Yungblud surchauffe le Taubertal Festival

Le Taubertal Festival qui se déroule en Allemagne nous séduit et on en redemande ! Du 7 au 10 août 2025, le Taubertal Festival a pris place à Rothenburg (Allemagne). Pour la première fois depuis la création du site, nous avons décidé de tenter l’expérience d’un festival à l’étranger ! Retour sur notre dimanche en compagnie de Emil Bulls, Ennio, Nothing But Thieves et Yungblud ! Un festival en toute détente Encore traumatisés de l’ouverture des portes si tardive au Main Square 2024 que nous avions du courir pour espérer shooter le premier groupe, le Taubertal Festival nous a offert une expérience opposée. Nous avons même pu profiter du samedi soir sur place pour découvrir les lieux. Ce alors même que nous n’avions demandé un accès que pour le dimanche. Du jamais vu ! Sur place? Une rivière ombragée serpente le long du chemin. Il est même possible d’aller s’y tremper les pieds. Et vu la chaleur, on vous assure que petits et grands n’ont pas hésité à aller s’y rafraîchir. Côté nourriture, il y en a pour tous les goûts, notamment avec des options végé / vegan. Et ce, que ce soit sur le festival, à l’espace VIP ou pour le crew dont le service avait lieu au niveau de la tente presse. Les festivaliers pouvaient également pousser la chansonnette grâce à un espace karaoké. Nous, on a préféré profité du photomaton histoire de pouvoir garder un souvenir du festival. Des stands de préventions étaient également présents. Notamment une association allemande pour la préservation de l’eau. En somme, tous les éléments étaient réunis pour que nous passions un excellent moment. Ajouter à cela une ambiance particulièrement détendue et bienveillante qui donne envie d’y remettre les pieds aussi vite que possible ! Mara & Merit, Taubertal Festival | | © RainePhotographie Nothing But Thieves fans, Taubertal Festival | © RainePhotographie festivaliers, Taubertal Festival |© RainePhotographie À la découverte d’artistes allemands Dimanche, 17h. On commence notre journée avec le groupe de métal alternatif allemand Emil Bulls. On avoue, nous aurions du aller voir 100 Kilo Herz plus tôt dans l’après-midi mais nous étions un peu juste niveau timing. Comme expliqué dans notre annonce de la programmation, nos connaissances en groupes allemands et particulièrement limitée. On s’est donc laissé porté par le groupe qui nous a facilement transporté dans leur univers. Une très belle découverte pour nous (oui, même avec 30 ans de retard). Puis, on dérive sur la scène principale où était attendu Ennio. Avec ses 900 000 auditeurs mensuels sur Spotify, on sent qu’il s’agit d’un artiste en plein essort. Ce qui ne nous étonnes qu’à moitié ! Musicalement, on retrouve les codes de la pop-rock moderne et largement radiophonique. Et les stats ne mentent pas puisqu’il est diffusé sur plus de 250 radios (selon radiostats). Si on accroche à sa voix particulière, le reste ne nous emballe pas plus que ça. Emil Bulls, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Emil Bulls, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Ennio, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie La dernière de l’ère Dead Club City Cette fois c’est visiblement officiel, l’ère Dead Club City qui a vu les anglais Nothing But Thieves prendre du galon est officiellement terminée après 2 ans de tournée. Du moins, si le groupe ne décide pas d’ajouter de nouvelles dates alors qu’ils sont soient disant « en break ». Car si le groupe ne devait plus tournée, ils seront tout de même sur les routes en début d’année prochaine en Australie. À croire que prendre une pause est difficile.  Pour cette « dernière », le groupe est apparu sur scène sans l’un de leurs guitaristes, Joe Langridge-Brown étant absent pour raisons personnelles. Si son énergie à quelque peu manqué – car on apprécie toujours son jeu déchainé-, nous étions ravis de voir le bassiste, Phil Blake mis dans la lumière. Ce qui habituellement n’arrive que durant le jam et Amsterdam.  Malgré la voix un peu fatigué de Conor Mason suite à trois concerts consécutifs, Nothing But Thieves a su séduire le Taubertal Festival. Notamment avec If I Get High dont les high notes nous envoient des frissons ou, dans un autre registre, les excellents singles de Moral Panic, Is Everybody Going Crazy? et Unperson qui permettent à tout le monde de se défouler et jumper. On apprécie également toujours entendre en live des titres issus de Dead Club City comme Tomorrow Is Closed, City Haunts ou encore Overcome. Une chose est sûr, bien qu’il s’agisse de la fin d’une ère, les sourires étaient sur tous les visages. Que ce soit du public ou du groupe. Phil Blake, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Conor Mason, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Dom Craik, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Le sacre de Yungblud On ne s’en cache pas, Idols est l’un des albums que l’on écoute le plus depuis sa sortie. Il faut dire qu’avec ses influences allant de David Bowie aux Cure en passant par Oasis, on ne pouvait que l’aimer. Et visiblement, beaucoup de personnes ont rejoint le train cette année puisque Yungblud devient mainstream. Franchement, si vous nous aviez dit cela il y a quelques années, nous n’y aurions jamais cru ! Curieusement, nous n’avions jamais eu l’occasion de le voir sur scène avant le Taubertal Festival. En plus de l’avoir manqué au Main Square Festival à l’été 2022, notre tentative d’assister à l’un des concerts de sa dernière tournée est restée infructueuse. On s’est donc largement rattrapé ce dimanche 10 août. Seul bémol, on s’attendait à en prendre plein la vue avec les 9 minutes de Hello, Heaven, Hello dès le début du concert, mais Yungblud a coupé court à nos espérances en enchaînant directement sur The Funeral après l’introduction. Il nous faudra donc retourner voir le chanteur en concert pour y avoir droit ! Pour le reste, Yungblud impressionne autant par sa présence scénique, son charisme que sa capacité à galvaniser la foule. À de multiples reprises, le chanteur demande

Imagine Dragons clôt sa tournée française à Lille

Imagine Dragons a livré au stade Pierre-Mauroy un concert aussi intense que fulgurant, pour son dernier passage français de la tournée « Loom » Il aura fallu patienter onze ans pour revoir Imagine Dragons dans le nord de la France. Mercredi 23 juillet, le groupe originaire de Las Vegas s’est produit à la Decathlon Arena (Stade Pierre-Mauroy). Après, Paris et Lyon, c’est à Lille que le groupe donne le dernier concert en France de la tournée Loom.  Bien avant l’apparition du groupe par une trappe sous la scène, 4 ola sont lancés dans tout le stade. Le public est impatient et le concert est complet. Les places se sont envolées rapidement malgré des tarifs vertigineux — de 67 € à 155 € pour les billets standards, et jusqu’à  7 918 € pour les packs VIP.  Stade Pierre Mauroy, Lille I ©Welloma Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy, Lille I ©Welloma Quand le dragon s’éveille, le stade se soulève Dès les premières notes, la magie opère, les gradins se lèvent d’un même élan. Le chanteur Dan Reynolds commence doucement avec Fire These Hills et un micro sur pied qu’il décroche vite pour aller au devant de la scène. À la fin du morceau des confettis explosent et le ton est donné. Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Le groupe enchaîne immédiatement avec Thunder. Le guitariste  Wayne Sermon rejoint Dan Reynolds au bord de la scène, déclenchant un nouveau cri collectif. Malgré l’absence du batteur Daniel Platzman, récemment parti pour une carrière solo, le trio restant (Reynolds, Sermon et Ben McKee) n’a rien perdu de sa force scénique. Le public connaît chaque parole, chaque note. Reynolds, véritable bête de scène, ne se contente pas de chanter :il court, danse, fait de la batterie sur Radioactive et enchaîne avec du piano pour Deamons. Des confettis des flammes et des feux d’artifice accompagnent le show. Les voix du public aussi, Reynolds tend régulièrement le micro et la foule entonne comme une seule personne les refrains comme les couplets.  Wayne Sermon, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Wayne Sermon et Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma La voix du coeur et ses symboles Entre deux morceaux, Dan Reynolds se livre. Il évoque  la dépression et la  nécessité de parler, de ne pas rester seul. Son message est direct et sans détour : « Your life is always worth living »  À ces mots, les caméras balaient le public qui brandit des cartons portant cette phrase. En français : « Ta vie vaut toujours la peine d’être vécue » . Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma   Autre signe discret mais marquant : les croix noires sur ses mains. Si Dan Reynolds ne les mentionne pas sur scène, les fans connaissent leur signification. Héritées du mouvement Straight Edge, ces croix sont le symbole de son engament personnel à ne pas consommer des drogues, de l’alcool ou des substances.  Une promesse faite à lui-même, visible dès la tournée Evolve en 2018, et devenue  un clin d’oeil silencieux aux initiés. Les fans repartent du concert avec l’écho des refrains, des confettis dans les cheveux et le sentiment d’avoir vécu un moment de partage fort. Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Dan Reynolds, Imagine Dragons, Stade Pierre Mauroy Lille | ©Welloma Tu connaissais la signification des croix sur les mains de Dan Reynolds ? WELLOMA Journaliste & photographe MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

À la rencontre d’Alessi Rose !

Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina

Interview exclusive : Alessi Rose, la nouvelle étoile montante de la scène internationale ! Son nom vous est peut-être encore inconnu et pourtant ! Alessi Rose, jeune artiste britannique autoproduite, est en train de se faire doucement une place sur la scène musicale internationale. À l’occasion du Main Square Festival 2025 (Arras), nous avons pu la rencontrer pour une interview exclusive. De ses débuts dans la musique, à son nouvel EP « Voyeur », en passant par sa notoriété grandissante, découvrez Alessi Rose ! Les Insouciant.e.s : Bonjour Alessi, bienvenue au Main Square Festival. Nous sommes ravie de t’interviewer aujourd’hui. Étant un média culturel ayant pour but de valoriser les femmes dans la société, cela nous tenait à coeur de t’avoir. Pour les gens qui ne te connaissent pas, peux-tu nous parler de tes débuts dans la musique ? On a vu que tu avais commencé par écrire des poèmes, à quel moment tu as su que tu voulais mettre tes pensées en musique et que c’était plus qu’une passion ? Alessi Rose : Je jouais des instruments lorsque je prenais des cours de comédie musicale. Quand j’étais plus jeune, j’étais même dans un choeur d’église parce qu’à l’époque j’adorais déjà performer ! J’ai commencé à écrire quand j’avais 12 ans. J’avais beaucoup de choses à dire. Mais en réalité, cela a commencé quand j’ai décidé de combiner la poésie et la musique. Mon père aimait, et aime toujours, les artistes de musique country. Moi, j’adore Madonna ou encore, Lana Del Rey, des artistes très expressives, aussi bien artistiquement, qu’idéologiquement. Pour en revenir à la question, j’ai commencé à écrire dans ma chambre, et vers 15-16 ans, j’ai commencé à poster quelques clips musicaux sur Instagram. À l’époque, je bloquais toutes les personnes de ma classe parce que j’avais peur d’être critiquée sur le fait que j’essayais de faire quelque chose qui me passionne. Aujourd’hui, je me dis qu’essayer c’est bien parce que si on n’essaie pas, qu’on n’est pas « cringe », qu’on ne se force pas à faire quelque chose, on ira nul part. Je n’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas fait tout ça. Ce n’est qu’à mes 19 ans que j’ai commencé à produire mes chansons. Je n’avais aucune expérience, je ne savais pas du tout comment faire, et je n’avais surtout personne qui pouvait m’aider. Du coup, j’ai appris à m’autoproduire et j’ai envoyé mes musiques à BBC Introducing. Dans cette radio, ils diffusaient des musiques que je n’avais même pas terminé de mixer. Ils jouaient ça le weekend, et moi à côté, je postais mes musiques en ligne et faisais beaucoup de lives où je composais. C’est à 19 ans que j’ai rencontré quelqu’un à Londres qui m’a dit : « tu as tout pour avoir ta propre carrière, est-ce que tu as une équipe ? ». Mais à l’époque je n’avais personne, aucune connexion dans la musique, rien ! Quand j’y repense, tout s’est produit d’une manière que l’on dit improbable. Et pourtant, c’est bel et bien possible ! Je devais être là à ce moment-là, et ils [les producteurs] m’ont mis sur le bon chemin.  J’ai été aidée par les bonnes personnes, au bon moment. Tu es autodidacte, tu t’autoproduis, en tant que femme autoproduite, est-ce que tu as dû faire face à certaines difficultés ? En réalité, je n’ai pas trop eu de difficultés sur l’aspect « production », mais plus en tant que femme qui ne vient pas d’un milieu musical, ou de Londres, ou qui n’a pas de connaissances dans cette industrie-là. C’est un milieu très fermé et souvent difficile d’accès pour certains. Plein de gens trouvent ça beaucoup plus dur que moi d’y accéder. Ils ont raison, c’est compliqué d’y rentrer si tu ne viens pas d’une famille qui a des connaissances dans ce milieu, ou tout simplement de l’argent. Dans mon cas, je suis sûre à 100% que BBC Introducing a fait la différence parce que c’est une radio régionale, qui aide les artistes émergeants, et cela m’a aidé à me faire une place sur la scène musicale, surtout quand je ne savais pas comment m’y prendre. Mais en réalité,  je pense que tout le monde peut créer de l’art et qu’il ne devrait pas y avoir de règles pour savoir « qui peut, ou qui ne peut pas » en faire. Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Tes chansons parlent de sujets très importants, notamment de ton syndrôme de l’imposteur dans « Pretty World », ou de ton TOC dans « Don’t Ask Questions ». Est-ce que tes chansons sont une thérapie pour toi ? Oui ! Quand j’ai commencé à écrire à propos de choses qui se passaient à l’intérieur de moi, ça été un exercice très libérateur. Ça m’a aidé à mettre des mots, et à comprendre des choses qui n’étaient pas claires à l’instant T. Don’t Ask Questions raconte mon expérience avec un TOC que j’ai. J’ai pu comprendre comment est-ce qu’il se manifeste, les doutes et appréhensions que j’éprouve à ce sujet, ainsi que l’ambiguïté liée à quelque chose d’encore inconnu pour moi. En grandissant, j’aurais aimé que des personnes parlent ouvertement des TOC. Je n’avais aucune représentation dans la société. Du coup, je suis toujours très contente quand les gens me disent qu’ils ont trouvé une certaine forme de réconfort dans ce que j’ai écrit. C’est une mission accomplie ! Tu l’as dit, tu t’es tout d’abord fait connaitre sur les réseaux sociaux quand tu étais plus jeune, notamment sur Instagram, mais avec ta carrière grandissante et les nombreuses premières parties que tu as faites (notamment lors de la tournée européenne du Radical Optimism Tour de Dua Lipa, et prochainement, la tournée américaine du Miss Possessive Tour de Tate McRae) ta notoriété n’a fait qu’accroître. Quel est ton rapport aux réseaux sociaux et à la santé mentale ? Je crois que j’en suis encore au stade de l’expérimentation des réseaux sociaux et

Clap de fin du Main Square Festival 2025 !

Mainsquare Festival 2025

Main Square Festival : le festival intergénérationnel qui sait séduire petits et grands ! Vous le savez, à la rédaction, le Main Square Festival est un événement qui nous tient particulièrement à coeur. Quasiment chaque année depuis la création du média, nous y sommes. Et chaque année, nous sommes surpris.e.s par la diversité des artistes. Revivez avec nous cette édition 2025 ! La nouvelle génération sur le devant de la scène ! Un festival est un très bon endroit pour découvrir des nouveaux talents, et les organisateurs du Main Square Festival l’ont bien compris. En effet, cette année encore, nous avons pu découvrir une nouvelle génération de talents très prometteuse sur les différentes scènes du festival. D’un point de vue international, des artistes comme Dasha, Alessi Rose, Mark Ambor, ou encore Iziya, nous ont fait le plaisir de venir nous faire découvrir leur univers unique et singulier. Si ces noms ne vous disent rien, peut-être que celui de David Kushner vous est plus familier. Lors de la deuxième journée du festival, l’interprète de la chanson Daylight est venu faire (re)découvrir ses titres devant un public conquit et très engagé ! D’ailleurs on vous recommande vivement l’écoute de son excellent second album, The Dichotomy. David Kushner au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Fan d’Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina En parlant de public engagé, celui de Gracie Abrams était bien au rendez-vous ! En effet, dès l’ouverture du festival samedi, son public s’est précipité à la Main Stage pour attendre l’interprète des chansons Close To You et That’s So True. Un véritable raz-de-marée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette jeune chanteuse américaine a conquis encore un peu plus le cœur du public.D’un point de vue plus national, nos artistes de la scène française ne sont pas en reste ! Côté rap, Franglish, que l’on ne présente plus désormais, et Ben PLG (candidat de l’émission Nouvelle École) sont venus retourner le public du Main Square Festival. Si vous n’êtes pas des adeptes de la musique rap, ce n’est pas grave ! Lynx IRL, Hervé, ou encore Pierre Garnier, chanteur à succès, et grand gagnant de la Star Academy 2023, sont venus faire découvrir l’étendue de leur talent sur la scène de la Green Room. Vous auriez dû voir le monde ! Fan de Gracie Abrams au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Des têtes d’affiches qui ont conquis le public ! Les festivals sont vecteurs de nouveaux talents, mais ils sont également là pour permettre au public de (re)découvrir leurs artistes préférés sur scène. Lors de cette édition 2025, Clara Luciani, Big Flo & Oli, Julien Doré ou encore Lamomali (collectif franco-malien formé par le chanteur -M-), se sont succédés sur scène pour livrer des performances inédites ! Au total, chaque soir, 40 000 personnes étaient réunies pour danser et chanter sur leurs plus grands tubes ! Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Pour les plus courageux, et les couche-tard, le samedi et le dimanche soir se sont transformés en boîtes de nuit géantes grâce au DJ néerlandais, Martin Garrix, mais également grâce au DJ français que l’on ne présente plus : DJ Snake. Fun fact, notre Charlie national, présent chaque année pour mettre l’ambiance entre les concerts avec ses claping s’est même fait remarqué par Martin Garrix qui a souhaité le retrouver via les réseaux sociaux. Comme vous avez pu le constater, la programmation de l’édition 2025 était très diverse, ce qui a permis de créer de jolis moments de communions dans les groupes d’amis, ou les familles. Chaque personne a pu faire découvrir à son groupe un artiste qu’il apprécie, finalement, n’est-ce pas ça le but d’un festival ? Créer des souvenirs, s’amuser, chanter, danser et découvrir ! Devinez quoi ? Sur Instagram, le Main Square Festival nous a déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine. Alors, réservez vos 3, 4, et 5 juillet 2026. On y sera, et vous ? Quels sont vos pronostics pour la programmation de l’édition 2026 ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES MELANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

TRENDZ fait briller le Café de la danse à Paris

Le 6 juin 2025, le Café de la Danse à Paris a vibré au rythme de la K-pop avec Trendz C’est dans une salle comble que les membres de Trendz ont offert aux fans une soirée mémorable, pleine d’énergie et de complicité, avec leur performance « Glowy ». Un groupe qui sait tout faire Lors de notre arrivée au Café de la Danse nous avons eu la chance de pouvoir accéder à la salle en même temps que les fans VIP. Au programme : photos, autographes et quelques petits mots échangés avec Trendz. Malgré une fatigue certaine, les membres du groupe se sont montrés bienveillants et souriants. Nous, cela nous fait chaud au coeur de les voir proche de leur public. À 20h30, Trendz investi la scène avec une performance dynamique et entraînante, mêlant chorégraphies impeccables et interactions sincères avec le public. Les titres phares tels que Vagabond ou Chameleon ont résonné dans la salle, captivant l’attention de tous et provoquant les hurlements des fans présents.  Les jeux de lumière et les visuels soignés ont renforcé l’ambiance immersive du concert. Fait surprenant, le groupe a dansé sur des chansons qui ne sont pas les leurs (mention spéciale à Like Jennie), prouvant cependant qu’ils sont des danseurs incroyables, ayant abattu un travail monstrueux pour en arriver là. Pour cela, on ne peut que leur dire Bravo ! Andréane Gatto Un groupe qui aime ses fans Au-delà de la musique, ce qui a marqué la soirée, c’est la proximité du groupe avec ses fans. Entre chaque chanson, les membres ont pris le temps de s’adresser au public, exprimant leur gratitude et leur joie d’être à Paris. Cette sincérité a renforcé le lien spécial entre Trendz et ses « Friendz », comme on les appelle. Mention spéciale à l’anniversaire de Havit sur scène, quel moment ! Le public avait appris la célèbre chanson d’anniversaire en coréen, et la chantait à tue-tête en brandissant des petites photos de leur artiste vedette. Le concert s’est conclu en beauté avec une ovation du public. Cette soirée restera gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de célébration de la musique. Trendz, Café de La Danse | © Andréane Gatto Azrael Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Vundabar à la Maroquinerie : un retour très attendu, en demi-teinte

Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy

Le 20 mai 2025, La Maroquinera a accueilli Vundabar pour un concert en demi-teinte. Deux ans après une date parisienne annulée in extremis, après que le chanteur Brandon Hagen se soit fracturé le bras à Bordeaux le matin même, Vundabar était enfin de retour dans la capitale. Une Maroquinerie pleine à craquer, un public impatient, et une tournée européenne de presque deux mois pour défendre Surgery and Pleasure, leur dernier album sorti en mars. Autant dire quetout semblait réuni pour une soirée mémorable. Entre joie et déception Sur scène, le trio de Boston (Brandon Hagen au chant/guitare, Drew McDonald à la batterie/synthé, Zack Abramo à la basse) a déroulé un set dense, piochant aussi bien dans ses classiques que dans ses nouvelles compositions. On entre tout de suite dans le vif avec I Got Cracked, titre d’ouverture de leur dernier disque, avant de retrouver des morceaux plus anciens comme Acetone (Smell Smoke, 2017) ou Chop (Gawk, 2015), joués avec une précision mécanique. Visuellement, la scénographie était épurée – peu de panneaux ou effets visuels – mais les lumières soignées laissaient la part belle à l’interprétation. Le public, lui, était totalement investi : un spectateur proche de la scène s’est même mis à dessiner le chanteur en direct, pendant que d’autres scandaient les paroles par cœur, y compris celles moins connues. L’ambiance aurait pu basculer dans l’intime, mais malgré une communication chaleureuse au début (“I’m very happy to be back in Paris… with an arm again!”), le groupe a gardé une certaine distance. Quelques moments ont pourtant marqué : un chapeau de cowboy sur la tête du chanteur, un « Save a horse, ride a cowboy! » hurlé par quelqu’un dans la foule, provoquant une hilarité générale. Plus tard, lors de Alien Blues – leur tube viral devenu culte sur TikTok – la salle a vibré à l’unisson. À la fin du morceau, Hagen trinque avec le public d’un “santé” à l’accent charmant, bière à la main. Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Une personne dessinant dans un carnet pendant le concert de Vundabar Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Mais ces rares instants d’interaction contrastent avec le reste du set. Le groupe enchaîne les morceaux – Spades, Beta Fish, Oulala, I Need You… – sans accorder beaucoup de place à l’échange. Entre certains titres, de longues pauses s’installent, presque gênantes, jusqu’à ce que la foule relance l’élan par des acclamations insistantes. Et lorsque le concert prend fin… il prend fin. Pas de rappel, pas de mot d’au revoir, et aucun membre du groupe – pourtant très attendu – ne s’est présenté au stand de merch, laissant une partie du public visiblement déçue. Vundabar livre ce soir-là un concert solide sur le plan sonore, avec une exécution maîtrisée et une setlist généreuse. Mais en dépit de quelques éclairs de complicité, on reste sur une impression étrange : celle d’un moment qui aurait pu – et dû – aller plus loin. À force de retenue, le groupe est passé à côté de la chaleur qu’un public aussi enthousiaste était prêt à lui offrir. Heureusement, le public fidèle n’oubliera pas certains regards, certaines lumières, une certaine complicité des membres de Vundabar échangée avec la foule à demi-mots. Et la Maroquinerie, fidèle à elle-même, reste un écrin unique pour les concerts parfois imparfaits, mais toujours vrais. Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Drew McDonald, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Zack Abramo, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Et vous, étiez-vous au concert de Vundabar à La Maroquinerie ? CHARLIE Invitée : Rédactrice – Photographe MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Partez à la rencontre de Trendz (kpop)

Trendz, le nouveau groupe de Kpop en vogue, a répondu à nos questions. Ils sont 7. Ils sont talentueux. Et ils sont plus motivés que jamais en entamant leur nouvelle tournée européenne. Les Insouciantes ont eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Trendz. Bienvenue à Paris ! C’est votre première fois au Café de la Danse. Que ressentez-vous en revenant en France après votre concert à l’Alhambra ? HANKOOK : Tout d’abord, nous étions très excités d’apprendre que nous allions jouer à nouveau en France. J’ai été vraiment impressionné par la passion des fans lors de notre dernier concert, et la nourriture à Paris était absolument délicieuse. Tous mes souvenirs ici sont si positifs que je suis déterminé à offrir une autre performance incroyable et à créer encore plus de souvenirs inoubliables cette fois-ci. EUNIL : Je suis vraiment touché et ravi de revenir dans une ville aussi pittoresque que Paris. C’est aussi très significatif pour moi de pouvoir retrouver nos fans ici et de partager à nouveau une belle énergie avec eux. Que ressentez-vous par rapport à votre tournée européenne actuelle ? ra.L : Avec notre retour et la sortie de notre nouvel album Chameleon, je suis convaincu que les fans vont découvrir un côté plus coloré et unique de TRENDZ pendant cette tournée. Nous préparons aussi des performances spéciales en sous-unités, alors soyez au rendez-vous ! On dit souvent que le public français est très expressif. Avez-vous une anecdote ou un souvenir marquant à propos de vos fans en France, ou ailleurs en Europe ? Qu’aimez-vous chez les Français ? YECHAN : Chaque fois que nous jouons en Europe, les fans chantent toujours la même chanson avant même que nous montions sur scène. L’entendre nous aide vraiment à nous concentrer et à entrer dans le bon état d’esprit pour le show. J’ai hâte de l’entendre à nouveau cette fois. LEON : Les fans dans chaque pays européen où nous sommes passés, y compris la France, nous ont toujours montré un soutien intense et enthousiaste. Cela nous pousse à donner encore plus sur scène. J’ai trouvé les fans français particulièrement chaleureux et accueillants. Moi qui suis habituellement timide, je me suis senti très à l’aise grâce à eux. YOONWOO : Je me souviens d’avoir vu des familles entières assister à notre concert ensemble — c’était un moment très touchant et précieux. Aussi, beaucoup de fans étaient émus aux larmes pendant nos performances, et cela nous a donné encore plus de motivation pour transmettre des émotions profondes sur scène. À la fin de votre prochain concert à Paris, que souhaitez-vous que le public français retienne et ressente ? HAVIT : J’espère qu’ils se souviendront de l’amour et de la gratitude que nous avons voulu exprimer, de la passion que nous avons montrée sur scène, et de l’énergie enflammée que nous avons partagée avec le public. J’espère que ces émotions resteront avec eux longtemps. HANKOOK : Je veux que le public ressente l’énergie et la passion de TRENDZ et qu’il se souvienne de cette expérience comme d’un rêve. Nous allons vous montrer à quel point nous avons évolué depuis la dernière fois — alors, attendez-vous à quelque chose de grand ! Votre musique a une identité très marquée, avec de fortes influences hip-hop, électro et parfois rock. Si vous deviez décrire l’ADN de TRENDZ en trois mots aujourd’hui, lesquels choisiriez-vous ? ra.L : Caméléon, Noir, Attention. Comme un caméléon change de couleur, TRENDZ peut s’adapter à n’importe quel concept. Le noir, qui résulte de la combinaison de toutes les couleurs, représente la force de notre unité. Et nos performances captent toujours l’attention ! YECHAN : Polyvalence, Diversité, Sans-limite ! Nous savons explorer de nombreux styles, et je crois que TRENDZ n’a aucune limite. À Havit, Leon et Hankook : vous avez tous participé à « Mix Nine » avant vos débuts officiels. En quoi cette expérience a-t-elle influencé votre parcours dans TRENDZ ? HAVIT : Cette expérience m’a aidé à mûrir et à devenir plus fort. J’étais jeune et inexpérimenté, mais ce programme m’a donné une grande motivation et a changé ma façon de penser — je pense que c’est ce qui a mené à mes débuts. LEON : C’était un moment décisif pour moi. La compétition était intense, donc j’ai tout donné. Cette lutte a été essentielle à mon développement. HANKOOK : Cela m’a appris à survivre en tant qu’idole, et m’a fait réaliser à quel point le monde est vaste. Même si je n’ai pas atteint la fin du programme, je n’ai jamais abandonné. J’ai continué à avancer — et maintenant, je fais partie de TRENDZ. Quels sont les messages ou valeurs que vous souhaitez transmettre à travers votre groupe et votre musique ? YOONWOO : J’espère que notre musique et nos performances peuvent apporter du bonheur ou du réconfort, même un tout petit peu. Je crois que TRENDZ peut avoir une influence positive. EUNIL : Je veux transmettre de la confiance et de la joie. Si notre musique peut offrir ne serait-ce qu’un moment de force ou de bonheur au quotidien, et que cela devient une source de confiance, alors c’est le message que je veux faire passer. En tant qu’ambassadeurs de l’environnement en 2023, quelles actions ou initiatives sont importantes pour vous dans ce domaine ? HAVIT : Ce n’est pas seulement à cause de notre rôle d’ambassadeur — j’essaie de vivre avec une vraie conscience écologique. J’utilise une gourde, une boîte à lunch réutilisable, je fais attention au tri des déchets… Ces petits gestes comptent ! Quel est votre talent caché, que les fans ne voient pas sur scène ? HAVIT : Je peux faire des mouvements de type “bone-breaking” où mon bras tourne à 360°, et je joue un peu de piano et de guitare. Je lis vite, et je cuisine aussi bien selon des régimes sportifs. LEON : J’adorais le foot enfant et j’ai même joué en équipe scolaire. J’aimerais bien un jour montrer mes talents sur le terrain ! YOONWOO : Je suis bon pour donner des conseils. J’aide souvent les autres membres à gérer leurs soucis avec réconfort et

Découvrez la programmation de la nouvelle édition de Séries Mania !

Du 21 au 28 mars 2025, Séries Mania sera de retour à Lille ! Que vous réserve cette édition? Le 13 février, dans la salle de projection du CNC, a été dévoilé ce qui nous attend pour cette édition très excitante de Séries Mania. Portée par des thèmes comme la famille ou la géopolitique actuelle, cette édition se voudra assez féminine, autant dans la programmation que dans les invités. Allez, trêve de suspens, place à la programmation ! Les jurys Cette année, les présidents des 3 jurys (Compétition, Panorama et Formats Courts) seront des présidentes. Le festival réaffirme cette année son envie de mettre en avant les femmes du cinéma. Le jury Compétition sera présidé par Pamela Adlon. Elle sera accompagnée de Minkie Spiro, Karine Viard, Ignacio Serrichio et Victor Le Masne. Le jury Panorama sera présidé par l’écrivaine Lola Lafon et composé de Marie Colomb, Kate Harwood, Casey Baron et Karlis Arnolds Avots. Quant au jury Formats courts, il sera présidé par l’actrice et chanteuse Camélia Jordana. Elle retrouvera à ses côtés Lisa Amjorn (réalisatrice de Young Royals), Julien Gaspard Oliveri (réalisateur de Ceux qui rougissent) et de Aaron Altaras. Pamela Adlon, Lola Lafon, Karine Viard et Camelia Jordana Les conférences Comme tous les ans, Séries Mania vous permettra d’assister à diverses conférences autour de thèmes actuels. On retient notamment un hommage à David Lynch via un échange autour de la série Twin Peaks animé par Olivier Joyard.  Les séries sur le Ramadan seront également mises à l’honneur par Mohamed Bouhafsi avec Sofiane Zermani, Zahra Arkat et Yahia Bouzahem. Une conférence qui abordera le sujet des séries fédératrices que regardent ensemble les familles musulmanes lors de la fin de jeûne chaque jour du Ramadan. Thomas Jolly et d’autres invités parleront quant à eux de la scénarisation des cérémonies des JO. Une conférence qui s’explique par le fait que l’art du récit pour ces dernières soit similaire à celui d’une série. Enfin, Séries Mania abordera le sujet des présidents de la République en héros de séries. Pour cela, qui de mieux que François Hollande, ancien occupant du poste pour en parler ? Pour nous, il s’agit d’un invité des plus étonnant ! Cette année, il faut savoir qu’avec 48 séries venues de 19 pays différents, Séries Mania rayonne à l’international et affirme sa place de festival de référence sur les séries en Europe et dans le monde. © PHOTO AFP La compétition internationale Dans la compétition internationale, le jury remettra les prix de la Meilleure série, du Meilleur scénario, de la Meilleure actrice et du Meilleur acteur. Dans l’ordre alphabétique, “pour ne pas faire de jaloux”, comme a plaisanté Laurence Herszberg, ancienne directrice générale du Forum des Images et directrice générale du Festival, vous pourrez découvrir Empathie, série venue tout droit du Canada. On retrouvera aussi Générations, une série danoise sur la découverte d’un infanticide. Est aussi sélectionnée Kaboul, un récit sur la prise de Kaboul en 2021. Quant à nous, on a hâte de découvrir la nouvelle série de Cooper Raiff, Hal and Harper, sur un duo de frère et sœur. Long Bright River reste d’ailleurs dans le thème de la fratrie avec une enquête sur une soeur toxicomane disparue. Il sera aussi question de géopolitique. Notamment via Mussolini : Son of the Century, une biographie choc du dictateur italien. Avec Querer, on découvrira les conséquences intra-familiales de la révélation des viols conjugaux subit par la mère de famille. On a aussi hâte de pouvoir se plonger dans la série franco-suisse à suspens, The Deal, sur les négociations à propos du programme nucléaire iranien. Enfin, sera proposé un thriller politique sur un ancien déporté qui traque un criminel de guerre nazi resté impuni : The German. La compétition française Bien sûr, comme tous les ans, Séries Mania fera la part belle aux séries françaises. Et on a déjà hâte de découvrir toutes ces séries. À commencer par 37 secondes, la vérité sur le naufrage d’un bateau breton, avec Nina Meurisse. Anaon, un thriller rural et surnaturel, et Clean, revanche sociale d’une bande de femmes de ménages. On est aussi intriguées par La famille rose, qui raconte la transmission du cannibalisme dans cette famille. Enfin, on retrouvera Intraçables (Log-out), un thriller sur la cybercriminalité et Le sens des choses, une comédie sur une rabine en devenir. Panorama international et formats courts Enfin, la compétition Panorama international, où le jury remettra les prix de la Meilleure série, de la Meilleure réalisation, et de la Meilleure actrice et du Meilleur acteur. On retrouve la géopolitique avec A life’s worth, sur la guerre de Bosnie. At the end of the night, une série où l’on suit un couple qui divorce. Celeste, série comique sur une inspectrice des impôts qui veut faire tomber la plus grande star du pays. On a très hâte de découvrir Family Matters, dans laquelle une famille ouvre une clinique vétérinaire qui cache probablement un autre business et Putain, sur la hargne d’un lycéen contre ce “putain de monde”. Raul Seixas : Let me sing, un biopic sur un chanteur brésilien et Requiem for Selina, sur la 1ʳᵉ blogueuse norvégienne. On est curieuses de découvrir Réunion, un thriller de vengeance d’un homme sourd. The Danish Woman, l’épopée d’une femme danoise qui débarque en Islande et enfin What it feels like for a girl sur parcours d’une personne dans l’exploration et la découverte de son identité et son orientation sexuelle, que nous avons hâte de voir aussi. Côté formats courts, on retrouvera les séries Au fond du trou, sur les gens qui se rencontrent dans un mini golf, Chef d’orchestre, El’Sardines, Friendcast de Lou Howard, Moonbird, One of us is trembling avec Alex Høgh Andersen (Vikings), T-rex de Gabriel Savignac (Nichole) et Wingspan de l’artiste multidisciplinaire Pedro Harres. « Requiem For Selina » Autres surprises Cette année, vous pourrez revoir des séries cultes des années 90, dont la culte Charmed. Aura aussi lieu une avant-première des 3 premiers épisodes, pour la première fois, d’une série animé, Astérix et Obélix : Le Combat des chefs, en présence d’Alain Chabat. En clôture, vous pourrez découvrir en avant-première la saison 5 de la série qui cartonne en France, en cours d’adaptation dans plusieurs pays, HPI. Et en ouverture, une série qui sort le 30 avril, sur un chef gastronomique sous le règne de Napoléon, Carême. Alors, l’édition 2025 de Séries Mania vous donne-t-elle envie ?