Live Report : Taylor Swift à la Défense Arena

Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift est venue présenter sa nouvelle version du Eras Tour à La Défense Arena. Retour sur l’un des événements les plus attendus de l’année ! C’est face à 45 000 personnes par soir que Taylor Swift a fait le show pendant près de 3h15 ! Un spectacle à couper le souffle, tant par la prestance de la chanteuse américaine que par ses tenues et les chorégraphies parfaitement exécutées de ses danseuses et danseurs. Nous y étions les 4 soirs et avons encore du mal à redescendre ! The Eras Tour : la tournée fantasmée par les fans La mise en vente des billets pour le Eras Tour a fait plus de déçus que de chanceux. Il faut dire que le nombre de fans espérant obtenir leur précieux sésame était démesuré ! Selon Bathilde Lorenzetti (patronne de La Défense Arena), un million de connexions ont été recensées par concert. Une jauge bien au-delà des 45 000 places disponibles à la Défense Arena, alias, la plus grande salle couverte d’Europe. Cette très forte demande s’explique notamment par le fait que Paris soit la première ville du monde à découvrir les chansons du très attendu The Tortured Poets Department. Album sorti seulement quelques jours avant le passage de la star américaine en France. La tournée Européenne se voit donc affublée d’une nouvelle Era. Car, comme l’expliquera Taylor au début du concert, le Eras Tour a pour but de revisiter toute sa discographie, soit 18 ans de musique « One Era at a time ».  Parmi les fans de Taylor Swift à Paris, près d’un tiers des spectateurs venaient de l’étranger. De quoi faire rager les fans français de la chanteuse dont le dernier passage en France remontait à 2011. Quelques fans aux regards désespérés ont donc tenté leur chance avec des pancartes « Cherche 1 place » tout le long de la file d’attente. Pendant ce temps, d’autres – une cinquantaine – ont passé la nuit devant l’Arena, désireux de se retrouver au plus près de l’artiste. Hors de question cependant de ne pas respecter le dress code des Swifties : paillettes, sequins, chapeaux ou encore tenues selon certaines Eras. On vous l’assure, il y en avait pour tous les goûts et les couleurs ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Par amour Paris Lors du tour américain de Taylor Swift, de nombreuses étoiles montantes de la scène pop ont foulé la scène du Eras Tour. Parmi elles : Gracie Abrams, Girl in Red, Haim, Phoebe Bridgers, Beabadoobee, Muna, Gayle, Owenn et Sabrina Carpenter. Une liste d’artistes très qualitative dont certaines font parties de nos coups de coeur !  Cependant, pour l’ouverture de son show en Europe, Taylor Swift  s’est tournée vers l’une de ses amies de longue date : Hayley Williams. Une nouvelle qui a ravit les fans de Paramore. D’autant plus que le groupe n’avait pas joué en France depuis leur Olympia en janvier 2018 avec leur After Laughter Tour ! Alors merci Taylor Swift sans qui on espèrerait encore le retour du groupe. Mais après tout… Si l’on fait un mix des mots « Paramore » et « Taylor » cela donne « Partay » alors… Let’s Partay ! (faisons la fête) Lors de ces quatre soirs en première partie du Eras Tour, Paramore a principalement joué des titres très pop. Un fait sûrement dû au virage musical effectué avec de la sortie de After Laughter (2017). Soit l’album le plus pop du groupe et très loin des sons pop punk de All We Know Is Falling ou encore Riot!. En France, leur set ne comportera d’ailleurs qu’un titre de ce dernier, That’s What You Get. Parmi les titres joués, on compte aussi Brick By Boring Brick, ou encore le tant attendu (par les vampires) Decode qui sont extraits de l’album Brand New Eyes (2009). Des sons plus pop que rock tels que Still Into You ou Caught In The Middle posaient quant à eux l’ambiance pendant que Hayley Williams (chanteuse) dansait toujours aussi bien sur scène accompagnée de ses acolytes Taylor York (guitariste) et Zac Farro (batteur). Sans oublier le doux morceau, The Only Exception, qui aura permis (entre autres) à Hayley de pouvoir davantage montrer sa puissance vocale à la Défense Arena.  Ces ouvertures de concerts pendant quatre soirs de suite étant remplies d’énergie et d’entrain de la part de Paramore, le public ne pouvait qu’être ravi. Ce, qu’il soit familier ou non de Paramore ! Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Paramore, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Un show hors compétition Taylor Swift n’est pas connue pour faire les choses dans la mesure et le Eras Tour n’y échappe pas ! Peu avant le début des festivités, un compteur s’affiche sur l’écran principal, annonçant qu’il ne reste plus que quelques minutes d’attente ! Dans l’Arena, la tension monte et les fans se mettent à crier alors que l’on se rapproche dangereusement de zéro ! L’entrée en scène de Taylor est encore plus surprenante en vrai qu’au cinéma ! Nous étions au Grand Rex pour la diffusion du Eras Tour l’an dernier et le live n’a rien à envier aux salles obscures. Les frissons nous parcourent déjà lorsque quelques danseurs s’avancent sur la scène, portant comme des coquillages ou des pétales de fleur géantes qu’ils manient avec élégance. Se repliant tous sur eux-mêmes, ils cachent l’entrée de Taylor Swift sur scène pour ensuite la révéler aux yeux de tous, comme un bourgeon qui fleurit enfin ! Le sourire sur les lèvres de la chanteuse est communicatif. Sa présence nous fait oublier tout le reste alors qu’elle commence avec une version courte de Miss Americana & the Heartbreak Prince. Même si vous ne connaissez pas les paroles, vous serez directement happé.e tant l’ambiance et la prestance de la chanteuse sont extraordinaires ! La salle entière résonne et enchaîne directement avec Cruel Summer, dont le premier bridge de la soirée sera hurlé par tous ceux dont la chanson leur est familière ! Il faut dire que l’américaine est réputée pour ses bridges très catchy, et nous plaidons coupables car on adore tout autant ces passages ! Taylor Swift, La Défense Arena, Paris | ©Melanie Pierrat Dès le début du

Miles Kane : un véritable One Man Band !

Miles Kane a enflammé l’Aéronef de Lille pour son anniversaire dimanche 17 mars 2024 ! Seul en scène, Miles Kane a prouvé dimanche 17 mars 2024 qu’il se suffisait à lui-même. Retour sur cette soirée survoltée dans le club de l’Aéronef (Lille). Ten Tonnes Les premières parties sont toujours l’occasion de dénicher de nouveaux talents. Ce soir, c’est Ten Tonnes qui nous a tapé dans l’oeil ! Après une arrivée timide sur scène, le chanteur embraye avec Born To Lose. Extrêmement souriant et reconnaissant, il semble plus que ravi de se produire à l’Aéronef. D’ailleurs, il a même appris à prononcer Lille correctement pour l’occasion !  L’enchaînement de ses titres et très bien pensé, laissant entrevoir ses différentes influences. On a même l’impression de discerner du Nirvana à l’écoute des premiers accords de (trouver le titre). À l’écoute des paroles de Monday Morning, c’est un véritable coup de coeur qui se dessine. Prenant doucement confiance, Ten Tonnes nous présente ses morceaux, rappelant que certains sont issus de son nouvel album, Dancing Alone (2023). Alors qu’une pancarte est brandie dans les premiers rangs, annonçant qu’une fille s’est fait plaquer par son mec une semaine plus tôt, il lance un « oh no, so sad » couplé d’un « fuck him« . Jouant sur ce fait, il ajoute que sa prochaine chanson est de circonstance pour elle puisqu’il s’agit de Dancing Alone. On vous parlait de découverte mais Ten Tonnes fait déjà sensation Outre-Manche. En effet, il s’est classé dans le Top 40 des Charts à la sortie de son premier album, sobrement intitulé Ten Tonnes en 2019. On souligne tout de même le fait que quelques personnes dans la salle connaissaient déjà le chanteur, fredonnant les paroles de quelques chansons, dont la plus streamée sur Spotify : Lucy. Si vous aimez The Kooks, Circa Waves ou The Amazon, on vous conseille de tendre une oreille à ses chansons. Petit fun fact, Ten Tonnes n’est autre que le frère de George Ezra. Comme quoi, le monde de la musique est vraiment tout petit ! Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine Ten Tonnes, L’Aéronef, Lille | ©Raine La jeunesse au rendez-vous ! Le nouvel album de Miles Kane s’intitulant One Man Band, quoi de mieux qu’une tournée solo pour prouver qu’il n’a besoin de personne pour assurer le show ? Évidemment, nous n’allions pas manquer cette parfaite occasion de le découvrir seul en scène ! Surtout dans de telles conditions puisque l’Aéronef a proposé ce concert en format Club. Soit 300 personnes. Le tout à tout petit budget puisque les places étaient disponibles entre 3 et 6€. Pour cette superbe action, on remercie l’Aéronef ! Si nous pensions que la salle accueillerait majoritairement des trentenaires, nous avons été surpris de constater que c’est en réalité la Gen Z qui s’est déplacée en masse. Les voyant grossir les premiers rangs du club, impossible de ne pas repenser à la première fois où nous avons nous-même découvert Miles Kane en live. C’était en 2012, à l’Olympia (Paris). On avait à peu près leur âge et on se prenait une énorme claque tant le chanteur a une prestance sur scène. On imagine qu’ils ont ressenti la même chose ! Proche de son public, Miles n’hésite pas à aller à leur contact. Il est même sincèrement touché lorsque le public scande un Happy Birthday. Plus tard, il ajoutera qu’il s’agit de son meilleur concert de la semaine. Ce dont on ne doutait pas connaissant parfaitement l’énergie du public lillois. Avant de clore le show, il viendra également saluer ses fans de chaque côté de la scène, apposant même son front contre l’une des personnes présente au premier rang. C’est dans ces conditions que l’on se rend compte à quel point Miles est reconnaissant envers son public. Il a beau avoir des milliers de fans et une réputation solide dans le milieu musical, il ne semble pas avoir pris la grosse tête. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Un concert mémorable Bien qu’assez court – 15 titres -, Miles Kane a su offrir un concert inoubliable. Piochant dans sa discographie, le chanteur débute avec le titre ouvrant One Man Band (2023), Troubled Son. De quoi faire chanter et danser l’Aéronef qui connait parfaitement les paroles. S’enchaînent ensuite Better Than That, l’excellent The Wonder et Cry on My Guitar avant que ne retentissent les premiers accords de Rearrange. Un morceau qui vieillit aussi bien que du bon vin. Tout comme le reste de Colour of The Trap si vous voulez notre avis. On continue avec One Man Band et Baggio. Là encore, Miles est impeccable, prouvant qu’il n’a besoin de personne d’autre pour assurer le show. Le simple fait de le voir jouer suffit à affirmer son talent. On sent également combien dans l’attitude, le chanteur a tout d’un Mod – période qu’il affectionne particulièrement -. La soirée atteint son premier pic avec Inhaler et Coup de Grace. Histoire de souffler un peu, Miles Kane s’empare d’une guitare acoustique le temps de deux titres. Le premier n’est autre qu’un cover de Dealer (Lana Del Rey). Le second un titre qui a réjouit l’ensemble de la salle : Standing Next to Me (The Last Shadow Puppets). Titre que nous n’avions pas ré-entendu en live depuis le concert des Arctic Monkeys à l’Olympia en 2012. Autant vous dire que l’émotion était palpable. Ne reste plus que quatre titres avant la fin du set. Pas n’importe lesquels puisque Miles nous offre Colour of the Trap, suivi de Never Taking Me Alive. Évidemment, nous ne pouvions passer à côté de l’indémodable Come Closer que l’Aéronef à chanter à plein poumon. Le chanteur en a même profiter pour faire durer un peu le plaisir, proposant au public lillois de répondre à ses ah-ah par des whoa-whoa. Le concert aurait pu se terminer sur cette très bonne note mais Miles repart de plus belle pour un dernier titre : Don’t Forget Who You Are. Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Miles Kane, L’Aéronef, Lille | ©Raine Et vous, avez-vous profité

Gyasi et The Courettes enflamment l’Aéronef

Gyasi lors du concert à l'Aéronef | ©Raine

Gyasi et The Courettes ont enflammé l’Aéronef (Lille) lors d’une soirée sous le signe du rock. Dans le cadre du festival Les Nuits de l’Alligator, Gyasi et The Courettes ont proposé une soirée rock à l’Aéronef de Lille. Le tout, en format club. THE COURETTES Prenez une dose de Danemark, une de Brésil et mixez pour obtenir The Courettes. Un duo à la vie comme à la scène qui manie le rock à la perfection. Depuis quelques années, on sait qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un groupe au grand complet pour faire des étincelles. De The White Stripes à The Kills en passant par Royal Blood ou The Black Keys, nombreux sont ceux à s’être prêté à l’exercice avec succès. Comme eux, The Courettes n’a besoin d’aucun musicien additionnel, leur énergie suffisant amplement à satisfaire l’Aéronef. Du début à la fin de leur set, Flávia et Martin Couri interagissent avec la foule rassemblée devant la scène du club. Martin, n’hésitant pas à demander son nom à une enfant se tenant juste devant sa batterie. Flávia, en s’offrant un bain de foule. Le tout, en déclamant des morceaux fiévreux tels que Want You! Like a Cigarette ou The Boy I Love. On retient aussi Boom! Dynamite! qui est rapidement entrées dans nos têtes. En revanche, le fait de se faire cracher de l’eau dessus tout au long du show par Martin nous a quelque peu refroidi.  Martin Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine Flávia Couri (The Courettes), L’Aéronef, Lille | © Raine GYASI : le Glam Rock n’est pas mort La soirée se poursuit avec un crochet par Nashville. Berceau de la musique country, elle héberge Gyasi. Une créature androgyne vêtue d’un costume à paillettes rouge et de plateformes qui n’a rien à envier à David Bowie et Marc Bolan. Même ses lèvres sont peintes d’un rouge carmin brillant qu’on se damnerait d’avoir dans notre propre collection. Vous l’aurez compris, ce soir, le Glam Rock est à l’honneur ! Véritable bête de scène, Gyasi exacerbe le public de l’Aéronef grâce à une performance aussi impeccable qu’extravagante. Multipliant les moments de complicité avec ses musiciens, s’allongeant à même le sol ou sortant un boa de nul part, il prouve que le rock a encore de bons jours devant lui. Le temps d’un instant, on se croirait même en plein Rocky Horror Show. Dans la foule, Kiss Kiss était particulièrement attendu et a été acclamée à la seconde où « bisou bisou » est sorti de la bouche du chanteur. En plus de Kiss Kiss, le chanteur a interprété cinq autres titres issus de son second album, Pronounced Jah-See (2022). Dont l’excellent Tongue Tied que nous espérions pouvoir entendre dans sa version live. On a également pu compter sur All Messed Up et Sword Flight. Alors que ce dernier débutait, Gyasi a soudain tiré une épée invisible de son fourreau, prêt à se battre.  Bien sûr, le chanteur n’a pas oublié le reste de sa discographie. Notamment en jouant Colorful (Androgyne, 2019) ou encore Sugar Mama et Teacher issus de son EP Peacok Fantasies (2018). Ainsi, Gyasi a permis à tous de découvrir cet univers qui donne envie de replonger avec lui dans l’art du glam. Car le chanteur l’a bien compris. Il s’agit d’art et non seulement de musique. Et pour cela, on lui tire notre chapeau.  Gyasi (chant), Leilani Killgore (guitare) et Sam Skorik (batterie), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare) et Leilani Killgore (guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Gyasi (chant, guitare), L’Aéronef, Lille | © Lille Jeudi 8 février, Les Nuits de l’Alligator nous ont permis de découvrir deux artistes à côté de qui nous étions passés. Si The Courettes et le genre d’artistes que l’on pourrait écouter une fois de temps en temps, Gyasi fut une révélation. Nous attendrons son prochain passage en France avec impatience ! Et vous, connaissez-vous Gyasi et The Courettes ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SAEVIN Co-fondateur | Photographe | Rédacteur MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THÈME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

KO KO MO : Rock à l’état pur au Splendid

Image à la une pour le concert de KO KO MO au Splendid (Lille) le 3 novembre 2023.

Le Need Some Mo Tour de KO KO MO s’est arrêté au Splendid de Lille le temps d’une soirée. Un concert qu’il ne fallait pas manquer ! Jeudi 2 novembre, KO KO MO s’est produit au Splendid de Lille. Une date en pleine tempête qui n’a pas empêché le duo de tout dévaster sur son passage. Retour sur une soirée entre rock et proximité avec le public ! Dynamite Shakers Afin d’assurer leurs premières parties, KO KO MO a fait appel à quatre vendéens : les Dynamite Shakers. En effet, après Angers et Nîmes, le quatuor s’est emparé de la scène lilloise. D’ailleurs, ne vous fiez surtout pas à leur jeune âge car ce groupe a énormément de potentiel. Musicalement, on adhère. Scéniquement, l’énergie est là. Supplément, on sent l’amitié qui lie le groupe, leur permettant d’offrir une belle prestation. On a notamment pu entendre leur dernier single sorti en octobre : The Bell Behind The Door. Pour ceux qui compterez (re)voir KO KO MO en France, sachez que Dynamite Shakers sera de la partie au Bikini (Toulouse) le 15 novembre ainsi qu’au Rocher de Palmer (Cenon) le 17 novembre. Le groupe sera également à la programmation des Transmusicales de Rennes le 7 décembre et participera aux Rockeurs ont du Coeur à Nantes le 16 décembre. Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie Dynamite Shakers, Splendid (Lille) | ©Raine Photographie KO KO MO : du rock à l’état brut Après leur passage remarqué au Main Square Festival l’été dernier, nous avions hâte de retrouver KO KO MO sur scène. Et s’il a fait chaud… très chaud à Arras, ce 2 novembre, la chaleur était clairement à l’intérieur de la salle. Que voulez-vous, avec l’arrivée du duo nantais a suivi la tempête Ciaran. Un temps parfait pour un concert de rock si vous voulez notre avis. Car oui, KO KO MO dévaste tout sur leur passage grâce à leur énergie débordante. Derrière sa batterie, Kevin « K20 » Grosmolard transpire la joie de vivre. C’est d’ailleurs par lui que passe la majeure partie des interactions avec le public, Warren se concentrant davantage sur le chant tout en faisant le show. Une chose est sûre, on sent l’alchimie entre deux musiciens habités par un rock authentique. Une batterie, une guitare, nous n’avions besoin de rien de plus pour nous transpercer le coeur. Parmi les morceaux interprétés, on compte les excellents Non Essential Man, Need Some Mo en passant par So Down ou encore Technicolor Life. Au milieu de tout cela, Kevin nous offre un incroyable solo de batterie sur The Lemon Twins, encouragé par le public. Un set laissant un goût de reviens-y, on est gourmand ici ! Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine KO KO MO, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Kevin « K20 » Grosmolard, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Warren Mutton, Le Splendid (Lille), 2023 | ©Raine Une proximité incontestable avec le public Malgré les intempéries, la foule s’est déplacée en masse pour applaudir les deux nantais. D’ailleurs, s’il y a bien un terrain sur lequel KO KO MO n’a strictement rien à se reprocher, c’est bien sa proximité avec leur public. Le duo s’est même offert deux bains de foule au court de la soirée. La première, durant leur reprise de Personal Jesus (Depeche Mode) où Kevin n’hésitera pas à lâcher un « alors les vieux, ça va? » à destination des personnes assises dans les sièges derrières la console. Ce qui, on l’admet, nous a fait rire. La seconde, en conclusion du concert. Cette fois, c’est l’intimité qu’a cherché KO KO MO. À leur demande, un cercle se forme dans la fosse, les gens se baissent afin d’offrir une bonne visibilité à tous et les téléphones regagnent les poches. Une lumière à led descend alors entre eux, les éclairant tandis que Warren entame Show Must Go On (Queen). Bien sûr, il sera rejoint par l’entièreté de la salle qui n’a pas résisté à pousser la voix. On a également senti l’attachement profond du groupe pour le public lillois. D’abord en demandant qui était présent lors de leur passage au Splendid un an plus tôt. Puis, en mentionnant que s’ils devaient vivre ailleurs qu’à Nantes, ils choisiraient probablement Lille. Comme quoi, la chaleur du Nord est loin d’être un mythe ! En même temps, on les comprends. Nous non plus ne sommes pas originaires de la région et nous n’avons absolument aucune envie d’en partir. Ainsi, tous les éléments étaient réunis afin de passer une excellente soirée ! Et vous, étiez-vous de la partie pour KO KO MO ce 2 novembre au Splendid? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Shaka Ponk retourne le Zénith de Lille

Shaka Ponk au Zénith de Lille le 13 octobre 2023 | ©Raine

Shaka Ponk a installé son Final Fucked Up Tour pour deux jours à Lille les 13 et 14 octobre 2023. Un dernier moment de communion entre le groupe et ses fans ! Vendredi 13 octobre, Shaka Ponk s’est produit au Zénith de Lille dans le cadre de leur Final Fucked Up Tour. Évidemment, nous ne pouvions manquer cet événement. La dernière tournée de Shaka Ponk Lors de l’annonce de leur nouvel album, sobrement intitulé Shaka Ponk, le groupe a troublé tout le monde. En effet, ils ne souhaitent plus faire de concerts. La raison ? L’écologie. Les tournées étant particulièrement gourmandes en énergie et polluantes, ils ont du faire un choix entre leurs vies professionnelles et leurs aspirations personnelles.  Après avoir pesé le pour et le contre, Sam et Frah ont expliqué qu’ils avaient davantage « envie d’être sur le terrain » afin d’agir sur la question du dérèglement climatique. Ainsi, après avoir fait leurs adieux à la scène, Shaka Ponk se concentrera sur The Freaks. Si vous n’en avait encore jamais entendu parlé, The Freaks est un collectif d’artistes et personnalités qui s’engagent écologiquement. On y retrouve notamment Matthieu Chedid, Zazie, Pomme, Mademoiselle K ou encore Juliette Binoche. The Last Internationale En guise d’ouverture, Shaka Ponk ne s’est pas moqué de nous. En effet, ce sont les américains The Last Internationale qui ont assuré le show. Un choix logique puisque depuis 2020, 3 membres de Shaka Ponk jouent pour eux. Mais pas ce soir. Ce soir ils ne sont que 3 sur scène. Delilah Paz au chant, Edgey Pires a la guitare et un batteur. On l’avoue, nous étions bien trop loin pour savoir s’il s’agissait ou non de Ion. Formé en 2008, le duo a commencé à avoir du succès en 2014. Ils ont notamment eu l’occasion de se produire en première partie de Robert Plant, The Who et plus récemment les Guns N’Roses. Delila et Edgey sont également reconnus pour leurs chansons abordant la politique et l’écologie. Deux thèmes chers à Shaka Ponk. Côté live, impossible d’être déçu. À peine en scène, Delila nous hypnotise par sa voix imprimée de soul. Musicalement, le duo possède tout ce qu’on aime dans le rock. Des gimmicks entraînants et des solos à ne plus savoir où donner de la tête. Pardonnez-nous de ne pas avoir retenus les titres des morceaux. On était tellement pris dans l’ambiance qu’on s’est uniquement focalisés sur la musique. Autre bon point, Delila n’a pas hésité à prendre un bain de foule et faire chanter le public dans son micro. C’est d’ailleurs quelque chose qui nous a marqué, la chanteuse n’hésitait pas une seule seconde à s’exprimer envers le publique soit en anglais soit dans un français très approximatif. The Last Internationale fut donc une très belle révélation pour nos oreilles et un nouveau groupe à ajouter à nos playlist ! https://www.youtube.com/watch?v=W2JRKNy3KY4 Shaka Ponk : Un début en acoustique C’est depuis le public que Shaka Ponk fait son entrée en scène. Une excellente initiative pour un groupe qui a toujours été proche de ses fans. Afin de conserver cette intimité, Sam, Frah et CC rejoignent une plateforme au fond de la fosse afin d’y débuter le concert d’une façon originale. Le tout, en escaladant les barrières de sécurité des gradins afin de gagner la fosse. Que voulez-vous, on est punk où on ne l’est pas. Contrairement à l’habitude où le groupe débute de façon énergique, ici, c’est l’acoustique qui a été préférée. Un bon moyen de débuter le show en douceur avant de ne plus pouvoir respirer. Ont été interprétés en acoustique I’m Picky, Run Run Run, Gung Ho ainsi qu’une reprise de House of The Rising Sun (Animals). Un set électrisant Une fois de retour sur la scène principale, Shaka Ponk ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par Je m’avance et son influence à la Noir Désir. On retrouve également Wanna Get Free, Twisted Mind, Sex Ball ou encore Circle Pit. Évidemment, puisqu’il était question de circle pit, Frah a de nouveau gagné la plateforme centrale afin que la fosse puisse tourner autour de lui. Le tout en demandant aux personnes fragiles et aux enfants de s’éloigner afin de ne pas se blesser. En parlant du public, Shaka Ponk en reste particulièrement proche. Après leur arrivée remarquée, Frah n’a pas hésité à faire monter une fan sur scène avant que le groupe n’entame leur reprise de Smell Like Teen Spirit (Nirvana). Un moment inoubliable pour elle puisque la jeune femme finira par s’offrir un joli slam sous le regard du chanteur. Parmi les titres de la setlist, Shaka Ponk n’a pas hésité à battre le fer. Notamment avec trois titre de leur dernier album : J’aime pas les gens, Tout le monde danse et 13000 heures. On espérait d’ailleurs avoir l’occasion d’entendre cette dernière en live puisqu’elle aborde le harcèlement scolaire. Le groupe n’a pas hésité non plus à déployer un drapeau LGBTQ+. Le tout couplé à des messages sur écrans poussant à « être qui ont est » vraiment ou « mourir en essayant de l’être ».  On retient aussi J’aime pas les gens ou Sam n’a pas hésité à allumer une cigarette sur scène dans le simple but de faire réagir le public. Shaka Ponk, Zénith de Lille | ©Raine Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Shaka Ponk au Zénith de Lille le 13 octobre 2023 | ©Raine Samaha, Shaka Ponk au Zénith de Lille le 13 octobre 2023 | ©Raine Samaha, Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Frah, Shaka Ponk au Zénith de Lille | ©Raine Un show très bien pensé Comme toujours Shaka Ponk ne déçoit pas visuellement. En guise de décor, des piles de livres s’imposent de chaque côté de la scène ainsi que sous les plateformes où jouent Steve (claviers) et CC (guitare) d’un côté, Mandris (basse) et Ion (batterie) de l’autre. Par ce choix on comprend une chose : instruisez-vous plutôt que de vous laisser manipuler par les gouvernements. En effet, durant Tout le monde danse, des images du gouvernement ont été projetées, provoquant une huée

Evanescence – Zénith

Image UNE Evanescence au Zénith de Lille | ©Raine

Evanescence a choisi le Zénith de Lille pour une date unique en France le 7 juin 2023 ! Mercredi 7 juin 2023, Evanescence a donné son seul concert en France. Et pour cela, il ne fallait pas prendre la direction de Paris, mais bien de Lille. Une occasion impossible à manquer pour nous. Retour sur la soirée ! Tigress Alors que nous sommes habitués à des débuts de concerts aux alentours de 20H, Evanescence étonne avec une première partie à 19h30. Pour ouvrir la soirée, ce sont les britanniques Tigress qui ont été choisi.  Originaire de l’Essex, le groupe a fait ses débuts en 2015 avec un EP intitulé Human. D’ailleurs, on y retrouve Max Helyer (You Me At Six) à la co-production. Afin de se forger une réputation, Tigress a enchaîné les dates. Notamment en assurant les premières parties de Billy Talent, Gren Day, Bring Me The Horizon ou encore Anti-Flag. Suite à la sortie de leur premier album, Pura Vida (2021), ils ont également eu la chance d’être programmé au Reading and Leeds Festival 2022. La moindre des choses que l’on puisse vous dire c’est que nous avons eu un véritable coup de coeur pour Tigress. Immédiatement nous avons été happé par la présence scénique de Katy Jackson, au chant. Yeux maquillés et pull troué, on ne peut qu’être admiratif de sa voix. On venait pour Evanescence, nous sommes repartis avec un nouveau groupe à ajouter à nos playlists ! Lors de cette soirée, le groupe a notamment interprété Feel It, Human et Disconnect. Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Katy Jackson, Tigress, Zénith de Lille | ©Raine Evanescence On l’avoue, notre connaissance d’Evanescence se limite clairement à Fallen (2003). Album que nous écoutions durant notre adolescence. C’est donc avec nostalgie – mais aussi l’envie de découvrir le groupe en live 20 ans après – que nous avons pris le chemin du Zénith.  Le temps a beau filer à vive allure, Amy Lee n’a rien perdu de sa puissance vocale. Seule rescapée du groupe originale, la chanteuse a su s’entourer de musiciens de talents. On retrouve notamment à la batterie Will Hunt (Black Label Society, Tommy Lee) ou encore Troy McLawhorn (Seether, Still Rain) à la guitare. Pour ce World Collide Tour, Emma Anzai (basse) a également rejoint le groupe. D’ailleurs, on avoue avoir été ébloui par sa performance énergique tout au long du concert. Côté setlist, Evanescence est largement venu défendre son dernier opus, The Bitter Truth (2021). En effet, sur les 18 titres interprétés par le groupe, 7 en étaient issus. Parmi eux, Broken Pieces Shine et Take Cover ont ouvert la soirée. Plus tard, on retrouvera également Better Without You, Blind Belief, Far Frome Heaven, Wasted on You et Use My Voice. Autant de titres que nous n’avions pas pris le temps d’écouter mais qui nous donne envie de replonger dans notre période émo. Pour le reste, Evanescence a parcouru sa discographie avec des titres issus de Fallen, The Open Door (2006) et Evanescence (2011). Nous avons donc été ravi de pouvoir entendre en live Going Under, Lithium, Bring Me To Life et bien sûr, My Immortal. Amy Lee, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Emma Anzai, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Will Hunt, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Tim McCord, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Amy Lee et Troy McLawhorn, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Amy Lee et Troy McLawhorn, Evanescence, Zénith de Lille | ©Raine Un zénith loin d’être complet Malheureusement, malgré cette date unique en France, Evanescence est loin d’avoir fait salle comble. Car si les gradins étaient bien fournis, la fosse, elle, a fait pâle figure. En effet, un noyau dur était concentré en centre de scène mais chaque côté ainsi que le fond de la salle étaient vides.  Heureusement, cela n’a en rien dégradé l’ambiance de la soirée. En partie grâce aux gradins qui sont toujours incroyables à Lille. D’ailleurs, durant My Immortal, nombreux ont été ceux à allumer les flash de leurs smarphones afin d’illuminer la salle. Enfin, tout le monde a également donné de la voix sur l’excellent Bring Me To Life qui a conclu le set d’Evanescence. Fait assez rare pour être souligné, nous sommes ressortis du Zénith avant même que le soleil n’ait eu le temps de se coucher. Et vous, avez-vous assisté à la date unique d’Evanescence en France ? RAINE Co-fondatrice | Photographe | Rédactrice MES ARTICLES SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME Email Subscribe You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again. Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Live Report : Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre

Image à la une pour Hayley Kiyoko à l'Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat

Presque 5 ans après sa dernière venue en France, Hayley Kiyoko a enflammé l’Elysée Montmartre le 16 avril 2023 ! Le 16 avril dernier, Hayley Kiyoko est revenue embraser la capitale française dans la même salle où elle s’était produite lors de son premier concert en France en octobre 2018. Ce soir là, l’Elysée Montmartre était aux couleurs du drapeau queer, dans une ambiance électrique et très sexy. Nous y étions ! Une première partie qui donne tout de suite la température Si vous êtes un.e habitué.e des réseaux sociaux et notamment de Tiktok, vous connaissez probablement la chanson 10 things I hate about you de Leah Kate, qui cartonne en ce moment.  L’interprète, qui s’est produite à La Boule Noire en novembre dernier, était avec nous ce soir pour ouvrir la danse. Et le public n’a pas attendu une seule seconde pour accompagner l’artiste. Débordant d’énergie, elle a joué pas loin de 10 chansons de son répertoire pop / rock, ce qui peut paraître long pour une première partie mais qui était loin de nous déplaire ! Derrière nous dans le public, certains spectateurs nous avouent même être venus spécialement pour elle, ce que l’on peut tout à fait comprendre. Parmis les titres joués, elle nous a notamment présenté 2 titres qui sortiront très prochainement. Gros coup de coeur pour Superover, qui entrera directement dans nos playlists dès qu’il sera disponible ! Leah Kate à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une attente longue mais qui en valait la peine Il aura fallut attendre plus de quatre ans pour que Hayley Kiyoko vienne chanter à nouveau en France. En effet, la dernière venue de l’icône lesbienne à guichets fermés date du 28 octobre 2018 à l’Elysée Montmartre. Ce soir encore, l’interprète de l’indémodable Girls like girls, considérée comme la première artiste pop ouvertement lesbienne et parlant sans filtre de ses histoires amoureuses, a rassemblé une nouvelle fois la jeunesse queer.  En attendant l’arrivée de la musicienne, nous avons fait la connaissance d’Oswald, 21 ans, arrivé.e en premier.e devant la salle ce matin. Déjà présent.e lors de sa première tournée en France, iel y a rencontré son copain. Pour l’anecdote, tous deux avaient perdu leurs billets VIP.  Iel nous conseille également de jeter un oeil au répertoire de Zolita. Bien qu’elles ne se connaissent pas, Zolita et Hayley ont fréquenté le même lycée. Du fait que les deux artistes soient lesbiennes et fassent de la musique pop, iel avait soumis l’idée d’un feat à Hayley lors du Q&A organisé avec les fans VIP en 2018. D’ailleurs, Zolita part en tournée aux côtés de Bebe Rexha en juin prochain, aux Etats-Unis. Nous sommes donc curieux d’assister à son évolution en attendant un passage en France avec enthousiasme ! https://www.youtube.com/watch?v=d2o6x-3hJeE Un show très chaud ! Arrivant sur scène peu après 21h, Hayley Kiyoko est accompagnée de ses deux danseuses. Dès sa première chanson, Found my friends, le ton est donné. Le public crie et chante avec elle, tandis que se déhanchent sur la scène les trois jeunes femmes.  Les danseuses portent des tenues très légères, les fesses à l’air. L’une d’elle arborre même un tee-shirt sur lequel est inscrit « lesbian jesus », soit, le surnom que ses fans ont donné à Hayley. Durant toute la performance, les changements de tenues sont multiples. D’ailleurs, pour terminer le show, elles portent des tee-shirts issus du merchandising. Ces derniers ont été offerts au public.  Bien que la chanteuse prenne le temps d’interagir avec ses fans, les titres se succèdent rapidement. Les premiers rangs n’hésitent pas à l’interpeler, lui criant des « You are my gay awakening » ou « I love you more than baguette« . Une jeune femme lui demande même de signer sa poitrine, ce que fera volontiers Hayley, un peu plus tard pendant le show. Hayley Kiyoko à l’Elysée Montmartre | © Mélanie Pierrat Une safe place queer Tout au long du concert, Hayley Kiyoko rappelle au public qu’elle souhaite que chacun.e se sente à sa place. Elle n’hésite pas à répéter que l’on doit tou.te.s être bienveillant.e.s les uns envers les autres. Alors qu’elle joue essentiellement son nouvel album Panorama pendant la première partie du concert, c’est à son tour de nous présenter une nouvelle chanson : Greenlight.  Le public est réceptif et profite du show où Hayley accompagne ses danseuses, nous rappelant qu’elle est aussi à l’aise dans ce domaine. Quelques minutes plus tard, un tabouret est apporté sur scène et elle invite l’une des VIP, Johanna, à la rejoindre. Elle interprète alors Pretty Girl en acoustique, la regardant dans les yeux. Le moment semble un peu hors du temps. Arrive bientôt l’hymne tant attendu de la chanteuse, apothéose de la soirée. À peine les premières notes de Girls like girls jouées que des drapeaux arc-en-ciel sont brandis par tout le public, virevoletant au dessus de la foule. Tout le monde chante à tue-tête et l’artiste américaine termine, elle aussi, avec un drapeau entre les mains. On se croirait presque à la Pride !  Le concert se termine après quelques titres supplémentaires. Comme nous, le public sort comblé de la salle et espère déjà une prochaine tournée. Ce, bien que la chanteuse reparte cette fois-ci outre atlantique pour ses dates US. Et vous, étiez-vous à l’Elysée Montmartre pour le concert de Hayley Kiyoko ? CYRIELLE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Tiktok Spotify Linkedin

Måneskin galvanise l’Accor Arena !

Domiano David, Måneskin à l'Accor Arena (Paris) le 13 mars 2023. Image à la une pour le Live Report de Les Insouciantes

Lors de leur passage par Paris, Måneskin a prouvé que le rock était loin d’être mort ! Lundi 13 mars, les italiens Måneskin se sont produits à l’Accor Arena de Paris. Un concert à guichet fermé qu’il ne fallait surtout pas manquer ! Coup de chance, nous étions sur place pour votre plaisir – et aussi beaucoup le notre ! Un public international Comme c’est souvent le cas lors d’événements internationaux, le concert de Måneskin a rassemblé un public cosmopolite. Parmi les 20 000 chanceux à avoir décroché leur sésame, certains sont venus de plus ou moins loin. En effet, mêlés aux français, nous avons pu croiser des allemands, anglais ou plus surprenant encore, des brésiliens. Bien sûr, bon nombre d’italiens ont également fait le déplacement. En parlant des fans, nous tenions à féliciter la bonne ambiance qui a régné dans la salle. Car contrairement à certains concerts où les plus « hardcore » sont prêts à tout – même à mordre – pour obtenir la meilleure place ou toucher leur idole, ici, rien de tout cela. Au contraire, tout le monde semble s’être rassemblé dans le seul but de passer une bonne soirée. Et c’était franchement appréciable ! Il y a cependant eu une légère ombre au tableau : l’organisation. Alors que certains ont attendus des heures, leur patience n’a pas payé. La raison ? Le changement de salle dû au report de la date prévue en 2022. En effet, si on nous assurait que les places pour le Zénith restaient valides pour l’Accor Arena, ça n’a visiblement pas été le cas pour tous. Dans notre cas, nous avions pensé à re-télécharger nos billets à la bonne date, donc, aucun souci à l’entrée. On ne vous parle même pas des personnes ayant achetées leurs billets en revente et ayant eu de mauvaises surprises. Vraiment, qui achète ses billets sur Vinted? Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis et Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Damiano David, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Måneskin : Rock is not Dead! Tubes sur tubes Il est un peu plus de 21 heures lorsque les lumières s’éteignent pour laisser place aux tant attendus Måneskin. Cachés derrière un voile rouge projetant leurs ombres, la musique rugit jusqu’à ce que Damiano David chante les premières paroles de Don’t Wanna Sleep. Pour le coup, nous ne sommes pas véritablement surpris par cette mise en scène puisque Indochine utilisait le même procédé durant son Black City Tour (2013). Cependant, cela fait toujours son petit effet. Surtout lorsque le voile tombe pour laisser les fans exulter leur joie ! Une fois retiré, on ne sait plus où donner de la tête tant le groupe prend possession de la scène sans rien avoir à envier aux plus grands. Taillés pour le live, les titres de Rush! se mêlent dans un ensemble harmonieux à ceux des précédents albums. D’ailleurs, si vous avez trouvé cet opus « trop commercial », on vous assure que le ressenti est bien différent en live. De Gossip à Zitti e Buoni, en passant par Supermodel, le groupe enchaîne ses standards. Même les titres en italiens sont repris en choeur pour le plus grand plaisir du groupe. À ce sujet, Coraline a été accompagnée d’une marée de flash blancs et bleus en provenance du public donnant l’impression d’un roulement de vagues. Après cette petite parenthèse, Måneskin redémarre sur les chapeaux de roue avec Baby Said. S’en suivent les excellents Bla Bla Bla et In Nome Del Padre avant que Damiano n’annonce l’un de « leurs morceaux les plus connus » : Beggin. En revanche, la pyrotechnie durant Gasoline nous a laissé sur notre faim. Cependant, nous ne leur en tiendront pas rigueur puisque  c’est l’Accor Arena qui semble peu friande de ce genre d’effets. Qu’importe, Måneskin se suffisent à eux-même, Thomas, Victoria et Damiano, n’hésitant pas à aller prendre des bains de foule à plusieurs reprises. Puis, Damiano et Thomas se retrouvent sur une plateforme en milieu de fosse afin de proposer deux titres en guitare-voix : Vent’anni  et If Not For You. Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Victoria De Angelis, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Thomas Raggi, Måneskin à l’Accor Arena | © Raine Photographie Précédent Suivant Une deuxième partie de soirée 100% rock Suite au set acoustique, Måneskin ne nous laissera pas une minute de répit. À commencer par LE titre qui déchaine les foules : I wanna be your slave. Devenu l’un des hymnes du groupe, il a été repris par toute la salle. Damiano en profitera d’ailleurs pour littéralement mettre à genoux l’entièreté de l’Arena – gradins compris -. En poursuivant avec La Fine et de l’une de nos chansons feel good, Feel, impossible d’arrêter de se déhancher. Mais attention, elle est TRÈS entêtante ! Quelques jours sont passés, et pourtant, on fredonne toujours les La lalalalala. Vous les avez en tête ? Navrés ! Histoire d’accélérer encore un peu le mouvement, le groupe envoie Mark Chapman. Quant à Mammamia, elle ralentie légèrement la cadence mais ne nous arrête pas pour autant. Évidemment,

Mademoiselle K de retour à l’Aéronef!

Mademoiselle K lors de son concert à l'Aéronef (Lille) fin janvier 2023

Fin janvier, Mademoiselle K était de passage par l’Aéronef pour sa tournée au nom éponyme. Retour sur une soirée indie-rock ! Après avoir fêté les 15 ans de Ça me vexe en 2021, Mademoiselle K est de retour sur scène avec un sixième album. Vendredi 27 janvier 2023, nous nous sommes donc rendus à l’Aéronef de Lille afin de découvrir ces nouveaux titres en live. Et on vous l’assure, la soirée était loin d’être gâchée ! Ravage Club Fraîchement annoncés à l’affiche du Main Square Festival 2023, Ravage Club a ouvert pour Mademoiselle K vendredi soir. Avec un tel nom, autant dire que l’on sait à peu près à quoi s’attendre : un groupe brut et dévastateur.  Originaire de Boulogne-Sur-Mer, ce duo insuffle un rock qui n’est pas sans nous rappeler les Wampas ou Noir Désir tout en s’inspirant des Libertines. Mais peut-être connaissiez-vous déjà Vincent et Claudia ? En effet, tous deux sont dans la musique depuis 15 ans et se sont notamment fait connaître avec un autre groupe d’indie punk : Jack’On Fire. Au fil de leur set, on découvre les titres de leur premier EP, C’est L’Enfer, sorti en décembre 2022, dont leur reprise en français de l’un des classiques des Runaways : Cherry Bomb. Et quoi de mieux que le titre éponyme de leur EP pour clore leur performance ? Morceau d’ailleurs réclamé par un membre du public ! Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Ravage Club, Aéronef, Lille | © Raine Précédent Suivant Mademoiselle K Ce soir, Mademoiselle K ne fait pas dans la demie-mesure. En effet, le set comporte pas moins de 20 titres, dont l’intégralité de son nouvel opus. Afin de nous mettre directement dans l’ambiance, la chanteuse à carrément fait installer un lit en milieu de scène. Une référence directe à son clip Chloroforme où on la voyait dans un lit sur une plage. Ne manquerait plus qu’un coucher de soleil en fond de scène et le clip aurait été recréé à la perfection. Mais pourquoi vouloir en faire de trop quand la chanteuse se suffit à elle-même ? C’est donc Chloroforme qui ouvre le set, rapidement suivi de Nos Intensités et R U Swimming? Trois titres appréciés du public qui reprend immédiatement les paroles. Avec une telle ambiance, nul doute que la soirée va être bonne. Et elle le fut ! Entre des titres qui s’enchaînent harmonieusement, les petites anecdotes de Katerine et le public qui donne de la voix, tous les éléments étaient rassemblés pour passer un bon moment. En parlant d’anecdotes, Katerine évoque une vidéo découverte un peu plus tôt. Vidéo montrant apparemment un mur d’escalade avec des prises plutôt… sexe. Évidemment, l’histoire fait rire tout le monde. On n’aurait d’ailleurs pas pu choisir meilleure introduction à Vercors Hardcore dont les paroles sont pleines de sous-entendus ! Les Trains n’est pas mal non plus dans son genre. En l’écoutant, nous avons même pensé à un autre morceau qu’on adore : Enjoliveur (Jamais La Paix).  Est également évoqué la polémique autour des M&M’s. Si vous n’êtes pas au courant, la FOX et le parti conservateur se sont insurgés de l’arrivée d’un M&M’s violet en soutien à la communauté LGBT. Une histoire qui va si loin que l’intégralité des personnages vont au final disparaître des publicités. En réponse, Mademoiselle K déclare qu’elle peindra des M&M’s en violet et les postera sur son Instagram. Et parce que la chanteuse est politisée, on retient J’rêve d’un CRS ou elle déclare vouloir d’un CRS « moins lacrymo » ou qui « la soutiendrait dans sa quête du plaisir non violent » . Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Peter, Aéronef, Lille | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Mademoiselle K, Aéronef, Lille, 2023 | © Raine Précédent Suivant Parce que Mademoiselle K c’est aussi une bonne dose d’humour, elle plaisante sur le fait qu’elle va faire ses deux titres les plus péchus. Comprenez bien évidemment… l’inverse. Après une version guitare-voix de Sous mon Pull, la chanteuse est rejoint sur scène par ses compères afin d’interpréter Gâché. La soirée se déroulant, le titre qui a fait le succès de la chanteuse fait son apparition. On parle évidemment de Ça Me Vexe. Dès les premiers accords, le public s’emporte, déjà prêts à déclarer sa flamme à celle qu’il n’est pas prêt à laisser tomber de sitôt. De son côté, Katerine joue sur le fait qu’ »on ne l’appelle toujours pas« . Après un pont, elle continue sur sa lancée, lançant à tour de bras les réflexions reçues : « tu fais encore de la musique ?« , « on te vois pas à la TV » ou encore, « tu vieillis bien pourtant« . Avouez qu’il y a de quoi vexer !  Deux chansons plus tard, elle demande à son public s’il reviendra. Habitude prise grâce à Final où elle se demande ce que faisaient les gens juste avant son show, s’il à plu, et bien sûr, s’il reviendra. Evidemment, ce sont de multiples OUI qui montent de la foule. Une bonne nouvelle pour la chanteuse à qui l’on garanti le succès aussi longtemps qu’elle fera de la musique. En guise de premier rappel, Mademoiselle K nous offre Gratin de Tendresse. Morceau qu’elle nous avait déjà offert lors de sa dernière venue à l’Aéronef. Cette fois-ci, elle décide de faire monter l’une de ses fans sur scène. C’est donc Lilou qui aura droit à son instant de partage avec le groupe. Car, que ce soit avec Peter, Pilou ou Katerine, la jeune fille a pleinement profité de son moment en dansant énergiquement. Enfin, avant de clore la

Maroon 5 en exclusivité au Main Square Festival

Image promotionnelle du groupe Maroon 5 pour sa tournée UK-Europe 2023

Maroon 5 s’arrêtera au Main Square Festival d’Arras le 30 juin 2023. Une date en festival exclusive en France! La machine à tubes Maroon 5 sera de passage en France en 2023. Ami•e•s nordistes et d’ailleurs, réservez votre 30 juin 2023 car le groupe va enflammer le Main Square Festival! Une exclusivité française pour le Main Square Si vous cherchez Maroon 5 dans un festival cet été, n’allez pas plus loin que le Main Square Festival. Et oui, le festival arrageois a dégoté l’exclusivité nationale. Le groupe américain viendra donc mettre le feu à la Citadelle d’Arras le 30 juin 2023. Une nouvelle qui nous réjouit d’autant plus qu’elle rafraîchit la programmation du Main Square. En effet, si nous sommes toujours fidèles au rendez-vous depuis notre arrivée dans le Nord, on admet que ces dernières années, les annonces nous faisaient un peu moins vibrer. Cependant, la programmation de Maroon 5 annonce déjà un bon cru 2023.  On a donc hâte de vous retrouver au coeur de la Citadelle pour chanter à tue-tête This Love, Moves Like Jagger et bien évidemment le magnifique She Will Be Loved. Côté billetterie, la mise en vente des places et pass aura lieu le 30 novembre à 10H. Il vous suffira donc de vous rendre sur le site officiel du festival ou dans vos points de vente habituels. Impossible de vous rendre au Main Square ? Impossible de vous rendre au Main Square ou envie de doubler le plaisir ? Dans le cadre de sa tournée UK | Europe, Maroon 5 se produira également le 29 juin à La Défense Arena (Nanterre). La venue du groupe reste donc malheureusement dans la partie Nord de la France. La billetterie générale pour ce dernier aura lieu le vendredi 18 novembre. Bonne chances à toutes et tous !   Et pour vous, se sera une ou deux dates de Maroon 5 en 2023 ? RAINE SUGGESTION D’ARTICLES SUR LE MÊME THEME READ MORE READ MORE READ MORE NEWSLETTER Facebook Twitter Instagram Pinterest Linkedin

Aller au contenu principal