Trois choses à savoir sur le White Album des Beatles

50 ans après sa sortie, les Beatles nous enchantent toujours avec leur White Album. Découvrez les trois choses à savoir sur le neuvième album d’un groupe intemporel. Loin d’être nées au moment de sa sorti il y a 50 ans, le White Album des Beatles est aujourd’hui l’un de nos disques favoris. Que faut-il retenir de ce neuvième album paru un 22 novembre 1968 ? On vous dit tout. L’album de la discorde Si le White Album est le troisième plus gros succès commercial des Beatles, sa conception n’a pas été des plus simple. Pas moins de trois studios ont été utilisés par le groupe. Comprenez par là que chacun avait en quelque sorte son espace pour composer en solo avant de demander le renfort des autres. L’année 68 marque donc le début des tensions. De la présence de Yoko Ono aux départs de Geoff Emerick – leur ingénieur du son – et George Martin – producteur – en passant par la remise en question de Ringo Starr, rien ne semble aider les Beatles. Pour la petite anecdote, à son retour en studio, le batteur retrouvera son instrument couvert de roses par les trois autres membres. La présence d’Eric Clapton aidera également à apaiser un peu l’électricité ambiante. Au final, malgré cette discorde, c’est pas moins de 30 morceaux qui verront le jour. Parmi eux : Back in the U.S.S.R, Happiness Is a Warm Gun, Mother Nature’s Son, While My Guitar Gently Weeps ou encore Helter Skelter.

The Inspector Cluzo : un groupe touchant et profondément humain

Le groupe de rock farmers, The Inspector Cluzo, a répondu à nos questions lors du Brussels Summer Festival. Tantôt en tournée à travers le monde, tantôt fermiers, The Inspector Cluzo nous ont intrigué. Nous avons profité de leur passage au Brussels Summer Festival le 15 août dernier pour aller à la rencontre du chanteur et guitariste, Laurent Lacrouts. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ? Laurent : On est Inspector Cluzo, un duo de blues rock, pour faire dans les grandes lignes, originaires de Mont de Marsan. Cela fait 24 ans qu’on joue ensemble et 10 ans qu’on existe. On a une structuration particulière car on est autonome. On est nos propres producteurs et on possède une ferme bio. On se projette au niveau international aussi avec nos fonds propres. Vous avez enregistré un nouvel album. À quoi peut-on s’attendre ? On va en jouer pas mal ce soir. C’est un album qui est un reflet de la vie qu’on mène, comme tous nos albums d’ailleurs. Depuis 2 ans on bosse énormément à la ferme, et il n’y a rien d’autre que le silence à part le bruit des animaux et les tracteurs. C’est donc un album très connecté à la terre. L’air s’entend dans notre album, on n’a pas peur du blanc ni du silence. C’est la particularité de la musique rurale. Évidemment, l’album reste électrique car on fait quand même du rock. « Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. Là où on vit c’est un autre pays. » C’est très différent de ce qu’on entend en France actuellement. No comment ! (sourire) Il y a un océan entre Paris et nous, en termes de musiques, de comportements. En terme de tout. Là où on vit c’est un autre pays. C’est un endroit très accueillant avec une mentalité anglaise et un humour pourri – que vous comprenez très bien d’ailleurs. Les vieux sont énormes chez nous. Avec l’accent qui va avec, la phrase qui reste en suspend : « tu voulais dire quoi ? ben je sais pas ». Pour enregistrez, vous êtes allés jusqu’aux États-Unis afin de travailler avec Vance Powell. Que vous a apporté cette collaboration ? Est-ce que cela a changé quelque chose par rapport à ce que vous vouliez faire ? Non, les maquettes étaient déjà faites. Mais c’est la première fois qu’on a un regard extérieur. On a toujours tout fait tout seuls. Vance est fan de notre musique et nous a dit qu’il était notre homme si on voulait, qu’il adorerait nous enregistrer. Alors, on s’est bien préparé car c’était à l’ancienne, sur bande. Et tout s’est bien passé. En 4 jours on avait fini. C’est un producteur pas trop intrusif. Sa devise est :  » I’m here to take the best version of yourself « . Donc c’est génial. Après il ne prend que des gens qui ont un univers qui sonnent et il en retient la meilleure facette. Il ne dit pas : là c’est ton défaut on va le travailler. Il se concentre sur le positif. J’ai noté tout de même que vous travaillez sans basse. Je ne comprends pas c’est vital pourtant ! Je dis ça parce que je suis bassiste évidemment. (rires) Ah d’accord ! Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Depuis le 1er album on a fait une chanson, Fuck the bass player, qui nous a permis de voyager dans le monde entier. En fait le bassiste ne s’est jamais pointé aux repets. Et on a vu qu’il n’y avait pas de place entre nous deux donc on a fait sans. Du coup, on a adopté un coté un peu jazz et le batteur a changé son jeu. Il est très percusif. Passons à l’agriculture. Vous avez une ferme bio. Comment gérez vous cela avec vos concerts et vos déplacements ? Hé ben c’est la merde ! Ça demande de l’organisation pour nous et beaucoup d’aide. On a ma femme qui bosse à la ferme, nos voisins qui sont là. Après on ne part jamais sur de grandes périodes ni sur des périodes clefs. On ne part pas sur la récolte du blé mi juillet ni en janvier pour le gavage. Pour le moment ça se goupille super bien. Nous avons également vu que vous avez joué dans des salons de l’agriculture mais en même temps vous vous retrouvez dans un grand festival comme celui-ci. Comment vous décidez du lieu de vos représentations ? C’est quand ça nous tient à cœur et quand c’est cohérent. On a des propos avec des convictions fortes dans nos chansons. Et il y a des endroits avec de vraies valeurs. C’est très consensuel. Au salon de l’agriculture il y avait une acoustique super intéressante et on joue devant des vaches. C’est original.  Par exemple quand c’est un festival avec Live Nation, on prend le cachet et on le reverse. Là on attend une réponse pour jouer en Argentine et au Brésil. Par contre il y a des endroits où on ne veut pas aller car il y a des conflits d’intérêts, où si la programmation ne nous correspond pas. On vient de jouer au festival Le bout du monde en Bretagne. C’est un festival magnifique et c’est cohérent. Type africain avec du bon son. On est du rock donc de la world music pour eux. On a emmené 20 000 personnes et c’était formidable. « C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. » Et quand vous jouez à l’étranger, en profitez-vous pour échanger des savoirs agricoles avec les locaux ? Oui on le fait souvent, dès qu’on peut. On aime bien discuter avec les locaux. C’est important de préserver les cultures locales dans un pur but écologique. Eux savent exactement comment faire là où ils sont, et cela n’aura rien à voir avec le régime alimentaire. Ici on mange du poisson à telle période, puis un autre aliment à une autre période, et c’est logique, fluide. C’est des endroits où tu te sens Humain avec la preuve qu’on arrive à s’adapter, qu’on n’est pas que négatif. Je vais vous donner un exemple.

Main Square Festival : l’édition 2018 a ensoleillé les coeurs

Queens of the Stone Age, Liam Gallagher, Depeche Mode, Jamiroquai, Orelsan. Ils étaient tous au Main Square Festival entre les 6 et 8 juillet ! Sous un soleil de plomb, la 14e édition du Main Square Festival a rassemblé toutes les générations pour trois jours de fête. Retour sur notre week-end arrageois ! Main Square 2018 : un festival écologique Outre les éco-cup disponibles sur tous les festivals, le Main Square se veut plus écologique. Entre un bar à vins et petites cabanes – où il était possible de danser au rythme de plusieurs DJ -, la citadelle d’Arras a vu fleurir le bois en ses lieux. L’espace VIP s’est lui aussi paré de décors en bois allant des assises aux tables en passant par des coussins en matériaux recyclés. Même le café respectait cette volonté puisque Café Royal offre une « volonté de respect de l’homme et de la nature ». Côté merchandising, le festival a fait appel à Westford Mill afin de créer des sacs éthiques et écologiques. Un petit geste qui fait plaisir et que l’on approuve entièrement. Une édition entre musique et football  Vendredi 6 juillet, match de l’équipe de France oblige, une vague de maillots bleu a déferlé sur le Main Square Festival. Évidement, pour les accompagner des chants ont résonné dans l’enceinte de la citadelle. On a donc pu entendre à plusieurs reprises La Marseillaise ou des « On est en demis ». C’était sans compter sur nos amis belges, eux aussi toujours en compétition qui ont apporté leur gaieté. Sur scène, le football était aussi présent. Affublé d’un maillot à l’effigie de la Belgique, le rappeur Rome Elvis a tenu a informer le public du premier but de son pays. Le lendemain, Liam Gallagher, fervent supporter de Manchester City, a quant à lui souhaité bonne chance à la France dans la compétition et salué la prestation de l’équipe nationale anglaise en leur dédiant un titre. Comme quoi, le week-end dernier, il n’était pas nécessaire de faire un choix entre Main Square Festival et football !  Les incontournables  Comme tous festivaliers, il y a ces groupes que l’on découvre au gré de nos envies et ceux que l’on attend avec impatience. Queens of the Stone Age en faisait parti. On s’est donc dandinées sur No One Knows, Smooth Sailing, le single The Way You Use to Do et l’incontournable A Song for the Dead. Si le public attendait du OASIS, Liam Gallagher en a servi entre deux titres de son album As You Were. De Rock’n’Roll Star à Morning Glory en passant par Supersonic, Some Might Say et Live Forever, les fans ont eu de quoi se ravir. Le classique Wonderwall n’a pas non plus été oublié et immédiatement repris par la foule. On ne va pas vous le cacher, même si la setlist de Depeche Mode manquait d’un South My Soul, on apprécie toujours les petits déhanchés de Dave Gahan. Le chanteur a d’ailleurs laissé place à Martin Gore pour l’interprétation de Somebody. Évidemment, le Main Square a dansé sur les intemporels Personal Jesus, Enjoy The Silence et Just Can’t Get Enough. Dimanche, bon nombre de nostalgiques du rap français des 90’s ont dansé et fredonné les refrains de ces morceaux qui bercent encore les générations avec IAM avant d’apprécier le funk des anglais Jamiroquai. En clôture, Orelsan a immédiatement emporté la foule avec son titre Basique. Ils ne nous ont pas déçu ! Drapeau rastafari flottant dans les airs, Damian « Jr. Gong » Marley nous a offert un voyage d’une heure. Oscillant entre rap, hip-hop et reggae, ses morceaux n’ont rien à envier à ceux de son père, alias l’iconique Bob Marley. On valide d’ailleurs son discours sur la marijuana et son usage médicinale. Un morceau, c’est ce qu’il leur aura fallut à Courteeners pour nous faire traverser la Manche. Malgré peu d’échange avec un public statique, les mancuniens ont donné le ton de la journée avec un indie rock dansant. Lors de l’annonce de la programmation, nous avions déclaré notre amour pour Nothing But Thieves. Dimanche après-midi, on a vu la poussière décoller du sol au rythme du gimmick survolté de Live Like Animals. On a aussi été agréablement surprises par leur reprise d’Immigrant Song (Led Zeppelin). Main Square Festival 2018 : Nos coups de coeur  En tant qu’amatrices de rock, on a littéralement été hypnotisées par la performance des Black Foxxes. Les morceaux prennent aux tripes alors que la voix du chanteur, Mark Holley, nous fait tantôt penser à Asaf Avidan, tantôt à Thom York (Radiohead). Inconnu au bataillon avant leur passage sur la Green Room, The Hunna nous a charmé. Dans la même veine que Nothing But Thieves, ils débordent d’une telle énergie que le public ne peut que les suivre. Appréciable aussi, la prestation des Okay Monday que l’on manquait sans cesse ces derniers mois. On a d’ailleurs adoré leur reprise de Like A Virgin (Madonna). Dans un tout autre registre, le belge Loïc Nottet nous a surprises avec un spectacle sans fioritures équivalant bien celui d’une SIA ou d’un Justin Timberlake. Chanteur et danseur, sa bonne humeur s’est répercutée sur toute la Main Stage. Même si l’on est pas fan absolu de ce qu’il produit, son show nous a donc bluffé. Et vous, comment avez-vous trouvé cette 14e édition du Main Square Festival ?

Download Festival : Foo Fighters, The Hives et The Noface ont fait le show

Dimanche 17 juin 2018, le Download Festival de Brétigny-sur-Orge accueillait les Foo Fighters, The Hives ou encore THE NOFACE.  Généreux, le Download Festival a compensé son impossibilité à nous accréditer en nous invitant sur le site de la base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Au programme : THE NOFACE, The Last Internationale, Frank Carter and The Rattlesnakes, The Hives et les Foo Fighters. Retour sur une journée que nous ne sommes pas prêtes d’oublier ! THE NOFACE : Une femme prend le contrôle de la Main Stage Parce que le Download Festival programme aussi des femmes, on avait hâte de retrouver Oma Jali avec THE NOFACE. Si nous avons été contraintes de manquer le début de leur set -merci les grèves-, on peut vous garantir que le groupe se faisait entendre de loin. Très loin même puisque la chanteuse était bien décidée à réveiller tout le camping. Accompagnée de ses quatre musiciens masqués, la lionne a sorti les griffes, sautant de part et d’autre de la scène. Ce qu’elle veut, Oma l’obtient, les festivaliers formant à sa demande le premier circle pit de la journée. Du single I Am Over You à Transe en passant par Mermaid Chant, THE NOFACE ont fait danser la Main Stage 1 et créer la première bonne surprise de la journée pour les spectateurs ne les connaissant pas encore. The Last Internationale : A l’assaut du Download À l’autre bout du festival, une autre femme a fait le show : Delila Paz. Chanteuse et bassiste de The Last Internationale, elle a su intriguer la foule réunie face à la Spitfire Stage. Peu connus en France, le groupe new yorkais officie pourtant depuis dix ans à travers le monde avec ses performances live et leur textes engagés. Courant 2015, ils ont notamment fait la première partie des légendaires The Who lors de leur tournée européenne The Who Hits 50. Pour leur troisième passage dans l’hexagone, le duo a offert les prestations de Wanted Man, à Hard Times, en passant par Hit ‘Em With Your Blues, Killing Fields, 1968, ou encore Liberty and the Pursuit of Indian Blood a un public alerte et réactif. Frank Carter & The Rattlesnakes : une prestation parfaite Autre groupe à la notoriété montante, Frank Carter & The Rattlesnakes n’a pas déçu. Découvert l’an dernier au Main Square Festival d’Arras, les anglais ont fait le job en proposant un set enflammé. Charismatique, le chanteur n’a eu aucun mal à fédérer la foule qui a dansé au gré des rythmes furibonds. De Juggernaut à I Hate You en passant par Vampires ou encore Snake Eyes, les britanniques ont su faire briller la Main Stage autant que le soleil cet après-midi là ! THE HIVES : Inépuisables suédois Après avoir flâné de-ci de-là dans tout le festival, refait notre garde robe et retrouvé des amis, c’est encore une fois la programmation de la Main Stage 1 qui nous a attiré. Avec le soleil au rendez-vous, on a donc posé nos fesses dans l’herbe fraiche et profité du show proposé par les suédois de The Hives. Des années que nous ne les avions pas vu sur scène, et c’est comme si on s’était quitté la veille. Toujours aussi enjoué, Pelle Almqvist s’amuse avec son public, allant jusqu’à monter sur les épaules d’un festivalier afin qu’il le porte dans la foule. Même les membres des Foo Fighters n’ont pas résisté à la tentation du phénomène. Bien sûr, même si on avoue ne pas avoir tendue une oreille à leur dernier opus, le plaisir de fredonner Hate You Say I Told You So ou Tick Tick Boom reste. Les Foo Fighters nous laissent sans voix  Un peu moins d’un an après leur passage à l’Accorhotels Arena, les Foo Fighters ont investi la Main Stage 1 du Download Festival avec un de leur titre phare : All My Life. De quoi mettre en jambe un public ravi de retrouver les américains qui se font si rares en France. S’enchaîneront alors morceaux du dernier album (Concrete and Gold) et plus « old school » tels que The Pretender, Monkey Wrench, Breakout ou encore Everlong. Seul bémol, des ponts musicaux, qui, raccourcis, auraient pu permettre l’ajout d’un ou deux morceaux supplémentaires. Mais nous ne leur en tiendrons pas rigueur puisqu’ils sont liés aux problèmes de voix de Dave Grohl datant du festival Rock Am Ring (Allemagne) début juin. Appréciable également, la présence de trois choristes qui ont mis en valeur les choeurs quasi omniprésent sur les titres de Concrete and Gold. Mis en avant à deux reprises, Taylor Hawkins, perché en hauteur, a quant à lui interprété Sunday Rain derrière sa batterie avant d’échanger sa place avec Dave Grohl pour une reprise de Under Pressure. À cette occasion, il a été rejoint par Luke Spiller (The Struts), offrant un duo digne de l’original. Après un tel dimanche, on a déjà hâte d’être à la prochaine édition pour savoir ce que nous réserve le Download Festival ! Et vous, quels ont été vos coups de coeur ?

Le retour flamboyant de Christine and The Queens

Quatre ans après son premier opus, Christine and The Queens s’offre un retour en force et une nouvelle identité.  Après quelques importants teasings, Christine and The Queens revient sur la scène musicale. Au programme : une nouvelle identité, un second album et un single entraînant prêt à cartonner ces prochaines semaines. Christine and The Queens change de nom Ne la nommez plus Christine and The Queens mais tout simplement Chris. La musicienne queer, devenue une figure majeure de la pop francophone de ces dernières années avec son premier album Chaleur Humaine, revient sur scène. Les premiers teasings, apparus en mars dernier avec l’annonce d’une tournée mondiale, ont indiqué un virage important pour la nantaise. Son nom de scène barré en orange laissait entrevoir les cinq premières lettres – soit « Chris ». L’artiste a également troqué son habituel tailleur contre une silhouette boyish. Une évolution accompagnée par la sortie d’un premier single aux accents funk, Damn, Dis-Moi. Un nouveau titre catchy, sensuel et rétro  Continuant sur sa lancée pop entamée avec Chaleur Humaine, Chris s’est entourée du producteur américain Dâm-Funk, pionnier du style G-Funk. Damn, dis-moi pour sa version francophone, est chargée en sonorités rétro. Un mélange de pop américaine des années 80/90 et de funk, nous rappelant musicalement Madonna ou Janet Jackson. Le texte de cette chanson est centré autour des déceptions amoureuses et sexuelles. Chris a notamment ajouté sa pensée sur les rôles genrés donnés dans la société, ne se retrouvant pas dans une case attribuée. Un second disque bilingue attendu à la rentrée  L’auteure, compositrice et interprète compte poursuivre sa conquête vers l’international, et propose une version anglophone de son single, Girlfriend. Ce lead-single esquisse les premiers contours d’un deuxième album au nom encore inconnu qui devrait arriver à la rentrée. Deux versions de cet opus, l’une francophone, l’autre anglophone, sont d’ores et déjà prévues. D’après un grand entretien accordé au Monde, on retient notamment qu’Héloïse Letissier – son état civil – a réalisé l’album et a fait appel au célèbre photographe britannique Jamie Morgan pour travailler sur la pochette. De quoi nous rendre impatientes jusqu’à cet automne, où Chris lancera sa tournée mondiale au Luxembourg le 11 octobre prochain. Retrouvez Christine and The Queens en concert près de chez vous :  11 octobre : La Rockhal, Esch sur Alzette (Luxembourg) 12 octobre : Forest National, Bruxelles (Belgique) 6 novembre : Place Bell, Montréal (Canada) 20 novembre : Hammersmith Apollo A, Londres (UK) – COMPLET 4 décembre : Zénith de Nantes Métropole, Nantes (44) 5 décembre : Bordeaux Métropole Arena, Floirac (33) 6 décembre : Zénith Sud de Montpellier, Montpellier (34) 11 décembre : Geneva Arena, Genève (Suisse) 12 décembre : Zénith Europe de Strasbourg – Eckolsheim (67) 14 décembre : Halle Tony Garnier, Lyon (69) 15 décembre : Zénith de Toulouse, Toulouse (31) 18 décembre :  Accorhotels Arena, Paris (75) Que pensez-vous de ce nouveau single et êtes-vous impatient de retrouver Chris sur scène ?

13 Tour : dates supplémentaires, prochain single. Que vous réserve Indochine ?

Prochain single. Nouvelles dates. 40 ans. Zénith de Nancy. Indochine offre une pluie de nouvelles informations pour son 13 Tour. Ce vendredi 25 mai, Indochine a révélé quatre nouvelles dates pour son 13 Tour, dont un nouveau Bercy le 14 Novembre. Le groupe de rock français en a également profité pour revenir sur différents points. Les Insouciantes vous disent tout ce qu’il ne fallait pas manquer de cette conférence de presse ! Le 13 Tour s’offre quatre nouvelles dates Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les fans d’Indochine. Avec plus de 600 000 spectateurs et des concerts à guichets fermés, le groupe étoffe son 13 Tour. Au programme quatre dates supplémentaires qui passeront par un quatrième Palais 12 à Bruxelles le 4 Novembre, un sixième Bercy (Accorhotels Arena) le 14 Novembre, Nantes le 23 Novembre et Clermont-Ferrand le 11 Décembre. Malheureusement pour nous, aucun nouveau passage prévu à Lille ! Mise à disposition des places dans tous vos points de vente habituels le 13 Juin 2018. Autre nouvelle, le groupe envisagerait de se produire de nouveau à Londres. Et pour ceux que la question intéresserait, les groupes qui ouvriront pour Indochine lors de cette seconde vague n’ont pas encore été choisis. Nancy : une date particulière Depuis quelques semaines, le concert prévu au Zénith de Nancy le 23 Juin était sujet à une rumeur concernant un changement de setlist. Aujourd’hui, elle s’avère véridique puisque le chanteur et leader, Nicola Sirkis a affirmé que le groupe répétait déjà de nouveaux morceaux pour ce concert. Quant au plein air, il s’explique tout simplement par le fait que la salle ne permette pas d’accueillir la structure proposée pour cette tournée. Les fans présents à cet événement particulier pourront aussi se réjouir d’un nouveau jeu de lumières et d’un long proscenium pour une visibilité optimale. Cerise sur le gâteau, l’actrice et chanteuse italienne, Asia Argento rejoindra le groupe sur scène pour interpréter Gloria. En revanche, pas de zone 13 sur cette date ! Indochine vous réserve également d’autres surprises ainsi que des invités ! Les premières parties de cette soirée seront assurées par Hollysiz et Dream Wife. Et le prochain single sera… Station 13 ! L’été approchant, le choix de ce titre dansant n’étonnera probablement personne. Le titre aux allures de Bronsky Beat sur ses envolées se verra d’ailleurs doté d’un clip tourné en Afrique du Sud. Une question se pose désormais : la version italienne de Gloria enregistrée il y a peu en Italie avec Asia Argento sera-t-elle en face B ? Quarante ans. Album live. Qu’en est-il ? En raison de sa difficulté à être filmé, le 13 Tour ne devrait pas voir sortir d’album ou de DVD live. Déçus ? Pas d’inquiétude, une diffusion en direct de l’un des concerts d’Indochine à l’Accorhotels Arena de Paris (probablement le 16 novembre) est actuellement en pourparlers. Vous devriez donc pouvoir avoir la chance de pouvoir regarder l’un de leur concert depuis votre canapé ! Nicola Sirkis a également abordé la question des 40 ans du groupe. Le projet ? Proposer trois soirs de concerts dans plusieurs villes afin de jouer l’intégralité des 13 albums, soit environ 155 morceaux. Ça vous parait dingue ? À nous aussi, mais rien qu’à l’idée de pouvoir entendre des titres tels que La Main Sur Vous, Mire-Live, More, June, Ultra S, Je N’embrasse Pas, Rose Song, La Chevauchée des Champs de Blé et tant d’autres encore, on signe immédiatement. Alors, êtes-vous prêts à embarquer dans ce vaisseau vers des horizons encore inconnus ?   23 juin : Zénith de Nancy – Amphithéâtre Plein Air, Maxeville (54) 28 juin : Festival Garorock, Marmande (47) 07 juillet : Fête du Bruit à Saint-Nolff, Saint Nolff (56) 13 juillet : Festival de Nimes, Arnes de Nimes (30) – COMPLET 14 juillet : Musilac, Aix Les Bains (73) 22 juillet : Paleo Festival,  Nyon (Suisse) – COMPLET 27 juillet : Foire aux Vins, Colmar (68) – COMPLET 2e VAGUE : 01 novembre : Zénith de Rouen -Grand Quevilly, Rouen (76) – COMPLET 03 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – COMPLET 04 novembre : Palais 12, Bruxelles (Belgique) – NOUVELLE DATE 08 novembre : Zénith de Toulouse, Toulouse (31) – COMPLET 10 novembre : Bordeaux Métropole Arena, Floirac (33) – COMPLET 14 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – NOUVELLE DATE 16-17 novembre : Accorhotels Arena, Paris (75) – COMPLET 21 novembre : Zénith de Dijon, Dijon (21) – COMPLET 23 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – NOUVELLE DATE 24 novembre : Zénith de Nantes, Nantes (44) – COMPLET 01 décembre : Zénith Europe de Strasbourg, Eckbolsheim (67) – COMPLET 05 décembre : Zénith de Lille, Lille (59) – COMPLET 08 décembre : Halle Tony Garnier, Lyon (69) – COMPLET 11 décembre : Zénith d’Auvergne, Clermont-Ferrand (63)- NOUVELLE DATE

Réalisez des affiches pour le concours du Main Square Festival

Jusqu’au 4 juin 2018, gagnez vos places en participant au concours du Main Square Festival. À la clé, un affichage de vos oeuvres et des places pour la 14e édition. Cette année, le Main Square Festival a mis les petits plats dans les grands en lançant un concours particulier. Vous avez l’âme créative et pas encore vos places pour la quatorzième édition ? Cette article est définitivement pour vous ! En quoi consiste le concours ? Votre mission, si vous l’acceptez : créer une affiche de votre artiste ou groupe favori. Ouvert à tous, ce concours tient avant tout à mettre vos talents graphiques en avant. Mais attention, interdiction de flâner sur Google Images pour vous en approprier le contenu. Oui oui, on vous a vu venir bande de petits tricheurs ! Vous l’aurez compris, si avec ce concours, le Main Square désire se « marrer, rêver et vibrez », il vous faudra faire preuve d’originalité. Attention, pour que votre participation soit prise en compte il vous faudra obligatoirement inclure le logo du festival ainsi que l’url du site officiel. Si tu ne la connais pas encore par coeur, la voici : www.mainsquarefestival.fr. Le Main Square invite aussi « les plus téméraires ou inspirés » d’entre vous à jouer avec leur logo. Afin qu’il s’intègre au mieux dans votre création, il vous est donc permis de le retravailler ou le modifier. Un affichage à Arras et des places à gagner Les participants au concours du Main Square Festival vont être triplement gâtés. Vos oeuvres seront exposées à la Citadelle et dans le centre ville d’Arras durant la semaine du festival. Si vous faites partis des heureux gagnants, vous remporterez également vos entrées pour le Main Square. Et, le meilleur pour la fin, l’artiste que vous aurez choisi recevra un exemplaire de votre affiche. Rien que pour frimer devant vos amis, cela vos le coup, non ? Comment participer ? Pour ce concours, vous devrez créer une affiche d’un format de 118 x 175 cm (format visible 116 x 170cm) avec 5mm de fond perdu, une résolution de 300dpi et un espace colorimétrique en CMJN. Quant aux formats, sont acceptés : .pdf, .jpg, .eps ou .ai vectorisé.. Vous pouvez également télécharger le pack contenant le logo ainsi que le gabarit (format ai et psd) juste ici ! On vous a perdu avec les termes techniques ? La suite est beaucoup plus simple ! Il vous suffit d’envoyer vos plus belles oeuvres d’art avant le lundi 4 Juin 2018, 23h59 à gr******@****************al.fr. Lors de l’envoi, n’oubliez pas de préciser vos coordonnées (nom, prénom, n° de téléphone et adresse mail). Venez découvrir quels groupes | artistes se produiront au Main Square Festival !

Retour sur la programmation du Download Festival !

Dans un mois tout pile, le Download Festival s’installera une nouvelle fois sur la base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Que voir durant ces quatre jours de festivité ? La troisième édition du Download Festival se tiendra du 15 au 18 juin à Brétigny-sur-Orge, en région parisienne. Guns N’ Roses, Ozzy Osbourne, Foo Fighters. Quels sont les artistes à ne pas manquer ? Quels groupes vous attendent sur la Main Stage ? Cette année, ce ne sont pas trois, mais quatre jours de festivité que vous offre le Download Festival. Vous voulez connaître les successeurs de Linkin Park, System of a Down et Green Day ? C’est parti ! Qu’importe votre décennie de prédilection, la Main Stage gâte les festivaliers avec la programmation en tête d’affiche de Ozzy Osbourne (vendredi), Marilyn Manson (samedi), et des Foo Fighters le dimanche. Cette journée devrait d’ailleurs rassembler des amateurs de rock plus « populaire » puisque la Main Stage accueillera The Hives, Frank Carter & The Rattlesnkes, Wolf Alice et THE NOFACE. La clôture du festival a quant à elle été confiée aux mythiques Guns N’ Roses le lundi. Si vous êtes les heureux détenteurs d’un pass quatre jours, vous pourrez également y retrouver Billy Talent, Powerwolf, Avatar, Crossfaith, Volbeat et même Jonathan Davis. Et parce qu’une Main Stage ne suffit à personne, le Download vous proposera une Main Stage 2. Sur scène The Offspring, NOFX ou encore Alcest le samedi 16 juin. Le lendemain, se sont Mass Hysteria, Dead Cross, Royal Republic et même The Struts – dont on avait adoré une précédente prestation au Main Square – qui prendront la relève. Download Festival : de la musique jusqu’au camping !  Du 14 au 18 juin, le camping du Download Festival sera lui aussi animé en musique grâce à la venue de plusieurs groupes sur la Firefly Stage. Dès le jeudi soir, les premiers arrivés pourront donc profiter de The Experimental et Tropic Blues Band. Le lendemain, se seront Hangman’s Chair, Peter Alexander Band, Merge et Laura Cox Band qui prendront la relève avant de laisser place à Galactic Empire, Cemican, Bad Cop Bad Cop et Jean Jean le samedi. Les festivités se poursuivront le dimanche aux côtés de In Search of Sun, Nesseria, Stone Broken et Kaiser Franz Josef avant de se clore le lundi 18 Juin avec Grit et Jared James Nichols. THE NOFACE : Notre coup de coeur à ne pas manquer Pour ceux d’entre vous qui ne nous suivent pas en parallèle sur Les Insouciants, THE NOFACE est un peu LE groupe que nous bichonnons depuis ses premières notes diffusées en février 2017. Depuis, la bande composée des anciens musiciens de Skip The Use et menée par la lionne Oma Jali a été programmée sur bon nombre de festivals (Main Square, Solidays,…). Est aussi sorti leur premier album aux accents électro rock : Chapter One. On est donc particulièrement fières de les retrouver sur la Main Stage le dimanche 17 juin aux côtés de The Hives, Frank Carter & The Rattlesnakes, Wolf Alice ainsi que des Foo Fighters. Une soudaine envie de vous rendre au Download Festival ? Les places sont en vente dans vos points de vente habituels ainsi que sur le site officiel du festival !   En attendant, retrouvez ci-dessous la grille horaire du Download Festival 2018 !

Le Main Square Festival boucle sa programmation

Du 6 au 8 Juillet 2018, le Main Square Festival accueillera à la Citadelle d’Arras une trentaine d’artistes. Il y a quelques jours, le festival a clôt sa programmation avec quatre nouveaux noms.  Courant Février, Les Insouciantes revenaient sur la programmation du Main Square Festival d’Arras. Le 30 Mars, une annonce de quatre nouveaux noms a définitivement clôt la 14e édition. Qui sont-ils ? La moderne soul de Jungle La Green Room du Main Square Festival accueillera Jungle le vendredi 6 juillet. Groupe formé à Londres par deux amis d’enfance, Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland courant 2013, Jungle a rapidement intrigué la presse en cachant identités et visages. Après s’être produits sur les scènes du Glastonbury Festival et du South by Southwest en 2014, c’est au Main Square Festival que Jungle posera ses valises cet été. Les joueurs de FIFA 15, Forza Horizon 2 ou Tales from the Borderlands devraient d’ailleurs reconnaître leur titre Busy earnin’ puisqu’il fait parti de leurs bandes sons. Une nouvelle dose d’anglais pour le samedi ! Nous vous l’annoncions courant Février, le 7 juillet sera clairement sous le signe de la Grande Bretagne. Fait que les deux derniers noms ajoutés à l’affiche de cette journée confirme. En effet, les amateurs de musique britannique devraient être ravis d’apprendre que le Main Square Festival vient d’annoncer la présence de Courteeners et Basement. Les premiers, originaires de Manchester auront la tâche difficile d’ouvrir la Main Stage avec leurs indie rock. Leurs succèderont les très attendus Wolf Alice, Liam Gallagher et surtout, Depeche Mode. Basement proposeront quant à eux leur pop punk sur la Green Room où se produiront également Black Foxxes. Un peu d’insouciance avec Yougr  Le Main Square Festival n’a pas perdu de vue son insouciance et nous le prouve avec la programmation de Youngr. Derrière ce nom se cache le londonien – et oui, encore un -, Dario Darnell. Fils du leader du groupe phare des années 80 Kid Creole and The Coconuts, Dario risque de vous transporter avec ses morceaux teintés d’électro pop. La programmation vous donne envie de faire un détour par la Citadelle d’Arras début Juillet ? Les places pour l’événement sont disponibles dans tous vos points de vente habituels ainsi que sur le site officiel du Main Square Festival. Si le samedi est complet, vous pouvez toujours vous procurer des pass 3 Jours afin d’y assister.

Indochine enflamme l’AccorHotels Arena de Paris

Du 16 au 18 février 2018, le 13 Tour d’Indochine a posé ses valises à l’AccorHotels Arena de Paris. Le samedi 17 février, c’est avec une certaine hâte qu’une partie de la rédaction s’est retrouvée à l’Accorhotels Arena de Paris pour applaudir Indochine dont le 13 Tour a débuté à Épernay le 10 février dernier. Retour sur une soirée placée sous le signe du spectacle et de l’album 13. Une setlist centrée sur 13 Même s’il nous faudra prendre de la hauteur pour nous en rendre compte, l’emblème de ce nouvel opus, le 13, se révèle jusque dans le montage de la scène. Avec pas moins de onze morceaux joués, le treizième album d’Indochine sorti le 8 septembre 2017 se retrouve en plein cœur de cette tournée. Parmi eux, les singles Un été français et La vie est belle. La réalisation du clip de ce dernier avait d’ailleurs été confié à l’artiste italienne pluridisciplinaire Asia Argento que nous retrouverons sur un large écran disposé au plafond pour un duo virtuel durant Gloria. Seront également interprétés Black Sky, 2033, Henri Darger ou encore Karma Girls qui conclura le set. Bien sûr, si 13 est omniprésent, les précédents albums n’ont pas été mis de côté. Pour notre plus grand plaisir, Adora (Alice & June) ainsi que À l’Assaut (des ombres sur l’O) (3) ont été joués dans leur entièreté et en version électrique s’il vous plait. ©thibaudtour Un set engagé Depuis ses débuts, Indochine n’hésite pas à prôner la tolérance, et le 13 Tour ne fait pas exception. Après 3e Sexe, et plus récemment Playboy où Nicola Sirkis disait avoir « essayé les vêtements de sa mère« , c’est au tour de Tomboy 1 de prendre la relève. Accompagné d’une basse dansante, les écrans mettent en avant l’artiste transsexuel Kiddy Smile en train de se maquiller. Et cela, on approuve totalement ! L’aspect politique est lui aussi mis sur le tapis durant les 2h30 de show proposé par Indochine grâce à Un été français et son « froid national ». Alors que nous nous attendions à l’apparition de Trump Le Monde et sa possibilité d’offrir un spectacle visuel, le morceau a été délaissé. Dommage ! On soulignera la présence de College Boy, où, tout comme sur la précédente tournée, le clip a été diffusé en sens inverse sur l’écran derrière la scène. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, cette réalisation signée Xavier Dolan s’était vue censurer par le CSA en raison de ses images controversées. © Photo Goledzinowski Un concept grandiose mais peu utilisé Après avoir conquis le public et les médias avec son concept original de serpent lors du Black City Tour, nous attendions Indochine au tournant. Annoncée comme la tournée qui « donnera le vertige« , le 13 Tour parvient une fois encore à surprendre de par son renouveau visuel.  Cette fois, plus de serpent embrassant la fosse, cependant, incroyable mais vrai, un écran installé au plafond. On vous laisse imaginer notre surprise face à ce projet d’envergure aussi innovant que relevant d’un coup de génie. Dès l’introduction, nos yeux sont attirés vers ce plafond menant à d’autres galaxies. Prometteur face à ce fantastique voyage interstellaire, nous en espérions sans doute beaucoup trop, et avons quelque peu été déçues de voir cet écran massif délaissé une partie du concert. En effet, sitôt mises en routes, nos petites têtes se sont imaginées la poursuite d’un voyage avec cet écran diffusant de l’image en continu. Avec lui, nous aurions pu faire un arrêt sur Venus – non joué-, suivre Bob Morane dans ses aventures, et bien sûr, découvrir d’autres civilisations. Aurait également pu être projeté la rétrospective du clip College Boy dessus en plus des écrans derrière la scène. À noter que cela aurait résolu quelques problèmes de transitions entre les morceaux, ce qui est bien dommage, le groupe nous ayant habitué à mieux. © Goledzinowski Equité pour les fans grâce à la Zone 13 Comme d’habitude, Indochine prend soin de ses fans. Grâce à une tarification peu élevée par rapport à d’autres spectacles de la même envergure, le groupe rend ses concerts accessibles à tous. Seulement, là ou bon nombre d’artistes abusent des carrés or à des tarifs exorbitants, avec sa Zone 13, Indochine a mis en place tout le contraire. Le principe ? Lorsque les billets sont scannés dans les soixante ou quatre-vingt-dix premières minutes après l’ouverture des portes, des autocollants sont donnés au hasard permettant l’obtention d’un ticket et d’un bracelet Zone 13. Les gagnants se retrouvent ainsi cantonnés dans un arc de cercle autour de la scène et l’avancée, profitant ainsi du spectacle en étant aux premières loges. Une très belle initiative qui permettra aux spectateurs habitués des fonds de salles de pouvoir espérer se retrouver au plus près de leurs idoles. En soit, Indochine propose encore une fois un spectacle impressionnant et abordable pour toutes les bourses. Et si la setlist est particulièrement centré sur 13, peut-être pouvons nous mettre cela sur le compte du futur projet prévu pour les quarante ans du groupe. En effet, dans une interview accordée au Parisien, Nicola Sirkis soulignait son souhait de jouer tous les albums dans différentes villes. Le 13 Tour ne serait-il qu’un prélude pour cet anniversaire ? En attendant, nous avons hâte de les retrouver au Zénith de Lille courant Mai afin de découvrir le spectacle dans une salle plus intimiste que l’AccorHotels Arena. Retrouvez les dates du 13 Tour