La résurrection de Freddie Mercury
Sorti en salle le 31 octobre 2018, le biopic de Bryan Singer Bohemian Rhapsody nous plonge dans la vie du mythique groupe britannique Queen à travers les yeux de son emblématique chanteur, Freddie Mercury. Événement de cette fin d’année, la sortie du Bohemian Rhapsody de Bryan Singer sur grands écrans fait couler beaucoup d’encre. D’un côté, les journalistes attendaient les frasques de Freddie Mercury, et, lisons bien entre les lignes, la mise en scène de sa maladie et sa mort. De l’autre, les fans s’offrent une immersion dans le quotidien du groupe, se satisfaisant de chaque instant à l’écran. Une réalisation mouvementée Huit ans, c’est exactement ce qu’il aura fallu à Bohemian Rhapsody pour sortir sur nos écrans. Pourquoi nous demanderez-vous ? Annoncé par Brian May – guitariste et membre fondateur – courant 2010, le film consacré à Queen devait initialement voir Sacha Baron Cohen (Ali G) dans le rôle de Freddie Mercury. Cependant, trois ans plus tard, la vedette quitte le projet en raison de divergences d’opinions. Le groupe souhaitait un film tout public, lui désirait un film pour adultes centré sur le chanteur et sa sexualité. Une finalité, qui aurait donné aux médias tout le croustillant qu’ils espéraient se mettre sous la dent. Est alors évoqué Ben Whishaw (Le parfum) pour reprendre le rôle avant que Rami Malek ne décroche le précieux sésame. En 2015 le film trouve enfin son titre final et la production engage Anthony McCarten (Une merveilleuse histoire du temps) au scénario. Durant quelques mois, la réalisation est confiée à Dexter Fletcher (Eddie the Eagle, Rocketman), puis, Bryan Singer (X-Men) prend la relève en 2016. Alors qu’il a réalisé 85% du biopic, l’homme se voit remercier par la production qui fait de nouveau appel à Fletcher. En raison des règles de la Directors Guild of America ce dernier ne peut cependant pas être crédité comme co-réalisateur. Vous le retrouverez donc cité en tant que producteur exécutif. Bohemian Rhapsody : un OVNI musical Loin d’être anodin, le choix de Bohemian Rhapsody s’explique par une séquence en particulier. Le groupe souhaitant sortir ce titre en single, Ray Foster (Mike Meyers), le directeur fictif de EMI – leur maison de disques – refuse catégoriquement. Les raisons ? La longueur du titre (6 min), la présence de mots étrangers, le côté opéra du morceau, et surtout, le prétexte d’un morceau que les jeunes n’écouteraient jamais à fond dans leur voiture. Des mots d’autant plus ridicules qu’ils sont prononcés dans la bouche de Mike Meyers. Si vous connaissez Mike Meyers en tant que Austin Powers, peut-être n’est-ce pas le cas de Wayne’s World. Et pourtant, impossible de penser à Bohemian Rhapsody sans évoquer la mythique séquence de ce film mettant en scène les passagers d’une voiture écoutant Queen à fond. Et qui apporte la cassette en question ? Mike Meyers bien sûr. Vingt-six ans plus tard, l’entendre décrédibiliser le morceau nous a donc énormément fait rire. Mais revenons-en à nos moutons. Ou à nos bohémiens si vous préférez. Dans cette séquence, le désaccord entre le groupe et Ray Foster entraine la fin de la collaboration de Queen avec EMI. C’est donc sans regrets et avec assurance que les musiciens quitteront le bureau. La suite de leur aventure, vous la connaissez plus ou moins. Les critiques de l’époque descendent le morceau qui « tue le groupe dans l’oeuf » alors que les fans l’accueillent à bras ouverts. Preuve en est, deux ans plus tard, le single est élu meilleur single des 25 dernières années par British Phonographic Industry. L’histoire semble d’ailleurs se répéter avec le film puisque la production n’enchante pas les médias mais émeut les fans. Quand Rami Malek fait revivre Freddie Mercury Si les proches et membres du groupe restant sont émus tant par le film que la prestation de Rami Malek dans le rôle de leur ami, il en va de même pour les fans. Autour de nous, les réactions sont mêmes unanimes sur le sujet et beaucoup pensent que le jeune acteur mériterait un prix pour ce rôle. Pensée que nous rejoignons sans conteste tant Rami crève l’écran en faisant revivre Freddie Mercury de la plus belle manière. Le jeu, la gestuelle, les manières… il n’y a strictement rien a jeter. Un film familial Débutant et terminant sur l’apparition de Queen au concert caritatif du LIVE AID de 1985 à Wembley, Bohemiam Rhapsodie est définitivement un film familial. Suivant le filon du parcours artistique de Freddie Mercury, le biopic gomme une bonne partie de sa vie privée. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Si Mercury adorait les chats, ils n’ont pas été oublié. Leurs apparitions ont même valu aux spectateurs des exclamations. Tantôt attendant leur maître, tantôt semblant le critiquer, ils apportent une sorte de tranquillité à la vie mouvementé du chanteur. Mais ces chères petites boules de poils ne sont pas les seules que Freddie aime. Tant Bohemian Rhapsody s’attarde sur la façon d’aimé ou être aimé, le biopic aurait pu se nommer Somebody To Love. Des membres du groupe au management, en passant par Mary Austin (Lucy Boynton) à sa famille, personne n’a été oublié. Un instant, on apprécie sa relation particulière avec Mary. L’autre, son attachement pour Brian May (Gwilym Lee), Roger Taylor (Ben Hardy), John Deacon (Joseph Mazzello), ou encore Jim Beach (Tom Hollander). Et bien sûr, les sourires naissent avec son amour pour Jim Hutton (Aaron McCusker). Tant de valeurs familiales qui ont leur importance. Somebody To Love aurait aussi parfaitement correspondu au fait que le chanteur soit au milieu d’un entourage néfaste. Un homme non jugé à sa juste valeur et ne trouvant pas l’amour nécessaire à lui faire oublier ses déboires. Déboires dont le vicieux manipulateur Paul Prenter (Allen Leech) se satisfait pleinement. Malheureusement, lorsque Freddie ouvre enfin les yeux, il est trop tard. Prenter a réussi à l’isoler et le détruire. Même son renvoi n’y changera rien puisqu’il accourra vers les médias afin de leurs livrer les plus sombres secrets du chanteur. Et la séroposivité dans tout cela ? Quelques critiques annonçant le non abord de la séropositivité du chanteur, on se demandait à quoi s’attendre. Quelle ne fut donc pas notre surprise en voyant les nombreuses références à la maladie tout au long du
Nos Bandes-Annonces de la Semaine #2
Dark Phoenix. Les Animaux Fantastiques. Creed 2. On vous dit tout dans nos bandes-annonces de la semaine #2 ! Le cinéma n’est jamais au repos et nos bandes-annonces de la semaine #2 sont bien placées pour le savoir. Quelles ont été nos favorites ? On vous dit tout maintenant ! Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald Dès mardi, nos coeurs ont battu au rythme de la bande-annonce finale des Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald. Baguettes prêtes à l’emploi, on est restée bouche-bée face à l’énorme spoiler de la Warner Bros. Du coup, si vous voulez garder la surprise, on vous déconseille de le regarder. Vous êtes toujours là ? Dans ce cas asseyez-vous car il faut qu’on parle de l’énorme révélation concernant l’actrice Claudia Kim. Si on la savait atteinte de Maledictus, le mystère entourait son personnage. Aujourd’hui elle a un nom… Un nom que l’on aurait largement préféré découvrir durant le visionnage du film car il s’agit de… [toggle title= »SPOILER »] Nagini. Non non, vous ne rêvez pas, c’est bien du fidèle compagnon de Voldemort dont on parle. [/toggle] Autre nouvelle, les images teasent un Albus Dumbledore face au Miroir du Rised. Et qu’y voit-il ? [toggle title= »SPOILER »] Le reflet de Gellert Grindelwald (Johnny Depp) bien sûr. D’ailleurs, pour la version jeune de ce dernier, c’est à nouveau Jamie Campbell Bower qui se glisse dans la peau du sorcier. Un fait qui nous ravie puisqu’il signe les retrouvailles entre Depp et Campbell Bower qui avaient déjà partagé la même affiche dans le Sweeney Todd (2007) de Tim Burton. [/toggle] EN SALLE LE 14 NOVEMBRE Dark Phoenix Après avoir fait vibrer la planète avec la première bande-annonce de Captain Marvel, c’est au tour des X-Men de revenir sur les devants de la scène. Enfin, de l’une d’entre eux en particulier : Phoenix. Mais contrairement à la super-héroïne cosmique venue défendre la Terre, Jean Grey (Sophie Turner), devra lutter contre elle-même. Ce trailer particulièrement sombre nous envoie dix ans après X-Men : Apocalypse. Envoyée avec les X-Men en mission de sauvetage dans l’espace, Jean est frappée par une mystérieuse force cosmique qui, en plus de lui conférer bien plus de puissance, la rend plus instable. Ces comparses devront alors faire un choix : l’aider ou l’anéantir. À noter que Jennifer Lawrence (Mystique), James McAvoy (Professeur Charles Xavier), Michael Fassenberg (Magneto) et Nicolas Hoult (Le Fauve) ont accepté de reprendre leurs rôles respectifs. Seront également de la partie Alexandra Shipp (Tornade), Evan Peters (Quicksilver), Tye Sheridan (Cyclope), Kodi Smit-McPhee (Diablo) et Olivia Dunn (Psylocke). Jessica Chastain prend quant à elle les traits de Smith, la « méchante » du film. EN SALLE LE 13 FÉVRIER 2019 CREED 2 Les Creed ont-ils une malédiction avec les Drago ? C’est ce que semble redouter Rocky Balboa (Sylvester Stallone) lorsque son poulain, Adonis Johnson Creed (Michael B. Jordan) accepte de boxer contre Viktor Drago. Porté à l’écran par le boxeur Florian Munteanu, Viktor n’est nul autre que le fils d’Ivan Drago (Dolph Lundgren), soit l’homme ayant tué Apollo Creed sur le ring. Le huitième film de la série Rocky met en place tous les tenants du film. Là ou Creed : L’Héritage de Rocky Balboa (2015) nous présentait le jeune Adonis Johnson Creed, ici, ce n’est pas seulement sa vie qui est en jeu. En effet, le trailer nous porte tant vers l’amour pour sa famille que sa volonté à s’entraîner d’arrache pied afin de différencier son avenir de celui de son paternel. EN SALLE LE 9 JANVIER The Bookshop Visiblement sortit il y a au moins trois mois, le trailer de The Bookshop a été remis au goût du jour cette semaine par la chaîne Bandes Annonces Cinéma. Évidemment, entre Bill Nighy au casting et notre amour inconditionnel pour la lecture, nous n’avons pas résister une seconde. Adapté du roman éponyme de Penelope Fitzgerald, The Bookshop nous transporte dans un petit village anglais où Florence Green (Emily Mortimer) décide de racheter The Old House. Transformé en librairie, l’ancien lieu désaffecté est loin de faire l’unanimité. Alors quand la propriétaire met en vente le sulfureux Lolita de Nabokov, les choses vont se corser. EN SALLE LE 19 DECEMBRE Et vous, quelle bande-annonce a marqué votre semaine ?