La ferveur Star Academy de retour !

Les 18 et 19 mai 2024, la Star Academy a enflammé le Zénith de Lille avec quatre shows en deux jours ! 16 ans après la dernière tournée, la ferveur Star Academy est de retour ! Parmi les 68 dates de la tournée, un nouvel arrêt au Zénith de Lille pour pas moins de quatre dates en deux jours.  Un succès clairement renouée puisque les académiciens ont réussi à faire salle comble. Louis Albi s’affirme ! La Star Academy étant une histoire de famille, ce soir, la première partie est assurée par l’un des finalistes de la saison précédente, Louis Albi. Lui dont la promotion n’avait pas eu sa propre tournée Star Ac a aujourd’hui la chance de savourer l’engouement du public pour l’émission. Cependant, on trouve dommage que tout le monde n’ait pas été logé à la même enseigne. Car si vous assistiez à la séance de 15h, point de première partie. Dans le sillage de Louis, un vent de générosité et bienveillance. De quoi nous mettre de bonne humeur avec cinq titres issus de son premier album, Pleurer de Joie (2023) que nous avions eu l’occasion d’entendre dans son entièreté lors de son passage par La Bulle Café en novembre 2023. Ce soir, la scène lui offre tout l’espace dont il a besoin pour se libérer, révélant une personnalité aussi solaire que sincère avec un trait d’humour. Il nous a d’ailleurs assuré « s’amuser énormément » lors de ces premières parties. On vous l’assure, depuis ses quelques dates l’an dernier, Louis Albi s’est affirmé ! On espère donc qu’il aura l’occasion de se produire sur des scènes lui permettant de se lâcher aussi bien que ce soir à Lille ! À noter que Louis Albi se produira à la Arras Pride Festival le 8 juin prochain. Vous pourrez d’ailleurs y retrouver le même jour Margot Abate. Il sera aussi à nouveau sur plusieurs dates de la Star Academy entre le 12 juin (Angers) et le 7 juillet (Bruxelles). Dont le 6 juillet au Gayant Expo de Douai.  Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine Louis Albi, Zénith de Lille | ©Raine L’essence Star Academy sur scène Lorsque l’on évoque la Star Academy, on pense chant mais aussi danse. Un point particulièrement mis à l’honneur durant tout le show proposé par la promotion 2023. De la chorégraphie de leur hymne, Au bout de mes rêves, à de nombreux tableaux, les académiciens enchaînent sans la moindre fausse note. Mention spéciale pour Djébril dont l’évolution scénique nous a impressionné. On le retrouvera même dans les airs pour une interprétation de Diamonds (Rihanna). Cette tournée revisitant les meilleurs moments de la saison, on retrouve des duos marquants tels que L’effet de masse (Candice et Axel) ou Shallow (Héléna et Pierre). Nous sommes également ravis de voir qu’après avoir laissé Kid (Eddy de Pretto) à Djébril lors d’un prime, Axel a désormais la possibilité de l’interpréter en duo durant cette tournée ! C’est aussi l’occasion de (re)voir quelques tableaux créés pour le télé-crochet de TF1. Ainsi, Candice et Pierre interprètent You’re the one that I want (Grease) tandis que Héléna, Djébril et Lénie chantent L’Assasymphonie. On ne pouvait non plus passer à côté du medley Michael Jackson qui avait marqué la saison. S’il arrive que d’autres académiciens rejoignent Héléna afin d’interpréter Popcorn Salé (Santa), ce soir, aucun invité ne s’est montré. C’est donc Julien qui a rejoint Héléna afin de chanter le titre sous une pluie de neige artificielle. Héléna et Julien, Zénith de Lille | ©Raine Candice, Pierre, Julien, Djebril, Héléna, Axel et Lénie, Zénith de Lille | ©Raine De droite à gauche : Djebril, Candice, Julien et Pierre, Zénith de Lille | | ©Raine Un public au rendez-vous On ne va pas mentir, il y a une véritable ferveur autour de cette tournée Star Academy. Si nous avons l’habitude du public nordiste à la réputation sans faille, ce soir, le Zénith de Lille était plus survolté que jamais. À tel point que nous nous sommes demandés si nous étions bien face à la Star Academy ou devant une star internationale ! Les académiciens ont reçu une véritable vague d’amour de la part des lillois. Et on ne peut qu’imaginer l’effet que cela doit faire multiplié par 4 ! Chaque intermède voit certain•e•s déclamer leur amour pour tel ou tel artiste. Tous sont touchés, et ça se voit ! Au vue de l’ambiance, le grand gagnant de cette saison, Pierre, décide même de tourner son prochain clip au Zénith de Lille. Après avoir interprété son premier single, Ceux qu’on était, Pierre offre ainsi son nouveau titre, Nous on sait. Toujours dans le but de supporter les projets personnels des académiciens, Axel a pu voir des centaines de coeur sur lesquels étaient inscrit « Chante plus fort » – en écho à son premier single Chante – s’élever dans la salle. Un joyeux anniversaire à son intention montera également du public -même s’il n’est que le lendemain -. À noter que Hélena et Julien ont également eu l’occasion de présenter leurs propres singles. Plus tard, alors que Lénie interprète Ne Me Jugez Pas (Camille Lellouche), des feuilles sont brandis en fosse et gradins avec son visage dans un coeur couplé d’un merci. En terminant par Famille, les académiciens englobent d’ailleurs les spectateurs dans la grande famille qu’est la Star Academy. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, comptez-vous participer à la ferveur Star Academy ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Caroline Vigneaux : In Vigneaux Veritas

Caroline Vigneaux fait salle comble au Colisée de Roubaix avec son quatrième spectacle In Vigneaux Veritas ! Mercredi 15 mai, Caroline Vigneaux nous a dit toute la vérité dans In Vigneaux Veritas. Un spectacle plus personnel que les précédents et dont elle a entièrement signé l’écriture, la mise en scène et la production. Les difficultés d’être humoriste Comme bon nombre de collègues, produire un spectacle peut être difficile. Bien que Caroline Vigneaux en soit aujourd’hui à son quatrième spectacle, elle reste confrontée aux refus des boites de productions. Elle raconte donc, non sans rire, qu’elle a dû hypothéquer sa maison afin de pouvoir produire elle-même In Vigneaux Veritas. Une très bonne décision puisqu’elle se produira au Grand Rex (Paris) les 20, 21 et 22 mars 2025. D’ailleurs, elle en profitera pour y capter son spectacle. Caroline a également mis à profit son passage au Colisée de Roubaix pour enregistrer avec le public une annonce et pas des moindres. En effet, l’humoriste jouera au théâtre La Scala lors du Off du Festival d’Avignon les 6 et 7 juillet prochain. Soit lors du rendez-vous incontournable des amateurs de théâtre et d’humour ! Un spectacle plus personnel Après un Croque la Pomme particulièrement engagé et féministe, Caroline Vigneaux revient avec un spectacle plus personnel sans pour autant oublier les deux points précédents. Dans In Vigneaux Veritas, l’humoriste aborde des sujets tels que le décès de son père, l’éducation de ses enfants durant le confinement ou encore ses relations après son divorce. Notamment via l’utilisation d’applications et sites de rencontres. Pour la première fois, Caroline évoque également les agressions sexuelles ainsi que le viol qu’elle a subit. Un passage émouvant mais qu’elle parvient à tourner de façon à ce que nous puissions en rire. Ce qui n’était pas gagné. On a d’ailleurs apprécié le fait qu’elle conclue sur le fait que malgré le fait d’avoir été victime – ce, qu’importe son genre – il soit possible de remonter la pente. Caroline Vigneaux | ©Justine Lephay Jamais sans féminisme Caroline Vigneaux est indissociable de féminisme. C’est d’ailleurs pour cela qu’on apprécie tant son humour. Avec elle, on peut rire de tout, et surtout, ressortir de son spectacle en ayant appris des choses. En tant qu’ex avocate, elle n’hésite pas à nous informer sur certaines lois, et ce, pour notre plus grand plaisir ! Par exemple, en appuyant sur le fait que les « Tontons Gérard » aurait dû respecter le consentement depuis des années et qu’il n’est en rien question de wokisme. Wokisme sur lequel s’étend largement l’humoriste. Il faut dire que depuis quelques années, le mot a envahi les réseaux sociaux. Tantôt s’en prenant à Eric Ciotti, tantôt reprenant des polémiques autour de certains contes de fées, Caroline Vigneaux met son expertise à notre service afin de remettre les points sur les i. Passe alors tranquillement le message de réfléchir et se renseigner sur des sujets avant de balancer n’importe quoi sur les réseaux sociaux. On la remercie d’ailleurs de revenir sur le conte originel de La Belle aux Bois Dormant ainsi que la métaphore derrière La Petite Sirène. Parmi les autres sujets évoqués, le plaisir féminin (orgasme, womanizer), l’IVG et son entrée dans la Constitution française (ce, malgré les jérémiades de Gérard Larcher), ou encore les masculinistes. Le féminisme désirant l’égalité entre hommes et femmes, Caroline Vigneaux n’hésite pas à décomplexer hommes et femmes quant à deux sujets : la taille du sexe pour les premiers, le no bra pour les secondes. En allant voir In Vigneaux Veritas, on vous l’assure, vous ressortirez bien moins complexés. Bonus Alors qu’elle évoque la communauté LGBT, on ne peut s’empêcher de penser au sketch de Pablo Miro sur le même thème. Comme lui, elle revient sur la signification des lettres de l’acronyme ainsi que sa version longue LGBTQIA+. D’ailleurs, si Caroline Vigneaux ne l’évoque pas, elle est clairement définie comme alliée puisqu’elle mentionne le fait que « qu’importe votre lettre, vous êtes les bienvenues ». Une bonne chose puisqu’on a remarqué la présence de plusieurs personnes faisant partis de la communauté.  Caroline Vigneaux | ©Justine Lephay Et vous, comptez-vous voir Caroline Vigneaux sur scène ? Raine Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Zazie : un concert entre amour, humour et société

La pétillante Zazie s’est produite au Sébastopol de Lille 3 soirées d’affilées ! Mercredi 24 avril, Zazie a investi le Théâtre Sébastopol de Lille avec son Air Tour pour trois soirées à guichet fermé. Un excellent moment entre chansons, et humour ! Max Novik Originaire du Nord, Max Novik s’est fait remarqué lors de son passage dans la saison 12 de The Voice. Suite à son élimination durant les cross-battle, sa coach – qui n’était autre que Zazie -, lui avait promis de ne pas le lâcher. Promesse largement tenue puisqu’après avoir assuré les premières parties de la chanteuse à Caen, Rennes et Paris lors de ces passages en Zénith, Max s’est retrouvé pour deux soirs de suite à se produire sur la scène du Théâtre Sébastopol. En guise de clin d’oeil à son aventure dans le télécrochet, Max Novik débute son set par la « chanson avec laquelle tout à commencer » : Creep. Une reprise de Radiohead qui nous met immédiatement dans le bain. Profitant d’être dans sa région natale, le chanteur annonce en avant première la sortie de son prochain single, Rien n’est clair (disponible depuis le 3 mai). Toujours dans le but de faire le lien entre lui et le public, Max Novik a également demandé au public d’allumer les flash de leurs téléphones durant son dernier titre. Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Max Novik, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Zazie : Ça commence en backstage Quel titre était plus approprié que Ça Commence pour débuter la soirée ? Chanson dans laquelle Zazie parle des tournées. Puisqu’elle y évoque le fait de commencer en coulisses, c’est de là que la chanteuse interprète la majeure partie de ce premier titre. On regrette seulement de ne pas avoir un écran la présentant face au miroir dans les loges dont elle parle dans la chanson afin que le public puisse la voir hors scène plutôt que de simplement l’entendre. On admet, après avoir vu les possibilités offertes hors scène, notamment grâce à la prestation d’Eddy de Pretto sur son Crash Tour, on en deviendrait presque exigeant. Bien sûr, on en veut absolument pas à Zazie qui se suffit largement à elle même et n’a pas besoin de mise en scène spécifique pour transmettre des émotions. De plus, on est certain que ce choix à simplement permis aux fans d’être d’autant plus dans une position d’attente de leur artiste favorite sur scène. Air Tour : reflet de la société Le Air Tour est un parfait écho de la société actuelle. Bien que datant de 2007, J’étais Là trouve encore une parfaite résonance face au monde qui continue de s’agiter sous nos yeux sans que nous puissions rien y faire. En appui, la chanteuse en rajoute une couche à travers Gilles qui évoque l’extrême droite ainsi que la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Une situation qui l’effraie au point de développer un symptôme Gilles de la Tourette. En rapport à cette dernière, Zazie rit du fait d’avoir écrit des textes « dépressifs » ces 15 dernières années. Point que le COVID et les conflits n’ont fait que renforcer. Elle déconseille alors d’écrire un texte tout en regardant le JT sous peine d’obtenir « une mélodie bien mais un texte affligeant« . Ce qui nous a fait beaucoup rire. Plus généralement, la setlist appuie sur nos angoisses et peurs. De On éteint à Tais-toi en passant par Où allons-nous et Les lendemains qui déchantent, la société en prend pour son grade. Bien sûr, l’écologie tenant toujours une part importante dans le coeur de Zazie, on ne pouvait passer à côté du superbe Je suis un Homme. Zazie, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Une histoire d’amour entre le Nord et Zazie Pour ce premier soir au Théâtre Sébastopol, Zazie n’a pas caché son plaisir à venir jouer à Lille. Un rendez-vous qu’elle attendait impatiemment, admettant avoir compté les jours avant ces retrouvailles. Et on la comprend car le public nordiste lui rend particulièrement bien son affection dès le début du show, entonnant un joyeux anniversaire collectif. Ce, même si en réalité l’anniversaire de la chanteuse était la semaine précédente. Tout au long de la soirée, le lien unissant les lillois et la Zazie sera indéfectible. Quelque part, un enfant déclame son amour à la chanteuse qui lui répond aussitôt. Une vague d’amour monte alors de part et d’autre du théâtre. Preuve que la chanteuse se soucie de son public, elle explique s’être assurée que les personnes assises au 2e balcon du théâtre puissent tout de même voir à minima leurs têtes lors d’un set acoustique. Une délicate attention que l’on apprécie car souvent, ces places sont attribuées aux plus démunis.  Plus tard, Zazie n’hésite pas à spécifier que ses fans lui envoient des courriers pour lui parler de tout et de rien, comme si elle faisait partie intégrantes de leurs familles. Elle évoque également ceux qui, plus véhéments, ne veulent plus venir à ses concerts car elle n’a pas joué « leur chanson« … sans mentionner le titre en question. Elle poursuit, espérant que le titre à venir fera plaisir au public du théâtre Sébastopol. À peine les premiers accords de J’envoie Valser débutés, la foule clame son contentement. Zazie en profite alors pour venir au plus près de son public, se baladant dans l’allée centrale du parterre. Là, elle prend notamment le temps de saluer les quelques personnes handicapés présentes dans l’assemblée, ce qui nous fait chaud au coeur tant elles sont souvent oubliées. Édith Fambuena (guitare) et Zazie, Théâtre Sébastopol, Lille | ©Raine Humour toujours Bien que la setlist aborde majoritairement des thèmes que l’on ne pourrait qualifiés de joyeux, on peut compter sur l’humour de Zazie pour palier. Entre sa complicité avec ses musiciens et ses anecdotes, la chanteuse ne cesse de nous faire rire. C’est d’ailleurs ce qu’on apprécie chez elle. La capacité d’écrire des textes forts couplé à un humour décapant. En point culminant, un set acoustique où Zazie présente ces backliners en leur inventant des métiers improbables. On vous met au défi

Shake Shake Go en toute intimité à La Bulle Café

Jeudi 21 Mars, La Bulle Café a reçu Xavier Polycarpe et Shake Shake Go pour un concert aussi intimiste que rayonnant. Alors que Séries Mania battait son plein, la scène musicale n’est pas restée en inactive. Jeudi 21 mars, le printemps a fait son arrivée aux côtés de Xavier Polycarpe et de Shake Shake Go. Le tout, pour une date en toute intimité à La Bulle Café (Lille). Xavier Polycarpe Parfois, le hasard fait bien les choses. Alors que nous avions évoqué Gush un peu plus tôt dans la semaine au détour d’une conversation entre nous, voilà que Xavier Polycarpe assure la première partie de Shake Shake Go. Une belle surprise puisque nous ne nous y attendions pas du tout. Depuis Gush, l’eau a coulé sous les ponts et Xavier s’est lancé en solo. Si son nom vous dit quelque chose, c’est peut-être parce que vous l’avez découvert lors de la saison 12 de The Voice. À moins que vous n’ayez croisé son nom au générique du film Animal de Cyril Dion. Seul en scène, Xavier Polycarpe nous entraîne dans son univers pop-rock, présentant quelques titres de son premier EP, Minute (2023), dont la chanson éponyme et Nobody but Me. En guise de clin d’oeil au film de Cyril Dion, il interprète également House is Burning. Un petit grain de folie débarque également lorsque, évoquant le printemps, il n’hésite pas à lancer quelques petits cris d’animaux, proposant au public de La Bulle Café d’en faire de même.  Nul doute que ce soir, les rangs de ses fans se seront gonflés et qu’un accueil chaleureux lui sera réservé lors de sa prochaine venue à Lille à l’automne. Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Xavier Polycarpe, La Bulle Café, Lille | ©Raine Shake Shake Go : un retour à Lille attendu La dernière fois que Shake Shake Go a joué à Lille remontait au 20 avril 2016 au Splendid. Soit, l’année de la sortie de leur premier album, All in Time. Il aura donc fallu attendre 8 ans avant que le groupe remette les pieds dans le Nord. Un concert attendu puisqu’une cinquantaine de personnes s’est rassemblée pour les voir en toute intimité à La Bulle Café. Bien que les conditions ne soient pas les plus idéales (lumière extrêmement saturées et fumée excessive cachant certains membres du groupe), Shake Shake Go a fait l’unanimité. Parmi les fans, des belges ont même fait le déplacement pour profiter de la soirée !  Le groupe débute sur les chapeaux de roue avec Red Woman issu de leur 3e album, Double Vision (2023) avant d’enchaîner avec Come Back to Me et Hands Up. Désormais, on espère que le groupe ne mettra pas autant d’année à revenir jouer à la capitale des Flandres ! Poppy, Shake Shake Go, La Bulle Café, Lille | ©Raine Poppy, Shake Shake Go, La Bulle Café, Lille | ©Raine Communion avec le public Bien que seule une cinquantaine de personnes soient présentes ce soir (le lieu ne pouvant accueillir plus), Shake Shake Go a su communier avec son public. Lors d’England Skies, Poppy demande à ce que tous reprennent « and I’ll keep on waiting ». Évidemment, les lillois n’ont pas hésité un seul instant à donner de la voix. D’ailleurs, pour cette demande, la chanteuse a fait l’effort de parler en français, achevant la chanson d’un « c’était très joli, merci« .  Plus tard, le groupe proposera à plusieurs personnes – plusieurs hommes et une femme – de les rejoindre sur scène afin de chanter des choeurs. Un instant particulièrement amusant puisque les personnes en questions ne sont pas tous de « bons chanteurs ». Cependant, aucune moquerie n’a eu lieu dans l’assemblée, seulement des applaudissements pour le courage que cela demandait. Autant vous dire qu’une excellente ambiance a régné durant tout le show. Comme prête à exploser, La Bulle Café a suivi toutes les demandes de Shake Shake Go. Avant de nous quitter, le groupe demande au public de jumper. Ce, dès le début du morceau. Histoire de laisser un temps de répit entre deux sauts, Poppy demande à l’assemblée de s’assoir avant que tous ne se redressent comme un seul homme. Une superbe conclusion qui montre combien le groupe est proche de son public. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! Et vous, comptez-vous voir Shake Shake Go sur scène ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME NOM FONCTION MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Miles Kane : un véritable One Man Band !

Miles Kane a enflammé l’Aéronef de Lille pour son anniversaire dimanche 17 mars 2024 ! Seul en scène, Miles Kane a prouvé dimanche 17 mars 2024 qu’il se suffisait à lui-même. Retour sur cette soirée survoltée dans le club de l’Aéronef (Lille). Ten Tonnes Les premières parties sont toujours l’occasion de dénicher de nouveaux talents. Ce soir, c’est Ten Tonnes qui nous a tapé dans l’oeil ! Après une arrivée timide sur scène, le chanteur embraye avec Born To Lose. Extrêmement souriant et reconnaissant, il semble plus que ravi de se produire à l’Aéronef. D’ailleurs, il a même appris à prononcer Lille correctement pour l’occasion !  L’enchaînement de ses titres et très bien pensé, laissant entrevoir ses différentes influences. On a même l’impression de discerner du Nirvana à l’écoute des premiers accords de (trouver le titre). À l’écoute des paroles de Monday Morning, c’est un véritable coup de coeur qui se dessine. Prenant doucement confiance, Ten Tonnes nous présente ses morceaux, rappelant que certains sont issus de son nouvel album, Dancing Alone (2023). Alors qu’une pancarte est brandie dans les premiers rangs, annonçant qu’une fille s’est fait plaquer par son mec une semaine plus tôt, il lance un « oh no, so sad » couplé d’un « fuck him« . Jouant sur ce fait, il ajoute que sa prochaine chanson est de circonstance pour elle puisqu’il s’agit de Dancing Alone. On vous parlait de découverte mais Ten Tonnes fait déjà sensation Outre-Manche. En effet, il s’est classé dans le Top 40 des Charts à la sortie de son premier album, sobrement intitulé Ten Tonnes en 2019. On souligne tout de même le fait que quelques personnes dans la salle connaissaient déjà le chanteur, fredonnant les paroles de quelques chansons, dont la plus streamée sur Spotify : Lucy. Si vous aimez The Kooks, Circa Waves ou The Amazon, on vous conseille de tendre une oreille à ses chansons. Petit fun fact, Ten Tonnes n’est autre que le frère de George Ezra. Comme quoi, le monde de la musique est vraiment tout petit ! Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine La jeunesse au rendez-vous ! Le nouvel album de Miles Kane s’intitulant One Man Band, quoi de mieux qu’une tournée solo pour prouver qu’il n’a besoin de personne pour assurer le show ? Évidemment, nous n’allions pas manquer cette parfaite occasion de le découvrir seul en scène ! Surtout dans de telles conditions puisque l’Aéronef a proposé ce concert en format Club. Soit 300 personnes. Le tout à tout petit budget puisque les places étaient disponibles entre 3 et 6€. Pour cette superbe action, on remercie l’Aéronef ! Si nous pensions que la salle accueillerait majoritairement des trentenaires, nous avons été surpris de constater que c’est en réalité la Gen Z qui s’est déplacée en masse. Les voyant grossir les premiers rangs du club, impossible de ne pas repenser à la première fois où nous avons nous-même découvert Miles Kane en live. C’était en 2012, à l’Olympia (Paris). On avait à peu près leur âge et on se prenait une énorme claque tant le chanteur a une prestance sur scène. On imagine qu’ils ont ressenti la même chose ! Proche de son public, Miles n’hésite pas à aller à leur contact. Il est même sincèrement touché lorsque le public scande un Happy Birthday. Plus tard, il ajoutera qu’il s’agit de son meilleur concert de la semaine. Ce dont on ne doutait pas connaissant parfaitement l’énergie du public lillois. Avant de clore le show, il viendra également saluer ses fans de chaque côté de la scène, apposant même son front contre l’une des personnes présente au premier rang. C’est dans ces conditions que l’on se rend compte à quel point Miles est reconnaissant envers son public. Il a beau avoir des milliers de fans et une réputation solide dans le milieu musical, il ne semble pas avoir pris la grosse tête. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Un concert mémorable Bien qu’assez court – 15 titres -, Miles Kane a su offrir un concert inoubliable. Piochant dans sa discographie, le chanteur débute avec le titre ouvrant One Man Band (2023), Troubled Son. De quoi faire chanter et danser l’Aéronef qui connait parfaitement les paroles. S’enchaînent ensuite Better Than That, l’excellent The Wonder et Cry on My Guitar avant que ne retentissent les premiers accords de Rearrange. Un morceau qui vieillit aussi bien que du bon vin. Tout comme le reste de Colour of The Trap si vous voulez notre avis. On continue avec One Man Band et Baggio. Là encore, Miles est impeccable, prouvant qu’il n’a besoin de personne d’autre pour assurer le show. Le simple fait de le voir jouer suffit à affirmer son talent. On sent également combien dans l’attitude, le chanteur a tout d’un Mod – période qu’il affectionne particulièrement -. La soirée atteint son premier pic avec Inhaler et Coup de Grace. Histoire de souffler un peu, Miles Kane s’empare d’une guitare acoustique le temps de deux titres. Le premier n’est autre qu’un cover de Dealer (Lana Del Rey). Le second un titre qui a réjouit l’ensemble de la salle : Standing Next to Me (The Last Shadow Puppets). Titre que nous n’avions pas ré-entendu en live depuis le concert des Arctic Monkeys à l’Olympia en 2012. Autant vous dire que l’émotion était palpable. Ne reste plus que quatre titres avant la fin du set. Pas n’importe lesquels puisque Miles nous offre Colour of the Trap, suivi de Never Taking Me Alive. Évidemment, nous ne pouvions passer à côté de l’indémodable Come Closer que l’Aéronef à chanter à plein poumon. Le chanteur en a même profiter pour faire durer un peu le plaisir, proposant au public lillois de répondre à ses ah-ah par des whoa-whoa. Le concert aurait pu se terminer sur cette très bonne note mais Miles repart de plus belle pour un dernier titre : Don’t Forget Who You Are. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Et vous, avez-vous profité

Live Report : Ronisia au Splendid

Étoile montante du R’n’B, Ronisia est passée par le Splendid en prémisse de son passage par le Main Square Festival cet été ! Vendredi 8 mars, la chanteuse cap-verdienne Ronisia était de passage au Splendid (Lille). Retour sur une soirée placée sous le signe du R’n’B et l’Afropop ! Qui est Ronisia ? Née au Cap-Vert, Ronisia a grandi en France, et plus particulièrement dans l’Essonne. Bien que la musique ait une part importante dans sa vie, elle ne prédestinait absolument pas sa carrière dans ce milieu et a suivi un cursus médico-social afin de devenir éducatrice spécialisée. Poussée par ses proches, elle tente sa première expérience en studio courant 2019.  Côté influence, Ronisia puise son inspiration dans des sonorités zouk et afro-caribéennes. Elle cite notamment Rihanna, Alicia Keys, Kehlani, Beyoncé ou encore Usher parmi les artistes qu’elle apprécie. En 2020, son titre Atterrissage gagne en succès auprès de la GenZ sur Tiktok grâce au #AtterrissageChalenge. Depuis 2022, le single est certifié disque de platine et son clip cumule aujourd’hui plus de 66 millions de vues. Pour notre part, nous n’avons découvert ce titre qu’en la voyant performer en duo avec Djébril sur le plateau de la Star Academy cette année. Preuve de son ascension rapide, en 2021, Spotify a choisi Ronisia pour faire partie de son programme Equal, une initiative permettant d’offrir de la visibilité aux artistes féminines. Ainsi, son visage s’est retrouvé exposer en plein Times Square (New-York). La même année, elle assure la première partie de Burna Boy à l’Accorhotel Arena (Paris). Courant 2023 elle est également élue révélation féminine lors de la cérémonie des Flammes – Victoires de la Musique dédiées aux musiques urbaines -. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Wensly Musicien, batteur et compositeur, Wensly s’est d’abord fait un nom en collaborant avec plusieurs artistes dont Bramsito et Joe Dwet Filé. Après tant d’années passées dans l’ombre de prestigieux studios parisiens, l’artiste originaire de Haïti lance sa carrière. C’est avec assurance que Wensly est monté sur la scène du Splendid pour défendre son univers durant une trentaine de minutes. Le temps pour lui de nous présenter ses quatre single :  Wonda, Mauvais Garçon, Memories et le dernier en date Barbie. Après une performance accompagnée de danseuses, nul doute que Wensly risque de se faire une place dans l’industrie musicale très rapidement.  Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Wensly, Le Splendid, Lille | © Jérôme Franko Ronisia S’il est plutôt d’usage pour les artistes de mettre leurs titres populaires en fin de concert, Ronisia fait tout l’inverse. Un bon moyen pour son public de s’échauffer la voix, donnant tout sur Atterrissage. Public d’ailleurs très éclectique puisque l’on retrouve un mélange de générations. Enfants, parents et même grands-parents n’ont pas hésité à faire le déplacement pour ce concert très attendu de tous. En effet, en cette fin de semaine, nombreux étaient ceux à se masser devant le Splendid avant l’ouverture des portes. Durant la soirée, Ronisia régale Lille en alternant les titres issus de ses deux albums, Ronisia et Era 24. Notamment avec les nombreux titres sortis en featuring tels que Chill, I Got U, Suis-moi, ou encore 200KM/H. La chanteuse a également inclu Jolie Madame et Toko Toko, deux featuring réalisés pour l’un avec Dadju, l’autre avec Joe Dwèt Filé. Bien sûr, la présence des chanteurs en question était réservé pour sa date sold-out au Zénith de Paris quelques jours plus tôt. Qu’importe, la foule est bien venue pour Ronisia et elle leur rend parfaitement bien proposant un chaud excellent et bien dosé. Un véritable rayon de soleil annonciateur du printemps. On a d’ailleurs apprécié qu’elle inclue à sa setlist Nha terra, titre où elle chante en français ainsi qu’en portugais. Bien sûr, la jeune femme ne pouvait pas non plus passer à côté d’autres succès tels que Mélodie, Joli Coeur ou Hey boo. Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Ronisia, Le Splendid, Lille | ©Jérôme Franko Après une tournée à succès, Ronisia se produira en première partie de Coldplay au Groupama Stadium les 22, 23 et 25 juin 2024. Nous la retrouverons également sur la Green Room du Main Square Festival dimanche 7 juillet. Retrouvez ici toutes nos photos de la soirée ! RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES JEROME Photographe SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin Tania Yoder MUA Finn Lutz Chef Deborah Villa Student

Paloma au PluriElles : la consécration

Couronnée première reine de Drag Race France, Paloma sillonne la France avec son premier spectacle, Paloma au PluriElles. Mardi 27 février 2024, Hugo Bardin, alias Paloma a de nouveau fait salle comble à Lille. Après un passage remarqué au Théâtre Louis Pasteur (Grand Palais) l’année dernière, c’est au Splendid que l’artiste aux multiples talents nous a donné rendez-vous ! Comme des millions de téléspectateurs, nous avons découvert Paloma lors de la première saison de Drag Race France. Ayant eu un coup de coeur immédiat pour son drag, on ne pouvait passer à côté de l’occasion de la voir sur la scène du Splendid !  Personnages multiples Hugo Bardin est un comédien avant tout, et on vous l’assure, à travers ses personnages, il montre l’intégralité de son talent. De la comédie au lyp sync – sur un enregistrement de sa propre voix -, à la danse, rien n’effraie Hugo. Ou plutôt Paloma puisqu’il s’agit bien de son alter-ego féminin qui se présente à nous ce soir. Face aux 500 personnes venues lui clamer leur allégeance, Paloma se met dans la peau de 7 femmes très différentes les unes des autres. Les habitués de Drag Race et Quotidien connaissent forcément quelques unes d’entre elles puisque Paloma les fait vivre régulièrement à l’antenne. Certaines sont déjà devenues cultes à l’instar de sa romanesque Fanny Ardant qui nous avait fait mourir de rire durant le Snatch Game. C’est d’ailleurs sous ses traits que débute Paloma au pluriElles.  Le spectacle est à l’image de Paloma : drôle, intelligent et piquant. De la peinture au cinéma en passant par la littérature, ces femmes servent un florilège de références aussi éclectiques que culturelles. Pas étonnant lorsqu’on sait que Hugo est particulièrement cultivé – ou culturé pour Laeticia/Néfertiti -. Quant à la conclusion du show, elle nous laisse sans voix face à une performance en lyp sync sur un titre encore inédit de Paloma. Instant qui nous a fait penser à la scène finale des Liaisons Dangereuses ou Madame de Merteuil retire bijoux et maquillage. Ici, pas d’humiliation mais une acclamation méritée suivi d’une standing ovation pour Hugo Bardin qui pose une couronne sur sa tête, nous rappelant qu’il reste notre reine. Le temps des remerciements, il en profite pour annoncer que le titre entendu (P.A.L.O.M.A) sortira dans quelques jours. Il s’agit d’une collaboration avec Rebeka Warrior et RAUMM qui sera accompagnée d’un clip. Un spectacle féminin et féministe Paloma au pluriElles est une ode aux femmes. Jouant sur de nombreux clichés, ses personnages passent un message résolument féministe. Guide de musée et autrice de littérature saphique, Delphine pose les termes en s’attardant sur une oeuvre de Pablo Picasso représentant Dora Maar de façon difforme. Elle dépeint alors l’homme comme misogyne, violent et possédant le talent d’un enfant de 4 ans tandis qu’à l’inverse, Dora Maar était une femme exceptionnelle et « plus talentueuse que lui ». Dans un autre registre, Depardieu en prend aussi pour son grade. Et ça, on approuve totalement ! Delphine laisse ensuite place au tableau de Marie-Antoinette à la rose. Perchée dans son cadre, la dernière reine de France surnommée « Madame Déficit » revient sur le fait qu’elle n’était en vérité pas la plus dépensière. En atteste les nombreuses passions de son mari, Louis XVI pour la chasse mais aussi les horloges et les cadenas. De façon hilarante, Marie-Antoinette dépeint la situation comme un rapport Freudien lié au sexe.  À travers toutes ces femmes, Paloma recoupe de façon comique les différentes phases de la vie d’une femme. Lolashiva cherche à se reconnecter avec son soi intérieur tandis que Viviane Vivier évoque la ménopause. Même la bourgeoise Anne-Cyprine annonce combien vieillir n’est pas beau en faisant du tri dans les vêtements de sa belle-mère décédée. Notamment en s’enroulant dans une énorme culottes ayant connu de meilleurs jours. Sans aucun doute, Paloma au pluriElles est un spectacle respirant un amour profond pour les femmes.  On apprécie aussi le fait que pour s’entourer sur ce spectacle, Hugo Bardin n’ait fait confiance qu’à des femmes. Du son à la lumière en passant par sa compère en scène (Elodie), pas à un homme à l’horizon. Fait qui prouve que, même si elles sont bien moins nombreuses, les femmes dans le milieu du spectacle ont du talent ! https://www.youtube.com/watch?v=rD5CZzraSUY Une troisième date lilloise On profite de cet article pour vous informer que si vous avez manqué Paloma au PluriElles lors de l’un de ces deux passages par Lille, elle sera de retour le 30 octobre 2024 au Sébastopol. Une parfaite occasion pour suivre son ascension et lui montrer votre soutien. À noter que les places sont déjà en ventre entre 23€ et 47€. Le Pas-de-Calais n’est pas non plus en reste puisqu’elle jouera au Casino d’Arras le 15 octobre. Bien sûr, cette année, Paloma est en tournée dans toute la France. Vous pourrez notamment la retrouver aux Folies Bergères les 10 et 11 avril, à l’opéra de Clermont-Ferrand – sa ville natale – le 19 avril ou encore au Théâtre Fémina de Bordeaux le 5 juin. Toutes les dates sont disponibles sur lnkfi.re. Et vous, avez-vous vu Paloma au PluriElles ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Gyasi et The Courettes enflamment l’Aéronef

Gyasi et The Courettes ont enflammé l’Aéronef (Lille) lors d’une soirée sous le signe du rock. Dans le cadre du festival Les Nuits de l’Alligator, Gyasi et The Courettes ont proposé une soirée rock à l’Aéronef de Lille. Le tout, en format club. THE COURETTES Prenez une dose de Danemark, une de Brésil et mixez pour obtenir The Courettes. Un duo à la vie comme à la scène qui manie le rock à la perfection. Depuis quelques années, on sait qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un groupe au grand complet pour faire des étincelles. De The White Stripes à The Kills en passant par Royal Blood ou The Black Keys, nombreux sont ceux à s’être prêté à l’exercice avec succès. Comme eux, The Courettes n’a besoin d’aucun musicien additionnel, leur énergie suffisant amplement à satisfaire l’Aéronef. Du début à la fin de leur set, Flávia et Martin Couri interagissent avec la foule rassemblée devant la scène du club. Martin, n’hésitant pas à demander son nom à une enfant se tenant juste devant sa batterie. Flávia, en s’offrant un bain de foule. Le tout, en déclamant des morceaux fiévreux tels que Want You! Like a Cigarette ou The Boy I Love. On retient aussi Boom! Dynamite! qui est rapidement entrées dans nos têtes. En revanche, le fait de se faire cracher de l’eau dessus tout au long du show par Martin nous a quelque peu refroidi.  Martin Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine GYASI : le Glam Rock n’est pas mort La soirée se poursuit avec un crochet par Nashville. Berceau de la musique country, elle héberge Gyasi. Une créature androgyne vêtue d’un costume à paillettes rouge et de plateformes qui n’a rien à envier à David Bowie et Marc Bolan. Même ses lèvres sont peintes d’un rouge carmin brillant qu’on se damnerait d’avoir dans notre propre collection. Vous l’aurez compris, ce soir, le Glam Rock est à l’honneur ! Véritable bête de scène, Gyasi exacerbe le public de l’Aéronef grâce à une performance aussi impeccable qu’extravagante. Multipliant les moments de complicité avec ses musiciens, s’allongeant à même le sol ou sortant un boa de nul part, il prouve que le rock a encore de bons jours devant lui. Le temps d’un instant, on se croirait même en plein Rocky Horror Show. Dans la foule, Kiss Kiss était particulièrement attendu et a été acclamée à la seconde où « bisou bisou » est sorti de la bouche du chanteur. En plus de Kiss Kiss, le chanteur a interprété cinq autres titres issus de son second album, Pronounced Jah-See (2022). Dont l’excellent Tongue Tied que nous espérions pouvoir entendre dans sa version live. On a également pu compter sur All Messed Up et Sword Flight. Alors que ce dernier débutait, Gyasi a soudain tiré une épée invisible de son fourreau, prêt à se battre.  Bien sûr, le chanteur n’a pas oublié le reste de sa discographie. Notamment en jouant Colorful (Androgyne, 2019) ou encore Sugar Mama et Teacher issus de son EP Peacok Fantasies (2018). Ainsi, Gyasi a permis à tous de découvrir cet univers qui donne envie de replonger avec lui dans l’art du glam. Car le chanteur l’a bien compris. Il s’agit d’art et non seulement de musique. Et pour cela, on lui tire notre chapeau.  Gyasi (chant), Leilani Killgore (guitare) et Sam Skorik (batterie), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare) et Leilani Killgore (guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Jeudi 8 février, Les Nuits de l’Alligator nous ont permis de découvrir deux artistes à côté de qui nous étions passés. Si The Courettes et le genre d’artistes que l’on pourrait écouter une fois de temps en temps, Gyasi fut une révélation. Nous attendrons son prochain passage en France avec impatience ! Et vous, connaissez-vous Gyasi et The Courettes ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Celui Qui Chante : un spectacle hommage à Michel Berger

Celui Qui Chante, un voyage à travers l’oeuvre de Michel Berger pose ses valises pour trois dates en France dont une à Lille ! Celui Qui Chante nous amène sur le chemin d’une icône de la chanson : Michel Berger. En effet, que ce soit ses textes et compositions pour les autres ou pour lui-même, la plume de ce grand auteur-compositeur-interprètre est des plus reconnaissables.  Hommage à Michel Berger Avec pas moins de 25 titres de l’artiste disparu, Celui Qui Chante est un véritable hommage à Michel Berger. Produit par Jean-Charles Torres et mis en scène et chorégraphié par Carole Chauvy, le voyage à travers les œuvres de l’artiste est porté par une troupe de six chanteurs et deux danseurs passionnés. Accompagnés de quatre musiciens talentueux, la joyeuse troupe se retrouve autour de l’instrument de prédilection de Michel Berger : le piano. Les thèmes abordés sont fidèles à l’artiste puisque que l’odyssée passera par l’amour, le voyage, la musique ainsi que l’amitié. Trois dates en France Si vous souhaitez prendre part à la balade qu’offre la troupe de Celui Qui Chante, pensez à prendre vos places car, pour l’instant,  il n’y a que trois dates en France cette année. D’ailleurs, c’est la partie Nord du pays qui est privilégiée puisque vous pourrez retrouver la troupe aux Casinos Barrière de Lille le 17 février, celui de Deauville le 23 mars et le lendemain à Enghien les Bains. https://youtu.be/DkvpE0_h_ss?si=QvyXXLmaVLT6sAUd Irez-Vous voir Celui Qui Chante en spectacle? SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Les Nuits de L’Alligator sont de retour !

Après trois ans d’absence, Les Nuits de l’Alligator sont de retour avec une programmation particulièrement réjouissante. Depuis le 23 janvier, Les Nuits de l’Alligator ont repris du service pour une 18e édition. Si janvier aura permis de partir à la rencontre dans diverses salles de France de Robert Finley et Nat Myers, février sera le moyen de partir à la rencontre de quatre nouveaux artistes. Gyasi et The Courettes En programmant Gyasi et The Courettes ensemble, Les Nuits de l’Alligator nous promettent une soirée des plus rock’n’roll. Gyasi (à prononcer Jassi) nous renverra tout droit dans les années 70. Période où le Glam Rock était roi, cassant tous les codes. Notamment grâce à David Bowie qui est l’une des sources d’inspirations du chanteur. En parallèle, le groupe brésilo-danois The Courettes profite de leur passage en France pour jouer en intégralité leur deuxième album Back in Mono (2021). Eux aussi insufflent un rock 60’s intemporel donnant envie de les découvrir en live. Venir écouter cet album pourrait bien donner envie d’entendre le prochain dont la sortie est prévue à l’automne 2024.  Les deux groupes seront de passage par le Crossroad (La Rochelle) le 2 février,  La Maroquinerie (Paris) le 7 ou encore au 106 (Rouen) le 9 février. Les Hauts-de-France sont particulièrement gâtés puisque l’Aéronef (Lille) les recevra le 8 février et La Lune des Pirates (Amiens) le 10 février prochain. D’ailleurs, The Courettes connaît déjà Lille car ils s’étaient produits à L’Imposture courant 2021. https://www.youtube.com/watch?v=NESESc22O8c Gypsy Mitchell et Muddy Gurdy Les Nuits de l’Alligator seront également un bon moyen de (re)découvrir l’un des pionniers du gospel funk psychédélique. Car s’il est aujourd’hui en solo, Gypsy Mitchell a fait ses gammes dans les années 70 en tant que guitariste et arrangeur de The Relatives. À ses côtés, vous replongerez dans tout ce qui fait le bonheur de la soul. Pour l’accompagner, le festival s’est tourné vers le groupe français Muddy Gurdy. Malgré leurs divergences musicales, le trio s’est tourné vers le blues. Un genre musical qui leur permet de conter des histoires où se mêlent territoires, paysages, époques, lieux et hommes. Cela étant dit, Tia Gouttebel (chant-guitare), Marco Glomeau (percussions) et Gille Chabenat (vieille à roue) n’auront certainement aucun mal à vous transporter dans leur univers. En plus de passages par La Vapeur (Dijon) le 30 janvier et La Maroquinerie (Paris) le lendemain, Gypsy Mitchell et Muddy Curdy auront encore 3 dates en France début février. Vous pourrez donc aller les applaudir à La Nef (Angoulême) le 1er, au Rocher de Palmer (Bordeaux) le 2, ainsi qu’au 106 (Rouen) le 3. https://www.youtube.com/watch?v=vKB_osLrSp0 Comptez-vous vous rendre à l’une des soirées des Nuits de l’Alligator en France ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin