Yungblud surchauffe le Taubertal Festival

Le Taubertal Festival qui se déroule en Allemagne nous séduit et on en redemande ! Du 7 au 10 août 2025, le Taubertal Festival a pris place à Rothenburg (Allemagne). Pour la première fois depuis la création du site, nous avons décidé de tenter l’expérience d’un festival à l’étranger ! Retour sur notre dimanche en compagnie de Emil Bulls, Ennio, Nothing But Thieves et Yungblud ! Un festival en toute détente Encore traumatisés de l’ouverture des portes si tardive au Main Square 2024 que nous avions du courir pour espérer shooter le premier groupe, le Taubertal Festival nous a offert une expérience opposée. Nous avons même pu profiter du samedi soir sur place pour découvrir les lieux. Ce alors même que nous n’avions demandé un accès que pour le dimanche. Du jamais vu ! Sur place? Une rivière ombragée serpente le long du chemin. Il est même possible d’aller s’y tremper les pieds. Et vu la chaleur, on vous assure que petits et grands n’ont pas hésité à aller s’y rafraîchir. Côté nourriture, il y en a pour tous les goûts, notamment avec des options végé / vegan. Et ce, que ce soit sur le festival, à l’espace VIP ou pour le crew dont le service avait lieu au niveau de la tente presse. Les festivaliers pouvaient également pousser la chansonnette grâce à un espace karaoké. Nous, on a préféré profité du photomaton histoire de pouvoir garder un souvenir du festival. Des stands de préventions étaient également présents. Notamment une association allemande pour la préservation de l’eau. En somme, tous les éléments étaient réunis pour que nous passions un excellent moment. Ajouter à cela une ambiance particulièrement détendue et bienveillante qui donne envie d’y remettre les pieds aussi vite que possible ! Mara & Merit, Taubertal Festival | | © RainePhotographie Nothing But Thieves fans, Taubertal Festival | © RainePhotographie festivaliers, Taubertal Festival |© RainePhotographie À la découverte d’artistes allemands Dimanche, 17h. On commence notre journée avec le groupe de métal alternatif allemand Emil Bulls. On avoue, nous aurions du aller voir 100 Kilo Herz plus tôt dans l’après-midi mais nous étions un peu juste niveau timing. Comme expliqué dans notre annonce de la programmation, nos connaissances en groupes allemands et particulièrement limitée. On s’est donc laissé porté par le groupe qui nous a facilement transporté dans leur univers. Une très belle découverte pour nous (oui, même avec 30 ans de retard). Puis, on dérive sur la scène principale où était attendu Ennio. Avec ses 900 000 auditeurs mensuels sur Spotify, on sent qu’il s’agit d’un artiste en plein essort. Ce qui ne nous étonnes qu’à moitié ! Musicalement, on retrouve les codes de la pop-rock moderne et largement radiophonique. Et les stats ne mentent pas puisqu’il est diffusé sur plus de 250 radios (selon radiostats). Si on accroche à sa voix particulière, le reste ne nous emballe pas plus que ça. Emil Bulls, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Emil Bulls, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Ennio, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie La dernière de l’ère Dead Club City Cette fois c’est visiblement officiel, l’ère Dead Club City qui a vu les anglais Nothing But Thieves prendre du galon est officiellement terminée après 2 ans de tournée. Du moins, si le groupe ne décide pas d’ajouter de nouvelles dates alors qu’ils sont soient disant « en break ». Car si le groupe ne devait plus tournée, ils seront tout de même sur les routes en début d’année prochaine en Australie. À croire que prendre une pause est difficile. Pour cette « dernière », le groupe est apparu sur scène sans l’un de leurs guitaristes, Joe Langridge-Brown étant absent pour raisons personnelles. Si son énergie à quelque peu manqué – car on apprécie toujours son jeu déchainé-, nous étions ravis de voir le bassiste, Phil Blake mis dans la lumière. Ce qui habituellement n’arrive que durant le jam et Amsterdam. Malgré la voix un peu fatigué de Conor Mason suite à trois concerts consécutifs, Nothing But Thieves a su séduire le Taubertal Festival. Notamment avec If I Get High dont les high notes nous envoient des frissons ou, dans un autre registre, les excellents singles de Moral Panic, Is Everybody Going Crazy? et Unperson qui permettent à tout le monde de se défouler et jumper. On apprécie également toujours entendre en live des titres issus de Dead Club City comme Tomorrow Is Closed, City Haunts ou encore Overcome. Une chose est sûr, bien qu’il s’agisse de la fin d’une ère, les sourires étaient sur tous les visages. Que ce soit du public ou du groupe. Phil Blake, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Conor Mason, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Dom Craik, Nothing But Thieves, Taubertal Festival, Rothenburg | © RainePhotographie Le sacre de Yungblud On ne s’en cache pas, Idols est l’un des albums que l’on écoute le plus depuis sa sortie. Il faut dire qu’avec ses influences allant de David Bowie aux Cure en passant par Oasis, on ne pouvait que l’aimer. Et visiblement, beaucoup de personnes ont rejoint le train cette année puisque Yungblud devient mainstream. Franchement, si vous nous aviez dit cela il y a quelques années, nous n’y aurions jamais cru ! Curieusement, nous n’avions jamais eu l’occasion de le voir sur scène avant le Taubertal Festival. En plus de l’avoir manqué au Main Square Festival à l’été 2022, notre tentative d’assister à l’un des concerts de sa dernière tournée est restée infructueuse. On s’est donc largement rattrapé ce dimanche 10 août. Seul bémol, on s’attendait à en prendre plein la vue avec les 9 minutes de Hello, Heaven, Hello dès le début du concert, mais Yungblud a coupé court à nos espérances en enchaînant directement sur The Funeral après l’introduction. Il nous faudra donc retourner voir le chanteur en concert pour y avoir droit ! Pour le reste, Yungblud impressionne autant par sa présence scénique, son charisme que sa capacité à galvaniser la foule. À de multiples reprises, le chanteur demande
Taubertal Festival : Retour sur la programmation

Du 7 au 10 août, le Taubertal Festival (Rothenburg) accueillera Papa Roach, Enter Shikari, Nothing But Thieves et Yungblud.
À la rencontre d’Alessi Rose !

Interview exclusive : Alessi Rose, la nouvelle étoile montante de la scène internationale ! Son nom vous est peut-être encore inconnu et pourtant ! Alessi Rose, jeune artiste britannique autoproduite, est en train de se faire doucement une place sur la scène musicale internationale. À l’occasion du Main Square Festival 2025 (Arras), nous avons pu la rencontrer pour une interview exclusive. De ses débuts dans la musique, à son nouvel EP « Voyeur », en passant par sa notoriété grandissante, découvrez Alessi Rose ! Les Insouciant.e.s : Bonjour Alessi, bienvenue au Main Square Festival. Nous sommes ravie de t’interviewer aujourd’hui. Étant un média culturel ayant pour but de valoriser les femmes dans la société, cela nous tenait à coeur de t’avoir. Pour les gens qui ne te connaissent pas, peux-tu nous parler de tes débuts dans la musique ? On a vu que tu avais commencé par écrire des poèmes, à quel moment tu as su que tu voulais mettre tes pensées en musique et que c’était plus qu’une passion ? Alessi Rose : Je jouais des instruments lorsque je prenais des cours de comédie musicale. Quand j’étais plus jeune, j’étais même dans un choeur d’église parce qu’à l’époque j’adorais déjà performer ! J’ai commencé à écrire quand j’avais 12 ans. J’avais beaucoup de choses à dire. Mais en réalité, cela a commencé quand j’ai décidé de combiner la poésie et la musique. Mon père aimait, et aime toujours, les artistes de musique country. Moi, j’adore Madonna ou encore, Lana Del Rey, des artistes très expressives, aussi bien artistiquement, qu’idéologiquement. Pour en revenir à la question, j’ai commencé à écrire dans ma chambre, et vers 15-16 ans, j’ai commencé à poster quelques clips musicaux sur Instagram. À l’époque, je bloquais toutes les personnes de ma classe parce que j’avais peur d’être critiquée sur le fait que j’essayais de faire quelque chose qui me passionne. Aujourd’hui, je me dis qu’essayer c’est bien parce que si on n’essaie pas, qu’on n’est pas « cringe », qu’on ne se force pas à faire quelque chose, on ira nul part. Je n’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas fait tout ça. Ce n’est qu’à mes 19 ans que j’ai commencé à produire mes chansons. Je n’avais aucune expérience, je ne savais pas du tout comment faire, et je n’avais surtout personne qui pouvait m’aider. Du coup, j’ai appris à m’autoproduire et j’ai envoyé mes musiques à BBC Introducing. Dans cette radio, ils diffusaient des musiques que je n’avais même pas terminé de mixer. Ils jouaient ça le weekend, et moi à côté, je postais mes musiques en ligne et faisais beaucoup de lives où je composais. C’est à 19 ans que j’ai rencontré quelqu’un à Londres qui m’a dit : « tu as tout pour avoir ta propre carrière, est-ce que tu as une équipe ? ». Mais à l’époque je n’avais personne, aucune connexion dans la musique, rien ! Quand j’y repense, tout s’est produit d’une manière que l’on dit improbable. Et pourtant, c’est bel et bien possible ! Je devais être là à ce moment-là, et ils [les producteurs] m’ont mis sur le bon chemin. J’ai été aidée par les bonnes personnes, au bon moment. Tu es autodidacte, tu t’autoproduis, en tant que femme autoproduite, est-ce que tu as dû faire face à certaines difficultés ? En réalité, je n’ai pas trop eu de difficultés sur l’aspect « production », mais plus en tant que femme qui ne vient pas d’un milieu musical, ou de Londres, ou qui n’a pas de connaissances dans cette industrie-là. C’est un milieu très fermé et souvent difficile d’accès pour certains. Plein de gens trouvent ça beaucoup plus dur que moi d’y accéder. Ils ont raison, c’est compliqué d’y rentrer si tu ne viens pas d’une famille qui a des connaissances dans ce milieu, ou tout simplement de l’argent. Dans mon cas, je suis sûre à 100% que BBC Introducing a fait la différence parce que c’est une radio régionale, qui aide les artistes émergeants, et cela m’a aidé à me faire une place sur la scène musicale, surtout quand je ne savais pas comment m’y prendre. Mais en réalité, je pense que tout le monde peut créer de l’art et qu’il ne devrait pas y avoir de règles pour savoir « qui peut, ou qui ne peut pas » en faire. Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Tes chansons parlent de sujets très importants, notamment de ton syndrôme de l’imposteur dans « Pretty World », ou de ton TOC dans « Don’t Ask Questions ». Est-ce que tes chansons sont une thérapie pour toi ? Oui ! Quand j’ai commencé à écrire à propos de choses qui se passaient à l’intérieur de moi, ça été un exercice très libérateur. Ça m’a aidé à mettre des mots, et à comprendre des choses qui n’étaient pas claires à l’instant T. Don’t Ask Questions raconte mon expérience avec un TOC que j’ai. J’ai pu comprendre comment est-ce qu’il se manifeste, les doutes et appréhensions que j’éprouve à ce sujet, ainsi que l’ambiguïté liée à quelque chose d’encore inconnu pour moi. En grandissant, j’aurais aimé que des personnes parlent ouvertement des TOC. Je n’avais aucune représentation dans la société. Du coup, je suis toujours très contente quand les gens me disent qu’ils ont trouvé une certaine forme de réconfort dans ce que j’ai écrit. C’est une mission accomplie ! Tu l’as dit, tu t’es tout d’abord fait connaitre sur les réseaux sociaux quand tu étais plus jeune, notamment sur Instagram, mais avec ta carrière grandissante et les nombreuses premières parties que tu as faites (notamment lors de la tournée européenne du Radical Optimism Tour de Dua Lipa, et prochainement, la tournée américaine du Miss Possessive Tour de Tate McRae) ta notoriété n’a fait qu’accroître. Quel est ton rapport aux réseaux sociaux et à la santé mentale ? Je crois que j’en suis encore au stade de l’expérimentation des réseaux sociaux et
Clap de fin du Main Square Festival 2025 !

Main Square Festival : le festival intergénérationnel qui sait séduire petits et grands ! Vous le savez, à la rédaction, le Main Square Festival est un événement qui nous tient particulièrement à coeur. Quasiment chaque année depuis la création du média, nous y sommes. Et chaque année, nous sommes surpris.e.s par la diversité des artistes. Revivez avec nous cette édition 2025 ! La nouvelle génération sur le devant de la scène ! Un festival est un très bon endroit pour découvrir des nouveaux talents, et les organisateurs du Main Square Festival l’ont bien compris. En effet, cette année encore, nous avons pu découvrir une nouvelle génération de talents très prometteuse sur les différentes scènes du festival. D’un point de vue international, des artistes comme Dasha, Alessi Rose, Mark Ambor, ou encore Iziya, nous ont fait le plaisir de venir nous faire découvrir leur univers unique et singulier. Si ces noms ne vous disent rien, peut-être que celui de David Kushner vous est plus familier. Lors de la deuxième journée du festival, l’interprète de la chanson Daylight est venu faire (re)découvrir ses titres devant un public conquit et très engagé ! D’ailleurs on vous recommande vivement l’écoute de son excellent second album, The Dichotomy. David Kushner au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Fan d’Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Alessi Rose au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina En parlant de public engagé, celui de Gracie Abrams était bien au rendez-vous ! En effet, dès l’ouverture du festival samedi, son public s’est précipité à la Main Stage pour attendre l’interprète des chansons Close To You et That’s So True. Un véritable raz-de-marée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette jeune chanteuse américaine a conquis encore un peu plus le cœur du public.D’un point de vue plus national, nos artistes de la scène française ne sont pas en reste ! Côté rap, Franglish, que l’on ne présente plus désormais, et Ben PLG (candidat de l’émission Nouvelle École) sont venus retourner le public du Main Square Festival. Si vous n’êtes pas des adeptes de la musique rap, ce n’est pas grave ! Lynx IRL, Hervé, ou encore Pierre Garnier, chanteur à succès, et grand gagnant de la Star Academy 2023, sont venus faire découvrir l’étendue de leur talent sur la scène de la Green Room. Vous auriez dû voir le monde ! Fan de Gracie Abrams au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Des têtes d’affiches qui ont conquis le public ! Les festivals sont vecteurs de nouveaux talents, mais ils sont également là pour permettre au public de (re)découvrir leurs artistes préférés sur scène. Lors de cette édition 2025, Clara Luciani, Big Flo & Oli, Julien Doré ou encore Lamomali (collectif franco-malien formé par le chanteur -M-), se sont succédés sur scène pour livrer des performances inédites ! Au total, chaque soir, 40 000 personnes étaient réunies pour danser et chanter sur leurs plus grands tubes ! Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Julien Doré au Main Square Festival 2025 I ©ByKahina Pour les plus courageux, et les couche-tard, le samedi et le dimanche soir se sont transformés en boîtes de nuit géantes grâce au DJ néerlandais, Martin Garrix, mais également grâce au DJ français que l’on ne présente plus : DJ Snake. Fun fact, notre Charlie national, présent chaque année pour mettre l’ambiance entre les concerts avec ses claping s’est même fait remarqué par Martin Garrix qui a souhaité le retrouver via les réseaux sociaux. Comme vous avez pu le constater, la programmation de l’édition 2025 était très diverse, ce qui a permis de créer de jolis moments de communions dans les groupes d’amis, ou les familles. Chaque personne a pu faire découvrir à son groupe un artiste qu’il apprécie, finalement, n’est-ce pas ça le but d’un festival ? Créer des souvenirs, s’amuser, chanter, danser et découvrir ! Devinez quoi ? Sur Instagram, le Main Square Festival nous a déjà donné rendez-vous pour l’année prochaine. Alors, réservez vos 3, 4, et 5 juillet 2026. On y sera, et vous ? Quels sont vos pronostics pour la programmation de l’édition 2026 ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES MELANIE Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Vundabar à la Maroquinerie : un retour très attendu, en demi-teinte

Le 20 mai 2025, La Maroquinera a accueilli Vundabar pour un concert en demi-teinte. Deux ans après une date parisienne annulée in extremis, après que le chanteur Brandon Hagen se soit fracturé le bras à Bordeaux le matin même, Vundabar était enfin de retour dans la capitale. Une Maroquinerie pleine à craquer, un public impatient, et une tournée européenne de presque deux mois pour défendre Surgery and Pleasure, leur dernier album sorti en mars. Autant dire quetout semblait réuni pour une soirée mémorable. Entre joie et déception Sur scène, le trio de Boston (Brandon Hagen au chant/guitare, Drew McDonald à la batterie/synthé, Zack Abramo à la basse) a déroulé un set dense, piochant aussi bien dans ses classiques que dans ses nouvelles compositions. On entre tout de suite dans le vif avec I Got Cracked, titre d’ouverture de leur dernier disque, avant de retrouver des morceaux plus anciens comme Acetone (Smell Smoke, 2017) ou Chop (Gawk, 2015), joués avec une précision mécanique. Visuellement, la scénographie était épurée – peu de panneaux ou effets visuels – mais les lumières soignées laissaient la part belle à l’interprétation. Le public, lui, était totalement investi : un spectateur proche de la scène s’est même mis à dessiner le chanteur en direct, pendant que d’autres scandaient les paroles par cœur, y compris celles moins connues. L’ambiance aurait pu basculer dans l’intime, mais malgré une communication chaleureuse au début (“I’m very happy to be back in Paris… with an arm again!”), le groupe a gardé une certaine distance. Quelques moments ont pourtant marqué : un chapeau de cowboy sur la tête du chanteur, un « Save a horse, ride a cowboy! » hurlé par quelqu’un dans la foule, provoquant une hilarité générale. Plus tard, lors de Alien Blues – leur tube viral devenu culte sur TikTok – la salle a vibré à l’unisson. À la fin du morceau, Hagen trinque avec le public d’un “santé” à l’accent charmant, bière à la main. Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Une personne dessinant dans un carnet pendant le concert de Vundabar Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Mais ces rares instants d’interaction contrastent avec le reste du set. Le groupe enchaîne les morceaux – Spades, Beta Fish, Oulala, I Need You… – sans accorder beaucoup de place à l’échange. Entre certains titres, de longues pauses s’installent, presque gênantes, jusqu’à ce que la foule relance l’élan par des acclamations insistantes. Et lorsque le concert prend fin… il prend fin. Pas de rappel, pas de mot d’au revoir, et aucun membre du groupe – pourtant très attendu – ne s’est présenté au stand de merch, laissant une partie du public visiblement déçue. Vundabar livre ce soir-là un concert solide sur le plan sonore, avec une exécution maîtrisée et une setlist généreuse. Mais en dépit de quelques éclairs de complicité, on reste sur une impression étrange : celle d’un moment qui aurait pu – et dû – aller plus loin. À force de retenue, le groupe est passé à côté de la chaleur qu’un public aussi enthousiaste était prêt à lui offrir. Heureusement, le public fidèle n’oubliera pas certains regards, certaines lumières, une certaine complicité des membres de Vundabar échangée avec la foule à demi-mots. Et la Maroquinerie, fidèle à elle-même, reste un écrin unique pour les concerts parfois imparfaits, mais toujours vrais. Brandon Hagen, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Drew McDonald, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Zack Abramo, Vundabar, La Maroquinerie | © C. Mabille-Lamy Et vous, étiez-vous au concert de Vundabar à La Maroquinerie ? CHARLIE Invitée : Rédactrice – Photographe MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Frank Carter & The Rattlesnakes @ Aéronef

Le 15 novembre 2024, Frank Carter & The Rattlesnakes ont fait leurs adieux pour une durée indéterminée au public français.
MSF 2025 : les premiers noms sont tombés

Découvrez les artistes qui se produiront au Main Square Festival du 4 au 6 juillet à la citadelle d’Arras.
Nuit Incolore enchante le Théâtre Sébastopol
Nuit Incolore est passé par le Théâtre Sébastopol de Lille mercredi 9 octobre 2024 ! Retour sur cette soirée suspendue hors du temps. La veille de la journée mondiale de la santé mentale, Nuit Incolore a présenté La Loi du Papillon Tour au Théâtre Sébastopol de Lille. Un passage différent de sa précédente venue dans le Nord avec une nouvelle setlist. Nuit Électrique Théo, alias Nuit Incolore se présente à nous seul en scène. Prétextant un retard de ses compères, il se met derrière son clavier histoire « d’occuper le temps » en attendant leur arrivée. Devenant l’espace d’une « première partie », Nuit Électrique, le chanteur en profite pour raconter des morceaux de sa vie tout en jouant des extraits de quelques uns de ses titres. De nouveaux titres en live Découvert grâce à son feat avec Kyo sur Je cours – oui on a loupé le coche du confinement -, on avait hâte de voir Nuit Incolore sur scène. Entre textes parlant de santé mentale à sa sensibilité, tout nous donnait envie d’assister à l’un de ses concerts. De sa direction artistique à ses tenues en passant par sa présence scénique, Théo a su nous captiver toute la soirée. Alors que la réédition de son premier album, La Loi du Papillon, La Note Noire sortira le 15 novembre prochain, Nuit Incolore a retravaillé sa setlist afin d’interpréter de nouveaux titres. À commencer par son excellent dernier single, On S’écrira où le public s’est parfaitement prêté au jeu des choeurs. On aurait presque voulu que Loïc Nottet fasse une apparition sur scène. Nul doute que les surprises, Nuit Incolore les réservent pour son Olympia le 29 novembre prochain. Parmi les nouveaux titres joués compte également Adieu et Je me déteste. Alors qu’on papillonne dans son univers, on apprécie le mélange des genres qui n’enferment pas le chanteur dans une seule case. Puisant leurs inspirations à la fois dans la pop, le rock, les musiques électroniques ou encore les animés, les compositions de Nuit Incolore trouvent le parfait équilibre pour nous plaire. Et en live, elles prennent une autre dimension. Proximité avec son public Bien sûr, Nuit Incolore n’est pas venu à Lille uniquement pour nous présenter ses nouveaux titres. La setlist comptait plusieurs autres featuring dont Paradoxe ou encore Rendez-Vous. Afin de palier à l’absence de Mentissa sur l’un et Benoît Poher (Kyo) sur l’autre, leurs voix résonnent en fond. Jusqu’à ce que la guitariste, Isia Marie, prennent le relai concernant Paradoxe. Pendant le concert, on rit – car le chanteur ne manque pas d’humour-, chante, danse et ressent de fortes émotions. D’ailleurs, l’immense affection dont fait preuve le public lillois à son égard ne laisse pas Théo en reste. Exprimant ses émotions, on le sent à plusieurs reprises au bord des larmes. Sur scène, on sent la prise de conscience de son succès, ses peurs, ses doutes mais aussi sa joie d’être là ce soir. En somme, Nuit Incolore est un artiste humble méritant amplement sa place dans l’industrie musicale française. Alors qu’il exprime sa peur à jouer dans un théâtre en raison des conditions assises, le Sébastopol lui a montré qu’il n’avait aucune crainte à avoir. Debout, le public chante et danse au fil des titres. Notamment à plein poumons durant Dépassé. Les fans se montrent aussi généreux en cadeaux. Il n’est donc pas étonnant de voir le chanteur se faufiler dans l’allée principale pour chanter au plus près de ses fans. Un moment dont se souviendront bon nombre d’entre eux. Et vous, comptez-vous entrer dans La Loi du Papillon Tour de Nuit Incolore ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Styleto à L’Olympia !

Une salle comble pour le premier Olympia de Styleto ! Après une tournée de 26 dates dans plusieurs salles et festivals francophones, c’est dans une salle très mythique que Styleto a décidé de clôturer le premier chapitre de sa carrière de chanteuse : L’Olympia ! Une safe-place de 4 800 personnes ! Samedi 19 octobre 2024, c’est les yeux plein de larmes que Styleto – de son vrai nom Laure – est montée sur scène pour la dernière date de sa première tournée : Le Mini Tour. Une tournée au caractère exceptionnel puisqu’elle a été remplie alors que cette jeune artiste française n’a pas encore sorti d’album. À L’Olympia, comme pour ses précédents concerts, le public était au rendez-vous et… en folie ! D’ailleurs, si vous avez lu notre précédent live report sur Styleto lors de son concert à La Cigale en mai dernier, vous ne serez pas surpris de l’ambiance qu’il y avait à L’Olympia ! Durant 1h30, 4 800 personnes étaient réunies dans cette safe-place géante. Le public a ri, pleuré, chanté, dansé, et nous aussi ! Accompagnée de ses amis et musiciens, Styleto a fait chavirer le coeur de L’Olympia par son énergie solaire et débordante. Sa proximité avec son public – aussi bien sur scène, que via ses réseaux sociaux depuis ses débuts sur Youtube, il y a 10 ans – nous a donné l’impression qu’on retrouvait une copine sur scène ! Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Pour cette dernière date, et tout au long de cette tournée, ses fans ont pu (re)découvrir ses plus grandes reprises et ses premiers singles. Styleto, qui aime faire des surprises à son public, nous a fait découvrir quelques morceaux inédits de son prochain album, notamment une chanson écrite par son chanteur français préféré, Ben Mazué, ou encore La Fille Lacrymale. Cependant, les surprises ne s’arrêtent pas là ! La chanteuse a invité son amie Adèle Castillon à partager un moment unique sur scène. Ensemble, elles ont repris le titre d’Adèle Castillon aux millions d’écoutes : Amour Plastique. Un instant hors du temps rempli de bonnes ondes, qui a fait vibrer et chanter tout l’Olympia ! Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Que faut-il retenir de Styleto et de son incroyable parcours ? Tout d’abord, Laure a commencé en tant que créatrice de contenus sur Youtube et Instagram il y a 10 ans. Ce n’est seulement qu’en 2016 qu’elle décide de poster des covers sur ses différentes plateformes. Quelques années plus tard, en, 2022, elle sort son premier EP de reprises intitulé Carrousel. Cet album révéla au grand jour le talent et la voix singulière de la jeune femme. Il lui a également permis de savoir si elle envisageait (ou non) un avenir dans la musique. La suite, on la connait. Styleto fait aujourd’hui partie des artistes émergentes françaises à suivre. Mais ce n’est pas tout ! Cette tournée quasi sold-out a permis de donner un avant goût à ses fans de son futur album qui sortira en 2025. Un nouveau projet très attendu par son public, et plein d’émotions. Dans celui-ci, nous pourrons retrouver toutes les influences musicales de Styleto. Des ballades pleines de vérité, en passant par des chansons plus rythmées au texte engagé, chaque personne pourra se retrouver dans cet album. Voilà à quoi s’attendre ! Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Styleto à L’Olympia I ©ByKahina Malgré le fait que sa première tournée ce soit terminée il y a quelques semaines, ce n’est pas la dernière fois que l’on verra Styleto sur scène ! En effet, elle a déjà été annoncée à la programmation du Printemps de Bourges 2025, soit l’un des plus grands festivals de musique français ! Alors, restez connecté.e.s, et n’hésitez pas à aller découvrir cette artiste au grand cœur dont on entendra parler en 2025. Et vous, avez-vous hâte de découvrir le premier album de Styleto ? BYKAHINA Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin
Linkin Park : un retour sur scène haut en émotions
Dimanche 3 novembre 2024 signait le grand retour de Linkin Park sur la scène française, à La Défense Arena de Nanterre. Retour sur cette soirée remplie de nostalgie et joie de vivre. Depuis le décès tragique du chanteur (et leader) de Linkin Park, Chester Bennington en 2017, le groupe a fait une longue pause dans leur carrière. Ici, tout le monde pensait que le groupe ne reviendrait plus sur scène même si Mike Shinoda (rappeur du groupe) faisait encore des apparitions en solo ou lors de concerts d’autres artistes comme Sum 41 afin de rendre hommage à son grand ami disparu. Mais quelle fut la surprise des fans de voir leur groupe préféré faire un retour sur scène avec cette fois-ci une nouvelle chanteuse : Emily Armstrong ?Son arrivée annonce le retour de Linkin Park en studio mais aussi sur scène. Depuis, tout s’est enchainé très vite et … nous voici en concert à Nanterre le 3 novembre 2024, deux nouveaux singles sortis et un nouvel album en route. Retour sur cette soirée d’exception ! Sleep Token : la première partie qui fait plaisir Après avoir franchi les bancs et vagues de personnes, nous arrivons enfin à l’intérieur de la salle qui bout d’impatience. Il faut dire que c’est nul autre que l’un des grands groupes en devenir, Sleep Token qui ouvre le concert. Formés en 2016, les membres de ce groupe britannique de métal sont constamment masqués afin de garder leur anonymat. Et cela ne fera que renforcer leur incroyable prestance scénique. Tout y est : jeux de lumières, présence sur scène, prestation vocales, instrumentation,… Un bonheur pour les yeux et les oreilles ! Imaginez vous. Fermez les yeux et plongez dans l’atmosphère de Sleep Token bercés par la voix du chanteur qui se fait appeler « Vessel« . Des instruments doux mais violents. Une voix calme et puissante avec quelques screams. Sur scène, la présence de choristes renforce davantage l’intensité du show. De la puissance musicale et vocale à en faire vibrer notre âme. Vraiment, ne passez plus à côté de cette merveille musicale qu’est Sleep Token en concert ! Un concert haut en émotions Après cette ouverture de show qui a fait plaisir à plus d’un, l’heure fatidique arrive. Lorsque Linkin Park arrive sur scène, on sent combien le groupe a marqué les générations. Sur scène, ils sont heureux. Ça se voit et ça se ressent ! Évidemment, la joie est partagée. L’ouverture du concert nous met clairement des frissons avec la foule qui est déjà en ébullition. La voix de Chester résonne également avec des éléments de Castle of Glass pendant l’introduction. Durant tout le concert on aura vu le groupe et le public en cohésion. Un fait qui nous fait chaud au coeur lorsque l’on pense à la tragédie qui a pu les toucher. D’ailleurs, le public a fait largement entendre sa voix afin de remplacer celle de Chester sur les parties des anciens morceaux qui lui appartenaient. Le temps est alors suspendu. Si vous voulez notre avis, c’est le plus des hommages. À La Défense Arena, les gens applaudissent et se réjouissent du concert. Un changement considérable par rapport à leur passage au Download Festival. Si comme nous vous avez assisté à ce concert en 2017, vous avez peut-être vécu l’un des derniers en présence de Chester. Un concert marquant du fait d’un mauvais accueil du public qui n’avait pas hésité à huer le groupe sur scène. Apparemment, les gens ont changé de discours suite au décès du leader de Linkin Park. Hypocrisie ou prise de conscience ? Ici le public était bien différent de celui de ce fameux festival (qui n’existe plus en France). Une nouvelle ère Avec l’arrivée d’Emily Armstrong, Linkin Park signe une nouvelle ère et le public sait aussi en être reconnaissants. Même si cela a clairement été la guerre pour obtenir des places pour ce concert de la tournée From Zéro World Tour. Depuis les gradins nous pouvions déjà observer au moins trois catégories différentes en fosse. Cependant, tout le monde semblait ravis d’être ici. Mike Shinoda a gardé un sourire aux lèvres la plupart du temps, partageant une belle complicité avec Emily sur scène. Cette dernière reste tout de même par moments sur la réserve, laissant le public chanter et rendre hommage. Ainsi, la chanteuse a su garder un équilibre de présence sur scène tout en ayant à l’esprit que le public avait besoin de rendre faire ses adieux avant de tourner la page. Car même si Linkin Park restera a jamais marqué par cette tragédie et perte immense, leur évolution et joie sur scène reste à souligner. Leur setlist a su mettre en valeur les titres phares du groupe tels que Crawling, Burn It Down ou encore One Step Closer. Elle était d’ailleurs divisée en quatre actes différents, laissant le groupe nous interpréter 28 titres. Un retour sur scène marqué par la reconnaissance et l’hommage. Le temps était en lévitation durant des morceaux piano / voix uniquement comme pour Lost qui marquera l’acte III de la setlist avant de se faire rattraper par Breaking the Habit et What I’ve Done. L’acte IV lui est quant à lui vraiment marqué par les morceaux les plus forts à vivre en concert de Linkin Park (selon nous) : Numb et In the End. Soit les grands classiques indémodables du groupe. Le rappel marque la cohésion entre les anciens et nouveaux morceaux. Dont le single Heavy is the Crown, interprété la veille à Londres pour la sortie du jeu League of Legends. Le concert s’est terminé en beauté avec Bleed It Out (Minutes to Midnight, 2007). Album qui aura marqué une génération entière avec des titres comme What I’ve Done, Shadow of the Day, ou encore Given Up. Un nouvel album très bientôt … N’oublions pas qu’en plus de leur tournée, Linkin Park sont retournés en studio. En plus des deux nouveaux singles (Over Each Other et Heavy is the Crown) ils nous reservent de nombreux autres titres. Leur nouvel album From Zero sort le 15 novembre prochain ! Et vous, qu’attendez vous pour voir (ou revoir) Linkin