Un dimanche au Main Square Festival 2022

Image à la une article MSF 2022 | ©Raine - Les Insouciantes

Dimanche 3 juillet 2022, la Citadelle d’Arras clotûrait la première édition post COVID19 du Main Square Festival ! Après 3 jours de concerts, le Main Square Festival s’est achevé sur une note particulièrement rock’n’roll. Retour sur ce dimanche où se sont côtoyés You Me At Six, Brass Against, Skip The Use, Sum41 et Twenty One Pilots ! Coup de coeur pour Dedhomiz ! Comme chaque année, nous avons la chance de pouvoir découvrir des artistes inconnus à notre bataillon. Pour le meilleur comme pour le pire. Soyons franc•hes, dans cette optique, Betical ne nous a fait ni chaud ni froid. En revanche, Dedhomiz s’est révélé comme un véritable coup de coeur.  Et on ne dit pas ça car on a eu la chance de voir évoluer Enzo sur scène depuis qu’il a 10-11 ans. Si nous le connaissions en tant que batteur, nous avons eu la surprise de découvrir que son talent ne se limite pas à un instrument. En effet, accompagnant son ami d’enfance Youv, il joue tantôt de la basse, tantôt de la guitare, et bien sûr, de la batterie.  Du set de Dedhomiz, on retient la richesse de l’univers, de l’humour à revendre et la voix de Youv. Une voix comportant un grain que nous apprécions d’autant plus qu’elle nous a rappellé le grain de Sam Smith ou le flow de Rag’n’Bone Man. Autant vous dire qu’on s’est largement laissé porter par leurs titres. Ce, qu’ils soient dansants ou plus « déprimants ». Chapeau également à leur superbe reprise du Crazy de Gnarls Barkley ! Dedhomiz sur la scène du Bastion – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Youv du duo Dedhomiz au Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Enzo (Dedhomiz) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Un retour dans les années 2000 Bien que le Main Square soit un véritable tremplin pour les artistes en devenir, il nous permet aussi de retomber en adolescence. Cette année, c’est You Me at Six et Sum 41 qui ont produit cet effet. On se demande d’ailleurs comment on avait pu oublier le charme fou de Josh Franceschi. Mais là n’est pas la question. Que ce soit pour You Me at Six ou Sum 41, une chose nous a marqué : la proximité avec le public. L’un comme l’autre ont sans cesse chercher leurs fans, les laissant chanter à plusieurs reprises. Notamment sur Into Deep pour Sum 41 qui a vu la Citadelle se soulever et reprendre en choeur l’intégralité du titre. Même effet avec le mélancolique Pieces – qui reste probablement l’un des morceaux que l’on a le plus écouté. Josh-Franceschi – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Josh-Franceschi (You Me At Six) – Main Square Festival 2022 | ©Raine Matthew James Barnes (You Me At Six)- Main Square Festival 2022 | ©Raine Deryck Whibley(Sum 41) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Une place pour les reprises au Main Square Le collectif new-yorkais Brass Against nous a offert un set composé de reprises survoltées. Accompagnée d’une section de cuivre, Sophia Urista a attisé le public dès les premières notes de Figure It Out (Royal Blood). Peu de temps après, on la retrouve en plein headband avant de prendre directement la température de la Greenroom. Tout leur set durant, s’enchaîneront des titres de Led Zeppelin, Bob Dylan, Alice in Chains et bien sûr Rage Against The Machine. Ces derniers nous ont d’autant plus fait plaisir qu’on adore Wake Up et Killing in the Name. Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Brad Hammonds (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Wayne Tucker (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Sophia Urista (Brass Against) – Main Square Festival 2022 | ©Raine – Les Insouciantes Précédent Suivant Nos nordistes préférés Qui dit festival dans le Pas-de-Calais dit Skip The Use. Déjà présents lors de l’édition pré-COVID, les nordistes ont comme toujours enflammés la Main Stage. Venus défendre leur sixième opus, Human Disorder, le groupe enchaîne entre nouveaux et anciens titres.  Skip The Use a également gâté le public du Main Square avec deux duos. Pour The One Two, Mat Bastard a fait appel à sa femme, Anthéa (A-Vox) pour un moment entre énergie et complicité. Nul doute, ces deux là ce sont bien trouvés ! Un peu plus tard, histoire de marquer les esprits, c’est au tour de Youv Dee de rejoindre la Main Stage. On ne l’avait pas vu venir mais cette collaboration avec le rappeur parisien coche toutes les cases de la réussite. Avec Call Me, on sent à quel point le rock compte pour les deux artistes qui nous en ont mis plein la vue.  Et comme avec Skip The Use les surprises ne s’arrêtent jamais, c’est au milieu de la foule que le groupe a décidé de conclure. Non pas avec Bastard Song comme à l’accoutumé, mais avec leur reprise de Song 2 (Blur). Un instant qui restera aussi bien dans nos mémoires que celles des festivaliers ! Précédent Suivant Une clôture au TOP Cette année, le Main Square Festival a confié la clôture du festival au duo américain Twenty One Pilots. On l’admet, on ne connaissait d’eux que leurs singles et avons été agréablement surpris•es. De l’ouverture sur Heavens – BO de Suicide Squad – à Ride en passant par Chlorine, Car Radio et bien sûr Stressed Out, tous les succès du duo étaient là.  Côté spectacle, Twenty One Pilots a proposé un véritable show à l’américaine. Entre pyrotechnie, fumées, confettis, ambiance feu de camp et jeux de lumières, le duo nous a régalé. Josh Dun ira

Human Disorder : le nouveau Skip The Use

Une en lien avec le clip Human distorder de Skip the Use

Les nordistes Skip The Use reviennent avec « Human Disorder ». Un nouveau morceau sorti ce 2 décembre 2021. Décembre débute en beauté avec le tout nouveau Skip The Use intitulé Human Disorder. Près de 10 ans après la sortie de l’album révélation – Can Be Late -, le groupe nous embarque toujours avec la même énergie. Human Disorder, digne héritière de The Face Rien que le titre en dit long sur son contenu. Avec Human Disorder, Skip The Use revient en force sur la société et la manière dont elle nous forge, voir, influence. « We are the face of the fast food nation. » chante Mat Bastard. Des paroles qui ne nous sont pas inconnues. Et oui, le refrain de The Face, présente sur Can Be Late (2012), possédait déjà cette phrase. Un morceau que nous sommes loin d’avoir oublié tant il parlait parfaitement de la société actuelle. Aucun doute, avec Human Disorder, Skip The Use n’a donc rien perdu de sa verve, continuant à nous rappeler d’ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure. Plus que cela, Skip The Use appuie à nouveau sur la notion de fake. En effet, via son « we call them lie« , on peut entrevoir une référence aux fake news qui peuplent les réseaux sociaux et chaînes de télévisions. Sans parler du « Yeah, I know the way to make it fake » qui nous fait immédiatement penser à la façon dont les gens ont besoin qu’on leur vende du rêve, et ce, même si tout est faux. Mais puisque Skip The Use garde toujours cette lueur d’espoir, les paroles nous présentent une porte de sortie. Qu’importe le sujet à défendre, « We are the future, we are the noise. We are a tiny sight in the shadow » apparaît comme un soutien à poursuivre nos combats. Et comme le disent si bien les paroles précédentes, « We could be happier instead of lose. »  https://www.youtube.com/watch?v=izrbgQn89PA En attendant la sortie de l’album courant 2022, on peut déjà vous dire que Skip The Use sera au Main Square Festival le 3 juillet 2022 afin de faire la fête avec vous. Et vous, que pensez-vous de Human Disorder ? SUGGESTIONS D’ARTICLES EN LIEN AVEC SKIP THE USE READ MORE READ MORE

Skip The Use de retour à domicile !

Skip The Use - Aéronef, Lille - 2019 [Photo by Raine]

Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?

Aller au contenu principal