouillon Là où le premier volet des Animaux Fantastiques amusait et attendrissait grâce à ses multiples créatures, Les Crimes de Grindelwald les gomment quasiment du scénario. Un fait particulièrement décevant puisque les bébés Niffleurs auraient pu servir de fil conducteur.  Malheureusement, après une apparition rafraichissante dans l’appartement de Newt Scamander (Eddie Redmayne), ils disparaissent totalement. Vraiment dommage lorsque l’on sait que le magizoologiste les emmènent à Paris mais qu’ils restent sagement dans sa valise. Bien sûr, vous apercevrez de nouvelles créatures, dont un Zouwu aussi attachant que dangereux. Plutôt que de se concentrer sur les créatures magiques, l’intrigue tourne autour du pot sans que la relation entre Tina Goldstein (Katerine Waterston) et Newt n’évolue d’un pouce. Heureusement, le couple formé par la legilimens Queenie Goldstein (Alison Sudol) et le No-Maj, Jacob Kovalski (Dan Fogler), rattrape la lourdeur de leurs camarades. Touchant, le duo se retrouve bouleversé par les événements et ne peut vivre sereinement en raison de la loi américaine interdisant aux sorciers tout rapport avec un No-Maj. En plus de ces longueurs, Les Crimes de Grindelwald manquent cruellement de fond. Évidemment, en introduisant pas moins de neuf nouveaux personnages, la chose était prévisible. Si vous vouliez en apprendre davantage sur Nagini (Claudia Kim), on vous prévient tout de suite, c’est clairement manqué car le principal apparaît dans les bandes-annonces. En revanche, vous en saurez plus sur Leta Lestrange (Zoe Kravitz). Un dernier point risque de faire hurler les incollables de l’univers de J.K Rowling : les anachronismes. En plus d’Albus Dumbledore (Jude Law) professeur de Défenses contre les Forces du Mal plutôt que de Métamorphoses, le film nous propose une version jeune de Minerva McGonagall. Problème ? Le film se déroule en 1927 et l’enseignante n’est censée naître qu’en 1935. Si vous n’avez pas peur des spoilers, on peut aussi évoquer le twist final. [toggle title= »SPOILER »] Si Credence est bel est bien Aurelius Dumbledore, cela implique qu’il soit né avant 1899, date du décès de Kendra Dumbledore. Ce qui nous paraît impossible.[/toggle] Un visuel soigné Des créatures superbement réalisées aux effets spéciaux, Les Crimes de Grindelwald ne nous laisse pas en reste. Durant les 2h14, nous avons été émerveillées devant la maison de Newt, qui, à l’instar de sa valise, grouille de créatures magiques. Y réside notamment un magnifique Kelpy, plus connu par les Moldus comme monstre du Loch Ness. On vous garde cependant de l’approcher car il a pour réputation de dévorer les humains. Une fois nos héros à Paris, le spectateur se fraie un chemin dans le dédale des rues entièrement recréés en studio. Du Ministère des Affaires Magiques à la maison de Nicolas Flamel en passant par une statue en bronze soulevant sa robe pour révéler la Place Cachée, on en prend plein les mirettes. C’est d’ailleurs au sein de cette dernière que se trouve le Cirque Arcanus. Dans ses valises, de nombreuses créatures magiques dont un Zouwu, un Kappa et la mystérieuse Nagini. Bien sûr, avec une intrigue centrée sur Grindelwald, on attendait un puissant flot magique. On ne peut pas dire avoir été déçue sur ce point non plus. Entre une évasion spectaculaire, le moyen de rassembler ses partisans et des sorts redoutables, le mage noir en impose. Mais il n’est pas le seul à marquer sa puissance puisque Newt se révèle excellent dans le domaine des sortilèges. Mention spécial pour celui permettant de comprendre via des empruntes ce qui a pu se produire à un endroit particulier. Visuellement, c’est très appréciable et on en redemande. De nombreuses similitudes avec Harry Potter Impossible de voir Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald sans évoquer les ressemblances avec la saga Harry Potter. Alors simple clin d’oeil ou plus que cela, on vous laisse juger. Prenons Credence Barebone (Ezra Miller) par exemple. Souvenez-vous, dans le premier opus, le jeune homme introverti grandissait dans un environnement anti sorcier et était maltraité par sa mère adoptive. Cela ne vous rappelle-t-il donc personne ? Harry Potter bien sûr. La similitude ne s’arrête pas là puisqu’en plus d’une quête d’identité, on apprend que, comme Harry, Credence a survécu à un terrible événement.  Véritable pièce maîtresse de ce préquel, son destin semble déjà tout tracé et semblable en certains points à celui d’Harry. On a donc hâte de voir ce que l’avenir du garçon hébergeant un obscurus nous réserve, d’autant plus que le rôle semble fait pour Ezra Miller qui l’interprète à merveille. Parlons maintenant de Leta Lestrange. Introduite par le biais d’une photographie dans le premier film, on la retrouve fiancée au frère de Newt, Theseus (Callum Turner). Cependant, ce sont ses souvenirs qui nous parlent le plus et nous rappellent sans conteste l’amitié particulière entre Severus Snape et Lily Evans. Alors qu’à Poudlard la jeune Serpentard essuie du harcèlement scolaire, le magizoologiste se révèle comme un ancrage. Pourtant, l’histoire n’explique pas ce qui s’est passé entre les deux amis. Leta aurait même pu avoir le même destin que Snape, mais pour cela, il faudra ouvrir la case spoiler. [toggle title= »SPOILER »] Contrairement à ses éloignés parents, Rabastan et Rodolphus Lestrange, Leta refuse de se joindre au clan Grindelwald et meurt en se sacrifiant afin de sauver la mise des frères Scamander. Dommage, car nous l’imaginions parfaitement dans un rôle similaire à celui de Severus Snape. [/toggle] Enfin, les clins d’oeil à Harry Potter sont omniprésents. En plus de l’anachronisme concernant Minerva McGonagall, plusieurs scènes rappellent la saga. Ainsi, l’évasion de Newt, Leta et Tina du Ministère français ressemble particulièrement à celle de Gringotts. Remplacez le dragon par un Zouwu et les sorciers par des matagots – nouvelles créatures – et c’est reparti pour un tour. On peut aussi vous parler de l’embrassade entre Grindelwald et un certain personnage qui

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