Connaissez-vous les serviettes lavables Plim ?

Ce mois-ci, on a testé les serviettes lavables Plim. Une expérience agréable et surprenante ! Alors que les polémiques enflent autour des produits toxiques dans nos protections hygiéniques, nous avons décidé d’essayer une alternative : les serviettes lavables Plim. Voici notre avis ! Le visuel Premier bon point pour ces serviettes lavables, leur visuel très mignon. Contrairement au look terne des serviettes jetables, ici les créateurs ont travaillé sur des dessins aussi jolis que féminins. Un véritable atout puisqu’on est immédiatement attirée par cette volonté peu banale ni ancrée dans les moeurs actuelles. Pour les plus sensibles, nous vous conseillons tout de même de partir sur les serviettes unies ou aux décorations foncées. En effet, on ne va pas se mentir, le sang est bien moins visible sur une serviette noire que blanche ; ce qui n’est pas plus mal. Côté confort On doit avouer que nous avons été un peu surprise par la sensation de porter un simple tissu par-dessus notre culotte. On rajoute une épaisseur et on sent malgré tout constamment la présence de la serviette. Mais, et c’est important de le souligner, elles font beaucoup moins mal à l’aine que leurs homologues basiques. En effet, ces dernières ont tendances à nous cisailler à cet endroit, causant des douleurs en fin de journée ou nuit. En bref, les serviettes lavables sont bien plus confortables même si on sait qu’elle sont là. Malgré tout, Plim n’hésite pas à mettre les bouchées doubles pour notre confort en utilisant pour l’absorption du coton bio certifié GOTS, et pour l’enveloppe de la flanelle. Cerise sur le gâteau, le tout est entièrement fabriqué en France et la serviette ne fait que deux millimètre d’épaisseur pour la classic-médium ! La protection Dès la première utilisation, on a pu constater l’efficacité de ces serviettes lavables. Cependant, même en cas de règles peu abondantes on peut les voir bien plus facilement sur cette serviette que sur les serviettes hygiéniques basiques. Nous avons l’impression que le sang s’étale beaucoup plus dessus. Cela nous renvoyait à nos 14 ans, à nos premières règles et l’impression d’avoir un flux abondant de fou alors qu’on n’avait que trois malheureuses gouttes. Le manque d’habitude. Bonne nouvelle, il n’y a pas eu de fuite en fin de journée ! C’est juste très spécial quand on n’a pas l’habitude. Il y a cependant un petit mais : le protège slip. Ce dernier avait tendance à bouger sur la culotte. Il s’est donc retrouvé un peu trop en arrière et les règles se sont légèrement fait la malle. A noter que Plim précise bien que leurs serviettes lavables classic-médium sont recommandées pour les débuts et fins de règles moyennement abondantes, ainsi que les fuites urinaires. Faites donc attention lors de la commande à ce que cette dernière corresponde bien à votre flux. Il en existe quatre : médium (flux peu|moyen), plus (flux moyen|fort en journée), max (flux très abondant voir hémorragique) et extra (flux très abondant de nuit). Notre avis global Nous recommandons ces serviettes Plim à toutes les femmes dans la mesure où c’est effectivement économique, écologique et franchement il n’y a pas de différence de performance avec les serviettes hygiéniques classiques. Elles tiennent pendant 5 ans. Il en existe de toutes les tailles, pour tous les flux. Malheureusement, nous n’avons pas pu tester les culottes menstruelles. On espère cependant en avoir l’occasion à l’avenir car cela doit être d’autant plus pratique. La protection absorbante doit encore moins se sentir que pour les serviettes. Concernant le lavage, lors de notre première utilisation, nous avons tenter de suivre le protocole. Il s’agit de frotter la serviette utilisée pour faire partir le sang au maximum puis de laisser tremper et enfin de laver à la machine. Cependant, vous le conviendrez, faire une machine seulement pour ça chaque jour ce n’est pas forcément écologique ni économique. Nous avons donc attendu 1 ou 2 jours avant de les passer en machine. Malgré un bon frottage, il est tout de même resté quelques traces et les frottements ont un peu altérés les designs. Ainsi, si leur efficacité est censé durer cinq ans, il est dommage de se dire que dès la première utilisation et dès le premier lavage il reste des traces de notre flux menstruel sur la serviette. N’oubliez cependant pas que c’est votre sang, c’est naturel, aimez-le, aimez-vous. Envie d’essayer les serviettes hygiéniques Plim ? Rendez-vous sur plim.fr !

Manhattan Marilyn : Et si l’icône n’était pas morte ?

Manhattan Marilyn de Philippe Ward nous entraîne à New-York avec une intrigue centrée sur l’iconique Marilyn Monroe. Avec Manhattan Marilyn, Philippe Ward fait revivre l’icône hollywoodienne Marilyn Monroe pour une enquête sous l’ère Obama. Les femmes à l’honneur Comme son nom l’indique, Manhattan Marilyn s’attarde sur l’égérie hollywoodienne Marilyn Monroe. De photos inédites de l’actrice retrouvées dans de vieilles affaires à une enquête sur sa mort, Philippe Ward joue avec les mots. Et si l’icône ne s’était pas suicidée ? C’est là que réside le fond de cette histoire qui nous en apprend aussi bien sur cette femme plus futée et intelligente qu’il n’y paraît que sur son entourage. Au fil des pages, on redécouvre son lien avec les Kennedy mais aussi l’existence du Triangle de Fer – lobby militaro-industrielle – et du Monroe 6 – groupe d’adorateurs -. Bien sûr, ce roman ne serait rien sans l’hispanique Kristin Arroyo. Ancienne Marine en Irak, cette femme possède tact, sang-froid, intelligence et logique. Traits de caractères qu’elle devra mettre à rude épreuve lorsque son associé, le photographe Nathan Stewart est sauvagement tué. Par qui ? Kristin n’en aucune idée, mais sa vie en dépend. Soudainement traquée par le FBI et la mafia, il lui faudra ruser pour comprendre la situation. Une vision actuelle de la société américaine Marilyn Manhattan n’oublie pas la teneur cosmopolite de la ville. À travers les yeux de Kristin Arroyo, vous aurez l’occasion de faire connaissance avec tous milieux sociaux. Vous vivrez  de l’intérieur le mouvement Occupons Wall Street. Déambulerez au vernissage d’une exposition de clichés affichant des portraits inédits de Marilyn Monroe. Côtoierez la Mafia italienne ou vous dirigerez vers le quartier des affaires avec le milliardaire Micheal Pear. Parmi toutes ces personnalités, nous avons particulièrement apprécié la mise en avant de la pauvreté sous l’ère Obama. Alors que la Grosse Pomme en fait rêver plus d’un(e), Philippe Ward appuie sur l’envers du décor. Celui où, revenus du champ de bataille, les soldats sont à la rue. Celui où il faut lutter pour survivre. Car oui, si Kristin possède un appartement, ses convictions la pousse à s’allier au mouvement Occupons Wall Street ou à se terrer sous terre avec d’anciens collègues car traquée. Une poursuite dans le tout de New-York De Manhattan à Staten Island en passant par Little Italy, le quartier des finances ou Harlem, Manhattan Marilyn transporte sans problème à New-York. On perçoit d’ailleurs tout l’amour que porte l’auteur à cette ville. Bien que les descriptions ne soient pas énormément détaillés, suivre le mouvement n’est pas difficile. À chaque quartier son ambiance. Chaque lieu son rebondissement. Tout du long, on se trouve dans une position d’attente. Qu’importe les choix des personnages, on se doute des conséquences. Corruptions, intimidations, violences, meurtres. Voilà ce qui régit l’oeuvre de Philippe Ward. Pourtant, Kristin est bien décidée à braver les dangers pour en savoir plus sur les derniers jours de Marilyn Monroe. Pour cela, elle n’hésitera pas à diversifier les moyens de transports. Taxis, motos, traque à pied ; tout est bon dans cette course contre la mort. Manhattan Marilyn : Le hic Légère ombre au tableau, il nous a été impossible de nous identifier aux personnages. En plus d’un manque de fond, la rencontre entre Arroyo et Pear est suffisante pour savoir où tout cela va mener. On avoue, on a même clairement soupiré lors du passage à l’acte car nous aurions préféré qu’ils restent de simples connaissances. Ainsi, leur relation aurait pu garder cet aspect vindicatif qui régnait entre eux et apportait un peu de fraîcheur. Et vous, avez-vous envie de vous plonger dans une enquête sur Marilyn Monroe ?

Nos éclats de miroir : la puissance des mots

Le lien entre Anne Frank et Cléo ? Vous le découvrirez entre les pages de Nos Eclats de Miroirs : un roman sous forme de journal intime signé Florence Hinckel.  Avec Nos éclats de miroir, Florence Hinckel plonge le lecteur dans le journal intime de Cléo, bientôt 15 ans, 1 mois et 20 jours. Pourquoi autant de précision ? L’adolescente est passionnée par Anne Frank et c’est à cet âge que la jeune juive est morte. Mais cela ne fait pas tout. On vous parle de ce beau roman jeunesse édité aux éditions Nathan ce 17 janvier 2019. De Anne Frank à Cléo Anne Frank est certainement l’une des adolescentes les plus connue de l’Histoire. La sienne, vous la connaissez. Obligée de se cacher des nazis allemands durant la seconde guerre mondiale, la jeune fille juive raconte dans son journal intime – adressée à une certaine Kitty – ce qu’elle vit durant deux ans et un mois à Amsterdam. Parfois, ce journal est étudié à l’école. D’autres, simplement évoqué pour les lecteurs en herbe. Dans tous les cas, le journal d’Anne Frank fait parti de ces classiques jeunesses lu par des millions de personnes. Et Cléo n’a pas échappé pas à la règle. Dans Nos éclats de miroir, l’adolescente de bientôt 15 ans décide en effet de répondre au journal d’Anne Frank. Pour cela, elle signe même du nom du destinataire de cette dernière : Kitty. Un livre sur la notion de deuil Si l’intrigue se déroule dix ans après le décès du père de Cléo, Nos éclats de miroir est emprunt d’un deuil vécu différemment par l’adolescente, sa soeur ainée, Mélodie – 17 ans – et sa mère. Si extérieurement Cléo semble doucement faire face au chagrin, elle ne parvient pas à exprimer ce qu’elle ressent. Mélodie intériorise tout et remplace sa mère lorsqu’elle souffre d’absences. La figure de la mère, parlons en justement. Le deuil s’avère plus compliqué encore pour elle. Tantôt elle se réfugie dans l’art. Tantôt elle fugue ou fait un séjour en maison de repos. Lorsqu’elle revient, complètement hagarde de ses fuites, Cléo et Mélodie se doivent de la couvrir auprès de son travail afin qu’elle n’ait pas d’ennuis. Heureusement, les choses vont évoluer grâce à Cléo. Un jour, l’adolescente pense trouver l’âme soeur de sa mère. Homme qu’elle commencera à fréquenter et lui rendra le sourire. Pourtant, si cette femme reprend enfin goût à la vie, Mélodie, elle, déchante. La peur s’empare d’elle. Peur que Cléo et sa mère oublient la figure paternelle. Une peur si vive qu’elle lui fera même penser au suicide. Il leur faudra alors force et patience pour s’en sortir. Harcèlement et rapport de domination  Si plusieurs personnages sont présents dans la vie de Cléo, l’un d’entre eux a particulièrement retenu notre attention : Bérénice. Au fil des confessions de l’adolescente, on découvre que celle qu’elle considère comme sa meilleure amie depuis le CM2 est un vrai poison. Sans cesse, Bérénice se met en avant, la critique ou la rabaisse méchamment. En atteste leur rencontre où l’adolescente crie sur Cléo car « elle se trouve sur son passage ». Malgré les remarques, Cléo se tait, et pire encore, trouve des excuses à ce comportement inadmissible. Pourtant, l’adolescente est littéralement le faire-valoir de son amie. En effet, il arrive même qu’elle serve de « porte de secours » lorsque Bérénice rencontre ses futurs petits amis. Plus grave encore, sa meilleure amie n’hésite pas à raconter les mésaventures de l’adolescentes afin de l’humilier. Heureusement, à l’approche de la date fatidique d’arrêt de son journal, la jeune écrivaine va se remettre en question. Cette décision prise, elle devra faire face au harcèlement de Bérénice. Au programme de la reine des abeilles : fausses accusations, insultes,… Vous l’aurez compris, la reine des abeilles et un véritable poison pour Cléo que l’on a envie de protéger dès le début. Nos éclats de miroir enjoint donc à se rendre compte combien de personnes peuvent être nocives dans nos entourages. Florence Hinckel appuie également sur le fait qu’il est souvent difficile de s’en rendre compte ou s’en détacher lorsque l’on est au collège. Ainsi, on se retrouve seul au milieu d’une foule écoutant la personne la plus populaire. Nos éclats de miroir est d’une sensibilité attendrissante. On grandit aux côtés de Cléo, vibrant à chacune de ses petites aventures quotidiennes. Ce livre vous intéresse-t-il ? L’avez-vous lu, qu’en avez-vous pensé ?

Glass : un film qui vole en éclats !

Après Incassable (2000) et Split (2016), M. Night Shyamalan revient dans un univers visionnaire et effrayant avec Glass. Il y a quelques jours, Les Insouciantes ont assisté à l’avant-première du film qui sortira en salles le 16 janvier. Avec Glass, M. Night Shyamalan réunit dans un crossover ce qui a fait le succès de ses deux précédents opus : de la baston, un environnement angoissant à souhait et une performance exceptionnelle de James McAvoy. Une création sonore angoissante D’une part, l’intrigue ne se repose jamais. On ne ressent pas de longueurs devant Glass. De l’autre, la bande son maintient le spectateur en alerte. Tantôt lancinante, tantôt semblable aux battements de cœur, elle accentue l’angoisse et la terreur au fil des scènes. Il en va de même pour les bruitages réalistes (surtout dans les scènes de bagarre) et fracassants. On remarque aussi que la moindre parole est accompagnée d’un son, qui va du bruit de pas sur le sol à la porte qui claque violemment en passant par les hurlements de La Bête. Des destins broyés en quête d’utilité Les trois protagonistes sont mis face à leurs démons et leurs traumatismes d’enfance : David Dunn (Bruce Willis) a survécu à une noyade « imposée » par ses camarades d’écoles, Kevin Crumb (James McAvoy) a subi des violences de la part de sa mère quand il avait neuf ans et Elijah Price (Samuel L. Jackson) s’est fracturé le corps 94 fois au cours de sa vie (dont une fois dans un manège forain). Alors que le Dr Staple (Sarah Paulson) tente de soigner Dunn de son prétendu délire, sa seule préoccupation est de protéger de La Bête le personnel de l’hôpital et le reste de la population. Dunn ne peut ainsi se résoudre à mettre un terme à sa mission car il pense être le seul capable de l’arrêter. Kevin, est quant à lui une âme brisée qui se protège de lui-même derrière des avatars. L’arrivée de ces deux personnages offre à Elijah l’occasion de se libérer et de révéler la vérité à la société : il existe bien des super-personnes parmi nous. Un raisonnement s’opposant à celui d’Ellie Staple qui pense que ces « surhommes » s’abusent eux-mêmes. Mais ce qui rend Elijah – ou Monsieur Glass – si dangereux, c’est avant tout son air tranquille sous lequel se cache la préparation d’un plan que personne ne soupçonne. Et lorsque le personnel s’en rendra compte, il sera déjà trop tard. Le film nous interroge alors sur cette question : Êtes-vous un super-héros ou ne s’agit-il que d’un fantasme malgré vos croyances ? Une performance d’anthologie Nul n’ignore la complexité que cela représente d’interpréter 24 personnages en même temps. C’est pourtant le challenge que James McAvoy relève avec brio, tantôt effrayant et émouvant, tantôt détestable et admirable. De son interprétation, on note les ressemblances avec des personnages tels que Wolverine ou Hulk lorsque Kevin/Patricia/Hedwig ainsi que le reste des personnalités se transforment en Bête. Les effets spéciaux rendent encore plus réalistes cette transition entre l’humanité et l’animosité qui caractérise ce personnage. Glass n’est pas seulement un film d’action violent. Il s’avère être une intrigue psychologique, où chaque personnage bascule dans sa mégalomanie pour se protéger. Au final, le méchant n’est pas celui auquel on pense ni celui qu’on voit dans un premier temps. La révélation de l’antagoniste et de l’existence des super-héros ne survient qu’à la fin, pour mieux faire raisonner la vérité au grand jour, et faire voler en éclats l’ordre autoritaire comme une glace qui se brise en mille morceaux. Et les femmes dans tout ça ? Outre les trois personnages principaux, le Dr Ellie Staple (Sarah Paulson) est primordial dans l’intrigue. Directrice de l’hôpital psychiatrique, elle est en charge de la sécurité des patient.e.s, et plus particulièrement de Dunn, Price et Crumb. Trois hommes considérés comme des éléments dangereux. Mais s’ils n’étaient pas le réel danger ? Pour cela, il vous faudra vous rendre en salle. En effet, empathique au premier abord, le Dr Staple est hardie dans son ambition d’établir un progrès dans sa profession. Mais, est-elle là pour réparer ces hommes, ou les briser ? Madame Price (Charlayne Woodard), bien qu’étant un personnage secondaire, occupe quant à elle une place très spéciale dans la construction du personnage de son fils. Déterminée à ne pas l’abandonner, elle est convaincue qu’Elijah a besoin d’un déclic pour redevenir actif. Enfin, le film met en avant Casey Cook (Anya Taylor-Joy). Ancienne victime de La Bête et unique personne à avoir survécu à son kidnapping, elle fascine l’opinion. Elle prend la défense de Kevin Crumb car il a été le premier à voir sa douleur lorsqu’elle était son otage. En retour, elle a vu la sienne. Et si au premier abord, on pourrait croire que Casey est atteinte du syndrome de Stockholm, c’est bien plus complexe que cela. Casey serait en quelque sorte l’alter-ego de Kevin, de par les violences familiales qu’elle a aussi subi sans pour autant être devenue schizophrène. Au final, ces trois femmes soutiennent à leur manière des hommes brisés, violents malgré eux, mais terriblement attachants. Et vous, avez-vous hâte de découvrir Glass au cinéma ?

La pétillante Mary Poppins est de retour !

Le 19 décembre, Rob Marshall vous renverra dans l’univers fabuleux de Mary Poppins. En cette fin d’année 2018, Les Insouciantes ont eu le privilège d’assister à l’avant-première du Retour de Mary Poppins. La plus célèbre des nounous revient sur les écrans pour de nouvelles aventures dans un film réalisé par Rob Marshall. Mêlant animations virtuelles et scènes réelles, c’est le retour en enfance assuré ! Une histoire quasiment calquée sur l’originale Bien que le film ne soit pas un remake des Aventures de Mary Poppins (1964), l’histoire est la suite logique des péripéties de Michael (Ben Whishaw) et Jane Banks (Emily Mortimer). Ces derniers ont désormais bien grandi. Michael vit dans la maison familiale de Cherry Tree Lane avec l’impeccable gouvernante Ellen (Julie Walters) et les trois enfants qu’il a eu avec sa femme Kate : Annabel (Pixie Davies), John (Nathanael Saleh) et Georgie (Joel Dawson). Depuis le décès de Kate, la grande sœur Banks, Jane, vient souvent à la maison pour aider la fratrie qui a hérité de la même joie de vivre et imagination que leurs aînés au même âge. Cependant, nous sommes plongés en pleine époque de « Grande Dépression ». Cela se ressent dans l’histoire des protagonistes mais aussi dans la mise en scène choisie par le réalisateur. Il crée un effet de situation de façon à ce que tout le monde tourne au ralenti. Le vieil Amiral sur son toit n’arrive plus à donner l’heure en même temps que Big Ben, ou encore les problèmes au sein du foyer Banks. En plus du décès de Kate, les tuyaux de canalisation lâchent, des huissiers sont envoyés par la banque Fidelity Fiduciary où travaille Michael pour saisir la maison. Quant à la météo londonienne, fidèle à son habitude, prend ici une tournure orageuse, presque aussi effrayante que dans les films d’horreurs… Tout n’est pas toujours drôle dans le film car il aborde les thématiques de la vie avec le manque, le deuil, ainsi que les problèmes financiers et professionnels. Il oppose le monde innocent des enfants à celui cruel et sans appel des adultes. Une leçon d’optimisme Au début, les enfants mènent la danse et veillent sur les « grands ». On en vient à se demander si – tout comme dans Jean-Christophe & Winnie -, ces derniers n’auraient pas perdu leur âme d’enfant face aux difficultés qu’ils rencontrent. Il n’en est plus rien lorsque réapparaît Mary Poppins (Emily Blunt) grâce à sa magie et avec la complicité de Jack (Lin-Manuel Miranda), l’allumeur de réverbères optimiste à toute heure. Durant son séjour dans la famille Banks, elle va tout faire pour ramener l’émerveillement et le bonheur dans leurs vies. Tout cela, en leur faisant découvrir de nouveaux personnages comme son excentrique cousine Topsy, incarnée par une Meryl Streel totalement déjantée. L’intrigue avançant, la magie opère et les nuages s’estompent pour laisser place à l’alchimie entre les enfants Banks (première et deuxième génération) et le monde fantastique donnant la définition même d’un film Disney : fantastique et intemporel. Un conte pour les petits comme pour les grands N’oublions pas que l’univers de Mary Poppins mêle aussi des chansons et des chorégraphies toutes aussi mémorables les unes que les autres. Même si le célèbre titre “Supercalifragilisticexpialidocious” ne fait pas partie de la bande originale dans ce film très attendu, de nouvelles musiques – 27 au total – donnent tout autant l’envie de taper du pied voire de se lever pour danser dans les allées ! Le film fait également clin d’œil aux comédies musicales des années 1930 avec des sons comme Royal Doulton Bowlet Trip a Little Light Fantastic. Mention spéciale à Colin Firth dans le rôle du directeur de banque avare et aux apparitions de Dick Van Dyke (interprète de Bert le ramoneur dans le film de 1964), toujours aussi fringant et facétieux à 92 ans et d’Angela Lansbury (L’apprentie sorcière). Pour conclure, Le Retour de Mary Poppins est un condensé de bonne humeur tourné vers l’avant et qui fait du bien à regarder (et à fredonner), qui pousse à croire en ses rêves car rien n’est impossible, même l’impossible…

Découvrez les premiers noms de l’édition 2019 du Main Square Festival

Macklemore, Skip The Use, Editors. Ils seront tous au Main Square Festival du 5 au 7 juillet 2019. Ce 7 décembre, la ville d’Arras a dévoilé sur la façade du beffroi les premiers artistes qui se produiront au Main Square Festival. Qui sera sur scène à la Citadelle entre les 5 et 7 juillet 2019 ? On vous dit tout ! Du Mainstream au Main Square Cette année encore, le Main Square Festival contente la majorité de son public avec des artistes à la mode. Dès le vendredi 5 juillet, ce sont Christine & The Queens – ne devrait-on pas dire Chris tout court ? -, Damso ou encore la belge Angèle qui investiront la Citadelle d’Arras. Les amateurs de disc jockey devraient également être ravis de pouvoir danser au gré des mix de DJ Snake durant la nuit du vendredi ou de Martin Garrix le lendemain. Par ailleurs, le rappeur Lomepal sera lui aussi présent le 6 juillet. Quant au dimanche 7 juillet, Jain ainsi que Bigflo & Oli viendront en renfort. Un impression de déjà vu On prend les mêmes et on recommence ? C’est un peu ce que l’on s’est dit en voyant certains noms à l’affiche de l’édition 2019. Nous vous parlions de Chris et Jain. Toutes deux sont venues respectivement en 2015 et 2016. Cette même année, le Main Square Festival programmait également Macklemore & Ryan Lewis ainsi que Editors. En 2019, le premier revient en formule solo le 6 juillet.  Joli coïncidence, pour leur troisième venue à Arras, les anglais d’Editors joueront le même jour – dimanche 7 juillet – que Ben Harper, avec qui ils avaient déjà partagé l’affiche du festival en 2010. En 2019, Ben Harper sera accompagné sur scène de The Innocent Criminals, groupe avec lequel il tourne depuis quelques années déjà. Heureusement, la programmation ne fait pas que dans la redite puisque Cypress Hill et Bring Me The Horizon viennent compléter ces 14 premiers noms. Skip The Use fait son come back au Main Square Lorsque Skip The Use a officialisé son retour par le biais d’une vidéo le 4 décembre dernier, les pièces du puzzle n’ont pas été bien compliquées à mettre en place. Originaires de la région, un passage par Arras nous a paru évident. Bon pronostique nous direz-vous puisqu’ils seront de la partie le samedi 6 juillet 2019. Autant vous dire que nous sommes ravies d’assurer nos retrouvailles avec ce groupe qui nous fait passer par toutes les émotions depuis quelques années. Et puis, qui n’a pas envie de ré-entendre P.I.L, Don’t Want To Be A Star, Cup of Coffee, Nameless World, Birds are Born To Fly et autre Bastard Song ? Leur dernier passage au Main Square Festival remonte d’ailleurs à l’été 2015 où ils étaient venus défendre leur album Little Armageddon. Où et quand se procurer des places ? Seconde bonne nouvelle de la journée, les places seront disponibles dès demain 10H dans vos points de vente habituels. Vous n’aurez donc pas à attendre longtemps avant de pouvoir vous procurer le précieux sésame donnant accès au Main Square Festival. Si vous n’avez pas encore effectué vos achats de Noël, vous venez peut-être de trouver une excellente idée de cadeau à trouver au pied du sapin dans quelques semaines. En attendant 2019, replongez-vous dans notre article sur l’édition 2018 !

Trois choses à savoir sur le White Album des Beatles

50 ans après sa sortie, les Beatles nous enchantent toujours avec leur White Album. Découvrez les trois choses à savoir sur le neuvième album d’un groupe intemporel. Loin d’être nées au moment de sa sorti il y a 50 ans, le White Album des Beatles est aujourd’hui l’un de nos disques favoris. Que faut-il retenir de ce neuvième album paru un 22 novembre 1968 ? On vous dit tout. L’album de la discorde Si le White Album est le troisième plus gros succès commercial des Beatles, sa conception n’a pas été des plus simple. Pas moins de trois studios ont été utilisés par le groupe. Comprenez par là que chacun avait en quelque sorte son espace pour composer en solo avant de demander le renfort des autres. L’année 68 marque donc le début des tensions. De la présence de Yoko Ono aux départs de Geoff Emerick – leur ingénieur du son – et George Martin – producteur – en passant par la remise en question de Ringo Starr, rien ne semble aider les Beatles. Pour la petite anecdote, à son retour en studio, le batteur retrouvera son instrument couvert de roses par les trois autres membres. La présence d’Eric Clapton aidera également à apaiser un peu l’électricité ambiante. Au final, malgré cette discorde, c’est pas moins de 30 morceaux qui verront le jour. Parmi eux : Back in the U.S.S.R, Happiness Is a Warm Gun, Mother Nature’s Son, While My Guitar Gently Weeps ou encore Helter Skelter.

Nos bandes-annonces de la Semaine #7

Toys Story 4, Dumbo, Pikachu Detective. Nos bandes-annonces de la semaine #7 , sont très animées ! Nos bandes-annonces de la semaine sont de retour avec une sélection de films éveillant nos âmes d’enfants. TOY STORY 4 Avec pas moins de deux bandes-annonces, la saga Toy Story annonce son grand retour pour un quatrième opus ! Cette fois, Woody et ses amis embarquent dans une farandole des plus joyeuse jusqu’à ce qu’un nouveau personnage apparaisse. Ne se considérant pas comme un jouet, cet inconnu brise le quotidien de ses camarades. Autant dire qu’on a hâte d’en apprendre plus sur ce personnage qui semble des plus désorienté. SORTIE LE 26 JUIN 2019 DUMBO En voyant le nom de Tim Burton à la réalisation, nous étions un peu septique. Ces dernières années, ces films ont causé notre déception et nous avions donc peur d’une vision tronqué du chef-d’oeuvre qu’est le dessin animé Dumbo. Mais voilà, tout comme Depp nous a agréablement surprises dans son rôle de Grindelwald (Les Animaux Fantastiques), Burton épate. Littéralement soufflées par la justesse de la bande-annonce, on plonge dans une ambiance qui n’est pas sans rappelée son Big Fish. Tourné en prise réel, le film suit l’histoire de l’éléphanteau – né dans un cirque –  au pouvoir de voler grâce à ses immenses oreilles. Ajoutez à cela deux minutes trente de bande-annonce faisant passer du rires aux larmes et un casting cinq étoiles (Eva Green, Colin Farrell, Michael Keaton, Danny DeVito,  ou encore Alan Arkin ) pour qu’on ait envie de voir le film. SORTIE LE 27 MARS 2019 DÉTECTIVE PIKACHU Après un jeu mettant en scène un Pikachu détective, l’année prochaine, l’adorable Pokemon débarquera au cinéma. Et qui de mieux que Ryan Reynolds pour prêter sa voix à la plus célèbre de ces créatures ? Dans ces images, nous découvrons Tim Goodman – Justice Smith -, un jeune homme ayant eu le rêve de devenir dresseur de Pokemon étant enfant. Malheureusement, une toute autre voie s’offre à lui. Un jour, Tim découvre des billets de train sur son lit et un certain Pikachu entré par effraction dans son appartement. Avec ce nouveau compagnon dont lui seul comprend le langage, tous deux vont enquêter sur la disparition du père de Tim, un célèbre détective. Une nouvelle aventure promet de se distinguer de l’animé originale tout en nous rappelant le dessin-animé de notre enfance. SORTIE LE 18 SEPTEMBRE 2019 THE HAPPY PRINCE Pour sa première réalisation, Rupert Everett nous livre les dernières années du célèbre auteur Oscar Wilde dans un biopic dramatique. Ici nous retrouvons l’écrivain à l’apogée de sa réussite, tombant amoureux du poète anglais Alfred Bosie Douglas. Amour qui lui vaudra deux années d’emprisonnement. Entouré de Colin Firth dans le rôle de Reggie Turner – auteur et journaliste – et d’Emily Watson (Constance Wilde) ou encore de Colin Morgan (Lord Alfred Douglas), Everett se donne le rôle titre qu’il semble interpréter à merveille. On l’avoue, nous sommes maintenant impatiente de pouvoir découvrir ce biopic qui nous paraît aussi torturé et proche du Total Eclipse (1995) de Agnieska Holland où était relaté la sulfureuse relation entre Rimbaud et Verlaine. SORTIE LE 19 DECEMBRE 2018 SPIDER-MAN NEW GENERATION Impossible de terminer nos bandes-annonces de la semaine sans une pensée émue pour Stan Lee. Le maître incontesté de MARVEL n’est plus, laissant derrière lui bon nombre de héros orphelins et endeuillés. Heureusement, le temps n’a pas d’emprise sur Spider-Man qui s’invitera sur nos toiles à partir de mi-décembre. Dans cette version animé, Peter Parker devra former le jeune Miles Morales, un garçon lui aussi piqué par une araignée. Venus d’autres dimensions apparaîtrons également Spider-Gwen, le Spider-Man noir et… Spider-Cochon. Autant dire que cette nouvelle production animée promet déjà un bon divertissement autour du Spider-Verse. SORTIE LE 12 DECEMBRE 2018

Les Crimes de Grindelwald : un second volet brouillon pour Les Animaux Fantastiques

Le 8 novembre, l’UGC Ciné Cité Bercy de Paris accueillait l’avant-première mondiale du second volet de Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald.  Événement immanquable, l’avant première du spin off de la saga Harry Potter, Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald a réuni pas moins de 1500 personnes à Paris. Mais que vaut l’un des films les plus attendus de l’année ? On vous dit tout ! Un scénario brouillon Là où le premier volet des Animaux Fantastiques amusait et attendrissait grâce à ses multiples créatures, Les Crimes de Grindelwald les gomment quasiment du scénario. Un fait particulièrement décevant puisque les bébés Niffleurs auraient pu servir de fil conducteur.  Malheureusement, après une apparition rafraichissante dans l’appartement de Newt Scamander (Eddie Redmayne), ils disparaissent totalement. Vraiment dommage lorsque l’on sait que le magizoologiste les emmènent à Paris mais qu’ils restent sagement dans sa valise. Bien sûr, vous apercevrez de nouvelles créatures, dont un Zouwu aussi attachant que dangereux. Plutôt que de se concentrer sur les créatures magiques, l’intrigue tourne autour du pot sans que la relation entre Tina Goldstein (Katerine Waterston) et Newt n’évolue d’un pouce. Heureusement, le couple formé par la legilimens Queenie Goldstein (Alison Sudol) et le No-Maj, Jacob Kovalski (Dan Fogler), rattrape la lourdeur de leurs camarades. Touchant, le duo se retrouve bouleversé par les événements et ne peut vivre sereinement en raison de la loi américaine interdisant aux sorciers tout rapport avec un No-Maj. En plus de ces longueurs, Les Crimes de Grindelwald manquent cruellement de fond. Évidemment, en introduisant pas moins de neuf nouveaux personnages, la chose était prévisible. Si vous vouliez en apprendre davantage sur Nagini (Claudia Kim), on vous prévient tout de suite, c’est clairement manqué car le principal apparaît dans les bandes-annonces. En revanche, vous en saurez plus sur Leta Lestrange (Zoe Kravitz). Un dernier point risque de faire hurler les incollables de l’univers de J.K Rowling : les anachronismes. En plus d’Albus Dumbledore (Jude Law) professeur de Défenses contre les Forces du Mal plutôt que de Métamorphoses, le film nous propose une version jeune de Minerva McGonagall. Problème ? Le film se déroule en 1927 et l’enseignante n’est censée naître qu’en 1935. Si vous n’avez pas peur des spoilers, on peut aussi évoquer le twist final. [toggle title= »SPOILER »] Si Credence est bel est bien Aurelius Dumbledore, cela implique qu’il soit né avant 1899, date du décès de Kendra Dumbledore. Ce qui nous paraît impossible.[/toggle] Un visuel soigné Des créatures superbement réalisées aux effets spéciaux, Les Crimes de Grindelwald ne nous laisse pas en reste. Durant les 2h14, nous avons été émerveillées devant la maison de Newt, qui, à l’instar de sa valise, grouille de créatures magiques. Y réside notamment un magnifique Kelpy, plus connu par les Moldus comme monstre du Loch Ness. On vous garde cependant de l’approcher car il a pour réputation de dévorer les humains. Une fois nos héros à Paris, le spectateur se fraie un chemin dans le dédale des rues entièrement recréés en studio. Du Ministère des Affaires Magiques à la maison de Nicolas Flamel en passant par une statue en bronze soulevant sa robe pour révéler la Place Cachée, on en prend plein les mirettes. C’est d’ailleurs au sein de cette dernière que se trouve le Cirque Arcanus. Dans ses valises, de nombreuses créatures magiques dont un Zouwu, un Kappa et la mystérieuse Nagini. Bien sûr, avec une intrigue centrée sur Grindelwald, on attendait un puissant flot magique. On ne peut pas dire avoir été déçue sur ce point non plus. Entre une évasion spectaculaire, le moyen de rassembler ses partisans et des sorts redoutables, le mage noir en impose. Mais il n’est pas le seul à marquer sa puissance puisque Newt se révèle excellent dans le domaine des sortilèges. Mention spécial pour celui permettant de comprendre via des empruntes ce qui a pu se produire à un endroit particulier. Visuellement, c’est très appréciable et on en redemande. De nombreuses similitudes avec Harry Potter Impossible de voir Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald sans évoquer les ressemblances avec la saga Harry Potter. Alors simple clin d’oeil ou plus que cela, on vous laisse juger. Prenons Credence Barebone (Ezra Miller) par exemple. Souvenez-vous, dans le premier opus, le jeune homme introverti grandissait dans un environnement anti sorcier et était maltraité par sa mère adoptive. Cela ne vous rappelle-t-il donc personne ? Harry Potter bien sûr. La similitude ne s’arrête pas là puisqu’en plus d’une quête d’identité, on apprend que, comme Harry, Credence a survécu à un terrible événement.  Véritable pièce maîtresse de ce préquel, son destin semble déjà tout tracé et semblable en certains points à celui d’Harry. On a donc hâte de voir ce que l’avenir du garçon hébergeant un obscurus nous réserve, d’autant plus que le rôle semble fait pour Ezra Miller qui l’interprète à merveille. Parlons maintenant de Leta Lestrange. Introduite par le biais d’une photographie dans le premier film, on la retrouve fiancée au frère de Newt, Theseus (Callum Turner). Cependant, ce sont ses souvenirs qui nous parlent le plus et nous rappellent sans conteste l’amitié particulière entre Severus Snape et Lily Evans. Alors qu’à Poudlard la jeune Serpentard essuie du harcèlement scolaire, le magizoologiste se révèle comme un ancrage. Pourtant, l’histoire n’explique pas ce qui s’est passé entre les deux amis. Leta aurait même pu avoir le même destin que Snape, mais pour cela, il faudra ouvrir la case spoiler. [toggle title= »SPOILER »] Contrairement à ses éloignés parents, Rabastan et Rodolphus Lestrange, Leta refuse de se joindre au clan Grindelwald et meurt en se sacrifiant afin de sauver la mise des frères Scamander. Dommage, car nous l’imaginions parfaitement dans un rôle similaire à celui de Severus Snape. [/toggle] Enfin, les clins d’oeil à Harry Potter sont omniprésents. En plus de l’anachronisme concernant Minerva McGonagall, plusieurs scènes rappellent la saga. Ainsi, l’évasion de Newt, Leta et Tina du Ministère français ressemble particulièrement à celle de Gringotts. Remplacez le dragon par un Zouwu et les sorciers par des matagots – nouvelles créatures – et c’est reparti pour un tour. On peut aussi vous parler de l’embrassade entre Grindelwald et un certain personnage qui

La résurrection de Freddie Mercury

Sorti en salle le 31 octobre 2018, le biopic de Bryan Singer Bohemian Rhapsody nous plonge dans la vie du mythique groupe britannique Queen à travers les yeux de son emblématique chanteur, Freddie Mercury. Événement de cette fin d’année, la sortie du Bohemian Rhapsody de Bryan Singer sur grands écrans fait couler beaucoup d’encre. D’un côté, les journalistes attendaient les frasques de Freddie Mercury, et, lisons bien entre les lignes, la mise en scène de sa maladie et sa mort. De l’autre, les fans s’offrent une immersion dans le quotidien du groupe, se satisfaisant de chaque instant à l’écran. Une réalisation mouvementée Huit ans, c’est exactement ce qu’il aura fallu à Bohemian Rhapsody pour sortir sur nos écrans. Pourquoi nous demanderez-vous ? Annoncé par Brian May – guitariste et membre fondateur – courant 2010, le film consacré à Queen devait initialement voir Sacha Baron Cohen (Ali G) dans le rôle de Freddie Mercury. Cependant, trois ans plus tard, la vedette quitte le projet en raison de divergences d’opinions. Le groupe souhaitait un film tout public, lui désirait un film pour adultes centré sur le chanteur et sa sexualité. Une finalité, qui aurait donné aux médias tout le croustillant qu’ils espéraient se mettre sous la dent. Est alors évoqué Ben Whishaw (Le parfum) pour reprendre le rôle avant que Rami Malek ne décroche le précieux sésame. En 2015 le film trouve enfin son titre final et la production engage Anthony McCarten (Une merveilleuse histoire du temps) au scénario. Durant quelques mois, la réalisation est confiée à Dexter Fletcher (Eddie the Eagle, Rocketman), puis, Bryan Singer (X-Men) prend la relève en 2016. Alors qu’il a réalisé 85% du biopic, l’homme se voit remercier par la production qui fait de nouveau appel à Fletcher. En raison des règles de la Directors Guild of America ce dernier ne peut cependant pas être crédité comme co-réalisateur. Vous le retrouverez donc cité en tant que producteur exécutif. Bohemian Rhapsody : un OVNI musical Loin d’être anodin, le choix de Bohemian Rhapsody s’explique par une séquence en particulier. Le groupe souhaitant sortir ce titre en single, Ray Foster (Mike Meyers), le directeur fictif de EMI – leur maison de disques – refuse catégoriquement. Les raisons ? La longueur du titre (6 min), la présence de mots étrangers, le côté opéra du morceau, et surtout, le prétexte d’un morceau que les jeunes n’écouteraient jamais à fond dans leur voiture. Des mots d’autant plus ridicules qu’ils sont prononcés dans la bouche de Mike Meyers. Si vous connaissez Mike Meyers en tant que Austin Powers, peut-être n’est-ce pas le cas de Wayne’s World. Et pourtant, impossible de penser à Bohemian Rhapsody sans évoquer la mythique séquence de ce film mettant en scène les passagers d’une voiture écoutant Queen à fond. Et qui apporte la cassette en question ? Mike Meyers bien sûr. Vingt-six ans plus tard, l’entendre décrédibiliser le morceau nous a donc énormément fait rire. Mais revenons-en à nos moutons. Ou à nos bohémiens si vous préférez. Dans cette séquence, le désaccord entre le groupe et Ray Foster entraine la fin de la collaboration de Queen avec EMI. C’est donc sans regrets et avec assurance que les musiciens quitteront le bureau. La suite de leur aventure, vous la connaissez plus ou moins. Les critiques de l’époque descendent le morceau qui « tue le groupe dans l’oeuf » alors que les fans l’accueillent à bras ouverts. Preuve en est, deux ans plus tard, le single est élu meilleur single des 25 dernières années par British Phonographic Industry. L’histoire semble d’ailleurs se répéter avec le film puisque la production n’enchante pas les médias mais émeut les fans. Quand Rami Malek fait revivre Freddie Mercury Si les proches et membres du groupe restant sont émus tant par le film que la prestation de Rami Malek dans le rôle de leur ami, il en va de même pour les fans. Autour de nous, les réactions sont mêmes unanimes sur le sujet et beaucoup pensent que le jeune acteur mériterait un prix pour ce rôle. Pensée que nous rejoignons sans conteste tant Rami crève l’écran en faisant revivre Freddie Mercury de la plus belle manière. Le jeu, la gestuelle, les manières… il n’y a strictement rien a jeter. Un film familial Débutant et terminant sur l’apparition de Queen au concert caritatif du LIVE AID de 1985 à Wembley, Bohemiam Rhapsodie est définitivement un film familial. Suivant le filon du parcours artistique de Freddie Mercury, le biopic gomme une bonne partie de sa vie privée. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Si Mercury adorait les chats, ils n’ont pas été oublié. Leurs apparitions ont même valu aux spectateurs des exclamations. Tantôt attendant leur maître, tantôt semblant le critiquer, ils apportent une sorte de tranquillité à la vie mouvementé du chanteur. Mais ces chères petites boules de poils ne sont pas les seules que Freddie aime. Tant Bohemian Rhapsody s’attarde sur la façon d’aimé ou être aimé, le biopic aurait pu se nommer Somebody To Love. Des membres du groupe au management, en passant par Mary Austin (Lucy Boynton) à sa famille, personne n’a été oublié. Un instant, on apprécie sa relation particulière avec Mary. L’autre, son attachement pour Brian May (Gwilym Lee), Roger Taylor (Ben Hardy), John Deacon (Joseph Mazzello), ou encore Jim Beach (Tom Hollander). Et bien sûr, les sourires naissent avec son amour pour Jim Hutton (Aaron McCusker). Tant de valeurs familiales qui ont leur importance. Somebody To Love aurait aussi parfaitement correspondu au fait que le chanteur soit au milieu d’un entourage néfaste. Un homme non jugé à sa juste valeur et ne trouvant pas l’amour nécessaire à lui faire oublier ses déboires. Déboires dont le vicieux manipulateur Paul Prenter (Allen Leech) se satisfait pleinement. Malheureusement, lorsque Freddie ouvre enfin les yeux, il est trop tard. Prenter a réussi à l’isoler et le détruire. Même son renvoi n’y changera rien puisqu’il accourra vers les médias afin de leurs livrer les plus sombres secrets du chanteur. Et la séroposivité dans tout cela ? Quelques critiques annonçant le non abord de la séropositivité du chanteur, on se demandait à quoi s’attendre. Quelle ne fut donc pas notre surprise en voyant les nombreuses références à la maladie tout au long du