50 ans après sa sortie, les Beatles nous enchantent toujours avec leur White Album. Découvrez les trois choses à savoir sur le neuvième album d’un groupe intemporel.
Loin d’être nées au moment de sa sorti il y a 50 ans, le White Album des Beatles est aujourd’hui l’un de nos disques favoris. Que faut-il retenir de ce neuvième album paru un 22 novembre 1968 ? On vous dit tout.
L’album de la discorde

Un invité prestigieux pour The Beatles
Impossible d’évoquer le White Album sans une pensée pour While My Guitar Gently Weeps. Écrit et composé par George Harrison, ce titre est particulier au sens où il est inspiré du Yi-King. Ce livre chinois des transformations consistant à se fonder sur le hasard, le musicien a choisi un livre et décidé d’écrire une chanson après avoir lu les mots « gently weep » (pleure gentiment).
Côté enregistrement, la première version mêla une guitare acoustique à la voix d’Harrison. Version que vous pouvez d’ailleurs écouter sur Anthology 3 (1996). Peu convaincu par cette première prise, George Harrison chercha le moyen de littéralement faire pleurer sa guitare. Pour cela, il tenta de passer le solo à l’envers mais n’en fut pas satisfait.
44 prises plus tard, le musicien décide d’inviter son ami Eric Clapton afin de jouer le solo de While My Guitar Gently Weeps. Clapton est le premier musicien étranger au groupe à avoir eu l’honneur de poser ses guitares sur un titre des Beatles. Il laissa également la guitare utilisée pour l’enregistrement à Harrison qui la nomma affectueusement « Lucy ».
The White Album et Charles Manson
Saviez-vous que les paroles du White Album avaient été interprétées d’une manière particulière par le criminel Charles Manson ? Le leader de la « Manson Family » voit en effet en cet album une Bible comptant une guerre apocalyptique entre Noirs et Blancs. The Beatles sont quant à eux considérés comme les quatre cavaliers de l’apocalypse.
Parmi ses favoris, I Will, Blackbird, Revolution 9, Honey Pie, Piggies ou encore Helter Skelter. En 1969, ce dernier apparaîtra d’ailleurs sur un réfrigérateur orthographié Healter Skelter avec le sang d’une victime. Piggies, donnera quant à elle une bonne excuse pour « mettre une sacrée bonne raclée » à ses victimes.
Vous l’aurez compris, les paroles du White Album auront servi à provoquer, puis, à justifier les meurtres commis par Manson et sa communauté.