Skip The Use de retour à domicile !

Skip The Use - Aéronef, Lille - 2019 [Photo by Raine]

Dans le cadre de leur Past & Future Tour, Skip The Use a fait un passage éclair à domicile le 20 novembre. Ce 20 novembre 2019, l’Aéronef de Lille a accueilli les nordistes de Skip The Use pour un concert à guichet fermé. Retour sur une soirée centrée sur leur dernier opus : Past & Future ! Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine A-Vox : De l’énergie à revendre Sans surprise, c’est A-Vox qui ouvre pour Skip The Use. Un choix peu étonnant puisque le producteur de leur premier album, Not Afraid (2018) n’est autre que Mat Bastard. Composé d’Anthéa et Virgile, le duo nous a transporté dans un univers oscillant entre électro et rock. Un mélange particulièrement surprenant mais pas déplaisant pour autant. On avoue d’ailleurs avoir eu une préférences pour leurs titres rock où Anthéa semblait davantage dans son élément. Chanteuse dont on salue d’ailleurs la remarquable énergie et sa capacité à interagir avec le public. Anthéa – A-VOX | L’Aéronef, Lille | © Raine Skip The Use : on en redemande ! Sur cette tournée, Skip The Use a fait le choix de jouer Past & Future dans sa quasi intégralité. De Lead or Follow à Your Turn to Love en passant par Wait a Minute ou Du bout du doigt, les nordistes ont enchaîné les titres entêtants. Le public s’est quant à lui réellement électrisé au rythme des singles Forever More et Damn Cool. Un public qui semble d’ailleurs s’être renouvelé depuis le break du groupe en 2016. Toujours aussi bavard, Mat Bastard a donné un discours sur la tolérance avant Marine. L’interprétation de The Story of Gods and Men (Little Armageddon) a également été l’occasion de rendre hommage à la régisseuse lumière Nathalie Jardin. Un instant particulièrement émouvant puisque la jeune femme est décédée lors des attentats du Bataclan. Côté anciens albums, le groupe n’est pas passé outre Ghost, People In The Shadow ou encore PIL et Bastard Song. Des standards que l’on est toujours ravis de fredonner tout en dansant. Exit cependant Bullet, Don’t Want To Be A Star ou encore l’excellent Give Me Your Life. Comme mentionné lors du Main Square Festival, le manque d’un clavier sur scène fait défaut. À la place, une simple boucle remplace le musicien, nous faisant regretter le 100% live du Skip The Use d’avant break. Et si nous pensions que le concert allait se clore comme d’habitude sur Bastard Song, le groupe a décidé de rejouer Damn Cool. Un choix sympathique lors de la sortie d’un premier album mais qui nous fait grincer des dents quand le répertoire s’étoffe. Mat Bastard | L’Aéronef, Lille | © Raine Et vous, ravis du retour de Skip The Use sur les routes ?

Deluxe ensoleille l’Aéronef de Lille

Deluxe - Aéronef, Lille - 2019 [photo by Raine]

Deluxe offre un concert survolté et haut en couleurs à l’Aéronef. Si l’automne est bien installé, le 7 novembre dernier, les aixois Deluxe ont eu à coeur d’amener un rayon de soleil dans le nord. Retour sur cette soirée entre humour, amour et ambiance survoltée à l’Aéronef de Lille ! Deluxe – Aéronef, Lille – 2019 [photo by Raine] Toukan Toukan : L’oiseau timide Avant l’arrivée de Deluxe, l’ouverture de la soirée a été confiée à Toukan Toukan. Malgré leur nom rappelant l’animal tropical, leurs vêtements, eux, avaient davantage des airs de tigre. Entre quelques feuillages parsemés sur scène, le duo a enchaîné les titres aux sonorités électroniques. S’est même glissée une reprise d’un succès des années 80 : Voyage Voyage (Desirless). Face à un public arrivant au compte goûte, leur timidité leur a joué des tours. Un aspect qui n’a pas permis à l’Aéronef de vraiment se chauffer, les conversations montant fortement à l’arrière de la salle. Deluxe : De l’humour, de l’énergie et de l’amour Avec leur Boys & Girl Tour, Deluxe fait preuve d’art de la mise en scène. Alors que leur célèbre moustache trône en hauteur sur fond blanc, tels des artistes de cirque, Liliboy, Kaya, Kilo, Pépé, Pierre et Soubri sont entrés par le biais d’une ouverture au centre du décor. Simple, efficace et reflétant à merveille leur amour pour les acrobaties. Comme à son habitude, Pépé et son saxophone ont réjouit la foule, l’homme déambulant d’un bout à l’autre de la scène avant de se laisser porter pour un petit tour en fosse. Plus tard, c’est Liliboy que l’on a retrouvé allongée sur un piano blanc, Pépé jouant la superbe mélodie de Forward. Un concert de Deluxe reste avant tout une communion avec leur public. De leur entrée en scène à la fin du show, l’engouement de l’Aéronef n’est jamais redescendu. Au gré du concert, reprises en choeur des mélodies – Pony -, refrains – Boys & Girl, Get Down, Oh Oh – et claquements de mains accompagnent les morceaux. Deux spectateurs ont même eu droit de venir danser sur scène avec le groupe. Complices, les six saltimbanques sont également venus interpréter un titre au beau milieu de la foule assise afin que tout le monde puisse en profiter. Moment qui nous a ramené à leur concert sauvage devant la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille quelques années plus tôt. Centré autour de Boys & Girl (2019), le set n’a en rien délaissé les fans de la première heure. De My Game à Superman en passant par Pony, Deluxe nous met en joie, proposant même un medley composé de titres moins connus. Liliboy nous aura d’ailleurs bien fait rire en annonçant Bleed On, morceau évoquant les menstruations avant de s’écrier « vivement la ménopause ! ».Pour clore cette date lilloise en beauté, Deluxe nous a offert un inédit qui a immédiatement eu son petit effet. Plus dans l’esprit rock, la foule s’est largement prêtée au jeu en reprenant les « lalala » en choeur lorsque demandé. https://www.youtube.com/watch?v=jzl3GQcVpZ4 Désormais, on espère qu’une chose, voir Deluxe à l’affiche du Main Square Festival 2020. Et vous, avez-vous déjà eu l’occasion de voir Deluxe en concert ?

Main Square Festival : le recap

Quelques jours avant le début des festivités, découvrez ce que vous réserve la 15e édition du Main Square Festival d’Arras.

Festival Séries Mania : L’édition 2019 se dévoile

Évènement de la région Hauts-de-France, le Festival Séries Mania a dévoilé sa programmation ! Du 22 au 30 mars 2019, le Festival Séries Mania investira Lille pour la deuxième année consécutive. Découvrez les séries en compétition pour cette seconde édition dans le Nord ainsi que les membres du jury International. Un jury international à dominance féminine Pour son édition 2019, le Festival Séries Mania met les femmes à l’honneur au sein même de son jury international. Cette année, la compétition officielle sera présidée par la productrice, scénariste et réalisatrice américaine Marti Noxon (To the Bone – Buffy contre les vampires). L’entoureront Julianna Margulies (Urgences – The Good Wife), Audrey Fleurot (Kaamelott – Engrenages) et Delphine de Vigan (No et moi – D’après une histoire vraie). Deux hommes seront aussi de la partie : les réalisateurs Thomas Lilti (Hippocrate – Première Année) et Podz (Minuit – Xanadu). La compétition française sera quant à elle supervisée par un jury de presse internationale. Pour le composer : Stefania Carini (Italie), Stuart Heritage (UK), Lola Lemaigre (Belgique) Henrik Palle (Danemark) et Claudia Tieschky (Allemagne). La compétition officielle Cette année, la compétition officielle sera l’occasion de présenter dix séries inédites en avant première mondiale. Parmi elles, Chambers, la nouvelle série américaine mettant en scène Uma Thurman dans le rôle titre. Jack Thorne sera aussi de retour. Après Kiri, l’an passé, le britannique revient avec une co-scénarisation sur The Virtues dont la musique est signée PJ Harvey. Series Mania sera aussi l’occasion de découvrir la série franco-allemande Eden avec Sylvie Testud. Quant à leurs concurrents il s’agit de : Baghdad Central (RU), Chimerica (RU), Identification (Russie), Just For Today (Israël), Lambs of God (Australie), Mytho (France) et Twin (Norvège). La compétition française Côté compétition française, La dernière vague (Rodolphe Tissot) a retenu notre attention. Située dans les Landes, cette série met en scène une compétition de surf. Jusque là, rien de bien original, si ce n’est que les surfeurs vont disparaître, puis, réapparaître de longues heures plus tard. La raison ? Une vague provenant d’un arcus (nuage). On ne sait pas vous, mais nous, ça nous intrigue ! On a tout autant envie de jeter un oeil à la dystopie de Julius Berg : Osmosis. À l’heure où même l’amour est trouvable sur le net, Osmosis nous a aussi sauté aux yeux. Dans cette dystopie signée Julius Berg, l’application Osmosis repousse les frontières de l’inimaginable. Son objectif ? Trouver l’âme soeur – pour la vie – grâce à des microrobots implantés dans le cerveau de chaque utilisateur.  Intrigant n’est-ce pas ? Seront aussi en compétition : Double Je (Laurent Dussaux), Le Grand Bazar (Baya Kasmi), Soupçons (Lionel Bailliu) et Une île (Julien Trousselier). Les formats courts Le Festival Séries Mania est aussi l’occasion de récompenser les formats courts. Pour l’occasion, dix séries en provenance du monde entier seront projetées. À terme, une seule obtiendra une récompense. D’ailleurs, si vous aimez Stephen Frears (Les Liaisons Dangereuses), vous pourrez découvrir sa nouvelle réalisation qui met en scène Rosamund Pike (Gone Girl) et Chris O’Dowd (Good Morning England) : State of the Union. Zérostérone, réalisée par Nadja Anane et produite par La Dame de Coeur représentera quant à elle la France. Lors des séances de projection, vous pourrez aussi regarder People Talking (Espagne), Rasbhari (Inde), M (Argentine), Hell is Other People (Danemark), Germain s’éteint (Canada), Fourchette (Canada), Drive (Singapour) et Break up (France). Le panorama international À l’issu du visionnage, un jury entièrement constitué d’étudiants remettra le Prix des Étudiants de la Meilleure Série. Au total, quinze séries présentées en avant première française, européenne, voire mondiale constituent ce panorama international. Parmi elles, 8 Days. Une série qui suit une famille berlinoise tentant de survivre au chaos. La raison ? Une météorite va s’écraser sur le centre de l’Europe. Cry a tout autant piqué notre attention. En effet, cette production anglo-australienne met en scène un couple au coeur d’une enquête suite à la disparition de leur enfant. Évidemment, la presse va s’emparer de l’affaire. Notre amour pour les pleines écossaises nous donne aussi envie de nous attarder sur Curfew. Oscillant entre Angleterre et Écosse, la série se déroule sur fond de régime totalitaire et de course automobile. Au casting : Sean Bean (The Frankenstein Chronicles), Phoebe Fox (Eye in the sky), Adrian Lester (Primary Colors), Billy Zane (Titanic) ainsi que l’admirable Adrian Brody (The Singing Detective). Quant à la musique elle est signé par nul autre que Magnus Fiennes (Chromophobia). Enfin nous ne pouvions passer à côté d’une autre série anglaise : Flack. Portée par Anna Paquin (Margaret), l’histoire nous porte au sein d’une agence de relations publiques dans laquelle elle excelle alors que sa vie personnelle est un véritable fiasco ! Complètent cette compétition : Asylum City (Israël), Blackout (Russie), Exit (Norvège), Les Misérables (Royaume-Uni), Monzon (Argentine), Motherfatherson (Royaume-Uni), Pros and Cons (Danemark), Success (Croatie), Folklore (A Mother’s love, Nobody, Tatami), The Guest (Corée du Sud) et Hierro (Franco-espagnole). Un petit nouveau : Le Prix Vidocq En 2019, une nouvelle récompense voit le jour : le Prix Vidocq. Tout comme le Prix du Quai des Orfèvres en littérature, le Prix Vidocq récompensera le 29 mars prochain la meilleure série policière française. Évidemment, le trophée représentera la canne emblématique de Vidocq mais nous n’avons encore aucune information sur les séries nommées. Afin de décerner ce prix, le festival a fait appel à des professionnels de la sécurité intérieure. À sa présidence, la grande figure de la police nationale : Mme Mireille Ballestrazzi. Elle sera entourée d’un jury à dominance féminine constitué de Mme Cécile Dindar – secrétaire générale pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Hauts-de-France -, de Mme Dominique Buffin – officier de police affectée au ministère de la Culture -, de Madame Blandine Clerc – commissaire de police -, de M. Michel Lalande – préfet de la région Hauts-de-France -, de M. Marc Drouet – directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France – et de M. Christian Belpaire – commandant divisionnaire fonctionnel -. Comme les années précédentes, le public sera également invité à donner son avis sur les projections afin de discerner le Prix du Public. À noter que la Cérémonie d’ouverture sera présentée par Frédérique Bel (La Mante

Réalisez des affiches pour le concours du Main Square Festival

Jusqu’au 4 juin 2018, gagnez vos places en participant au concours du Main Square Festival. À la clé, un affichage de vos oeuvres et des places pour la 14e édition. Cette année, le Main Square Festival a mis les petits plats dans les grands en lançant un concours particulier. Vous avez l’âme créative et pas encore vos places pour la quatorzième édition ? Cette article est définitivement pour vous ! En quoi consiste le concours ? Votre mission, si vous l’acceptez : créer une affiche de votre artiste ou groupe favori. Ouvert à tous, ce concours tient avant tout à mettre vos talents graphiques en avant. Mais attention, interdiction de flâner sur Google Images pour vous en approprier le contenu. Oui oui, on vous a vu venir bande de petits tricheurs ! Vous l’aurez compris, si avec ce concours, le Main Square désire se « marrer, rêver et vibrez », il vous faudra faire preuve d’originalité. Attention, pour que votre participation soit prise en compte il vous faudra obligatoirement inclure le logo du festival ainsi que l’url du site officiel. Si tu ne la connais pas encore par coeur, la voici : www.mainsquarefestival.fr. Le Main Square invite aussi « les plus téméraires ou inspirés » d’entre vous à jouer avec leur logo. Afin qu’il s’intègre au mieux dans votre création, il vous est donc permis de le retravailler ou le modifier. Un affichage à Arras et des places à gagner Les participants au concours du Main Square Festival vont être triplement gâtés. Vos oeuvres seront exposées à la Citadelle et dans le centre ville d’Arras durant la semaine du festival. Si vous faites partis des heureux gagnants, vous remporterez également vos entrées pour le Main Square. Et, le meilleur pour la fin, l’artiste que vous aurez choisi recevra un exemplaire de votre affiche. Rien que pour frimer devant vos amis, cela vos le coup, non ? Comment participer ? Pour ce concours, vous devrez créer une affiche d’un format de 118 x 175 cm (format visible 116 x 170cm) avec 5mm de fond perdu, une résolution de 300dpi et un espace colorimétrique en CMJN. Quant aux formats, sont acceptés : .pdf, .jpg, .eps ou .ai vectorisé.. Vous pouvez également télécharger le pack contenant le logo ainsi que le gabarit (format ai et psd) juste ici ! On vous a perdu avec les termes techniques ? La suite est beaucoup plus simple ! Il vous suffit d’envoyer vos plus belles oeuvres d’art avant le lundi 4 Juin 2018, 23h59 à graphics@mainsquarefestival.fr. Lors de l’envoi, n’oubliez pas de préciser vos coordonnées (nom, prénom, n° de téléphone et adresse mail). Venez découvrir quels groupes | artistes se produiront au Main Square Festival !

Red Sparrow : livre ou film, que choisir ?

De danseuse à espionne, Jennifer Lawrence nous immerge au sein des Services Secrets dans Red Sparrow. Sur vos écrans depuis le 4 Avril. Parce que Les Insouciantes aiment le cinéma, et davantage encore la littérature, nous vous proposons cette semaine de parler de Red Sparrow. Adaptation du premier tome de la trilogie de Jason Matthews par le réalisateur autrichien Francis Lawrence (Hunger Games, Constantine), le film est sortit en France ce 4 avril. Au coeur des services secrets russes et américains. Red Sparrow est avant tout une balade au gré des services secrets internationaux. On insiste sur ce fait car le livre spécifie que Dominika Egorova (Jennifer Lawrence) va devoir extorquer des informations à un français. D’ailleurs, ce passage nous a particulièrement marqué puisqu’il souligne le laxisme de la France.  « Les Allemands l’auraient déclaré schuldig, coupable, et ce pauvre idiot se serait retrouvé derrière les barreaux pour trois ans. Les Américains l’auraient condamné à huit ans comme victime d’espionnage sexuel. En Russie, le predatel – le traître – aurait été liquidé. Les enquêteurs français, eux, se contentèrent de souligner dans leur verdict qu’il avait été négligent. Delon fut promptement rapatrié en France – hors de la zone rouge – et consigné pendant dix-huit mois à des tâches qui ne lui laissaient aucun accès à des documents classifiés. » Même si l’adaptation ne fait pas aussi bien le job, quelques scènes vous plongerons dans les bureaux russes et américains. On retiendra notamment combien la bestialité des hommes ressort à travers ce film, et ce, notamment avec le supérieur de Dominika à Budapest, Maxim Volontov (Douglas Hodge). Les scènes de tortures retranscrivent quant à elle l’angoisse autour des arrestations russes et de ce qu’elles représentent. Avec elles, on retrouve l’oppression d’une Guerre Froide qui ne s’est jamais réellement terminée. Côté américain, vous serez d’abord confronté à des réceptions de transmissions entre Nate Nash et la taupe, montrant comment l’agent reçoit ses informations, puis, à un interrogatoire permettant de prouver la détermination de la jeune russe à collaborer avec la CIA. Fait important à relever, l’adaptation s’éloigne foncièrement du roman en centrant l’intégralité des actions sur Dominika. Quid de la véritable collaboration avec la CIA. Elle apparaît au spectateur comme une femme antipathique qui ne doit rien à personne et va parvenir à duper tout le monde. Une adaptation à l’intelligence atrophiée Adapter un roman est chose complexe et il est donc impossible d’en garder la globalité. C’est donc mise en condition que nous nous sommes rendues à l’UGC de Lille pour assister à l’avant première du film. Ce à quoi nous ne nous étions pas attendu en revanche, c’est que Francis Lawrence manque complètement le coche et survole simplement le livre. Une fois tout le côté intelligent ôté, ne reste donc plus que violences et sexisme exacerbés ainsi qu’une jeune danseuse russe, Dominika Egorova, prête à tout pour se venger de l’oncle qui l’a contrainte à devenir un moineau après l’arrêt brutal de sa carrière. De ce fait, Red Sparrow n’a plus grand chose à voir avec l’oeuvre originelle : des personnages changent de personnalités, passant d’alliés à ennemis, d’autres, meurent quand ils devraient toujours être en vie et inversement. La relation entre Dominika et son oncle, Ivan Dimitrevich Egorov (Matthias Schoenaerts) est poussée à telle point qu’elle en devient limite incestueuse. Et le pire, Dominika fait en sorte de se trahir pour donner sa véritable identité à la CIA. À croire que Justin Haythe, l’homme derrière le scénario, n’a pas lu le livre ou compris de quoi il en retournait. Et vraiment, cela nous consterne. La violence à l’écran Omniprésente, la violence apparaît sous toutes ses formes au long des 2h21 de film. Peu surprenant de la part de Francis Lawrence nous direz-vous. On espère donc que vous avez le coeur bien accroché car il vous faudra subir un viol explicite – d’ailleurs complètement inexistant dans le livre – qui fait passer les scènes de tortures pour des instants de plaisances. Au lieu d’un viol, c’est donc un personnage parfaitement consentant et prenant les devants que vous auriez du voir à l’écran. Car oui, mesdames, messieurs, Dominika Egorova n’a rien de la petite danseuse prude que nous laisse percevoir le film et cette phrase extraite du Moineau Rouge vous le démontre à merveille : « L’acte physique ne posait pas vraiment de problème à Dominika, qui n’avait rien d’une prude« . Mais avouons-le, il est tellement plus simple de faire comprendre au spectateur que Egorova est traumatisée par un viol plutôt que par le poids d’un homme mort dont le sang dégoulinait sur son corps. Seconde différence majeure, la vengeance contre le couple de danseurs à qui elle doit son renvoi du Bolchoï. À nouveau, le film use d’une violence imaginaire suffisant à nous convaincre du non discernement de la personnalité de l’espionne. Une touche de fidélité apparaît cependant avec l’apparition d’une tentative de viol sur la personne de Dominika durant son apprentissage à l’école n°4, dite, l’école des Moineaux. Chose étrange, là où la violence aurait dû être brutal, la scène passe rapidement. On observe d’ailleurs le même effet lorsque Dominika se fait torturer par les services secrets russes. Croyez-nous, à côté de ce qu’endure le personnage dans le livre, le film rend son calvaire plus que supportable. DES FEMMES IMPORTANTES Interprétée par Jennifer Lawrence, la Dominika Egorova que nous avions tant aimé pour son intelligence, sa froideur et sa pointe d’humour sarcastique perd tout son potentiel. Et que dire de la non mention du fait qu’elle ne soit pas simplement un moineau, mais la première femme russe diplômée de l’école du SVR ? On ne sait pas vous, mais ici, on trouve qu’il s’agissait d’un élément crucial au sens où les autres femmes travaillant au sein de l’agence sont censées être secrétaires ou moineaux. Comprenez donc qu’à travers la version proposée par Francis Lawrence, on soit déçues de constater que Dominika serve davantage d’objet sexuel que de véritable espionne. On aurait tant aimé retrouver le tact de la jeune femme et sa relation « conflictuelle » avec Nate Nash (Joel Edgerton) dont elle tombe amoureuse au point d’assassiner pour le protéger. Certes,

Series Mania : Compétitions, invités, avant premières, on vous dit tout

Le 28 Mars, le Festival Séries Mania qui se déroulera du 27 avril au 5 mai, a dévoilé sa programmation lors d’une conférence au Nouveau Siècle de Lille.  30 jours avant le lancement, l’équipe de Séries Mania s’est réunie au Nouveau Siècle pour nous faire part du programme des festivités. Séries en compétitions, jurys, projections en avant première, invités d’honneur : Les Insouciantes vous disent tout ce qu’il faut retenir de cette première édition lilloise. Présence d’un jury international Séries Mania sera un lieu de compétition. Évidemment, qui dit compétition, dit jury international. À la présidence de cette édition 2018, c’est Chris Brancato (X-Files, Hannibal, Narcos) qui fait l’honneur de sa présence. Il sera accompagné par la co-créatrice et productrice Maria Feldman (False Flag, Absentia), l’actrice, scénariste et réalisatrice Maria Schrader, l’acteur Clovis Cornillac (Central Nuit, Chefs) et le romancier Pierre Lemaître (Au revoir là haut). Les séries en compétition Lors du festival, les compétitions se déclineront sous plusieurs formes : Compétition Officielle, Compétition Française, Panorama International, Marathon Comédies, Formats Courts et Prix du Public. La Compétition Officielle verra s’affronter dix séries en provenance du monde entier et jamais diffusées. Ont été choisi : Ad Vitam (France), American Woman (U.S.A), An Ordinary Woman (Russie), Autonomies (Israël), II Miracolo (Italie/France), Mystery Road (Australie), On the Spectrum (Israël), The Rain (Danemark), The Split (Royaume-Uni) et Warrior (Danemark). https://www.youtube.com/watch?v=-xlzZDgjPS8 La France regorgeant de séries, Séries Mania en a sélectionné huit qui s’affronteront dans une compétition nationale. Parmi elles, deux adaptations de romans : Aux Animaux la guerre (Nicolas Mathieu) et Maman à tort (Michel Bussy). Tirée de la série britannique The Fall de Allan Cubitt, Insoupçonnable mettra quant à elle en scène Melvil Poupaud et Emmanuelle Seigner. Quand au Ad Vitam de Thomas Cailley avec Yvan Attal et Niels Schneider jouera sur deux fronts, concurrents à la fois dans la catégorie officielle et nationale. Seront également de la partie Kepler(s), Vingt-Cinq et Nu. Cette dernière risque d’ailleurs de vous déstabiliser. Et pour votre plaisir, Thanksgiving sera diffusée en intégralité ! Grâce au Panorama International, ce sont dix-huit séries, dont trois en première mondiale qui seront jugées par des blogueurs. On retient notamment la présence de Kiri, série créé par le scénariste et dramaturge anglais Jack Thorne (Monstre Sacré) dont nous avions vu l’adaptation de A Christmas Carol au Old Vic Theatre en décembre dernier, ainsi que la diffusion en intégralité de la série anglaise Come Home de Danny Brocklehurst. Coté formats courts, neuf séries seront soumises à un juré professionnel constitué de Sophie Côté, Simon Bouisson, Philippe Buchet et Sophie Deloche, tandis que le panorama des formats courts sera jugé par un jury formé par des lycéens résidants dans la région Hauts-de-France. Les étudiants appelés à participer  Au terme d’une nuit marathon qui se déroulera au théâtre Sébastopol, les étudiants présents seront invités à voter pour leur série favorite. Cette soirée dédiée à la comédie vous proposera : Vingt-Cinq, Action Team (Royaume-Uni), A.P Bio (USA), Future Man (USA), High and Dry (Royaume-Uni), Idiomatic (Finlande), Kiki and Kitty (Australie) et Significant Other (Israel). Acteurs, créateurs, producteurs : ils seront présents C’est probablement la partie qui vous intéresse le plus, alors on cesse le suspens tout de suite. Lors d’un « Fan Club » qui se tiendra au Tri Postal durant toute la durée du festival, il vous sera possible de rencontrer vos acteurs favoris. Seront notamment de la partie le 28 avril l’équipe du Bureau des Légendes et le lendemain l’équipe de Skam France et Corinne Masiero (Capitaine Marleau). Le 3 mai, c’est Kad Merad (Baron Noir) qui se prendra au jeu des rencontres, puis, le 5 mai, l’équipe de Plus Belle La Vie prendra le relais. En assistant à des séances de projection de la compétition officiel, Emma De Caunes, Nathalie Baye, Géraldine Nakache, Dominique Besnehard, Eric Judor ou encore Jalil Lespert vous présenteront en amont leurs séries préférées. Séries Mania, c’est aussi des invités d’honneur. Pour l’occasion, le réalisateur Jeremy Podeswa (Game of Thrones, True Detective, Homeland, Borgia, Dexter) sera présent le 28 avril. Carlton Cuse (Lost, Bates Motel, The Strain, Colony) présentera sa nouvelle série pour Amazon Prime Video, Tom Clancy’s Jack Ryan le 30 avril. Viendront à votre rencontre la suédoise Sofia Helin (The Bridge) le 1er mai ainsi que la scénariste et actrice britannique Charlie Covell (The End of the Fucking World) viendra à vous le 3 Mai. Les amateurs de Dallas seront ravis d’apprendre que les 40 ans de la série n’ont pas été oubliés puisque Patrick Duffy (alias Bobby) aura droit à sa carte blanche le 2 mai. En votre compagnie, l’acteur reviendra sur sa carrière et présentera ses épisodes préférés de Dallas et L’homme de l’Atlantide. À noter que la projection d’ouverture, Succession, se fera en présence de Jesse Armstrong et Brian Cox et que bien d’autres personnalités telles que Bernard Kouchner, Melvil Poupaud, Emmanuelle Seigner, Lou de Laâge, Pasca Elbé, Marc Lavoine, Camille Lou ou encore Sofia Essaïdi font partis des invités. Des projections inédites  Ces quelques jours consacrés aux séries donneront aux festivaliers la possibilité de visualiser certains épisodes en avant première. Vous pourrez ainsi découvrir en exclusivité l’épisode 12 de la SAISON 1 de Capitaine Marleau : Double Jeu et l’épisode 22 de la SAISON 2 des Petits Meurtres d’Agatha Christie : Meurtre en Solde. Toujours côté français, vous pourrez déguster deux épisodes de la SAISON 6 de Candice Renoir. Pour avoir lu La Servante Écarlate (The Handmaid’s Tale) de Margaret Atwood, Les Insouciantes sont ravies de vous annoncer que ce n’est pas, un, mais les deux premiers épisodes de la SAISON 2 qui seront diffusés lors du festival. Il en sera de même pour  la SAISON 4 de Bron (The Bridge) et la SAISON 2 de Westworld. Les États-Unis à l’honneur grâce au Best of USA Séries Mania, c’est aussi la possibilité de mettre un pays à l’honneur tout en restant dans l’actualité. Ainsi, vous pourrez découvrir les deux premiers épisodes de 9-1-1, Barry, Here and Now, The Chi, The Good Doctor, The Looming Tower, The Marvelous Mrs Maisel, et, une série que l’on est impatientes de voir en raison de l’interprétation d’un double rôle pour J.K Simons, The Counterpart. Femmes et sociétés au coeur des préoccupations

Festival Séries Mania Lille : À quoi ressemblera l’édition 2018 ?

Du 27 avril au 5 mai, le Festival Séries Mania s’installe à Lille. À quoi devons-nous nous attendre ? Le Festival Séries Mania débarquera pour la première fois dans la Région Hauts de France entre les 27 avril et 5 mai 2018. Et en plus, c’est gratuit ! Les Insouciantes reviennent sur ce que vous réserve cette édition lilloise. Séries Mania déménage à Lille Avant de s’installer dans la régions Hauts de France,  le Festival Séries Mania a d’abord fait ses armes à Paris ces sept dernières années. Mais voilà, suite à un appel à projet lancé par le Centre National du Cinéma, le festival a été délocalisé à Lille. Afin de ne pas ternir à la réputation internationale de la manifestation, la directrice générale, Laurence Herszberg a expliqué dans son entrevue avec Le Monde qu’il était « important de conserver cette marque devenu une référence pour les revues et les professionnels« . Choix que l’on comprend tout à fait. Le changement de région n’aura pas eu raison de l’équipe, puisque le directrice générale assure que l’événement sera dirigé par l’équipe à l’origine de la création du Festival Séries Mania à Paris. Le directeur artistique, Frédéric Lavigne, ainsi que le le producteur de l’événement, Jeffrey Bledsoe seront donc toujours de la partie. Où se déroulera le Festival Séries Mania ? Contrairement à Paris où il était purement impossible de mettre toute la ville à profit, Lille va se retrouver au coeur de l’événement. Ainsi, le Festival Séries Mania investira des lieux tels que le Palais des Beaux Arts ou le Nouveau Siècle. Le Tripostal deviendra quant à lui un véritable lieu d’effervescence grâce au « village du festival ». En ce lieu, Séries Mania mettra à votre dispositions informations, billetterie, bar, rencontres, dédicaces par des auteurs et bien plus encore. De quoi sera faite la programmation ?  Que nous réserve le Festival Séries Mania ? Travaillant encore au visionnage des séries, il parait évident que l’affiche de la première édition lilloise du Festival Séries Mania soit toujours secrète. Cependant, nous pouvons tout de même vous donner quelques informations. En effet, Laurence Herszberg a annoncé que le Tripostal accueillerait des expositions, un espace de réalité virtuelle ou encore des webséries expérimentales. La présence d’une webradio est aussi prévu. Chaque soir, c’est en musique que se poursuivra la manifestation par le biais de live ou de DJ set. Comme tout bon festival qui se respecte, Séries Mania sera à la fois un lieu de compétition, d’échanges, et bien sûr, de découvertes. Concernant ce dernier point, vous pourrez notamment découvrir en avant-première française ou internationale de nouvelles séries grâce à des projections. Grâce à cette nouvelle étendue, le Festival Séries Mania espère attirer les Américains. En recherche d’un lieu central en Europe pour la découverte de la créativité aussi bien européenne que mondiale des séries, Lille pourrait donc bien être l’endroit adéquat ! Dans tous les cas, Séries Mania veut devenir une « tête chercheuse de talents« .

Retour sur la programmation du Main Square Festival

Pour sa 14e édition Le Main Square Festival sort le grand jeu ! Quels artistes vous attendent du 6 au 8 juillet 2018 ? Incontournable de la région Hauts-de-France, le Main Square Festival d’Arras a dévoilé onze nouveaux noms cette semaine. Excellente occasion pour nous de revenir sur la programmation de cette 14e édition du festival arrageois. Un vent rock’n’roll pour 2018 Cette année, le Main Square Festival vous réserve du rock dans tous ses états durant ses trois jours de festivités les 6,7 et 8 Juillet 2018. Au programme ? PVRIS ou encore The Breeders se déchaîneront sur la Green Room ou la Main Stage avant de laisser place aux rois du stoner, Queens of The Stone Age qui assureront le show en tête d’affiche le vendredi 6 juillet. Les fans de métal français devraient également être réjouis de la présence de deux groupes mythiques : Gojira et Pleymo. Le lendemain, les anglais débarquerons à Arras pour assurer le show. Au cours de la journée, ils seront appuyés par les français BB Brunes. D’ailleurs, si leur dernier opus, Puzzle (2017), annonce une couleur plus electro, on nous assure que c’est bien un show davantage tourné vers le rock qu’ils produisent actuellement. Pour son troisième et dernier jour, Les Insouciantes sont ravies de voir le Main Square Festival accueillir sur sa Green Room un de nos groupes fétiches de 2017 : Nothing But Thieves. Nous avons donc particulièrement hâte de pouvoir fredonner avec eux « Amsterdam » ou « Sorry« . Seront également de la partie les américains X Ambassadors et Portugal The Man, ainsi que les anglais The Hunna. Un samedi sous les couleurs du Royaume-Uni Nous vous en parlions un peu plus haut, le 7 juillet sera littéralement envahi par des artistes débarqués d’Outre Manche. Tout droit venu d’Exeter, Black Foxxes ouvrira la Main Stage avant que les londoniens de Wolf Alice prennent le relai sur la Green Room. La tête d’affiche de cette dernière a quant à elle été confiée à l’enfant terrible de Manchester, Liam Gallagher dont nous avons adoré le premier album solo, « As You Were » (2017). Côté Main Stage, le festival arrageois ne pouvait faire plus anglais qu’en s’offrant la New Wave aussi culte que légendaire de Depeche Mode. Car oui, Dave Gahan et ses compères viendront déchainer les foules avec leurs intemporels « Personal Jesus » et « Enjoy The Silence« . Electro et Pop au rendez-vous Évidemment, le Main Square Festival n’oublie pas la diversité de son public et s’ouvre à d’autres horizons. Les beats électroniques ne seront pas non plus en reste grâce aux sets de Boris Brejcha, The Blaze, Feder et Justice. Nos voisins belges seront également au rendez-vous le samedi 7 juillet avec l’électro-pop de Oscar and the Wolf. Leurs succèderont le lendemain la pop de Girls in Hawaï et du produit The Voice Belgique, Loïc Nottet. Seront aussi présents le groupe anglais allant du funk au rock en passant par la soul, le disco et même l’électro : Jamiroquai. Le Rap français à l’honneur Qu’importe le style musical, le festival arrageois semble avoir décidé de mettre en avant les artistes français. Après le métal de Gojira et Pleymo, la pop-rock des BB Brunes, l’électro de The Blaze, Feder et Justice, c’est au tour du rap français d’avoir la côte. Dès le vendredi, c’est donc le phénomène Nekfeu qui s’emparera de la Green Room pour livrer son flow. Il faudra ensuite attendre le dimanche pour retrouver Orelsan sur la même scène. La Main Stage, elle, verra débarquer l’un des groupes emblématiques des 90’s : IAM. Vous rêver de « danser le Mia » ? Grâce au Main Square Festival, c’est désormais possible. Toujours en français, le belge Roméo Elvis tentera lui aussi sa chance sur la Green Room le 6 Juillet tandis que Damian « Jr. Gong » Marley se produira sur la Main Stage. Si vous vous posez la question, ce dernier n’est nul autre que le fils de Bob Marley. Et tout comme lui, en plus d’être un rappeur émérite, il est devenu une figure du reggae. Les places sont d’ors et déjà en vente dans tous vos points de ventes habituels ainsi que sur le site officiel du Main Square Festival. 

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