Théâtre confiné : Où voir des pièces gratuitement ?

Envie de théâtre confiné ? Découvrez où vous rendre pour regarder des productions françaises et anglaises ! Quitte à rester chez soi, autant le faire en compagnie d’un peu de culture. Puisque vous connaissez notre penchant pour les arts de la scène, découvrez nos bons plans théâtre confiné. Le tout, en libre accès ! Théâtre confiné : Que propose la France ? Depuis le début du confinement, plusieurs lieux culturels proposent du théâtre confiné. Ainsi, le CDN Normandie-Rouen propose deux fois par semaine des captations. À noter qu’une fois diffusées, elles restent en ligne pendant 7 jours. Actuellement, Dios Proveera (David Bobée) et Illumination(s) (Ahmed Madani) sont gratuites. La Comédie Française met aussi du sien avec une programmation aux petits oignons. Tous les jours, elle propose des contenus divers, dont, des captations. Ces derniers jours ont notamment été diffusées Ondine (Jean Giraudoux), Lucrèce Borgia (Victor Hugo) avec Guillaume Gallienne ou encore Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce). Samedi 9 mai, c’est Electre / Oreste d’Euripide qui sera diffusée à 20H30. Malheureusement, le contenu ne restant pas en ligne après sa diffusion en live, on vous recommande vivement de bien prendre connaissance du programme disponible sur le site de la Comédie Française. Ainsi, vous ne manquerez rien ! Lucrèce Borgia par la Comédie Française Par ailleurs, via sa Funambule TV, le théâtre du funambule Montmartre offre quelques spectacles adaptés aux petits (2 ans et +) et grands. Le principe ? Un visionnage en direct, puis, un accès gratuit pendant 48h ! Notez bien que les diffusions destinées aux enfants sont à 11h tandis que les grands publics sont à 21h. Dans la même veine, l’Odéon met à disposition bon nombre de captations. Parmi elles Le Misanthrope, Tartuffe ou encore L’école des femmes de Molière ou Les Trois Soeurs d’Anton Tchekhov. Bonus, le film Les Fausses Confidences ayant été tourné au sein même du théâtre de l’Odéon, il est visionnable sur la chaîne Vimeo du théâtre. Si vous aimez Kerry James, sa pièce À vif est également en ligne sur le site officiel du rappeur ! Enfin, on vous conseille de faire un tour du côté des replay et applications des chaînes telles que Arte et France Télévisions. Vous y trouverez certainement votre bonheur ! L’école des Femmes à l’Odéon Le West End à domicile En tant qu’inconditionnelles du West End, impossible de passer à côté des contenus britanniques. Également à l’arrêt en raison de l’épidémie, plusieurs théâtres ont décidé de proposer du contenu en ligne. C’est notamment le cas du Shakespeare’s Globe et du National Theatre.  Attention, les contenus en question sont uniquement en anglais sous-titré anglais ! Qui dit détour par l’Angleterre dit Shakespeare. Dans ce cas, quoi de mieux que l’action mise en place par le Shakespeare’s Globe ? En effet, jusqu’au 28 juin 2020, le théâtre propose de redécouvrir quelques pièces du dramaturge. En ce moment, et jusqu’au 3 mai, vous pouvez voir Romeo and Juliet avec Ellie Kendrick et Adetomiwa Edun dans les rôles titres. S’en suivront les diffusions de The Two Noble Kinsmen – du 4 au 17 mai -, Macbeth – 11 mai jusqu’à réouverture des écoles anglaises -, The Winter’s Tale – du 18 au 31 mai ou encore A Midsummer Night’s Dream – du 15 au 28 juin -. De son côté, le National Theatre a décidé de lancer le #NationalTheatreAtHome. Soit, le parfait moyen de voir des productions contemporaines en toute gratuité. Après la diffusion de One Man, Two Guvnors (James Corden), Jane Eyre, Treasure Island et Twelfth Night, c’est au tour du Frankenstein de Danny Boyle d’être partagée. Une adaptation dont les deux acteurs principaux, Johnny Lee Miller et Benedict Cumberbatch échangent les rôles de Victor Frankenstein et sa créature. Original n’est-ce pas ? Quant au prochain live, il aura lieu le 18 juin à 20h (heure française) et vous permettra de voir Small Island. Il s’agit d’ailleurs d’une adaptation du roman de Andrea Leavy avec Leah Harvey (Emilia, Julius Caesar), Gershwyn Eustace J (Pinocchio, Home) et Aisling Loftus (War and Peace, Noises Off). S’en suivra  A Midsummer’s Night Dream (Shakespeare) ou encore le 25 juin, Les Blancs le 2 juillet. Dès le 9 juillet, vous pourrez profiter de la production de Carrie Cracknell The Deep Blue Sea avec Helen McCrory (Peaky Blinders, Penny Dreadful). Enfin, la dernière production proposée pour le #NationalTheatreAtHome sera Amadeus. On vous donne donc rendez-vous dès le 16 juillet pour cette production adaptée de la biographie romancée de Mozart. À noter que c’est également la pièce qui a inspiré le film de Miloš Forman. Helen McCrory dans The Deep Blue Sea Bonne nouvelle, le Old Vic proposera à son tour quelques unes de ses productions sur sa chaîne Youtube. La première, A Monster Calls, sera diffusée le 5 juin et restera disponible jusqu’au 11 juin 2020. Du 8 au 14 juillet, vous pourrez également profiter de Mood Music. Et vous, quels sont vos bons plans culture confinés ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Pendentif se prête au jeu des questions-réponses

« La pop en français est un langage universel » Les bordelais de Pendentif s’exporte à l’international. Une tournée en cours, un second album qui pointe le bout de son nez, un nouveau clip réalisé par Steven -l-l-l- Monteau, La Nuit Dernière, qui se prépare… et pourtant Pendentif prend tout de même le temps de répondre aux questions que nous leur avons envoyé! Les Insouciantes : Presque un an s’est écoulé depuis le Kursaal à Dunkerque alors que vous veniez de faire la première partie d’Indochine. Depuis la critique n’a fait que vous encenser, le public est au rendez-vous, votre premier album Mafia Douce connaît le succès. Quel est votre état d’esprit par rapport à tout cela? Garde t-on la tête sur les épaules, ou vous sentez-vous changer ?  Pendentif : On est super content des retours sur notre album, cela nous permet surtout d’être sollicité par les salles de concerts et donc de tourner plus. Les gens qui viennent nous voir connaissent les chansons et cela donne des concerts où il y a plus de partage et de connivence avec le public et c’est ce qui nous fait le plus plaisir. On change pas, on s’éclate et on profite du moment. A cette même période vous aviez décrit votre musique comme lumineuse, mais il se murmure qu’un second album se prépare et que celui-ci pourrait être un peu plus noir, pouvez-vous nous en dire plus ? C’est vrai que les derniers titres que l’on a composé pour Mafia douce étaient plus dans des tonalités froides et électro, on va dire « bleu nuit ». On va sans doute creuser un peu cette veine pour le second album. Mais on cherche également en ce moment à créer des titres dansant, groovy avec des influences disco et house, notamment ce son « baggy » qu’on trouvait en Angleterre début des années 90, avec un mélange de guitares éthérées, psyché et des beats empruntés à l’acide house des boites de nuit. Pour les concerts on essaie de transcender l’album. C’est plus électrique et plus dansant. Les émotions sont plus fortes et surtout le public est là pour galvaniser tout ça ! En attendant, pour l’instant vous êtes sur les routes, quelle partie de votre travail préférez vous : la réflexion, la conception, la performance scénique ? Pas trop de réflexion chez nous, on fait les choses de manière empirique, à l’instinct. On adore tout le travail de réalisation de démo que l’on fait dans dans nos home studios. On s’échange les projets, on passe chez les uns et les autres pour enregistrer des voix, des arrangements. C’est très libre. On danse, on s’enflamme sur une instru’ qui ne nous plaira peut être plus le lendemain, mais c’est pas grave. On expérimente, on fantasme, on imagine les images qui iront avec, on réfléchi à ce que cela pourrait donner sur scène. C’est assez jouissif et intense. Pour les concerts on essaie de transcender l’album. C’est plus électrique et plus dansant. Les émotions sont plus fortes et surtout le public est là pour galvaniser tout ça ! Pendentif est maintenant un groupe qui s’exporte à l’international : vous allez notamment donner deux concerts au Royaume-Uni, votre album y est d’ailleurs sorti début février, il est également sorti au Japon, votre titre « Ondine » a été remixé par Amateur Best… Comment tout cela s’est concrétisé ?  C’est l’équipe de notre label Discograph qui s’occupe de ça. On a vendu quelques albums au Japon sans promo, donc ils ont envoyé un attaché de presse pour sortir le disque officiellement. Ça reste underground, mais ça fait plaisir de s’exporter, de montrer que même la pop en français est un langage universel. On a récemment eu un article sur le site de MTV au USA, on faisait parti avec 6 autres groupes de nationalités différentes « des groupes dont on a pas besoin de connaitre la langue pour ressentir l’émotion qu’ils véhiculent ». C’est cool de renverser la vapeur, nous qui avons écouté de la musique anglo-saxonne toute notre vie sans forcément comprendre les paroles, mais en ressentant le message quand même. On est en train de finir de tourner un clip en extérieur, la nuit, sur le titre La Nuit Dernière (…). On avait invité 50 personnes avec un événement facebook, et on a dû négocier avec la police qui est arrivé en cours de soirée ! En avril 2013, par rapport au choix du français vous disiez: « c’est la langue qui pour nous permet de faire passer nos textes, nos émotions de manière directe, sans la barrière de la langue ». Comptez vous garder cette identité française tout en inscrivant toujours votre musique dans une pop anglo-saxonne, ou continuer à vous exporter, mais cette fois-ci dans vos textes mêmes ?  On va continuer d’écrire en français car le challenge créatif se trouve là, faire sonner notre langue dans des territoires qui n’ont pas été trop explorés, par exemple. Le groupe Third Mirror nous a fait un remix Shoegaze du titre Embrasse moi et c’est notre préféré car on avait pas entendu ça avant. On adore circuler dans les styles, on n’est pas un groupe qui creuse le même sillon musical. En ce moment Mathieu fait des titres qui sonnent Trip Hop, il veut transformer Cindy en Tricky, mais je crois pas qu’elle est la voix pour ! Le futur, c’est la préparation d’un second album, vos dates, vos concerts ? Qu’est-ce qui occupe vos esprits en ce moment ?  On est en train de finir de tourner un clip en extérieur, la nuit, sur le titre La Nuit Dernière [ndlr. Clip réalisé par Steven -l-l-l- Monteau]. On fait des actions sur des ronds points, on en a même transformé un en dancefloor avec sono et light. On avait invité 50 personnes avec un événement facebook, et on a dû négocier avec la police qui est arrivé en cours de soirée ! On a ensuite été convoqué au commissariat car ils ont reçu des plaintes ! On tourne en 16 mm, donc on retrouve les joies de l’argentique, la pellicule qui casse, les scènes qui faut refaire car on ne

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